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Chapitre 10

    Violette s'enferma à clé dans sa pièce fétiche, m'empêchant donc de la suivre jusqu'au bout. Elle continuait de rigoler, tandis que moi, je grommelais. Bon sang qu'elle est chiante !

— Rend moi la peluche ! C'est la mienne et ce n'est plus ton cadeau !

— Déjà amoureux de moi ! Si ce n'est pas adorable ça !

— C'était pour ma petite sœur, rend moi ce truc !

— Oui oui c'est ça ! Tu peux assumer, tu sais ! Offrir des cadeaux à sa petite amie c'est quelque chose de très commun après tout !

    Je tapais contre la porte à l'aide de mon pied, puis décidais ensuite de la laisser. Une fois à l'extérieure de la bibliothèque, j'apercevais la fameuse fenêtre, ne perdant plus de temps pour attraper une poubelle qui passait par-là. Je venais donc la placer sous cette petite fenêtre, puis montais ensuite dessus pour pousser la vitre et rentrer à l'intérieur de la pièce. Immédiatement je cherchais du regard Violette. La peluche dans les mains, elle s'apprêtait à sortir de la pièce, mais directement je l'en empêchais.

    Je lui sautais donc dessus. Violette se retrouva à terre, pendant que je posais mes mains de chaque côté de sa tête pour l'empêcher d'une quelconque fuite. Le torse appuyé contre son stupide jouet, nos visages ne se trouvaient désormais qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.

— Alors chérie, on est un petit peu coincé là, non ? soufflai-je contre elle, amusé.

— Tu es rentré par effraction ? Tu es vraiment sérieux ? me demanda-t-elle, alors que j'haussais les épaules.

— Bah les chats errants m'ont guidé. Ils m'ont dit de ramener la poubelle. Ce sont de bons gars.

— Tu es un grand malade.

— Non je ne trouve pas. Je suis juste venu récupérer ma peluche, c'est tout, renchéris-je aussitôt.

— Non elle est à moi. Tu n'assumes juste pas le fait que tu me l'as donné pour te faire pardonner. Sale voleur.

    Je passais une main dans mes cheveux, puis la ramenais plus près de son visage cette fois-ci. Je la regardais de nouveau droit dans les yeux, en fronçant les sourcils.

— Écoute sale microbe. J'ai besoin de cette peluche et je veux la reprendre. Disons que tout à l'heure c'était une erreur. Une grande erreur même, donc donne-la et vite.

— Je te le répète, puisque visiblement tu es un peu sourd de l'oreille sale vieillard, me contra Violette. Tu peux assumer le fait que tu me l'as donné pour que j'arrête de te faire la gueule. Ça renforce juste ton côté choubidou, mais ça me va.

— Donne-moi ma peluche ou je t'embrasse, dis-je, toujours aussi sérieux.

— Fais-le et ton grand-père te reniera de la famille, répliqua-t-elle d'un air non effrayé.

— Impossible ; il m'aime trop.

— M'en fiche. Tu ne m'embrasses pas ou je te frappe.

— Une de plus, une de moins, tu parles. On dirait qu'avec toi je suis habitué aux gifles, donc bon, poursuivis-je, en m'apprêtant à déposer mes lèvres sur les siennes.

    Mais bien sûr, Violette posa une main contre sa bouche, m'empêchant donc de réaliser mon plan d'attaque pour récupérer ma peluche.

— Tu fais vraiment chier, grommelai-je, en me reculant.

— Et toi encore plus, répliqua-t-elle en retirant sa main, un petit sourire triomphant au visage.

    Violette resserrait son stupide trésor contre ses bras, toujours aussi déterminée à le garder. Bon sang. Elle se fout tout d'abord de la gueule de ma peluche et après elle la garde comme si elle tenait un coffre-fort contre elle.

— Bon je dois retourner travailler ; je n'ai plus le temps pour jouer avec toi Ciel. Rentre chez toi et va à l'air de jeu, si tu veux, déclara-t-elle quelques secondes après, en me poussant.

     Je me reculais un peu, pendant qu'elle se levait avec sa peluche nichée dans les bras. Violette faisait mine de s'étirer les jambes, tandis que je me redressais.

— Tu peux aller boire un jus de framboise en m'attendant. Après on ira à la fête foraine et on essayera de te choper une peluche au manège, d'accord ? Tu pourras bien dormir ce soir, je te le promets Cielou choubidou.

    J'ouvrais la bouche en grand, outré de ses paroles, avant de la voir se volatiliser hors de la pièce. Je restais un bon moment sans bouger, me disant bien que cette femme était une satanée joueuse et qu'elle aimait bien se foutre de ma gueule.

— Merde ! C'était ma peluche ! m'exclamai-je tout seul, en laissant échapper d'autres jurons.

    Le dernier client venait de sortir de la bibliothèque. Je le regardais partir un peu plus loin, apercevant enfin une tignasse violette sortir à son tour. Un sourire étirait mes lèvres quand j'observais son sac rempli, cachant bien entendu la fameuse peluche. Violette regardait de droite à gauche, avant de finalement tomber sur mon regard. Je lui faisais aussitôt signe, alors qu'elle me faisait soudainement un bras d'honneur et tournait déjà les talons.

    Ah. Petite chieuse est donc de retour. Néanmoins pas démonté, je me dépêchais de la rejoindre pour arriver à ses côtés. Je passais un bras derrière ses épaules.

— Tu n'attends pas ton petit ami d'amour ? demandai-je, alors qu'elle essayait de me repousser.

— Non car mon stupide petit ami veut reprendre mon cadeau qu'il m'a offert pour nos cinq ans de couple. Ça craint, non ?

— Cinq ans, déjà ? Waouh. C'est qu'on est fou amoureux l'un de l'autre alors ; le temps passe vite. Parce que rester avec une gamine comme toi, faut le faire quand même.

- Ah l'amour... Ça ne se contrôle pas, dit-elle avec un léger sourire, en continuant de marcher droit devant elle.

— Tu vas où ? la questionnai-je de suite.

— À ton avis.

— À la fête foraine, sérieux ? repris-je, en haussant un sourcil.

— Oui sinon tu risques de m'embêter longtemps pour récupérer mon cadeau. Donc on va aller t'en chercher un pour que tu arrêtes de pleurer dans ton coin, répondît-elle, alors que je revenais placer mon bras derrière ses épaules.

— Ok j'accepte. Cependant c'est toi qui payes le jeu. Ça coûte assez cher ces merdes, précisai-je, en l'entendant déjà souffler.

— Galanterie tu connais ? pesta-t-elle.

— Non. C'est pour les fragiles ça, répondis-je avec un sourire, en pressant mes lèvres contre ses cheveux.

    Violette eut sans tarder un mouvement de sursaut, puis m'envoyait déjà son magnifique coup de poing dans l'épaule.

— Crétin, grogna-t-elle.

— Je t'aime moi aussi, répondis-je, ravi de passer la fin de journée à ses côtés.

**

— Donne-moi de l'argent. Je n'ai plus rien là, grommela-t-elle, alors que je restais toujours appuyé contre la vitre.

— J'ai déjà dépensé beaucoup pour ta peluche, tu sais. Les fins de mois vont être dur pour moi aussi.

— Sale menteur. Tu viens de te faire une publicité pour une marque luxueuse et tu me dis que tu es à sec ? La blague, renchérit-elle, face à la peluche qui glissait une nouvelle fois de la pince.

    Violette souffla une énième fois, puis sortit d'autres pièces de son petit porte-monnaie hideux. Je laissais échapper un sourire, amusé de la voir si déterminée à perdre une nouvelle fois.

— Tu as mis combien de temps avant d'avoir la peluche ? me demanda-t-elle, en me jetant un regard curieux.

— Deux minutes, je pense. C'était rapide et je suis plutôt doué.

— Et tu t'es ruiné en jouant simplement deux minutes ? Tu mens un peu, tu ne trouves pas ?

— J'ai juste usé les deux trois pièces que j'avais dans mon porte-monnaie, c'est ça que je voulais dire. Sinon j'ai encore un bon pactole dans mon compte en banque, ne t'inquiète pas, expliquai-je, en accompagnant cela d'un sourire charmeur.

    Violette leva les yeux, puis inséra ensuite une nouvelle pièce dans la machine. Hélas elle se loupait dans les secondes qui venaient.

— Ça m'énerve ! J'arrête ! dit-elle en tapant la vitre, tandis que je sortais mon portefeuille.

— Tu as de la chance qu'il me reste quelques euros. Allez dégage princesse et laisse le pro s'installer, repris-je, avant de prendre les commandes du navire.

— Tu as intérêt de l'avoir car je ne te donnerai en aucun cas ma peluche, me menaça-t-elle, en s'appuyant à son tour contre la vitre.

— Chérie, tu sais bien la bête qui sommeille en moi tout de même.

— Arrête de m'appeler chérie, ça craint.

— OK. Je reviens sur la tignasse violette ou casse bonbon de service. Ah quoique, j'aime bien aussi crétine.

    Violette ne disait plus rien, se contenant de me regarder. Quelques essais plus tard et des râles, je loupais encore cette fichue peluche de merde. Elle restait cette fois-ci enfermée dans la pince, désormais bien bloquée.

— Mais c'est de l'arnaque, oh ! m'exclamai-je en même temps que ma collègue.

— On devrait l'avoir ! C'est une blague ! Tape dedans, allez sors tes muscles bon sang ! s'exclama-t-elle de suite, alors que j'haussais un sourcil.

— Sérieusement ?

Elle sort ses griffes la petite, dites-moi.

— Oui, allez ! On ne va pas se faire avoir quand même ! Reprend notre bien qui nous appartient !

— Ouais tu as raison ! Allez, on le fait ! complétai-je, avant de donner un énorme coup de pied dans le jeu.

    Ah j'avais peut-être un peu trop de force. La vitre se brisa en moins de deux devant nous, laissant Violette la bouche ouverte.

— Mais c'est que tu as un peu de muscles quand même... chuchota-t-elle d'un air choqué, avant qu'on entende des cris derrière nous.

Oula. Un forain qui débarque en criant, ce n'est pas bon signe ça non ?

— Embarque les peluches, grouille ! m'exclamai-je, en me dépêchant de passer ma main à travers la vitre cassée.

    Violette ne comprit pas trop ce qu'il se passait, mais je lui fourrais six peluches dans les bras. Je lui pris sa main, me mettant déjà à courir comme un malade de l'autre côté.

— Mais tu es totalement taré ! cria-t-elle, en perdant malheureusement une peluche sur la route.

— Cours et je t'offrirai une deuxième gaufre, idiote ! répliquai-je, avec les cris du forain derrière nous.

    Bah oui mais mec ! Faut bien que ce soit rentable toutes ces pièces dépensées, quoi ! J'ai le droit à ces peluches !



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