Kahlan's point of view
Regina avait en elle une grande quantité de pouvoir, je ne faisais bien entendu pas le poids. Elle me disait que c'était très différent comme type de pouvoir. Elle pouvait se défendre, mais aussi créer des choses et aider les autres. Aujourd'hui, elle allait m'aider. Elle allait créer un miroir magique, qui permettrait de voir à travers les mondes, grâce au pouvoir puissant de l'amour lié au collier.
Nous étions en ce moment dans le bureau du Maire, comme la brune était le Maire.de cette ville. Je tenais dans ma main droite le collier en question. Regina le créa comme elle l'avait dit, tandis qu'un grand nuage violet se formait devant nous. En son centre, apparaissait doucement un tableau dont on ne voyait pas le fond. La sorcière me demanda de me mettre face au phénomène magique, le collier entre mes mains et de penser à l'homme que j'aimais. Je fermai les yeux et le visage de Richard arriva dans mon esprit, relatant tous nos souvenirs. Entre mes doigts, je sentais toujours plus forte, la chaleur qui devait émaner de l'objet tant précieux à mes yeux.
«
- J'ai quelque chose, regardez ! S'écria Regina.
Je sursautai en ouvrant les yeux. Je posai mon regard sans plus attendre sur le miroir et trouvai celui qui me manquait le plus au monde devant mes yeux. Il était toujours aussi beau.
- Oui, c'est lui ! C'est bien lui ! M'écriai-je à mon tour.
Mes mains me brûlaient à présent mais je m'en moquais. Je me concentrai davantage sur ce que je voyais. Je ne reconnaissais pas l'endroit où il était. Il se trouvait debout, près d'enfants en longues robes noires, dans une grande salle, empli de bouquins.
- Je ne reconnais pas cet endroit. Pouvez-vous le localiser ? Demandai-je.
- Non, je peux simplement le voir comme ceci. Je suis désolée.
J'en eus un pincement au coeur. Le voir là devant moi, me ravivais. Mais je ne pouvais le sentir contre moi, le toucher, lui parler, l'embrasser. Cela me faisait mal.
- Pensez-vous qu'il m'entendrait si je l'appelait ? M'enquis-je.
- Essayez toujours ! Répondit simplement la brune en haussant les épaules.
Je l'appelai finalement, en criant son prénom. Il ne semblait pas m'entendre. Il s'était arrêté seulement une fois pour légèrement tourner le buste, mais jamais me regarder dans les yeux. Je décidai d'abandonner sentant que cela devenait trop dur.
- Arrêtez, s'il vous plaid ! Arrêtez ! Ordonnai-je en laissant tomber le collier par terre.
Tout disparut en un clin d'oeil. Puis je sortis dehors, pour m'asseoir contre le mur le plus proche. J'avais un poids dans la poitrine, comme si je ne pouvais plus respirer. Je me sentais mal sans lui. Je ne savais pas si j'allais le supporter longtemps. Moi qui m'étais interdit d'aimer un homme, enfin le Sourcier. Cela m'était impossible. Mais je ne pouvais ignorer mes sentiments, ils étaient bien trop forts. Finalement, son absence était rop lourde à supporter. Je ne pouvais plus continuer. Je devais trouver une solution.
- Kahlan, je sais que cette question va paraître... déplacé, mais... est-ce que ça va ? Me demanda une voix féminine.
Je sursautai alors qu'une main s'était placée sur mon épaule.
- Oui. Mentis-je.
- Je ne veux pas vous forcer la main, mais je vois bien que non. Avoua Emma. Je ne veux pas vous donner de faux espoirs, mais je ferai tout ce qu'il faut pour que vous retourniez chez vous, comme toute ma famille et mes amis.
- Emma, je vous remercie de votre générosité. Mais je ne vois pas comment faire maintenant après tous ces échecs. Soufflai-je désespérée.
Il y eut un silence de quelques secondes, puis la blonde reprit la parole.
- Il y a peut être un moyen.
Je me tournai vers elle.
- Un haricot magique, vous pensez à l'endroit que vous voulez et vous y serez. Expliqua-t-elle.
- Si c'est pour refaire comme le chapeau, je préfère renoncer.
- , Je ne suis pas d'accord, vous ne disiez pas tout faire pour le retrouver ? Répliqua-t-elle en croisant les bras.
Elle avait raison. Ce n'était pas en restant à m'apitoyer sur mon sort que cela allait s'arranger. Je me levai soudain prise par une nouvelle détermination et surtout un nouvel espoir, grâce à ce qu la blonde venait de m'annoncer.
- Je sais à qui m'adresser pour avoir un haricot magique. Avec Regina nous allons nous charger de ça. En attendant reposez-vous, je pense que vous en avez bien besoin. Termina Emma en se levant.
Je hochai la tête positivement puis me levai pour aller retrouver les autres. J'espérais vraiment que ce soit la bonne solution cette fois. J'en avais assez de mal dormir les nuits, de faire des cauchemars et de me sentir loin de lui tout simplement.
»
Richard's point of view
La première partie du plan des garçons venait d'être lancée : nous devions entrer dans le bureau de la directrice pendant son absence, trouver la baguette et repartir avec sans donner notre reste. Nous nous tenions en ce moment au pied de l'entrée du bureau. J'étais en compagnie des deux frères Potter et de leur amie Rose. Je ne cessais de leur rappeler à quel point ils étaient fous de prendre de tels risques. Mais tout comme moi, j'avais affaire à des têtes de mules. Nous étions donc prêts à passer à l'action. Lysander, faisait le guet, au cas où la directrice déciderait de venir à son bureau. Quant à Lorcan, il surveillait Rusard et Miss Teigne, histoire qu'ils ne nuisent pas à notre plan.
Le moment d'agir arriva sous peu et nous nous dépêchâmes de monter dans le grand bureau très connu de tout le collège. Albus fut le premier à franchir l'entrée qui menait à l'escalier de la grande pièce. Baguette magique tendue, suivi par ses amis et moi-même, il avança à pas de loup. Comment trouver une baguette qui était sûrement protéger par une dizaine de sort d'une puissance inimaginable ? Contre toute attente, les deux frères parvinrent à tomber dessus. Elle était posée au même endroit que mon épée, précédemment retrouvée. Cette fois, je ne fis pas la même erreur et laissa faire mes amis. Ces derniers tentèrent tous les sorts possibles à leur connaissance. Aucun ne fonctionna. Il existait pourtant bien un sort qui puisse désamorcer la protection renforcée de cette baguette tant convoitée.
«
- Les enfants vous ne comprendrez jamais que fouiner dans les affaires des autres n'est pas bien. Remarqua calmement une voix féminine.
Nous nous retournâmes et tombâmes face à la Directrice. Elle ne nous laissa pas le temps de placer quelques mots, qu'elle appela la baguette avec sa magie, brisant sa protection. Avant qu'elle ait pu atteindre sa destinataire, l'objet magique se retrouva entre les pattes d'un magnifique rapace blanc.
- Qu'est-ce que... Est-ce l'un de vous qui a appelé cette chouette ? Les questionna-t-elle estomaquée.
N'obtenant pas de réponse, elle s'avança vers le groupe des trois enfants.
- Je n'ai pas très envie de renvoyer de si bons élèves, qui plus est sont dans la maison que je dirige. Alors s'il vous plaid, ne faites pas les idiots et rendez-moi la baguette. Je ne plaisante pas avec cela, entre les mains de n'importe qui elle pourrait faire des dégâts.
»
Un bruit sourd interrompit la conversation et tous tournèrent la tête vers la fenêtre. Un homme se tenait debout et nous fixait. Puis la chouette, derrière nous, s'envola vers l'homme. L'homme attrapa la baguette des pattes du rapace et se volatilisa en un clin d'oeil par la fenêtre. Albus m'attrapa par la main et me tira à la suite des autres, courant vers la fenêtre. J'entendis à peine la femme derrière nous crier, puis des plaintes magiques retentirent autour de nous. Tout se passa en une fraction de seconde. Je me retrouvai assis sur de la fourrure douce comme de la soie, sentant le vent me fouetter le visage. Je sentais également une pression sur ma taille, de chaque côté de mes hanches. Je finis par voir où j'étais, plutôt où nous étions. Nous étions sur le dos d'une immense créature à la fourrure tigrée. La chouette avait disparut et je me demandais toujours comment un homme aurait pu se transformer en une demi seconde en une créature pareille. Puis je me souvins ce pourquoi nous étions là. Je trouvai la baguette entre les mains de James, fermement accroché au cou du gigantesque oiseau, sur lequel nous étions avachis les uns contre les autres.
***
Plusieurs heures étaient passées depuis notre fugue du collège. Les élèves étaient contents et en même temps craignaient le pire par rapport à l'école. Mais ils avaient décidé de ne plus y penser, ayants plus urgent à faire. En effet, nous tenions maintenant la Baguette la plus convoitée en ce monde, si particulier pour moi. La nuit est tombée rapidement et il nous fallait un abri. Le grand oiseau avait trouvé je ne sais comment une grotte et s'était posé sans qu'on le lui demande. A peine descendus de son dos, la créature disparut dans la nuit. Nous nous retrouvâmes seuls dans une grotte, mais je n'avais pas peur, au contraire, j'avais peur pour les enfants. Ils prenaient de tels risques, peut-être pour rien.
Je décidai de faire un feu, après avoir ramené du petit bois de la forêt environnante. Rose m'informa qu'ils pouvaient utiliser leur magie mais j'insistai pour le faire seul. Quelques minutes plus tard, il crépitait devant nous. Nous nous installâmes sur notre camp improvisé, pour nous réchauffer près du feu. Je demandais à Albus ce qu'était ce grand oiseau, sur lequel nous avions volé. Il s'agissait d'un Griffon : un oiseau avec l'avant du corps d'un aigle et l'arrière celui d'un lion. J'en étais estomaqué, il était magnifique. L'enfant poursuivit. C'était un animagi, un humain capable de se transformer en animal. Mais il l'a choisi et il se transforme quand ça lui est nécessaire. D'habitude, les animagis sont des chiens, de petits animaux mais pas des grands comme un Griffon. C'est très rare, mais lui l'a choisi. C'est un ami du père des Potter.
Je n'avais pas remarqué que James était ailleurs depuis un moment. Il était dos à nous et cachait quelque chose. Je m'approchai alors de lui et lui demanda ce qu'il faisait :
«
- Je suis occupé, vous ne devez pas... C'est personnel ! Lança-t-il.
- James, il devrait savoir, je crois qu'il a la pierre. Intervint Albus.
- Très bien. Soupira le grand frère. Ceci est un morceau du miroir brisé qui appartenait au frère de l'ancien directeur de Poudlard. Je peux voir l'intérieur de son appartement à travers ce morceau. Regardez ! Expliqua finalement le jeune brun.
Je jetai un œil et avec un peu d'insistance, je finis par voir une table et un grand buffet. Les murs étaient crasseux et les meubles presque noirs. Une étrange bestiole passa dans mon angle de vue.
- Comment est-ce possible ? Et c'était quoi cet animal étrange ? M'enquis-je toujours plus curieux, face à déferlement de magie et de créatures.
- Un elfe de maison. Celui-ci est particulièrement grognon et se plaint tout le temps. Grommela Rose.
- Tu ne l'as jamais vu, c'est ta mère qui t'a dit ça ! Affirma Albus.
La concernée lui fit une grimace impolie puis retourna à son occupation.
- Et qu'allons nous faire, avec ce morceau de miroir ?
- Le contacter. On peut se voir l'un comme l'autre.
»
Sans que je ne sache comment, Albus parvint à contacter Abelforth Dumbledore, le frère cadet du directeur déchu de Poudlard. Celui-ci n'était pas convaincu par leur plan, mais il décida de les aider, pensant qu'il était préférable pour la sécurité des enfants. J'étais d'accord avec lui. D'ailleurs il se retrouva parmi nous l'instant d'après. Il venait de se téléporter. J'aurais pu faire pareil, mais je n'avais pas les pouvoirs requis, avait-il démontré. Avec lui, il avait amené la fameuse Pierre de Résurrection. Nous avions les trois objets pour conclure le plan. Nous allions pouvoir « appeler » la Mort comme le disait Albus. Cela marcherait-t-il vraiment ?
***
Omniscient's point of view
Après les retrouvailles avec Dennee, le Premier Sorcier et la Mord-Sith n'ont toujours pas trouvé de solution pour ramener la Mère Inquisitrice et le Sourcier en ce monde. Puis une idée fusa dans l'esprit du vieillard, enfin plutôt un souvenir. Pour Zedd, cela remontait à tellement longtemps qu'il s'en souvenait peu encore.
Ce jour là, Cara était encore sous le joug de Darken Rahl. Nos compagnons s'étaient rendus sur les terres d'un royaume terrorisé par une bête féroce. Le souverain en personne avait demandé de l'aide à la Mère Inquisitrice. Accompagnée par le Sourcier et le Sorcier du Premier Ordre, Kahlan avait répondu à l'appel de détresse du roi. Mais il s'était avéré que la réalité dépassait tout ce qu'ils pouvaient imaginer. Puisque la bête n'était autre que le souverain lui-même.
Ne voulant pas faire souffrir son peuple et le mettre en danger, il se sacrifia pour sauver son royaume. Seulement la malédiction lancer par la sorcière Shota, se transmettait de génération en génération. En effet, le défunt jadis roi, avait demandé une faveur, ou l'avait plutôt imploré de l'aider. Elle lui promit la protection de son royaume et qu'il le ferait de lui-même. A sa mort, ce fut sa fille qui hérita de la malédiction. La création de cette malédiction consistait à protéger le royaume contre une invasion de l'ennemi prévu par la voyante. Cette dernière prédît la fin du royaume, alors à la demande du roi, elle lança une malédiction sur le souverain et ce à chaque personne qui prendrait la suite de la couronne. Chaque nuit, le roi se transformât en une créature immonde qui terrorisât les hommes de tout le territoire : un Caltrop. C'est donc la fille qui prit la suite du trône et en même temps hérita du sort maudit. Kahlan lui proposa un Rada'Han, qui permettait de neutraliser la magie. Cela n'arrêta pas l'armée de Rahl, qui déferla en ce royaume.
C'est là, que la partie intéressante du souvenir entra en jeu. Zedd s'était rendu dans l'Allonge d'Agaden afin de convaincre Shota de trouver une solution. Shota lui rappela quelle était en congé et qu'il avait longtemps refusé de travailler avec elle. Alors qu'elle avait prévue de grande chose avec lui. Finalement, à contre coeur elle accepta, sous l'insistance du vieux sorcier. Ce dernier lui avait rappelé que si son voisin disparaissait, elle en ferait de même. Il unirent leurs forces pour provoquer une eclipse, qui amena le noir total dans toute la région. Pendant ce temps là, au château, la fille enleva le collier, se transforma en Caltrop et chassa rapidement l'armée, terrorisée par la bête.
Zedd s'arrêta en plein chemin, obligeant à sa compagne de cuir rouge à faire de même. Cette dernière chercha du regard celui de son compagnon de voyage :
«
- Sorcier, que se passe-t-il ?
- Cara, je crois que j'ai trouvé la solution pour ramener Richard et Kahlan parmi nous. Répondit-il en regardant droit devant lui.
- Dites-m'en plus, sorcier! S'enquit-elle impatiente.
- Nous devons aller voir Shota.
- Zedd, je croyais que vous ne vouliez plus la voir ? Elle est responsable du malheur qui est arrivé à Kahlan.
- Je sais. Seulement, nous n'avons plus le choix, c'est notre seul espoir. Encore faut-il que cela marche ! Mais je prierai à genoux le Créateur s'il le faut, il faut que ça marche. Déclara le sorcier, en talonnant son cheval.
Cara fit de même, ne voulant pas perdre le fil de la conversation.
- Qu'entendez-vous par là ? Qu'allez-vous faire ? A quoi pensez-vous ?
- Une question à la fois, mon enfant ! Conseilla-t-il en partant au galop.
- S'il vous plaid ! Répondez-moi ! Dit-elle avec une pointe d'inquiétude.
Il soupira et reprit la parole.
- Je vais devoir mettre toute ma confiance en cette voyante. Je vais m'allier à elle, en quelque sorte combiner mes pouvoirs aux siens, pour avoir assez d'énergie magique. Nous pourrons créer un portail magique.
- Je n'ai jamais rien vu de tel. Souffla Cara. Croyez-vous que c'est possible ? Enfin que vous y parviendrez ?
- Il le faudra bien. Conclut le vieillard.
»
Ils partirent donc en direction du repère de la voyante. Zedd espérait revoir rapidement son petit-fils et sa future belle-fille. Enfin il l'espérait pour tout.
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Bonjour/Bonsoir, je remercie ceux qui me lisent et SURTOUT CEUX qui prennent le temps de voter, voire de commenter mon histoire. Je remercie ceux là pour leur fidélité, et cela montre que je ne l'écris pas pour rien. Alors je me répète, mais SVP STOP les visites fantômes !!!! Autrement le chapitre vous a plu ? J'avoue qu'il est plus court mais j'étais obligée d'arrêter là.
La suite je m'y mets de ce pas parce que je veux avancer, tant que j'en ai le temps et l'inspiration. Bon WE et merci encore.
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