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Épilogue

Message de ta mère qui t'aime

Coucou mon fils, c'est moi, Lise, ta maman adorée. Enfin... Tu dois sûrement me détester maintenant, après avoir lu ce que j'ai fais...

Mais je peux te jurer que je n'étais pas au courant qu'ils lui feraient subir ça... Sinon, je n'aurais jamais rien fais de tel !

Le jour où ce journal est retourné à moi, le monsieur qui me l'a apporté a seulement dit que c'était la seule chose qui restait de Josef...

Enfin bref, maintenant, tu connais la vérité sur qui est vraiment ton père. Je n'ai jamais réussis à te le dire en face, je n'en ai jamais eu le courage. La vérité, c'est que j'ai toujours été lâche, j'ai utilisé l'intelligence de ton père, je l'ai manipulé seulement pour arriver à mes fins. Je suis minable, je le sais.

Je ne t'empêcherais pas de faire ce que tu désires à propos de ton père. Va le sauver si tu le veux ou oublie tout ce que tu viens de lire. C'est ton choix. 

Je ne vais plus, non plus, contrôler ta vie. Sors avec Eliot si tu le désires vraiment. Qui suis-je pour te dire ce que tu dois faire ?

Certes, je suis ta mère, mais je suis surtout une femme horrible.

Mon fils, saches que je t'aime et que, sans toi, j'aurais craqué depuis longtemps.

Mais je comprendrais parfaitement que tu me détestes après avoir lu tout ça...

Ta maman qui t'aime plus que tout au monde, 

Lise.

***

Je refermais le journal en me mordant fortement la langue. J'avais une sévère envie de pleurer. Toutes ces informations qui m'explosaient à la figure, c'était trop pour moi.

Je me levai du lit, les jambes tremblantes. J'avais l'impression que tout, autour de moi, s'écroulait. Ma vie avait été bâtie sur un ramassis de mensonges. 

Eliot se leva à son tour et me prit la main. Il la serra très fort dans la sienne, comme pour me donner de la force. Ses yeux noirs brillaient de bienveillance. Je détournai le regard, de la haine remplissant mon cœur. 

Je fis un geste brusque pour inciter Eliot à lâcher ma main. Il obéit, un peu déboussolé par ma soudaine violence. 

Je sortis de ma chambre à grands pas, prêt à en découdre. 

- Où tu vas, David ?!

- Il faut absolument que je parle à ma mère !

Celle-ci était assise sur le canapé, obnubilée par une émission de cuisine à la télé. La voir, comme ça, tranquillement, dans son fauteuil, me donnait des envies de meurtre. 

- Maman, éteint la télé, il faut qu'on parle.

Je vis tout de suite dans son regard qu'elle avait comprit que je venais de terminer ma lecture du journal de Josef. Elle m'obéit donc, le visage impassible et se leva pour me faire face.

- J'ai fini le journal de Josef.

- Je suis désolée de t'avoir caché ça...

C'était tout ce qu'elle avait trouvé à me dire ?! J'eus une furieuse envie de la frapper mais me retins en serrant mes poings.

- Mais pourquoi tu l'as vendues ?! Il avait besoin de ton aide et tu l'as trahis ! Pourquoi ?!

Ma mère soupira en baissant les yeux.

- J'ai tout de suite regretté d'avoir fait une telle chose, tu sais... Mais...

Elle s'arrêta, cherchant ses mots.

- Mais quoi ?!

- Tu as bien lu tout le journal ? Tu as bien vu à quel point il n'était pas normal ! Il me mettait mal à l'aise... Je n'ai pas osé le virer de chez moi parce qu'il me faisait pitié alors, j'ai appelé les autorités pour qu'ils viennent le chercher en leur disant que c'était un psychopathe qui n'allait pas tarder à vouloir me faire du mal... J'ai tellement honte d'avoir fait ça ! Chaque nuit, Josef hante mes cauchemars ! Et toi, tu lui ressemble tellement ! Des fois, je pourrais même te confondre avec lui...

Je me mordis la langue une nouvelle fois et un goût de fer se répandit dans ma bouche. Je n'avais rien à répondre à ça... Ma mère était un monstre mais, j'en étais un, moi aussi. Mon ancienne haine envers les pauvres pouvait le prouver. Mais, en fait, le plus monstrueux de l'histoire, c'était l'État, qui inventait un jeu meurtrier pour "réguler" la société en éliminant le plus de pauvres possible et qui enlevait un homme innocent pour en faire une machine à tuer...

Je secouai la tête en murmurant :

- Il faut que je le sorte de là...

Ma mère ne dit rien. Elle avait bien précisée dans sa lettre qu'elle ne m'en empêcherait pas, même si ça risquait de me faire perdre la vie...

Elle avait toujours les yeux rivés sur le sol comme si elle n'osait plus me regarder. 

Je me détournai, déterminé et déclarai :

- Je vais aller sauver mon père !

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