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Prologue

Eliot

Je me réveillai ce matin la boule au ventre. J'avais un mauvais pressentiment...

Je jetai un coup d'oeil dans le lit juste à côté du mien. Ma sœur dormait toujours à poing fermé.

Malgré que l'oreiller soit bien douillet et que les couvertures soient bien chaudes, je me mis en position assise sur mon lit. La chambre est plongée dans l'obscurité et la respiration de ma sœur résonne, m'apaisant instantanément. Je plongeais dans mes pensées. Pourquoi avais-je ce mauvais pressentiment ? Aujourd'hui était pourtant une journée comme les autres ! Alors pourquoi je me sentais mal à l'idée d'affronter ce jour ? Quelque chose de pas génial allait sûrement ce passer...

De toute façon, rien ne pourrait gâcher ma joie d'être enfin en vacances. Plus de travaille acharner pour les enfants de moins de 18 ans. J'avais de la chance, cette année j'avais 17 ans mais, l'année prochaine, j'allais devoir travailler pendant toutes les vacances pour aider ma mère a payer le loyer de la maison.

Vous avez sans doute compris que ma famille ne roulait pas sur l'or. Loin de là ! Notre société était séparé en deux camps, les riches dont je ne faisais pas parti et les pauvres.

J'ouvris de grands yeux, toujours assis dans mon lit. Voilà ce que j'avais oublié ! Aujourd'hui, nous savions enfin qui allait être choisi pour participer à la 52ème édition des jeux des loup-garou de Thiercelieux ! Mon coeur se mit a battre la chamade alors que je grimaçais, soudainement affolé.

Chaque année 20 jeunes entre 14 et 18 ans étaient choisi pour participer à ce jeu. 10 personnes riches et 10 personnes pauvres. Chaque année c'était les riches qui gagnaient. Évidemment c'étaient les préférés du publique et c'étaient eux qui avaient les meilleurs cartes !

Mais les pauvres avaient déjà gagné ! Une seule fois, certes, mais c'était déjà mieux que rien ! A ce qu'on disait, l'homme qui avait gagné était maintenant encore plus riche que le plus riche des riches !
C'est sur que gagner à un jeu comme ça devait rapporter énormément d'argent !

Mon cœur ratta un battement. On allait être obligé de regarder toute l'édition... Je détestais regarder ça. Je me demandais vraiment qui aimait ça ? C'est vrai quoi ! Regarder des personnes qui s'entre-tue ce n'était pas trop mon truc...

Ma sœur commença à s'agiter dans son lit et fini par ouvrir les yeux. Je la fixai avec un sourire. Aujourd'hui c'était notre premier jour de vacances, quel serait notre programme ? Elle me sourit à mon tour et me demanda tout en repoussant une mèche de cheveux brun mal coiffé :

- Pourquoi tu me fixe comme ça frérot ?

Je haussai les épaules.

- Je sais pas... Je me demande juste ce que l'on va faire aujourd'hui...

Elle fronca les sourcils et se redressa en position assise.

- C'est pas aujourd'hui que les candidats à la 52ème édition sont choisis ?

- Oui, c'est aujourd'hui pourquoi ?

- On va devoir regarder les réactions à la télé. On est obligé par l'Etat...

Je soupirai. Ça allait être encore pire car on allait voir les adieux de tout le monde avec leur parents... Cette séquence était vraiment déprimante. Et elle durait toute la journée... 1ère journée de vacances : gâchée !

- Ah ouais. C'est vrai...

- Les enfants le petit déjeuner est prêt ! cria notre mère.

Nous allames donc dans le salon, qui était juste à côté de notre chambre. Notre maison était composé de seulement trois pièces. Une chambre, un salon avec une cuisine et une salle de bain. C'était tout. Et c'était suffisant ! De toute façon je passais la plupart de mes journée dehors.

Je m'assis devant un bol rempli d'une bouilli peu appétissante. Ma soeur prit place à côté de moi. Ma mère alluma notre minuscule télé.

Les images montraient les organisateurs du Loup-garou -en direct- toquer à la porte d'une grande maison. Une femme vint ouvrir le sourire aux lèvres. Ça devait se passer chez les riches... aucune mère ne sourirait si son enfant était choisi pour participer au jeu chez nous...

Elle fit entrer les organisateurs dans la grande maison et ils se dirigèrent tous vers une sorte d'immense cuisine où une jeune fille, assez grande et noire de peau, les attendait. Quand elle vit les organisateurs elle fit un sourire étincelant. Ce serait mentir de dire que cette fille n'était pas jolie...

- Léana Raid ?

La jolie fille hocha la tête.

- Vous avez été désigné pour participer à la 52ème édition des jeux du Loup-garou.

Elle hocha à nouveau la tête le sourire encore plus grand. Être contente de participer à un jeu meurtrier ? Cette fille était une vraie psychopathe !

L'émission continua. Neuf autres riches furent choisis. Ils avaient tous l'air aussi psychopathe les uns que les autres. C'était normal, ils étaient à peu près sur de gagner...

Une page de pub coupa pratiquement la parole au journaliste. Le temps qu'ils arrivent dans la zone des pauvres avait-t-il dit...

Je soupirai et plongeai mon regard dans ma bouilli. Je n'avais pas très faim. Je jetai un coup d'oeil à ma soeur qui était en train de dévorer à pleine bouchée la sienne.

L'émission reprit. Les organisateurs se trouvaient à présent devant une petite cabane en bois. Ils toquèrent à la porte et un homme entre deux âges vint ouvrir. Quand il remarqua qui étaient ces gens, il tomba à genoux et les supplia. Les organisateurs l'assomèrent et passèrent par dessus l'homme pour entrer dans la maison. Une jeune fille était assise à la table.

- Sophie Offre ?

Elle fronca les sourcils, inquiète.

- Oui, c'est moi...

- Tu as été choisi pour participer à la 52ème édition des jeux des loup-garou.

Elle écquarquilla les yeux, horrifiée.

- Non... Ce n'est pas possible... Je viens à peine d'avoir 14 ans...

- Le Loup-garou se joue à partir de 14 ans donc c'est possible. Suivez nous.

- Je dois dire au revoir à mon père...

- Nous l'avons assommé, il ne se réveillera pas avant longtemps. Suivez nous.

La fille était au bord des larmes. Elle prit une grande bouffée d'air et suivit les hommes non sans avoir embrassé son père assommé au passage. Mon coeur se brisa. Pauvre gamine. Elle ne méritait pas de mourir dans un jeu aussi gore que le Loup-garou...

Soudain, j'entendis quelqu'un toquer à notre porte d'entrée. Je me levai immédiatement pour aller ouvrir. Je me retrouvai nez à nez avec les organisateurs eux-même ainsi qu'avec les caméras. Mon cœur ratta un battement. Je les laissai entrer ne sachant que faire d'autre. Qui allait participer à ce jeu ? Ma sœur ou moi ?

Quand ma mère les vit, elle devint blême et fut obligé de s'asseoir. L'un des organisateur me regarda droit dans les yeux et me demanda d'une voix neutre :

- Eliot Jenny ?

Je voulu répondre mais aucun son ne sortit de ma bouche. Je hochai donc la tête le cœur battant.

- Vous avez été désigné pour participer à la 52ème édition des jeux des loup-garou.

La phrase maudite... J'étais donc condamné à mourir. L'organisateur se tourna vers ma sœur et demanda :

- Marina Jenny ?

Je fronçai les sourcils. Non ! Ça ne pouvait pas être possible ! Pas ma sœur !

- Oui c'est moi pourquoi ?

- Vous avez été désigné pour participer à la 52ème édition des jeux des loup-garou.

Ma mère poussa alors un hurlement déchirant :

- Noooon ! Vous n'avez pas le droit ne me prendre mes deux enfants ! Ils sont tous ce qu'il me reste !

- Nous avons tous les droits.

C'est alors que les organisateurs nous embarquèrent de force en dehors de la maison. Je ne me débattus pas. Je savais que c'était inutile...

- Laissez nous au moins lui dire au revoir s'il vous plaît ! les supplie ma sœur.

Mais rien à faire. Ils nous firent entrer dans un grand camion. Les autres pauvres choisis étaient tous là. Les riches par contre n'étaient pas présent. Un des organisateur entra et nous expliqua :

- Vous êtes dix pauvres. Nous allons bientôt rejoindre les riches au village de Thiercelieux. Nous partons dès maintenant.

Et il sortit. Je regardai le visage des pauvres qui nous accompagnaient. Je ne connaissais personne. Ici, nous étions tous condamné à la mort. Comme à chaque année, c'était les riches qui allaient gagner. C'était pratiquement sur...

S'il y avait une infime chance pour que les pauvres gagnent, il fallait que je la saisisse ! Je te le promet maman, je saisirais cette chance !

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