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Chapitre 1 : jour 1 (1)

David

Le camion s'arrêta dans un village se trouvant en plein milieu de la forêt. Le village de Thiercelieux.

Je descendis du camion à la suite de mon meilleur ami, Matis. Nous deux, on était destinés à gagner cette partie de Loup Garou. J'en étais presque persuadé. De toute façon, on allait avoir la carte du Loup-garou comme à peu près tous les riches.

Je souris. On allait butter du pauvre ! Ça me mettais en joie !

Je m'approchai à grand pas pressés d'une des maisons qui formaient un cercle autour d'un échafaudage qui lui-même était encerclé par des bûches. Ça devait être ici que se déroulait les Conseils... Mon prénom était écrit sur une pancarte devant l'une des maisons. Ça allait être ma maison tout le long du jeu. Je souris à nouveau et entrai.

Je regardai autour de moi. Cette maison était vraiment très banale mais, malgré tout, elle restait très mignonne. Elle n'était composé seulement que de quatre pièces. Un grand salon avec une télé, une cuisine/salle a manger avec une table qui pouvait au moins accueillir 8 personnes, une assez grande salle de bain et une chambre avec un lit double qui avait l'air bien mouelleux.

Je m'installai donc dans cette petite maison en attendant l'arrivée des pauvres. Je grimaçai en pensant à eux. Les pauvres n'étaient qu'une bande de racaille à éliminer au plus vite.

Je secouai la tête pour me les retirer des pensées. De toute façon, 10 pauvres allaient crever assurément lors de cette partie de loup-garou. Un sourire ravi apparut sur mes lèvres.

Soudain, quelqu'un toqua à ma porte. Je me raidis. Il fallait se méfier de tout le monde maintenant. Quand la voix de Matis, mon meilleur ami, résonna, je me détendis :

- Vieux, ils sont là.

Ils. C'étaient les pauvres. Les voilà enfin arrivés... Je serrai les dents, pris une grande inspiration et sortit de ma maison. Matis attendait devant ma porte, ses cheveux lui tombaient sur les yeux mais ça n'avait pas l'air de le déranger. Son visage semblait neutre mais je savais qu'il ressentait la même haine que moi contre c'est sales pauvres.

Nous avançames et rejoignames les autres riches la où trônerait un exécutoire lors des conseils, là où se trouvait l'échafaudage.
J'imaginais déjà les pauvres se faire trancher la gorge par le maître du jeu...

C'est alors que Ils arrivèrent. Je retins une grimace de dégoût en les voyant eux et leurs vêtements qui ressemblaient plus à des guenilles qu'à des T-shirt ou des pantalons.

Ils se dressèrent tous en ligne face à nous. En face de moi se trouvait une fille qui avait l'air faible. Elle pleurait toutes les larmes de son corps. Si j'avais la carte du Loup-garou, je n'hésiterais pas un seul instant et la tuerais en premier.

Je croisai alors son regard larmoyant. J'ai eu une soudaine envie de lui sauter au coup et de l'étrangler de mes propres mains. Mais je me retins et lui lançai un regard noir à la place. Elle détourna le regard, apeuré. Pitoyable !

Mon regard noir parcourut la lignée de pauvres qui se trouvait en face de moi. Pratiquement tous les pauvres pleuraient. Seuls quelques uns semblaient déterminés. Je ricanai intérieurement. Ils allaient tous mourir. C'était une certitude.

Un monsieur entre deux âges et au visage aimable nous intima de nous asseoir. Je remarquai alors que des rondins de bois formait un cercle parfait autour de nous. Je me dirigeai vers le rondin le plus proche de moi et m'y assis.

Matis prit la place à côté de moi et une fille riche qui s'appelait Léana je crois, s'installa à côté de mon meilleur ami.

Le monsieur nous dit qu'il était en fait le Maître du jeu. Celui qui allait tous nous tuer. Il ne semblait pourtant pas méchant, au contraire. Son regard brillait même de bienveillance !
Je n'avais qu'une hâte, le voir en action, le voir trancher la gorge d'un pauvre.

Le Maître du jeu commença à nous dicter les règles du jeu. Moi, je les connaissais déjà par cœur.

- Bienvenue à la 52ème édition des jeux des loup-garou de Thiercelieux ! Je suis le Maître du jeu ! Pendant que je vous parle, les cartes de vos rôles sont distribuées dans vos maisons. Je vous rappelle le but du jeu : les loup-garous doivent tuer tous les villageois durant les nuits et les villageois doivent essayer d'éliminer tous les loup-garous durant les conseils. Il y a, bien évidemment, des variantes que je vais vous expliquer...

Je ne l'écoutais plus. Je ne pensais qu'à une chose, entrer dans ma maison et découvrir le personnage que j'incarnerais lors de cette 52ème édition.

Je jetai un regard à Matis. Son regard brûlait d'impatience. Nous étions pratiquement sur d'être nommés loup-garou ensemble. Nous avions qu'une hâte, commencer le jeu.

Je tournai ma tête de l'autre côté. Ça sentait le pauvre à plein nez. En effet, l'un d'eux avait prit place à mes côtés. Je le fixai avec mon regard tueur. Son visage était totalement banal quoi que parsemé de petites tâches de rousseurs. Il semblait étrangement déterminé mais je remarquai alors que ses mains tremblaient comme des feuilles mortes. Je ricanai discrètement et lui murmurai d'un ton mielleux :

- Tu fais bien d'avoir peur, sale pauvre, parce qu'on va t'exterminer.

Il m'ignora royalement, ce qui me mit encore plus en colère. Si j'étais loup-garou, c'était lui le premier de ma liste !

- Voilà ! J'ai fini mon petit discours. Je vous conseille de faire connaissance entre vous parce que, cet après-midi, on fait l'élection du maire !

- On peut d'abord aller voir notre rôle ?

Un silence s'abattit sur le cercle d'adolescents. Ce garçon venait de poser la question qui trottait dans la tête d'à peu près tout le monde. Le Maître du jeu sembla réfléchir quelques instants avant de hocher la tête.

- C'est d'accord mais, n'oubliez pas, la révélation de votre rôle à un autre joueur est formellement interdite sous peine de mort.

Des frissons me parcourèrent le dos, malgré moi. Je me levai à la suite de Matis.

On se dirigea tout deux vers nos maisons. Avant d'entrer dans la sienne, mon meilleur ami me fit un signe de la main en disant :

- A toute à l'heure, Dave !

Je lui souris avant d'entrer dans ma maison, le coeur battant. Elle était là. Ma carte m'attendait sagement sur la table à manger. Plus je m'approchai d'elle, plus les battements de mon coeur s'accélèraient.

Je pris une grande inspiration et m'emparai de la carte. Je fermai les yeux en la retournant.

Quand je les rouvris, mon coeur s'arrêta complètement. Non. Ça ne pouvait pas être possible. Je ne pouvais pas être ce personnage c'était juste impossible, il devait forcément y avoir une erreur !

Je commençai à voir flou et à avoir la tête qui tournait quand, tout à coup, quelqu'un toqua à ma porte.

- Dave qu'est ce que tu fou ? T'en met du temps !

Je me précipitai vers une armoire et y cachait ma carte tout en criant :

- J'arrive Matis !

Avant de sortir, il fallait que je reprenne contenance. Je serrai les dents et les poings pour calmer mes tremblements. Je pris une grande bouffée d'air et fit apparaître un sourire satisfait sur mon visage. Heureusement que je savais bien jouer la comédie...

Je sortit de ma maison avec mon sourire factice et Matis n'y vit que du feu. Lui, semblait vraiment heureux. Il devait avoir eu la carte du Loup-garou...

J'avalai ma salive pour faire passer la boule qui était en train de se former dans ma gorge.

- Il faut qu'on choisisse un maire cool, si possible, de notre côté...

Je hochai la tête sans rien dire. Nous nous dirigeâmes vers un groupe de riche qui discutaient entre eux. Aucun pauvre n'avaient osé s'incruster dans le groupe.

- Il faut qu'on élise un maire qui prend les bonnes décisions et qui sait réfléchir. Donc, Guillaume, désolée, mais personne ne votera pour toi.

Quelques personnes ricanèrent alors que, le dis Guillaume s'indigna.

Celle qui venait de parler n'était autre que Léana. Je la fixait tandis qu'elle continuait son discours. Elle était vraiment belle dans son genre. Ses cheveux noirs et Crépus étaient tressés ce qui lui tirait les cheveux en arrière. Ses yeux noir profonds brillaient d'une détermination sans faille. Sa peau était lisse et sans imperfection quoi qu'étant de couleur noire. Je n'étais pas raciste mais voir quelqu'un avec une couleur de peau différente, dans la société d'aujourd'hui, était tellement rare que ça me faisait toujours bizarre.

Léana se tourna vers Matis et moi :

- Matis, tu ne veux pas te présenter en tant que maire toi ?

Mon ami grimaça. Il regarda autour de lui pour trouver une solution qui le sortirais de la. Il croisa le regard de celui qui allait le sauver.

Je souris. Henri était une connaissance à nous. Il était un peu timide et n'aimait pas trop parler mais il savait très bien utiliser son cerveau. Et ça, c'était une excellente chose pour devenir maire.

On se mit tous d'accord pour que Henri soit notre maire. Juste à ce moment là, le Maître du jeu nous appela pour procéder au vote.

Nous nous asseyâmes sur les rondins de bois. Le Maître du jeu était à sa place, au milieu du cercle. Il attendait patiemment que tout le monde soit installé, un sourire figé sur le visage.

- Nous sommes tous là ? Très bien. Nous allons procéder au vote pour élire le maire de Thiercelieux ! Qui veut se présenter ?

Je vis Léana taper sur l'épaule de Henri et celui-ci se lever un peu à contre coeur.

- Quelqu'un d'autre ?

Un pauvre se leva et vint se placer à côté de Henri. Je grimaçai, c'était un rouquin aux vêtements déchirés. Et il croyait qu'avec cette allure, les riches allaient voter pour lui ? Je levai les yeux au ciel.

- Très bien. Nous allons faire un vote à mains levées. Qui vote pour Antoine ?

C'était le nom du roux. Toutes les mains des pauvres se levèrent sauf celle du mec qui était assit à côté de moi tout à l'heure. Je fronçai les sourcils. Qu'est ce qu'il avait derrière la tête ?

- Bien. Vos votes sont prit en compte. Maintenant, qui vote pour Henri ?

Toutes les mains des riches se levèrent. Une main timide se leva parmi les nôtres, celle du pauvre. J'écquarquillai les yeux.

Henri avait donc gagné les élections. Il sera notre nouveau maire.

Le pauvre reçu des regards empli de haine de ses camarades. Il les ignora. La fille qui était assise à côté de lui le secoua :

- Mais qu'est ce qui t'as pris Eliot ?!

- J'ai fais ce qu'il fallait faire pour faire avancer les choses.

La fille se tue. Cet Eliot avait raison. Il y aurait eu execo si personne ne c'était décidé.

Le Maître du jeu donna une écharpe avec écrit ''Maire'' dessus à Henri.

- Grâce a ton nouveau statut, tes votes durant les conseils compteront double.

Henri enfila l'écharpe, sourit et retourna à sa place. Léana commença les applaudissements et nous la suivimes. Le Maître du jeu nous intima le silence d'un geste de la main. Nous nous tûmes.

- Bien ! Je vous annonce que, cette nuit, il ne se passera rien, pour que vous puissiez vous adapter à ce nouvel environnement.

Une boule se forma à nouveau dans ma gorge en pensant au rôle que je jouerais durant cette partie. J'avais 99% de chance de mourir. Tué par mon propre meilleur ami en plus...

D'ailleurs, celui-ci se leva. Je le suivis.

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