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Chapitre 4 : JOUR 3

J'ouvris les yeux quand j'entendis la porte de ma chambre s'ouvrir. Le rayon de lumière venant du couloir m'éblouit, je poussai un gémissement de mécontentement en refermant les yeux vivement. Je sentis Eliot gigoter contre moi, signe qu'il venait sûrement de se réveiller, lui aussi. 

- Maman, elle va être en colère quand elle va apprendre que vous dormez dans le même lit !

C'était Émilie qui venait tout juste de rentrer dans ma chambre. Je fis un sourire à ma sœur en me redressant tandis que Eliot plongea sa tête dans son oreiller. 

- Maman n'a pas besoin de le savoir...

Je fis un clin d'œil à ma sœur pour qu'elle comprenne qu'elle devait garder le secret. Émilie fit la moue mais fini tout de même par acquiescer. 

- Promis, je ne dirais rien !

Je la remerciais du regard en soupirant. Certes, ma mère avait accepté d'accueillir Eliot chez nous sans trop râler, mais, pour ce qui était de notre relation, là, elle ne voulait rien entendre. Mais, en même temps, elle s'attendait à quoi en le laissant dormir dans ma chambre ? C'était un peu tendre le bâton pour se faire battre...

- Tu as commencé à lire le livre que maman t'as prêté l'autre fois ?

Je me raidis. 

- Euh... Oui...

- Il est bien ?

J'avalai difficilement ma salive avant de répondre :

- Je... C'est...

- Tu peux me lire un chapitre ?

Mon sang se glaça dans mes veines.

- Ce... Ce n'est pas un livre pour les petites filles...

- Aller ! Steuplé !

Je secouai frénétiquement la tête. Eliot leva la tête de son oreiller en grognant :

- Il se passe quoi ? Pourquoi vous faites autant de bouquant ?

Il avait les yeux bouffis et la marque de l'oreiller sur la joue. Émilie s'écria :

- Il veut pas me lire son livre !!

Eliot me lança un regard en haussant un sourcil. Je lui fis un signe de tête vers le journal de Josef posé sur ma table de chevet. Il écarquilla les yeux et reposta son attention sur Émilie :

- Ce livre n'est pas pour les petites filles... Mais il y a d'autres livres bien mieux que je peux te lire si tu veux !

- Oh oui !!

Eliot s'extirpa du lit et prit Émilie dans ses bras. Avant de sortir de la chambre, il se tourna vers moi et fit un signe de tête vers le journal de Josef à son tour. 

Oui, il avait raison, j'avais sûrement le temps de lire un autre chapitre. 

***

 10h42

Il ne s'est passé de très intéressant ce matin, Journal... Cette nuit, une Simple villageoise pauvre et un Loup-garou riche ont perdu la vie. Le riche s'appelait François et c'est le premier riche à mourir dans cette partie. 

Pendant le Conseil, c'est Hector, un Simple Villageois pauvre qui s'est fait tuer. Il s'est fait décapité par une guillotine. Rapide, simple, efficace. 

Ça fait quatre pertes pour les villageois et seulement une pour les Loups-garous. Je t'avoue que ça me fait légèrement stresser, Journal...

16h07

J'ai vu quelque chose d'extraordinaire, Journal ! Je me promenais tranquillement dans le village quand mes yeux se sont posés sur l'une des sept merveilles du monde : Lise, en train de se déshabiller dans sa salle de bain. Elle avait gardé sa fenêtre ouverte, quelle inconsciente !

J'ai pu me rincer l'œil quelques instants, Journal ! Malheureusement, je crois qu'elle m'a vue parce qu'elle s'est précipité pour fermer sa fenêtre seulement quelques secondes plus tard...

Oh, quelqu'un frappe à ma porte... Je reviens, Journal !

16h37

Tu ne devineras jamais qui c'était, Journal ! C'était Lise. Et elle était très en colère... Je vais te retranscrire notre discussion comme d'habitude, Journal :

- Oh, tiens, Lise, qu'est-ce que tu veux ? (Elle tremblait de colère et elle est entré comme une furie dans ma maison).

- En plus d'être un sale pauvre, t'es aussi un gros pervers !

- Je ne vois pas de quoi tu parles...

- Je t'ai vu me mater à travers ma fenêtre, bouffon ! N'essaie même pas de nier !

- D'accord, je capitule. Oui, c'est vrai, je t'ai regardé quand tu étais nue dans ta salle de bain... Mais, c'était plus fort que moi, tu es tellement magnifique... (Elle a rougit, Journal, elle a vraiment rougit ! Mais elle a vite reprit ses esprits et a brandit son poing prête à l'abattre sur moi).

- Ne t'avises plus jamais à dire ce genre de chose tu m'entends ?! Espèce de gros malade ! (Puis, elle a quitté ma maison comme elle était rentré, c'est-à-dire, comme une furie).

Voilà, Journal, ce fut bref mais intense. Et, tout ce que je retiens de cet échange, c'est qu'elle a rougit quand je lui ai dis que je la trouvait magnifique. Ça veut dire qu'elle n'est pas insensible à mon charme, Journal !

Heure indéterminée de la nuit

Je m'ennuie, Journal, je n'arrive pas à trouver le sommeil. J'ai fais un cauchemar... Je n'ai pas envie de te le raconter, Journal, ça me fait des frissons... Je crois que c'est juste parce que j'ai peur de mourir... Heureusement, le Maître du Jeu est en train d'appeler la Sorcière et je suis toujours vivant. Je sais que Lise me protègera jusqu'au bout mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur...

Voilà, la Sorcière doit se rendormir, la nuit est fini... Il ne me manque plus qu'à attendre le levé du soleil...

***

Je refermai doucement le journal. C'était un chapitre plus court que les autres mais je l'ai trouvé encore plus dérangeant. La façon dont ce Josef parlait de ma mère me mettait extrêmement mal à l'aise. Et je n'avais pas l'impression que ça allait aller en s'arrangeant, au contraire. Ce Josef était un gros pervers complètement dérangé !

Mais le dernier paragraphe montrait aussi que Josef n'était pas un psychopathe sans cœur. Il ressentait la peur, comme les autres. Il semblait beaucoup humain quand il écrivait ce genre de chose...

Quelqu'un entra dans ma chambre, me sortant de mes pensées. C'était Eliot, avec ses cheveux brun en bataille et ce sourire qui cachait beaucoup de souffrance. 

- Ta mère appelle à table. 

Voyant mon regard perdu dans le vague, il posa une main réconfortante sur ma tête et me caressa les cheveux. 

- Tu as lu un chapitre ?

Je hochai la tête en fermant les yeux, profitant de la douceur de son geste. Le silence s'installa quelques instants mais, bien vite, Eliot le coupa :

- Aller, allons manger ! Ça va toujours mieux quand on a l'estomac plein !

 Je le suivis donc sans rien dire jusqu'à la salle à manger. 

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