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Chapitre 14

Violette

    Amusée, je ne pouvais m'empêcher de garder mon sourire. Ah pour une surprise, c'était une sacrée surprise dis donc. Tout le monde a l'air ravi !

— C'est qui... celle-là ? intervint la bombe aux cheveux noirs, en me lançant un regard colérique.

— Sa nouvelle maîtresse qui l'aime à la folie. Et toi ? répondis-je, amusée.

— Tu as encore des maîtresses, Ciel ? Tu te fiches de moi ? Tu m'avais certifié que tu étais et resterais bien seul !

— Ce n'est pas ma maîtresse, bordel ! Ça se voit quand même !

— Qui est-elle pour toi alors ? pesta sa prétendante.

— Ah non je me suis trompée, désolée, repris-je. En réalité je suis son adorable petite-am... »

Ciel me coupa pour plaquer sa main contre ma bouche. Il me lançait un mauvais regard, tandis que j'haussais un sourcil. Bon, monsieur n'aime pas trop les blagues.

— Ce n'est personne pour moi. C'est juste la gamine de mes voisins que je devais garder pour les dépanner. Rien de plus.

— La fille de tes voisins ? Tu te fous de ma gueule, là ? Elle n'a pas dix ans je te signale ! s'emporta encore une fois Nancy, énervée.

—Si si je te jure ! C'est vraiment une gamine ! continua Ciel, avant de retirer sa main de ma bouche.

Je grommelais, pendant que Nancy ramassa son t-shirt d'un geste vif et colérique.

— Cela fait des jours que je veux te voir, pour finalement découvrir que tu caches une nouvelle maîtresse sous le lit ! Tu es vraiment un cas désespéré et tu le resteras jusqu'à la fin de ta vie ! finit-elle, avant de déguerpir en moins de deux de l'appartement.

La porte d'entrée claqua avec force, pendant que Ciel se retournait pour me fixer de haut en bas.

— Tu es une putain de fouteuse de merde ! Je n'y crois toujours pas ! Tu m'étonnes que tu n'aies pas de mec aujourd'hui !

— Désolée si j'ai cassé ton super plan de la matinée. Mais à un moment il faut prendre ses responsabilités. Tu es mon babysitteur, donc reste le au moins jusqu'au bout, relançai-je en attrapant une paire de chaussette dans son armoire.

— Et là tu comptes partir sans rien me donner en retour ? Tu rigoles ? me demanda-t-il rapidement, presque consterné.

— Je t'ai déjà beaucoup donné Ciel. Après tout, nous avons failli finir en prison hier soir et tu m'as aussi causé bien d'autres soucis. Mais merci pour la superbe nuit.

Ciel leva les yeux, poussant un nouveau grommèlement. Il lança ensuite un regard sur la peluche que je tenais, et reprit la parole :

— C'est la mienne ; je la mérite après tout ce que j'ai fait.

— Tu rigoles ? C'est ma peluche ; tu as déjà la tienne je te rappelle, renchéris-je, en essayant de reprendre le bien qu'il venait de me voler.

Ciel s'amusait à lever son bras en l'air, sachant pertinemment que j'aurai du mal à l'attraper. Mais n'abandonnant presque jamais dans ma vie, je commençais à sautiller près de lui. Il lâchait un rire, amusé de me voir sauter comme une idiote.

— Allez mon chien, vas-y ! Tu veux la baballe ? Si oui, alors saute ! s'amusa-t-il comme un idiot, avant que mon pied ne vienne rencontrer ses parties intimes.

Directement un gémissement s'échappa de ses lèvres, tandis que je récupérais ma fameuse peluche. Ravie, je laissais l'animal blessé à mes côtés, commençant donc à partir de la chambre. Hélas pour moi, Ciel et moi avions un terrible point en commun. Nous étions très têtus : quand nous voulions une chose, nous l'avions presque toujours. Et si je comptais partir de son antre, je me sentais balancer en arrière, atterrissant sans aucune finesse sur le lit. Dos contre le matelas, je vis une silhouette surgir de nulle part. Ciel se plaça au-dessus de moi et posa ses poings près de mon visage.

— Je t'ai accueilli chez moi, offert ma douche et mes fringues. Tu as aussi profité de mon lit et de mon corps. La peluche me revient donc de droit, me chuchota-t-il devant moi, tandis que j'observais ses yeux bleus.

— Tu as déjà pleins de peluches, celle-ci me revient donc. Tu as aussi dit que ce serait mon cadeau. Et je n'ai pas profité de ton corps ; c'était juste un simple coussin de remplacement.

— Tu aurais aimé plus, c'est ça ? continua-t-il, alors que je roulais des yeux.

— Tu n'es pas mon style. Je te l'ai déjà dit.

— Arrête. Je sais que tu me trouves sexy. Ne mens pas.

— Non je te promets, avouai-je avec sérieux. Tu n'es vraiment pas mon style. Ton caractère est horrible et je n'aime pas ta couleur de cheveux.

— Tes cheveux sont aussi moches je te rappelle.

Et voilà. On se croirait revenir à notre toute première rencontre. C'est étrange. Nous ne nous connaissions à peine et pourtant, j'avais l'impression d'avoir déjà partager un tas de choses avec cet homme. Bon, c'est vrai que le braquage de peluche était une expérience riche en émotions. Mais j'avoue que c'était bien la première fois que je ressentais cela ; une drôle d'alchimie inexpliquée, une proximité que jamais je n'avais eu avec quelqu'un d'autre auparavant. J'espérais pourtant que ce garçon n'était pas mon âme-sœur ou une chose du genre. Je n'avais pas envie de finir ma vie avec un braqueur de peluches.

Ciel continuait de me regarder pendant un long moment et j'en faisais tout autant. Toujours aussi près l'un de l'autre, j'observais un peu plus en détail son visage, qui ne portait malheureusement aucun défaut.

— Ça y est ? Tu tombes enfin sous mon charme ? me murmura-t-il.

Je levais ma main devant son visage, laissant simplement mon doigt traîner sur sa peau lisse. Ciel m'observait toujours, en silence. Je glissais mon doigt jusqu'à ses lèvres roses, les tapotant doucement.

— Je vais encore te le rappeler. Tu n'es pas mon style. Mais ne t'en fait pas, un jour tu trouveras ta soixante-septième maîtresse pour compléter ton harem, dis-je, avant de le voir ouvrir sa bouche.

Ciel mordait soudainement mon pauvre petit doigt, le coinçant entre ses dents pendant de longues secondes.

— Lâche-moi sale cannibale ! m'exclamai-je de suite, en le frappant de mon autre main.

Un sourire narquois apparut sur son visage, tandis qu'il léchait mon doigt et le relâchait enfin.

Mon Dieu. Que c'est ragoutant.

Outrée, je restais toujours bloquée sous lui, en observant une nouvelle lueur venir animer son regard électrique.

— Ne recommence plus ; ça me dégoûte, avouai-je de suite.

Sans savoir ce qui m'arrivait et encore bloquée sous lui, je sentais sa... langue glisser contre ma peau. Ciel mordit même mon pauvre cou qui n'avait rien demandé.

Je rêve ! Il a osé !

Sans tarder, je me relevais d'un mouvement brusque, lui octroyant de nouveau un mauvais coup contre ses parties intimes. Ma cuisse venait les broyer et un gémissement plus fort s'entendait déjà d'entre de ses lèvres. Je me relevais pour vite déguerpir de son appartement. Bien entendu je n'oubliais pas de lui adresser une dernière parole remplie d'amour et surtout, de bonté.

— Dans cet état tu n'agrandiras pas ton harem dans ces prochains jours, allez bye ! m'exclamai-je, avant de claquer la porte et de prendre l'ascenseur.

    Dire qu'il m'a léchée et mordue... Brrr. J'en garde encore des frissons.

**

Une bonne semaine venait de passer. Ma routine continuait toujours aussi paisiblement et depuis, je n'avais même pas revu l'homme aux cheveux bleus malgré le fait que nous ayons échangés quelques messages cordiaux. Même si mes pensées divaguaient quelques fois pour lui, j'essayais de faire abstraction. J'avais réussi à gagner une toute jolie peluche et n'avais toujours pas été interpellée pour homicide volontaire contre la machine à jouets. Tout roulait donc parfaitement pour ma petite vie.

— Eh Violette ! Aujourd'hui je dois accompagner Max dans un studio pour quelques photos. Tu peux venir avec moi, s'il te plaît ? me demanda-t-elle encore avec ses grands yeux de biches, tandis que je rangeais les derniers livres.

— Il va faire quoi dans un studio photo ? Il n'était pas barman à la base ? questionnai-je, pendant que Liberty souriait.

— Si si. C'est juste qu'il a aussi une passion pour la photographie ; il m'a donc proposée de venir le voir. Mais je préfère rester avec toi ; au moins j'observerai dans mon coin et noterai dans mon carnet son comportement et celui-ci de ses potentielles assistantes.

Je lâchais un soupir, mais décidais néanmoins d'accepter sa proposition. Sinon c'est certain qu'elle m'embêterait jusqu'à que j'accepte. Elle est têtue et plus que bornée, surtout depuis qu'elle s'est mise en tête d'avoir le beau brun. Ce n'est pas comme si elle changeait de mecs toutes les semaines, non. Après Kyle, Léo, Pierre et Romain de ces derniers jours, nous passions désormais à Max, le frère de Ciel.

— Il n'y aura pas l'homme aux cheveux bleus, au moins ? osai-je demander plus tard, en route vers le studio photo.

— Qui ? Ciel ? Non ça ne risque pas, ce n'est pas un shooting officiel. C'est un truc basique et de toute façon Max m'aurait avertie.

Tant mieux. Il doit être encore à l'hôpital pour son attente de greffe. Arrivées au studio photo, Max offrit un grand sourire à Liberty, avant de venir me saluer. Il me fit la bise, passant ensuite sa main dans mes cheveux.

— Ça fait longtemps ! C'est sympa que vous soyez venues toutes les deux ! Vous allez voir, ça va être chouette, annonça-t-il, alors que je regardais derrière moi.

C'est étrange. Pour un truc simple et sans chichi, il y avait quand même pas mal de monde qui s'activait derrière. Tout un décor était en train de se monter et je commençais à voir les projecteurs s'installer, ainsi que milles autres éléments.

— C'est beau, hein ? Aujourd'hui nous sommes sur le thème de l'ange et du démon, m'expliqua Max à mes côtés, en me montrant du doigt de jolies arches florales bleus et blanches.

— Tu vas prendre des photos de tout ceci ? demandai-je, intéressée.

— Oui. C'est pour dépanner un ami photographe que je connais très bien. Ces photos seront affichées sur des tableaux publicitaires et apparaîtront dans les magazines. Enfin, si tout se passe bien.

— Ah oui quand même... Finalement ce n'est pas un petit shooting...

— Les mannequins ne devraient pas tarder à arriver. Et c'est sûr que l'un d'entre eux va en faire baver plus d'une ici... intervint Liberty à nos côtés, les yeux étrangement pétillants.

— Toi tu ne détournes pas tes yeux de moi, ok ? renchérit Max avec un sourire, en lui donnant un léger coup de coude.

Liberty laissait échapper un rire, avant de lui donner un baiser sur la joue. Elle lui chuchotait ensuite quelque chose, les deux s'échangeant un étrange clin d'œil. Max me regarda, tandis que Liberty me poussait subitement vers un couloir.

— Vous faites quoi là ? questionnai-je directement, perdue.

— On veut te les tenues choisies pour le shooting ! Elles sont divines, tu vas voir ! reprit Liberty.

Mes sourcils se fronçaient signe que je ne comprenais strictement rien à ce qu'ils me disaient. Mais arrivés devant une nouvelle porte, Liberty me poussa sans tarder à l'intérieur. J'entendais ensuite la porte claquer et compris qu'on venait donc de m'enfermer. Euh. Ils font quoi là ? Je m'apprêtais à les rejoindre, quand un nouveau bruit se fit entendre derrière moi.

— Ah pas trop tôt ! Ça fait quinze minutes que j'attends ma coéquipière ! La prochaine fois soit à l'heure et...

Sa dernière phrase se coupa quand je me retournais pour faire face au fameux boucher et voleur de peluches : Ciel.

La blague.

— Oula. Toi tu n'es sûrement pas ma coéquipière. Elle devait être bonne, dit-il avec un sourire séducteur ce qui me fit lever les yeux.

— C'est sûr qu'avec ton maquillage de princesse, tu es mieux que moi, waouh, répliquai-je, en le détaillant de haut en bas.

Torse nu, habillé d'un long pantalon blanc évasé, maquillé de quelques touches bleues et blanches, nul doute qu'on savait à quoi il faisait référence. Un ange aux cheveux bleus. Mmm... C'est assez atypique.

— Ne retombe pas sous mon charme, Violette. J'ai déjà trop de monde à m'occuper.

Je comptais répliquer quelque chose quant à sa lourdeur, mais une nouvelle voix m'en empêcha. Trois femmes débarquèrent dans la pièce, en me montrant soudainement du doigt.

— Dépêchez-vous de l'habiller et de la maquiller ! Il ne reste que très peu de temps ! Ciel, tu aurais dû nous dire que ta coéquipière était avec toi, bon sang ! s'exclama une femme aux cheveux roux, en me tirant sans gêne.

Je lançais un regard perdu à Ciel, qui lui m'offrit un nouveau sourire plus étincelant.

— J'espère que mon petit démon va être plus sexy que ça ! Allez, faites du bon boulot les filles et rendez la aussi belle qu'une poupée ! ricana-t-il, en me donnant subitement une bonne tape sur les fesses.

— À tout à l'heure chérie, finit-il hilare, tandis que je restais encore bloquée, la bouche ouverte.

Même si je ne comprenais rien quant à la situation, je savais au moins une chose.

J'allais le tuer.









**


(Merci de tous vos commentaires sur mon dernier chapitre ainsi que celui de One Boy ! 😊 Ils m'ont fait très très plaisir et je vous remercie encore d'avoir attendu si longtemps ! ❤️

Merci encore du soutien !) ♥️

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