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Chapitre 10 : 3ème conseil

PDV Éliot

- Le village se réveille.

J'ouvris les yeux a l'entente de l'alarme. Je pris une grande bouffée d'air. Je devais profiter de pouvoir encore respirer tant que j'étais encore vivant.

Je me redressai en position assise sur mon lit en me frottant les yeux. Je me sentais tellement fatigué ! Il me restait quelques temps avant d'aller prendre le petit déjeuner, peut-être que je pourrais gratter quelques minutes de sommeil en plus...

J'allais me recoucher quand quelqu'un toqua a ma porte. Je poussai un immense soupire tout en me levant pour aller ouvrir.

Je restais quelques secondes devant la porte sans rien faire. Et si je n'ouvrais pas ? Et si je retournais me coucher ? Je jetai un regard derrière moi où mon lit trônait et semblait me tendre les bras.

D'autres coups impatients furent frappés a ma porte me faisant sursauter. Il fallait que je me rende a l'évidence, ce n'était plus l'heure de dormir.

J'ouvrais la porte avec nonchalance. David se trouvait derrière, les bras croisés. Il me jeta un regard noir avant de s'introduire dans ma maison sans que je ne lui en donne l'autorisation. Il s'installa tranquillement, comme s'il était chez lui, sur l'unes des chaises du salon, m'invitant a le rejoindre.

Je m'assis donc en face de lui, un peu a contrecoeur. Un silence s'installa entre nous.

J'en profitai pour le regarder plus en détail. Il semblait en pleine forme, comparé a moi. Aucunes cernes ne venaient entachées son visage lisse et ses yeux bleus brillaient d'une lueur déterminée. Ses cheveux bruns étaient en ordre comparés aux miens qui étaient tout le temps en bataille. Ses habits étaient magnifiquement propres, sans trous apparents et il sentait le savon. A cet instant, je le trouvais beau, je devais l'avouer... Je rougis a cette pensée. De quoi j'avais l'air, moi, face a lui ?

David coupa court a mes pensées :

- Nous devons parler affaires.

Je hochai la tête.

- Contre qui veux-tu que je vote ? demandai-je.

Je voulais qu'on en finisse vite. Je voulais qu'il parte de chez moi. Je ne me sentais pas du tout à l'aise.

- Il faut qu'on élabore une stratégie pour que personne ne sache qu'on est ensemble.

Je hochai la tête a nouveau.

- Je veux que tu vote contre Vincent. Moi, je suivrais ce que fais Matis.

Je fronçai les sourcils, essayant de me rappeler à quoi ressemblait ce fameux Vincent.

- On fait comme ça alors ?

- Ça marche.

Je tendis ma main au riche. Il l'a regarda avec un certain dégoût non dissimulé. Je levais les yeux au ciel en poussant un profond soupire. Mais quel calvaire !

Soudain, quelqu'un d'autre toqua à ma porte. J'allais ouvrir mais David me retint :

- Attend ! Personne ne dois me voir ici !

- Va te cacher dans la salle de bain, c'est sans doute ma sœur.

Il se précipita vers la salle d'eau comme si sa vie en dépendait.

PDV David

Je me précipitai dans la salle de bain. Mon cœur se calma un peu et je regardai autour de moi. J'étais dans une salle de bain tout ce qui a de plus normale. Une douche, une baignoire, un lavabo et un miroir. La seule exception était que c'était la salle de bain d'un pauvre. Les seules choses qui trônaient sur le lavabo étaient une brosse a dents et du dentifrice. Je grimaçais, aucun parfum, aucun produit pour la peau... Comment faisaient les pauvres pour vivre sans tout ça ?

Soudain, des voix s'approchèrent de la salle de bain. Je m'emparai de la seule arme que j'ai pu trouver : le tube de dentifrice.

Je tendis l'oreille pour savoir ce qui se disait. Une voix de fille s'échappait de la pièce qui se trouvait juste à côté de la mienne, les toilettes :

- Alors frérot, t'as bien dormis ?

- Ben, tu le vois a ma tête non ?

- Oui, c'est vrai que t'as l'air d'un mort vivant sortit tout droit de la tombe. dit-elle en rigolant et en tirant la chasse en même temps.

J'entendis les pas de la sœur d'Eliot s'approcher dangereusement de la salle de bain. Je fus pris de panique et allai me cacher dans la baignoire. Peut-être qu'avec un peu de chance, elle ne me verra pas...

- Ne va pas dans la salle de bain petite sœur, je me fais couler un bain et je ne veux pas que la chaleur sorte.

Un silence. Mon cœur arrête de battre.

- T'es sûr ? J'entends pas l'eau couler...

J'ouvris de grands yeux. Je ne me fis pas prier pour ouvrir l'une des vannes de la baignoire. Malheureusement pour moi, c'était la vanne d'eau froide. Je me retiens de pousser un cri et je serrai les dents.

- Ah non, j'ai du me tromper. Bon, c'est pas grave, je vais me laver les mains dans la cuisine.

Je ne bougeais plus, laissant l'eau glacée couler le long de mon dos. Je n'avais même pas la force de me relever. J'allais attraper la crève a cause de ce sale pauvre.

Soudain, il entra dans la pièce.

- C'est bon, elle est partit.

Il posa son regard sur moi, affalé dans sa baignoire, tout trempé. Une lueur de malice brilla dans ses yeux mais il ne fit aucun commentaire, heureusement pour lui...

Il me tendit la main. Cette fois-ci, je ne me fis pas prier pour la lui prendre. Sa main était chaude et particulièrement douce. Il planta son regard marron dans le mien pendant une fraction de seconde qui me parut une éternité. Enfin, il me tira de toutes ses forces et me sortit de la baignoire. Dès que je fus debout, je lachais sa main.

- Bon, je vais aller me changer. On se voit au conseil ?

- Tu vas sortir par la porte d'entrée ?

- T'es fou ou quoi ?! Non ! Je vais sortir par l'une des fenêtres.

- Tu sais, c'est encore moins discret...

J'ignorai sa remarque.

PDV Marina

J'étais assise sur l'un des rondins qui entourait l'échafaudage. Le Maître du Jeu avait déjà amener le cadavre qu'il montrera à tout le monde un peu plus tard.

Mon cœur se serra. Je savais qui était sous ce drap. C'était mon amie Kate. J'avais tout tenté pour la sauver mais je n'avais pas réussis. J'avais donc décidé de l'achever le plus vite possible pour ne pas qu'elle souffre. Heureusement, Léana m'a laissé faire...

Je me revoyais encore lui trancher la gorge tandis que Kate me fixait avec de grands yeux.

Une larme s'échappa de mon œil. Je n'arrivais plus à faire semblant. Je voudrais crier à tout le monde mon rôle pour que le Maître du Jeu m'achève. Pour que tout ça finisse.

- Marina ça va ?

Je poussai un petit cri apeuré tout en cachant mes yeux rempli de larmes. Je détestais qu'on me voit pleurer. Surtout si c'était un riche. Et encore pire, si ce riche s'appelait Matis.

D'ailleurs, celui-ci posa une main sur mon épaule. Je me degageais d'un geste brusque.

- Laisse moi tranquille !

Un silence s'abattit mais je sentais bien qu'il n'était pas partit.

- Marina, je comprends ta peine...

Cette phrase me mit hors de moi. Bien sûr que non, il ne comprenait pas. Kate n'était pas son amie, il ne l'a connaissait même pas !

Pourtant, je ne le contredis pas et le laissai parler.

- Je t'ai trouvé vraiment courageuse d'avoir fais ça pour ton amie. Je ne sais pas si j'en aurais été capable, moi...

PDV Matis

Un silence. Je ne savais même pas pourquoi j'avais eu envie de la réconforter... Peut-être parce que, à cet instant précis, je la trouvais vulnérablement belle...

Soudain, je remarquai que ses épaules tremblaient. Elle se retenait de pleurer sûrement a cause de ma présence.

- Tu peux pleurer, je ne te jugerais pas.

Pour la première fois depuis que j'étais là, elle tourna son visage entier vers moi. Ses joues et ses yeux étaient rouges, rongés par les larmes. Une lueur de haine brillait dans son regard. Maintenant, je la trouvais sauvagement belle...

- Tu ne me jugeras pas ?! C'est quoi cette blague ?! Depuis que je suis ici, j'ai l'impression que c'est ce que tu fais de mieux, me juger ! Toi et tous les autres de ton espèce !

- Mon espèce ?! Tu t'entends parler ?! Si on est riche, c'est comme ça ! On a rien demandé a personne pour l'être !

Je m'étais énervé. Je n'aurais peut-être pas du mais elle m'avait clairement manqué de respect.

Elle se détourna et reporta son regard vers le corps de son amie caché par un drap. Elle murmura :

- Pars, s'il te plaît.

Je fis tout le contraire et m'installais sur le rondin juste à côté d'elle. Je l'a regardai. Elle se tordait les doigts dans tout les sens.

Soudain, un bruit attira notre attention venant de la maison d'Eliot. Quelqu'un venait de tomber de sa fenêtre. La personne se releva en grognant et épousseta ses vêtements. Je restais bouche-bée quand je reconnu David. Qu'est ce qu'il fichait chez ce pauvre ? Ma salive eu du mal à passer lorsque je l'avalai. Il était de leur côté maintenant...

- Si tu veux mon avis, mon frère et ton ami nous cache quelque chose. Je suis sûre a 100% que David était déjà là ce matin, lorsque je suis aller voir mon frère.

J'écquarquillai les yeux. Ce pourrait-il que... Non, ça ne pouvait pas être possible ! David me l'aurait dit si il aimait les garçons... Et en plus, Éliot et un pauvre ! C'était vraiment le combo que mon meilleur ami détestait par dessus tout !

- Tu crois que... Qu'ils ont passé la nuit ensemble ?

Marina haussa les épaules.

- Ce n'est pas mon problème. Mon frère sort avec qui il veut ça m'est égal. Maintenant, laisse moi tranquille.

Je secouai la tête pour lui faire comprendre que je restais ici, qu'elle le veuille ou non.

Au loin, je vis Léana sortir du réfectoire en compagnie de Mélissa, Fred et Henri. Elle aussi, je la trouvais extrêmement belle. Et son allure de leader était très séduisante.

Pourtant, je me lassais vite. Pour moi, les filles étaient des défis. Dès qu'une fille me plaisait, je me sentais obligé de la séduire. Je pensais vraiment que Léana allait être un défi plus difficile...

Je tournai mon regard vers Marina qui me regardait aussi, les yeux brillant de haine.

- Va retrouver ta Léana et fou moi la paix !

Je me levai et approchai dangereusement mon visage du sien avec un sourire narquois. Je l'a vis rougir à cause de notre proximité. Parfait...

- C'est d'accord, je m'en vais.

Et je tournai les talons pour aller rejoindre Léana, mon sourire toujours figé sur mes lèvres. C'était décidé, Marina serait mon prochain défi...

PDV Léana

Je regardai Matis approcher. Qu'est-ce qu'il faisait seul avec Marina ? Une pointe de jalousie pinça mon cœur.

Quand il arriva devant moi, je lui sautai au cou et l'embrassai a pleine bouche pour bien faire comprendre à tous les gens se trouvant autour de nous qu'il était en ma possession.

- Tous les villageois doivent se réunirent au centre du village pour commencer le Conseil.

Je m'éloignai de Matis et me dirigeai d'un pas déterminé vers l'échafaudage tout en rabattant mes cheveux crépus en arrière.

Je m'asseyais sur un rondin pas très loin de Marina pour la garder a l'œil.

Les autres survivants nous rejoignirent très vite. Nous n'étions plus que 14 joueurs. 8 riches et 6 pauvres. Les riches étaient sur la voie de la victoire mais, je savais qu'il ne fallait pas se réjouir trop vite. Tout pouvait encore se jouer...

Le Maître du Jeu arriva. Il ne semblait pas très content aujourd'hui. Il ne devait pas avoir très bien dormi...

Il monta sur l'échafaudage et souleva le drap qui recouvrait le corps de Kate. Sa gorge tranchée lui faisait comme un collier. Je trouvais ça étrangement poétique.

- Cette nuit, une personne est morte. Kate était le Cupidon.

- Noooooooooooon !!!

Le rouquin qui s'était présenté pour être le maire se jeta par terre, des flots de larmes coulant sur ses joues. Je vis du coin de l'oeil Marina fermer les yeux et se recroqueviller sur elle-même.

- Je vous laisse débattre sur celui ou celle que vous allez tuer aujourd'hui.

Le rouquin releva sa tête, le regard haineux qu'il planta dans ceux d'Eliot, le frère de Marina.

- C'est toi qui l'as tué ! Tu es un loup-garou depuis le début !

Marina poussa un cri horrifié mais ne fit rien pour protéger son frère. Éliot regardait le rouquin, les yeux écquarquillés. Il ne s'attendait certainement pas à une accusation aussi violente.

Moi, je regardais la scène sans rien dire. La survie de Éliot n'était plus mon problème. J'avais tenu ma promesse de l'épargner durant la première nuit et le premier Conseil. Maintenant, il devait se débrouiller.

- Combien de fois je dois te répéter que je ne suis pas un loup-garou !? Je n'aurais jamais accepté de tuer Kate, elle était mon amie !

Du coin de l'oeil, je vis Marina mettre sa main devant sa bouche, sans doute pour étouffer un nouveau cri, de peine cette fois-ci.

- Je ne crois pas un mot de ce que tu dis ! Tu n'étais pas son ami, moi je l'étais !

- C'est parce qu'elle t'avait mit dans la friendzone !

Un silence pesant s'abattit sur la place du village coupé par quelques rires du côté des riches. Le rouquin serra les poings, tremblant de rage. Il semblait près a sauter à la gorge du frère de Marina pour le tuer de ses propres mains. Mais, contre toute attente, Éliot reprit la parole en changeant complétement de sujet :

- De toute façon, moi, je vote contre Vincent.

Je hoquetai de surprise face a ce changement subite d'accusation. Mon cœur se mit a battre plus vite. Il ne fallait pas qu'un autre loup-garou meurt ! Il fallait que je trouve une solution, et vite !

- Pourquoi cette soudaine accusation envers moi ?

Le frère de Marina semblait prit d'une hésitation. Il jeta un coup d'œil discret à David qui hocha discrètement la tête pour l'encourager. Je semblais être la seule à avoir remarqué cet échange. Je fronçai les sourcils tandis que Éliot répondait :

- J'ai entendu du bruit près de ta maison cette nuit juste au moment où le Maître du Jeu appelait les loups-garous.

- Et pourquoi t'étais réveillé ? T'es la Petite Fille ?

Éliot haussa les épaules avec nonchalance.

- Ça arrive à tout le monde d'avoir une envie pressante.

Personne ne trouva rien a redire a ça. Et même quelques pauvres hochèrent la tête en jetant des regards haineux a Vincent.

Si je ne faisais rien, il allait y passer, lui aussi. On avait déjà perdu assez de loup-garou comme ça !

Je me levais donc, prête à prendre les choses en main, comme d'habitude :

- Moi, je propose qu'on vote stratégiquement.

Dès regards curieux se tournèrent vers moi.

- Je propose d'éliminer tous les Simples Villageois qui n'ont pas de pouvoirs comme ça, le jeu deviendra bien plus intéressant.

Certains riches acquiescèrent. Mais aucun pauvre ne fit de même. Éliot me regardait avec les yeux plissés.

- Et tu compte faire comment pour savoir qui est Simple Villageois ou non ? me demanda-t-il.

Un sourire de victoire s'afficha sur mes lèvres pulpeuses. Je levai mon index fin et gracile vers ma nouvelle cible. Elle hoqueta ne s'attendant sûrement pas à être prise pour cible. Je pris la parole pour expliquer mon choix :

- On sait tous que Zoé était l'Ange vu la scène qu'elle nous a fait lors du premier Conseil. Et comme on ne l'a pas tué, elle est devenue Simple Villageois !

Zoé était peut-être une riche, je ne l'avais jamais aimé pour autant. Trop discrète, trop généreuse, trop bête à mon goût. Les rumeurs qui couraient sur elle disaient que, si elle était riche, c'était parce qu'elle avait gagné au loto. Je ricanai a cette pensée.

- Espèce de sale garce ! hurla Zoé.

Mais elle ne se leva pour autant pas de sa souche.

- Le débat est maintenant terminé. Nous allons procéder au vote. Qui vote contre Éliot ?

Trois mains se levèrent. Celles du rouquin et de deux autres pauvres.

- Très bien. Qui vote contre Vincent ?

Éliot leva la main, sa sœur aussi. Je secouai la tête. Quelle idiote ! Deux autres personnes levèrent leur mains aussi.

- Votre vote est prit en compte. Je pense ne pas avoir a demander qui vote contre Zoé. C'est toi qui va y passer !

Un silence pesant s'abattit. Plus le jeu avançait, plus le Maître du Jeu devenait flippant.

Il s'avança dangereusement vers Zoé qui se recroquevilla sur elle-même. Il l'a prit brutalement par le bras et l'emmena sur l'échafaudage. Il l'attacha à un poteau.

Zoé commença à hurler, paniquée.

- Aujourd'hui, je ne te laisse pas le choix, tu seras brûlée vivante ! Ahahahah !

Ce fut à ce moment là que je me demandais si ce type avait une femme, des enfants. Je secouai la tête. Ce n'étaient pas des pensées adaptées a la situation.

Le Maître du Jeu arrosa le corps entier de Zoé avec de l'essence. Celle-ci pleurait à chaude larmes, ses jambes tremblaient.

Je plissai le nez. L'odeur de l'essence me donnait mal a la tête.

- Quels sont tes derniers mots avant de mourir ?

- S'il vous plaît, je vous en prie, ayez pitié ! Je ne veux pas mourir comme... Aaaaaaaaaaah !!!

Il ne lui avait même pas laissé le temps de finir sa phrase. Il avait balancé une allumette allumée sur Zoé qui avait tout de suite prit feu.

Maintenant, la pauvre fille était totalement enflammée et hurlait à pleins poumons sa douleur. Le Maître du Jeu, quant à lui, regardait la scène avec son sourire super flippant.

Les hurlements de Zoé résonnaient dans mon crâne et l'odeur de viande brûlée me donnait des hauts-le-coeur. Pourtant, je ne pouvais détacher mes yeux de ce spectacle. Je trouvais cette scène étrangement poétique...

Soudain, les hurlements de Zoé cessèrent me libérant de ma torpeur. Ça y est, elle était morte.

Je n'avais plus rien a faire ici. Je rentrai chez moi et décidai de prendre une douche. Je devais sentir la chaire brûlée à des kilomètres à la ronde.

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