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Chapitre 3 : JOUR 2

Le lendemain matin, je me réveillai en sursaut après un horrible cauchemar. J'étais de retour au village de Thiercellieux et c'était à mon tour de me faire tuer par le Maître du Jeu. Il avait déjà levé sa grande hache au-dessus de ma tête. Mais, au moment fatidique, j'étais de retour en bas de l'estrade et Eliot m'avait remplacé. Je l'ai donc regardé se faire décapiter, impuissant. 

J'avais hurlé en me réveillant, sortant Eliot de son sommeil au passage. Il se leva précipitamment de son matelas par terre et vint s'asseoir sur mon lit, inquiet. 

- Que se passe-t-il ?

Je secouai la tête. 

- Rien.

- N'importe quoi. Tes mains tremblent comme des feuilles mortes et tu es tout transpirant...

- J'ai juste fais un cauchemar, rien de grave... Tu peux retourner te coucher.

Eliot leva les yeux au ciel en haussant les épaules.

- Je n'ai plus sommeil de toute façon. Et si on lisait la suite du journal de Josef ?

Un frisson me parcourut le dos. Tout mon corps se mit à trembler de manière incontrôlé. Eliot s'installa sous la couette, à mes côtés et me prit dans ses bras pour me réchauffer. 

Après quelques instants blottit dans ses bras chauds, je m'écartai de lui et m'emparai du vieux journal. 

Je l'ouvris et commençais ma lecture.

***

8h07

Bonjour Journal ! Je suis d'assez bonne humeur aujourd'hui car je suis toujours vivant et que je resterais sûrement vivant jusqu'à la fin, si je ne me suis pas trompé.

Là, je dois aller prendre mon petit-déjeuner avant d'aller au Conseil. Un pauvre va sûrement se faire éliminer... Mais tant que ce n'est pas moi, ça me va !

Du coup, j'y vais. Je te raconterais tout quand je reviendrais.

10h23

Bon, comme prévu, je ne suis pas mort. Les riches Loups-garous se sont mit d'accord pour tuer un pauvre lambda qui s'appelait Georges. C'était un Simple Villageois, pas étonnant. Et, pendant le Conseil, Edouard, un autre pauvre s'est fait éliminer. C'était le Salvateur, il aurait pu être utile, tant pis... Il s'est fait pendre. Je le vois encore se tortiller comme un ver de terre au bout de sa corde pour essayer de se libérer... Des pauvres se sont chargés d'aller enterrer leurs cadavres plus loin. Groné en faisait parti, elle devait sûrement connaître Georges, ou alors Edouard...

Bref, on s'en fout Journal. Le plus important c'est que j'ai croisé le regard de mon ange Lise plusieurs fois ce matin !

La première fois, c'était pendant le petit-déjeuner. Je mangeais mes céréales tranquillement dans mon coin et, tout à coup, elle est entré dans la cantine suivit de toute sa clique de riches. Sauf que, moi, je n'avais d'yeux que pour elle ! Et, par je ne sais quel miracle, ses magnifiques yeux bleu se sont posés sur moi? J'en ai donc profité pour lui faire l'un de mes plus beau sourire. Son regard s'est rempli de haine et elle s'est détourné pour s'installer le plus loin possible de moi, suivit de ses toutous de riches. C'était un moment magique, Journal, j'en ai encore le cœur qui palpite !

La deuxième fois, c'était pendant le Conseil. L'un des riches, un certain François, a commencé à me pointer du doigt. Je t'avoue que j'ai eu un peu peur à ce moment là, Journal. Et Lise aussi a eu peur car elle m'a envoyé un regard légèrement inquiet avant de me sauver et de porter l'attention de tous sur ce fameux Edouard. 

Elle m'a sauvé la vie, Journal ! Il faut que j'aille la remercier !

15h38

Me revoilà, Journal ! Il s'est passé plus de chose que prévu, je vais tout te raconter !

Tout d'abord, comme je te l'ai déjà dis, je suis allé remercier Lise. Ce n'était pas facile de l'approcher, elle était encore entouré de son groupe de riches débiles... Mais, je me suis lancé. Je vais te retranscrire la discussion comme je sais si bien le faire (moi → écriture normale, JP → gras, Lise → italique).

- Salut tout le monde ! (j'ai fais un signe de la main et mon plus beau sourire).

- Qu'est-ce que tu veux, sale pauvre ?! Tu ne devrais même pas nous adresser la parole. (Là, il a grogné tel un chien enragé comme il a l'habitude de le faire pour faire peur aux pauvres. Moi, ça m'a juste fait rire mais, je me suis retenu).

- Je voudrais parler à Lise. (À ce moment, la concerné a levé ses magnifiques yeux bleu vers moi et mon cœur a fait un immense bond dans ma poitrine).

- Qu'est-ce que tu lui veux ?! (Lise s'est levé).

- Laisse JP. Je veux entendre ce qu'il a à me dire. (Sans attendre la réponse de l'autre abruti, elle m'a attrapé par le poignet et m'a tiré dans un coin isolé). Qu'est-ce que tu veux ? Je t'avais pourtant dis que je ne voulais pas avoir affaire à toi...

- Je suis désolé. Je voulais juste te remercier de m'avoir sauvé, tout à l'heure, au Conseil...

- Si je ne t'avais pas sauvé, je serais morte aussi, gros débile !

- Oui, je sais mais... Merci quand même. *clin d'œil* (Elle a secoué la tête, sûrement exaspéré par mon geste).

- Bon, je retourne avec les autres... Ne viens plus me voir quand je suis avec eux, ils vont avoir des soupçons...

J'ai hoché la tête et elle est parti. 

Le problème, Journal, c'est qu'elle est tout le temps avec eux ! Ça veut dire que je ne pourrais plus jamais lui parler ? Ça, je refuse !

Bref, ce n'est pas tout, Journal. Après cette discussion, je suis allé un peu me promener dans le village. Bon, il n'y a rien d'exceptionnel, Journal, c'est juste des maisons toutes identiques placées en cercle autour d'une place du village où est dressée une estrade pour tuer des gens, avec uns cantine pas très loin et une grande forêt derrière le village qui sert principalement de cimetière. 

Bref, pendant ma petite promenade, j'ai croisé Groné qui était en pleine discussion avec un type asiatique avec des cheveux noir et des grosses lunettes rondes. Dès qu'elle m'a vue, elle m'a fait un signe de la main pour que je les rejoigne. 

Tu commences à me connaître, Journal, tu sais que je suis quelqu'un de poli. Je les ai donc rejoins alors que je n'en avais aucune envie...

Groné m'a présenté l'asiatique qui porte le prénom de Francis mais je vais l'appeler Frank parce que c'est plus rapide à écrire. 

Bref, on a parlé de tout et de rien pendant au moins une heure et, bizarrement, j'ai vraiment pris du plaisir à parler avec eux ! Groné n'a pas l'air si stupide que ça, finalement... 

Ensuite, on est allé manger et on a continué à discuter tout en mangeant. Je n'avais jamais autant parlé à des gens de toute ma vie, Journal ! Je crois que je suis en train de me faire des amis pour la première fois, c'est une sensation étrange... Mais bon, il faut que je garde à l'esprit qu'ils vont sûrement bientôt mourir...

Bon, je te laisse Journal, je retourne voir Groné et Frank. Je leur ai promis de leur raconter la première fois que j'ai fais du vélo. Oui, c'est une discussion simple et bête, Journal, mais, ça fait du bien un peu de légèreté parfois !

21h30

Le Maître du Jeu nous a demandé de rentrer chez nous et de nous préparer à dormir. C'est bientôt l'heure de la deuxième nuit. Je ne suis plus qu'un Simple Villageois maintenant, je n'ai plus rien à faire la nuit donc je vais pouvoir dormir tranquillement. 

Ça y est, le Maître du Jeu dit que le village doit s'endormir. Je vais me coucher, Journal, à demain. 

Heure indéterminée de la nuit

J'ai entendu des cris, ça m'a réveillé en sursaut... Les Loups-garous ont tués quelqu'un avec de la voix et du coffre... Ça m'a un peu fait froid dans le dos, je dois l'avouer, Journal...

J'entends le Maître du Jeu dire que les Loups-garous doivent se rendormir, puis, il réveille le Loup-blanc. Celui-ci doit tuer l'un de ses collègues Loups-garous une nuit sur deux.

Cette fois-ci, ça n'a pas fait de bruit...

***

Je refermai le journal en quatrième vitesse ce qui fit voleté la poussière qui reposait sur le vieux bouquin autour de moi. Mon cœur battait la chamade et mes mains tremblaient. Je jetai un coup d'œil à Eliot qui lisait par dessus mon épaule et lui dis, d'une voix tremblante :

- Ce dernier passage m'a fait froid dans le dos...

- Moi aussi... Ça m'a rappelé des souvenirs que j'aimerais oublier...

Ses yeux noirs profonds brillaient. Étaient-ce des larmes ?

Je posai une main réconfortante sur sa jambe en lui faisant un sourire triste. Il baissa les yeux, soudain absorbé par le motif à rayure de ma couette. 

Je voyais qu'il ne voulait pas en parler alors je n'insistais pas. De toute façon, je n'avais pas envie d'en parler, moi non plus...

Je m'allongeai donc et fermai les yeux en murmurant :

- Je crois que je vais dormir un peu en attendant que le soleil se lève. 

Il ne me répondit pas mais je le sentis s'allonger et se blottir tout contre moi. 

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