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Chapitre 19 : 6ème Conseil

PDV David

- Le village se réveille.

J'étais déjà réveillé, je ne m'étais même pas couché. Impossible de fermer l'oeil, je stressais trop. J'avais peur que les Loups-garous aient tués le Chasseur au lieu du Simple Villageois.

Je pris une profonde inspiration puis vidais lentement mes poumons pour calmer les battements de mon cœur. Une fois calmé, je sautai sur mes pieds et sortis dehors avec les mêmes vêtements que la veille.

Dehors, le soleil tapait fort, il faisait très chaud. Les oiseaux chantaient, joyeux. On aurait dit que c'était une journée normale, que j'allais aller, avec Matis, me baigner au lac et draguer quelques filles. Si seulement il n'y avait pas eu ce cadavre, caché sous un drap blanc, sur l'estrade et cette odeur de sang omniprésente !

Je priais pour que ce cadavre soit celui du Simple Villageois et non celui du Chasseur...

Je sentis soudainement qu'on me fixait intensément. Je me retournai pour croiser le regard de Léana qui me regardait, les yeux plissés. Sur tout son visage se lisait son envie de me tuer. Un frisson me parcouru tout le corps. Je détournai le regard.

Au même instant, Marc sortir de chez lui en soupirant. J'accourue tout de suite vers lui. Je posais une main sur son épaule, il se retourna. Ses cheveux étaient tout ébouriffés, son regard était vide d'émotion et de grosses valises s'étaient dessinées sous des yeux.

- Qu'est-ce que tu veux David ? Je suis près à mourir pour toi, qu'est-ce que tu veux de plus ?!

Quelques larmes perlèrent aux coins de ses yeux devenus rouge. Je me sentis soudain mal alors que j'aurais du être rassuré par ses paroles. Je fronçai les sourcils.

- Euh... Je... Écoute Marc, je suis désolé mais on a pas le choix... Tu sais très bien que si Éliot avait été à ta place et toi à la sienne, il n'aurait pas hésité à mourir...

En vérité, je n'en savais rien. J'espérais juste pouvoir rassurer un peu le jeune pauvre. Il soupira :

- Je le sais bien... J'ai jamais dis que je ne le ferais pas...

Je hochai la tête, un peu rassuré.

- Je... J'aimerais que tu emmènes Léana avec toi dans la tombe.

Il hocha à son tour la tête avant de se détourner et de continuer son chemin vers la cantine. Je pris une grande bouffée d'air, rassuré.

Machinalement, je me dirigeais vers la maison d'Éliot. Je toquai à sa porte et attendais, comme d'habitude. Enfin, Éliot vint m'ouvrir. Il semblait plus en forme que d'habitude.

- T'as l'air d'avoir bien dormi...

Il haussa les épaules en se décalant pour me laisser entrer. J'allais m'installer à mon aise sur le canapé tandis que Éliot me répondait :

- Maintenant que je sais qu'on a un plan pour survivre, je suis un peu rassuré, du coup je dors mieux.

PDV Éliot

C'était vrai, j'avais bien dormis, mais je m'en voulais. Car je savais que ma sœur était condamnée et que ma mère, seule dans sa maison, la regarderait mourir sans pouvoir rien faire... Je ne savais pas si je pourrais la regarder en face après ça...

Je vins m'asseoir près de David sur le canapé. Je serrais les dents pour m'empêcher de pleurer.

- Pourquoi t'es là en fait ?

David haussa les épaules.

- Je... J'ai juste besoin de compagnie...

- Ah... D'accord.

Je ne dis rien d'autre. C'était bizarre. Je croyais que Matis était son meilleur ami...

Face à mon silence, David sentit le besoin de se justifier :

- C'est juste que... Je ne me sens pas rassuré quand je suis dehors... J'ai l'impression que Léana me suit à la trace... Et je ne veux pas trainer avec Matis parce que c'est un Loup-garou et j'ai pas envie de lui dire un truc qui pourrait me condamner à la mort...

Je le fixai avec de grands yeux. Ses mains tremblaient un peu. Machinalement, je m'en emparai et les serrais très fort pour le rassurer.

- Ne t'inquiètes pas. On est ensemble sur ce coup et on sera ensemble jusqu'au bout, que ça se passe bien ou mal !

J'avais tellement mis de détermination dans ma phrase que je m'en étonnait moi-même. Bizarrement, David ne retira pas ses mains des miennes et planta son regard bleu dans le mien. Mon cœur rata un battement, je n'avais jamais remarqué qu'il avait des yeux aussi beaux...

Soudain, quelqu'un toqua à ma porte. David retira vivement ses mains des miennes comme si elles étaient en feu et détourna le regard.

J'allais ouvrir, le cœur toujours battant. Ma sœur se tenait derrière la porte avec un sourire. Je serrai les dents à sa vue et forçais un sourire.

- Comment ça va grand frère ?

- Euh... Ça va ça va...

Je barrais toujours l'entrée avec mon corps.

- Pourquoi tu ne me laisses pas entrer grand frère ?

- C'est... C'est juste que...

Je cherchais mes mots pour la faire partir mais, impossible. Je n'arrivais pas à la rejeter, c'était au-dessus de mes forces.

- C'est juste que je suis là et qu'on aimerait être tranquille lui et moi.

En disant ça, David m'avait prit par la taille et serré contre lui. J'écquarquillai les yeux, le cœur battant. Il m'avait surprit !

- Oh... Je vois... Bon, je vous laisse en amoureux alors...

Elle semblait un peu déçue.

Une fois qu'elle fut partit, David me lâcha et retourna s'installer sur le canapé sans rien dire. Je le rejoignis en soupirant.

- Merci...

Je plongeais ma tête dans mes mains, complètement vidé, en murmurant :

- J'arrive même plus à la regarder en face...

PDV Marina

J'étais déçue. Mon frère passait tout son temps avec son nouveau copain plutôt qu'avec moi. Il avait oublié qu'on risquait très fortement de mourir ou quoi ?!

Je shootais dans un caillou avec colère. J'en avais juste marre d'être ici. Combien de temps ça aller encore durer ?

- Tout va bien Marina ?

Je sursautai. Ce n'était que Matis qui était assit seul sur l'une des souches de la place.

- Ça va.

Je répondis le plus sèchement possible.

- Ok... Mais tu viens quand même de donner un coup de pied dans un caillou avec beaucoup de rage...

Je levais les yeux au ciel.

- C'est juste que mon frère me saoule. Il ne me parle presque plus depuis qu'il est avec David...

Matis me rejoignit.

- C'est pareil pour moi... David ne me parle plus trop depuis qu'il est avec ton frère...

Je haussai les épaules.

- Ils nous ont juste rejetés, maintenant qu'ils n'ont plus besoin de nous.

Matis secoua la tête avec un petit rire.

- Tu y vas un peu fort là !

Je lui frappais le bras.

- Arrête de rire, c'est pas drôle !

Il ria encore plus fort.

- Si !

Je souris. Son rire était très communicatif...

PDV Matis

Marina se mit à rire avec moi. Mon cœur s'emballa. Si elle savait à quel point j'avais envie de l'embrasser à ce moment. Mais je me retins. Je sentais que Léana était en train de nous fixer d'un œil mauvais.

Soudain, mon ventre se mit à gargouiller. Le rire de Marina redoubla. Je dis, un peu gêné :

- Je ferais mieux d'aller prendre un petit déjeuner avant que le Conseil ne commence...

- T'as raison, moi aussi !

Nous prîmes donc la direction de la cantine ensemble en silence. Mon cœur battait à tout rompre. C'était la première fois que j'allais manger seul à seule avec elle.

Je jetai un coup d'œil discret vers elle. Une brise légère faisait voler ses cheveux bruns qu'elle avait, pour une fois, laissé détachés. Ses yeux brun pétillaient et un légé sourire était encré sur ses lèvres charnues.

- Pourquoi tu me fixes comme si j'étais en train de muter ?

Je détournai vivement le regard.

- Je ne vois pas de quoi tu parles...

Nous entrâmes dans la cantine. Elle était pratiquement vide. Il y avait juste Marc, l'un des derniers villageois encore en vie, qui mangeait des céréales, seul dans son coin.

Je rempli mon plateau et allait m'installer à l'une des tables. Marina me suivit.

PDV Léana

J'entrai dans la cantine en compagnie de Mélissa. Tout de suite, mes yeux se posèrent sur Matis qui mangeait en faisant rire cette sale pauvre de Marina. Cette vision affreuse me coupa l'appétit. Malgré tout, je suivis Mélissa entre les tables de la cantine.

- Regarde ce sale pauvre qui mange tout seul.

Elle fit un signe de tête vers un jeune garçon qui mangeait des céréales avec entrain. Elle se dirigea tout de suite vers lui et posa son plateau brusquement sur la table du pauvre. Celui-ci sursauta et leva son regard vide d'émotion sur Mélissa. Je m'approchai d'eux, espérant limiter les dégâts.

- Alors, le pauvre, t'es tout seul maintenant ? Il est où ton petit toutou qui te suivait partout ?

Le pauvre baissa les yeux sans rien dire. Melissa continua sur sa lancée :

- Moi, je sais où il est ! Tu devrais peut-être aller voir sous le drap blanc sur l'estrade ! Hihihi...

Le pauvre se leva brusquement, les yeux brillants de colère. Mélissa, qui voulait certainement le faire craquer, continua :

- Au cas où tu n'aurais pas compris, ton ami est mort, c'est lui le cadavre en putréfaction sous le drap !

- Ferme ta grande gueule !!!

- Comment tu m'as parlé sale pauvre ?!!

Un long silence s'abattit sur la cantine. Je sentis les regards de Matis et Marina nous fixer intensément. Il était peut-être temps pour moi d'intervenir avant qu'ils en viennent aux mains... Ce que je fis donc :

- Mais calmez-vous ! On dirait des animaux ! Mélissa, ça sert à rien de t'en prendre à ce pauvre, il n'en vaut pas la peine !

- C'est lui qui a commencé, j'attends ses excuses !

Je levais les yeux au ciel. Mélissa n'avait vraiment pas de cervelle.

- Mélissa, c'est toi qui a commencé... Alors soit tu fais des excuses à ce gars soit on part plus loin et on le laisse tranquille !

Le pauvre prit alors la parole, d'un ton plus calme :

- Ne vous fatiguez pas, je m'en vais.

Malheureusement, Mélissa, elle, n'en avait pas terminé. Quand il passa devant elle, elle lui fit un croche-pied. Il s'étala de tout son long sur le carrelage de la cantine dans un grand fracas. Je grimaçais tandis que Mélissa éclata d'un rire méprisant.

- Tu ferais mieux de rester à ta place, sale pauvre !

J'aggripais Mélissa par le poignet et l'emmenais loin du garçon. Je lui mis une énorme gifle. Elle me regardait, les yeux écquarquillés, la main posée sur sa joue rougit.

- C'est bon, t'es calmé ?!

PDV Marc

Je me relevai avec difficulté. Je serrai les dents et les poings, mon cœur rempli de haine. En faisant ça, Mélissa venait de signer son arrêt de mort...

- Tous les villageois doivent se réunirent au centre du village pour commencer le Conseil.

Mon cœur s'arrêta de battre pendant une seconde. Ça y est, c'était le moment. J'allais mourir...

Je pris une grande bouffée d'air pour me donner du courage. Je sortis de la cantine sans nettoyer mon plateau qui s'était renversé par terre.

Je me dirigeais tel un zombie vers l'estrade où le corps de Pierre reposait sous le drap. Bientôt, j'irais le rejoindre.

Je m'assis sur l'un des rondins. Je regardais les autres autour de moi. On était plus que sept. J'étais étonné d'être arrivé jusque là. Mais maintenant, c'était la fin.

Le Maître du jeu débarqua comme à son habitude. Il me donnait des frissons. Il s'approcha du cadavre et souleva le drap.

- Cette nuit, une personne est morte.

Je reconnus le visage de Pierre. Un léger sourire était figé sur ses lèvres à jamais. Mon cœur se serra.

- Pierre était un Simple Villageois.

Un silence s'abattit sur l'assemblée. Le Maître du jeu continua donc :

- Je vous laisse débattre sur celui ou celle que vous allez tuer aujourd'hui.

Je gardais le silence, attendant que David ou Éliot commencent à m'accuser. Mais, ce ne fut pas l'un des garçons qui prit la parole. Léana s'était levé de sa bûche :

- Je pense que David est quelqu'un de dangereux et qu'il faut l'éliminer.

David parut prit au dépourvu. Il ouvrit la bouche mais aucuns sons n'en sortit. Matis se leva à son tour :

- T'es taré Léana ! David est tout sauf dangereux ! La personne dangereuse ici, c'est toi !

La belle jeune fille métisse parut choquée par l'accusation de son ancien copain.

Je rêvais ou bien les Loups-garous étaient en train de s'accuser entre eux ? Je haussai un sourcil devant cette merveilleuse scène.

Mais elle prit vite fin lorsque Mélissa se leva à son tour :

- Mais arrêtez de vous battre entre vous ! Éliminons plutôt ce sale pauvre ! Il m'a tenu tête tout à l'heure, il va le regretter !

La peste pointa son doigt crochu vers moi. Je vis Léana lever les yeux au ciel. David se leva à son tour :

- Mélissa a raison ! Hier soir, je l'ai vu par ma fenêtre, il traînait dehors !

C'est à ce moment que le Maître du jeu revint vers nous. Ma gorge se noua, c'était l'heure du vote.

- Le débat est maintenant terminé. Nous allons procéder au vote. Qui vote contre David ?

Seule la main de Léana se leva. Le riche eu l'air soulagé. Le Maître du jeu haussa les sourcils et continua :

- Qui vote contre Léana ?

Matis se précipita pour lever sa main. Je regardais autour de moi et levai la main à mon tour, même si j'aurais préféré voter contre Mélissa... Marina leva aussi sa main avec un certaine hésitation.

- Trois ? Très bien. Qui vote contre Marc ?

La main de Mélissa fut la première en l'air, suivit de près par celle de David. Je fixai Éliot dans les yeux, attendant qu'il lève aussi la sienne. Il m'envoya un regard désolé avant d'élever sa main vers le ciel à son tour.

- Trois vote aussi...

Mon cœur se mit à battre plus vite.

- Cependant, Éliot est le maire et son vote compte double. Je crains que notre victime du jour soit donc Marc...

Le Maître du jeu s'avança vers moi avec son sourire figé flippant. Je me levais de ma douche dans un élan de courage :

- Je voudrais dire ma carte avant de mourir !

Le Maître du jeu plissa les yeux. Il me fit un signe de la main m'inscitant à faire ce que j'avais à faire.

- Je suis le Chasseur ! Je peux tuer quelqu'un avant de mourir !

Le Maître du jeu se frotta les mains en agrandissant son sourire. Il alla chercher derrière l'estrade un énorme fusil de chasse. Il me le mit entre les mains. Le poids de l'objet s'abattit sur mes maigres bras. Mon sang se glaça dans mes veines. J'allais devenir un meurtrier juste avant de mourir...

- Choisi qui tu veux tuer, mais dépêche toi, on a pas toute la journée.

Je pris une grande bouffée d'oxygène avant de m'avancer vers ma victime. Celle-ci me regardait avec de grands yeux, comprenant peu à peu que ce qu'elle avait fait à la cantine allait maintenant lui coûter la vie. Je me racler la gorge avant de murmurer :

- Tes derniers mots, Mélissa ?

Je pointai le fusil au milieu des deux yeux de la jeune fille qui se mit à trembler comme une feuille morte. La voir trembler de peur devant moi, l'avoir à ma merci, me faisait un bien fou. Je comprenais maintenant l'euphorie du Maître du jeu quand il tuait quelqu'un. Je me sentais vraiment invincible à cet instant !

- T'es vraiment qu'un énorme connard, sale pauvre, je suis sûre que t'as même pas le cran de tirer !

Je secouai la tête en soupirant. Tant pis pour elle. Elle aurait pu s'excuser...

Alors, je dis d'une voix blanche :

- On se retrouve en enfer.

Puis, j'appuyais sur la gâchette. Le coup de feu partit dans un grand bruit. Je faillis tomber en arrière.

- Aaaaaaah !!

Le cri de Léana me tira de ma torpeur. La fille métisse était couverte de sang. Le sang de Mélissa qui avait giclé de partout. J'eus soudainement la nausée et je me mis à vomir.

J'entendis des applaudissements. Le Maître du jeu s'était avancé vers moi et posa sa main sur mon épaule.

- Magnifique ! C'est à ton tour maintenant ! Comment souhaites-tu mourir ? Noyé ou étranglé ?

Les choix qui s'offraient à moi étaient tous les deux vraiment horrible. Mais mourir noyé était pour moi la pire mort...

- Étranglé.

- Très bien. Viens avec moi sur l'estrade.

Le Maître du jeu avait toujours sa main posée sur mon épaule et il me poussa vers l'estrade. Je montais les marches, le cœur battant.

- Tes derniers mots ?

Je vis le regard de David. Il semblait en colère contre moi. Je lui avais promis que je tuerais Léana... Je lui envoyais un regard désolé.

- Vite, je n'ai pas que ça à faire !

Je soupirai. Je n'avais pas grand chose à dire... Je levais donc mon poing en l'air en criant :

- Vive les villageois !!

Et, sans comprendre comment, je me retrouvé allongé sur l'estrade, les doigts du Maître du jeu enroulés autour de mon cou. Il serra très fort. Je ne pouvais plus respirer.

Des points commençaient à obstruer ma vue. La panique prit alors le dessus et je me débattus. Je me secouai dans tous les sens, essayant désespérément d'enlever les mains meurtrières du Maître du jeu qui emprisonnaient mon cou.

Malheureusement, je perdis rapidement le peu de force que j'avais. Me débattre devenait difficile et je ne voyais plus rien. Mes oreilles de mirent à bourdonner.

Soudain, je vis quelque chose. Une lumière blanche. Elle semblait m'aspirer. Mais, étrangement, cette lumière m'apaisa. Je n'avais plus peur.

Alors, je la laissai m'aspirer en son sein et je disparus à tout jamais.

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