
Chapitre 5 :
Qui est l'imbécile qui m'a mis avec Bryan que je l'égorge ?! J'ai eu la plus grosse honte de ma vie en voyant que Cupidon m'ai choisi MOI et mon MEILLEURE AMI !!!
Je n'arrive pas à dormir, j'ai peur du prochain Soir de Concertation, car c'est là que mon rôle prendra forme.
Et le problème avec Cupidon, c'est que, normalement, je ne dois plus approché Bryan, je dois rester avec Anil, car aussi non, Bryan meurt.
ET SI JEKATERINA ME VOIT AVEC LUI, ELLE VA CROIR QUE NOTRE ACCORD EST ROMPU ET QU'ELLE PEUT TUER BRYAN !!!
Excusez-moi, je suis un peu énervé...
Je suis sur que c'est sois Arslan, car j'ai l'impression qu'il veut qu'on sortent ensemble, soit Jekaterina, pour qu'elle puisse en un coup nous tuer tous les deux, ou sois Alejandro, car il est jaloux que je puisse embrasser Anil et pas lui !
Trop de prénom s'opposent !!!
Malgré mon envie d'égorgé quelqu'un, je ferme les yeux en m'enfonçant dans un sommeil lourd.
...
Je me réveil en sursaut, je viens de rêver, encore une fois, de la mort de mon père.
Cela faisait au moins un an que je n'avais pas rêver de ça, mais là, avec sa photo accroché sur le mur de ma chambre, ça éveil les souvenirs douloureux...
Je regarde par la fenêtre, il fait encore nuit, il doit être quatre ou cinq heures.
Je décide de sortir, normalement, aucun "Villageois" n'aurai le droit de sortir avant le lever du soleil, sauf moi.
Car je suis la Petite fille...
Le rôle le plus risqué, si je me fait prendre, je peux dire adieux à ma vie... et a celle de Bryan en passant...
Et je n'ai pas du tout envie de mourir.
Je contourne toutes les maisons pour aller jusqu'à celle de Bryan, je passe par la fenêtre arrière et rentre doucement. Je m'assois sur son lit et le secoue, il se réveil en écarquillant les yeux quand il voit qu'il fait encore nuit.
- Tu n'as pas le droit de sortir de ta chambre ! chuchote-t-il.
- Moi si... dis-je en baissant les yeux.
Il ouvre la bouche en bégayant quelque chose. Je lui demande de répété.
- T-tu es...
- La petite fille... je ris nerveusement, heureusement que j'ai été élus par Cupidon avec toi, aussi non je me ferai tué pour t'avoir révélé ma carte...
Il se mord la lèvre en me regardant dans les yeux.
- Et toi, demandé-je, tu es quoi ?
Il baisse la tête.
- Villageois...
Je lui fais un demi-sourire.
- C'est pas si mal, tu sais, au moins tu dors toute la nuit, pas comme moi...
Il rit et secoue la tête. Je lui attrape la main en lui assurant que j'aimerai être à sa place.
- J'ai adoré ta chanson... souffle-t-il, tu as une très belle voix.
Je souris en le remerciant.
- T-tu peux m'en chanté une autre ?
- Euh...
Je recherche dans mes souvenir une chanson que Eva aurai pu m'apprendre, et une m'arrive à l'esprit, le problème, c'est que depuis la mort de mon père, je la déteste, elle me fait trop pensé à lui...
- J'en ai une, c'est de Jean Jaques Goldman, c'est très vieux, je sais, elle s'appelle "ensemble"...
Il hoche la tête et attend que je chante, je me racle la gorge en essayer de dissimuler mon envie de pleurer. Puis je commence à chanter :
"Souviens-toi ,
Etait-ce mai, novembre
Ici ou là ?
Etait-ce un lundi ?
Je ne me souviens que d'un mur immense
Mais nous étions ensemble
Ensemble, nous l'avons franchi
Souviens-toi "
Il m'attrape la main en souriant, pendant que mes larmes arrivent.
" Reviens-moi ,
De tes voyages si loin
Reviens-moi
Tout s'ajoute à ma vie
J'ai besoin de nos chemins qui se croisent
Quand le temps nous rassemble
Ensemble, tout est plus joli... "
Trop tard, je me met à pleurer, avant qu'il n'ai pue me poser de questions, je sors de sa chambre en courant, je m'enfonce dans la forêt en poussant des sanglots, à un moment, je trébuche et tombe à terre, je me roule en boule et sors de ma poche mon magnétophone et appuie sur le bouton.
- Sois courageuse, ne montre tes larmes à personne, surtout si elle ne mérite pas de les voir, et obéit aux règles si tu ne veux pas avoir de problèmes, je t'aime ma fille.
Je reste comme ça à écouter et réécouter cette phrase jusqu'à ce que le soleil se lève, puis je me dirige vers le village, tout le monde est levé et les groupes parlent tous "d'une voix", sans me faire remarquer, je retourne dans ma chambre, m'habille et me dirige, tête baisser vers la Maison Rouge, le Maître du Jeu est déjà réveiller, elle part dans la cave et me tend une hache salle.
- Dehors, il y a un seau d'eau et une lame à eau pour l'affuter.
J'attrape une chaise et commence à nettoyer, tristement, cette arme, quelques personnes me jettent des regards confus, pourquoi un joueur devrait affuté l'arme qui va causer sa propre mort ?
Bryan s'assoit à côté de moi en regardant droit devant lui.
- Tu as chanté tellement fort que tout le monde t'a entendue, heureusement, ils ne se sont pas rendu compte que c'est toi, pourquoi tu as pleurer ?
- Va t'en, lâché-je méchamment.
Il soupir et se lève pour rejoindre Arslan et Alice, ceux-ci me regarde comme s'ils ne me reconnaissaient plus, je baisse la tête et retourne à mon travail. Quand j'ai fini de préparer trois haches, le Maître du Jeu m'envoie couper du bois, après une heure de travail intense, je fini en rapportant toutes les buches dans sa maison, puis je pars dans ma chambre prendre une douche. Une longue douche bien chaude ou je me laisse lâcher quelques larmes.
Arrête de pleurer, tu n'es pas une fillette ! tu es forte !
- Sois courageuse, ne montre tes larmes à personne, surtout si elle ne mérite pas de les voir, et obéit aux règles si tu ne veux pas avoir de problèmes... me chuchoté-je à moi même.
Inspire profondément en frottant mes cheveux pour enlever le shampoing.
Je m'habille en mettant une robe noir et mes fameuses Doc' Martins. Je met mon crayon autour de mes yeux et mon gloss, comme d'habitue, je m'assois sur mon lit et regarde la photo sur mon mur où il y a mon père, j'étais si jeune, si joyeuse, je me souviens que j'adorais mettre des rubans blanc qui repoussait en arrière mes cheveux, qui étaient brun avant, et je mettais aussi ma petite robe rose pale avec un nœud argenté et mes sandales blanches que ma mère m'avait offert pour mon anniversaire.
Je me lève en levant les yeux au ciel, je sors de ma chambre et me dirige directement vers Anil, je l'attrape par le col de son T-shirt et l'attire vers moi pour l'embrasser, il sourit et me rend mon baiser.
Je ne l'embrasse que pour oublier mes peines, rien de plus.
On s'assoit sur un siège toujours en s'embrassant, quand je lève les yeux, je vois le regard lourd de Brieg et d'Alexandre me transpercé de la tête au pied.
Jekaterina arrive et me fait la bise, je ne peux pas m'empêcher de la voir en train de frapper Bryan et le pousser dans les ronces.
Cette image me fait tremblé de rage mais je me force à sourire.
- On va se baladée entre fille ? demandé-je, j'ai besoin de conseil.
Elle hoche la tête en remontant son soutien-gorge.
- Ok !
On se dirige, bras sous bras dans la forêt.
- Alors ? demande-t-elle, tu voulais me demander quoi ?
- Ce n'est pas parce que je m'oblige à ne plus rester avec Bryan que tu as le droit de le frapper, lancé-je méchamment.
Elle fait la moue en me regardant.
- C'est pas ma faute, j'étais obliger, il m'a touché les fesses.
Je pouf.
- Ça devait être Arslan, Bryan n'est pas comme ça.
Elle hausse les épaules.
- Bah alors il c'est sacrifié pour son ami, c'est très sympas de sa part.
Je reste un long moment silencieuse jusqu'à ce que nous arrivons devant un petit lac. Je m'arrête et me tourne vers elle en souriant.
- Je me demande un truc, dis-je, tu as combien de tonne de maquillage sur ton visage pour ressembler à la truie que tu es ?
Elle rit et secoue la tête.
- Alors comme ça on est jalouse de moi car je suis la plus jolie ? ça me flatte ! je ne met pas de maquillage.
Je lui souris mielleusement.
- Alors on va voir ça.
Je l'attrape par les cheveux et la tire jusqu'à dans l'eau et lui plonge pendant une dizaines de seconde sa tête sous cette eau verte.
Quand je la relâche, elle pousse un cri et me saute dessus, on commence à se battre en se donnant des coups violent dans le ventre et en se déchirant les vêtements. On roule sur le côté en s'immergent toutes les deux sous l'eau, puis des bras soulève Jekaterina et nous sépare, quand je me relève, on se jauge toutes les deux du regard, j'arrive à lire dans ses yeux ce qu'elle veut me dire :
Fait ce que je vais faire si tu ne veux pas avoir de problèmes.
Puis elle se met à rire, et je la rejoins, à contrecœur.
- Vous n'allez pas bien... commente Anil.
- On rigolait ! ment Jekaterina toujours en riant.
Puis elle tourne le dos aux garçons et enlève son T-shirt tout déchirer et le jette dans l'eau.
- Tu t'es bien battu ! plaisante-t-elle, je ne savais pas que tu étais aussi forte que ça !
Bryan arrive et me regarde, interloquer. Je secoue la tête quand Jekaterina pose une main sur mon épaule.
- Aller, sortons, il fait assez froid !
Jekaterina sort en bombant du torse.
- Hey ! l'appelé-je.
Elle se tourne vers moi, faisant sa bimbo.
- Tu m'as mentis, dis-je, tout ton maquillage est en train de couler, on dirai un clown qui vient de pleurer !
Elle se force à rire et s'enfuit en essayant de caché son visage.
Anil s'avance vers moi et me prend dans ses bras.
- Alejandro ! appelé en ignorant Anil.
Celui-ci se retourne, se demandant ce que je lui veux.
- On peut discuter ?
- Euh... si c'est pour qu'on se mette à se battre comme ce que tu as fait avec Jekaterina... non.
Je ris en secouant la tête.
- Ne t'inquiet pas !
Je l'attrape par le poignet et l'emmène à l'écart. Quand je m'arrête je l'entends soufflé.
- Qu'es que tu me veux ?
- Ce n'est pas trop mon truc de faire ça mais... je voudrais m'excuser de sortir avec Anil, avec Brieg on se doute que tu l'apprécies beaucoup mais... j'ai des problèmes avec Jekaterina, et le seul moyen de les éviter, c'est en faisant semblant de sortir avec Anil...
Il hoche la tête et détourne le regard en rougissant.
- Ça se voit tellement que je l'aime ?
- Ouais, mais Anil est tellement aveugle qu'il ne s'en rend pas compte.
Il s'assoit sur une pierre et secoue la tête.
- Mais... ça ne sert à rien d'espérer, Anil aime les femmes...
Je hausse les épaules en m'asseyant à côté de lui.
- Tu n'en sais rien...
- Bien sûre que si ! c'est peine perdue...
Un petit sourire s'imprime sur mes lèvres...
- J'ai une petite idée...
Je me lève et cours vers Anil, l'attrape par la main et le ramène vers Alejandro, on s'agenouille devant lui.
- Avec Alejandro on joue à Action ou Vérité, tu veux jouer ?
Il hausse les épaules puis accepte, on fait un tour entier en faisant des actions et des vérités assez nul, puis vient le tour d'Anil qui choisi action.
- Embrasse Alejandro pendant cinq secondes ! lâché-je en riant comme une gamine.
Il me regard comme si j'étais devenu folle, je lui souris.
- S'il te plait ! j'ai toujours rêvé de voir deux hommes s'embrasser !
Il lève les yeux et s'approche d'Alejandro qui deviens de plus en plus rouge, Anil pose sa main sur sa joue et le regarde dans les yeux, puis d'un coup il se crispe et commence à l'embrasser.
Dès qu'ils ont commencé à s'embrasser, je pars me cacher pour leur laisser un peu d'intimité.
J'entends leur deux respirations très rapide, ils ne parlent pas, et je n'ai pas non plus l'impression qu'ils bougent. Je jette un coup d'œil, Anil est penché sur Alejandro et il le regarde dans les yeux, j'ai l'impression qu'il se passe un truc entre ces deux là !
D'un coup, Anil secoue la tête et s'enfuis en courant vers le Village.
Alejandro reste immobile, je retourne le voir et remarque avec ma plus grand joie, qu'il sourit !
- Alors ? demandé-je.
Il se laisse tombé à terre en se mordant la lèvre.
- C'était le plus beau baiser de ma vie !
Il se relève, tout essoufflé.
- En plus, dis-je, j'ai l'impression qu'il a ressenti un truc...
- Moi aussi ! à un moment il c'est détendu et il a commencé à y prendre gout... c'était magique...
Je le pousse gentiment.
- Va le rejoindre !
Il secoue la tête.
- Je ne sais pas quoi lui dire...
Je hausse les épaules.
- Bah ne dis rien, mais reste côté de lui, pour voir s'il ne va pas vouloir recommencer...
Il hoche la tête et sourit, d'un coup on entends des cris et des "arrêtez !!!". On se précipite vers le village et je regarde, choquer, Bryan mettre un violent coup de poings dans la mâchoire d'Anil.
Anil se relève, lui attrape le T-shirt et lui fait une prise de je-ne-sais-quoi qui l'envoie direct à terre.
Je cours et m'interpose entre lui et Bryan avant qu'Anil ne lui met un coup de poing, c'est moi qui le prend à sa place.
- Tu es taré ?! hurle Anil.
Je tombe à genou pendant que mon nez commence à saigner, à côté de moi, Alejandro attrape Anil par les bras en essayant le l'empêcher de foncer sur Bryan.
Quand Anil se met à l'insulter, Bryan hurle de rage et lui fonce dessus, mais je me relève en lui attrapant le poing.
- Ça n'en vaut pas la peine ! crié-je.
Il se tourne lentement vers moi pendant qu'Alejandro emmène Anil aux toilettes, le souffle court, Bryan me regarde dans les yeux.
- Pourquoi tu as fais ça ! m'énervé-je.
Il ferme les yeux en commençant à hurlé :
- Tu te fou de moi ?! c'est toi qui m'a dit qu'il fallait répliquer !
Il essuie du revers de sa main le sang qui coule le long de sa joue et s'en va. Tout le monde reste silencieux en essayant de comprendre que c'est Bryan, le timide qui bégaie, qui vient de hurlé et de frapper Anil...
J'entends Naomi et Galya glousser, je tourne la tête vers celle-ci et leur lance un regard noir, elles baissent la tête et continuent à glousser.
Sale poufs...
Je me dirige vers les toilettes, l'ouvre discrètement et me cache dans une cabine en entendant Anil et Alejandro discuter.
- Je vais me le faire un jour ce mec... crache Anil.
- Depuis que je te connais tu es toujours obligé de frapper un plus faible que toi.
Je monte sur les toilettes pour les regarder du haut de la cabine sans qu'ils me remarquent.
Alejandro est assis sur les lavabos pendant qu'Anil se penche pour se regarder dans le miroir.
- Non, y en a qu'un que j'ai pas frapper, lâche Anil.
Alejandro fronce les sourcils pendant qu'Anil se tourne vers lui.
- C'est toi, murmure-t-il, tu es le seul faible que je n'ai pas frapper.
Alejandro baisse la tête en rougissant.
Il lève les yeux pour regarder Anil, ceux-ci ne parlent plus, ne respire plus. Leurs tête s'approchent, comme des aimant, l'une vers l'autre. Alejandro ferme les yeux quand leurs lèvres se rencontre, mais Anil, garde les yeux grand ouvert. Puis d'un coup, il le repousse et secoue la tête.
- Alejandro... dit-il, je ne suis pas amoureux de toi, ok ? c'était juste pour voir s'il y avait une différence entre une fille et un garçon.
- Anil...
- Je ne suis pas PD !! hurle Anil, compris ?! et si tu répète à quelqu'un ce qu'il vient de ce passer, je te tue !
Anil s'en va et claque la porte, je sors de ma cachette et par consoler Alejandro.
- Il a juste peur, chuchoté-je en le prenant dans mes bras, ça doit être dure de se rendre compte qu'on est amoureux de son meilleure ami, laisse-lui le temps de réfléchir...
Il hoche tristement la tête. Je m'écarte de lui pour me nettoyer le nez et y mettre du papier toilette.
- Si tu veux, je peux aller lui parler ? proposé-je.
Il secoue la tête.
- C'est à moi d'aller le faire.
Il se lève et s'en va Eva arrive et baisse la tête, quand je lui demande si ça va, elle ne me répond pas, se nettoie les mains et par en courant, je la rattrape et la fait se retourner.
- Qu'es qu'il y a ?
Elle éclate en sanglot et tombe dans mes bras. On s'assoit par terre.
- Milena... sanglote-t-elle, je veux que tu m'accuse d'être un Loup-Garou les Jours des Nominations.
- Quoi ?! p-pourquoi.
- Je ne mérite pas de vivre.
Les larmes me vient, comment ose-t-elle me demander ça !
- Mais... non ! tu n'as pas le droit de mourir Eva ! je ne te nominerai jamais, même si tu es un Loup-Garou ou un Traitre ! tu es ma meilleure amie !
Elle me serre dans ses bras pendant que son corps est secoué par ses sanglots.
- Je ne reverrai jamais Bob... souffle-t-elle quand elle c'est enfin calmé.
- Bien sûre que si, tu vas survivre.
Elle sort de sa poche une bague en argent.
- Après te l'avoir enlever, je l'ai garder sur moi nuit et jour.
Elle me la met pendant que je la serre fort dans mes bras.
- Je t'aime salle psychopathe !
- Moi aussi salle folle ! sanglote-t-elle.
Pendant quelques minutes, elle se remet de ses émotions en n'arrêtant pas de me dire qu'elle m'aime.
- Tu sais, tout le monde t'a entendue chanter ce matin, c'était super beau, me dit-elle, heureusement que, à part moi, personne n'ai reconnu ta voix.
J'hoche la tête et me lève, on se dirige, main dans la main, vers le groupe d'Arslan, lui aussi s'avance vers moi, mais un peu moins amicalement.
- Qu'es que tu as fais à Bryan pour qu'il se mette à taper Anil ?!
- Je lui ai juste dit de se défendre... pas de quoi s'affoler...
- Mais si ! hurle-t-il, Bryan a du prendre ta phrase au pied de la lettre, Anil a juste, sans faire exprès, cogner son épaule contre la sienne qu'il c'est mis à le cribler de coup ! maintenant le Maître du Jeu l'a convoquer dans la Maison Rouge !
Je me tourne vers celle-ci en ouvrant grand la bouche, au même moment Bryan en sors, tête baisser. Nous courons tous les quatre vers celui-ci en lui demandant ce qu'il ce passe.
- R-rien... souffle-t-il en regardant fixement le sol, elle... elle m'a dit que j'allais être puni, mais elle ne m'a pas dit comment...
Je hausse les épaules.
- Elle va surement te demander d'aller lui couper du bois ou de laver ses haches, comme pour moi...
Il lève les yeux vers moi et hausse les épaules.
- J'espère, elle n'avait pas l'air très contente...
Au même moment, une sonnerie retentie dans tout le Village, on lève tous la tête vers les hauts parleurs.
- Après avoir manger, déclare le Maître du Jeu, tout le monde est attendu autour des tronc d'arbres pour une mise à mort, merci je votre attention.
On se regardent tous en commençant à paniquer, Alice se met à sangloter en prenant dans ses bras son cousin. D'un coup elle tourne de l'œil et tombe à terre.
Pendant qu'Eva et Arslan essaye de réveiller Alice, je m'approche de Bryan qui a les larmes aux yeux. Quand je vois qu'il va craquer, je l'emmène dans sa maison et referme la porte et le prend dans mes bras, il éclate en sanglot pendant qu'on glisse tous les deux au sol.
- Je ne veux pas mourir ! souffle-t-il apeurer.
Il tremble dans mes bras, j'ai l'impression de tenir une poupée en porcelaine, si je la lâche, elle tombe et se fracasse en mille morceaux...
Je ne laisserai jamais tomber... jamais...
Il lève les yeux vers moi.
- A-aide-moi a survivre, je t'en supplie... je ne veux pas mourir...
- Bryan... je ne sais pas quoi faire...
Il se redresse toujours en me regardant dans les yeux, ses mains encadre mon visage pendant que ses yeux fixent intensément les miens avec une lueur d'envie.
- Milena... souffle-t-il.
Son visage est à dix centimètre du mien, je sens son souffle me réchauffer, je ferme quelques secondes les yeux pour profiter de ce moment, même s'il fait déjà assez chaud comme ça...
- Oui... répondis-je en rouvrant les yeux.
- Es que tu pourrais...
Il devient tout rouge mais il ne recule pas, au contraire, il se rapproche. Nous ne sommes plus qu'à cinq centimètre l'un de l'autre, son nez frôle le mien, je n'ai qu'une envie : fermer une seconde fois les yeux, mais ses yeux noir m'enveloppe comme un trou noir, ses mains chaudes deviennent, à mon gout, de plus en plus chaudes, j'ai l'impression qu'elles sont en train de fusionner avec mon visage.
- Es que tu pourrais m'embrasser ? chuchote-t-il.
- Pourquoi ? soufflé-je, envouté par sa voix.
- Je n'ai jamais embrasse quelqu'un, et si je dois mourir, j'aimerai que tu fasse ça, pour moi...
J'hoche faiblement la tête en m'approchant lentement de lui, nos nez se touche maintenant, je penche un peu la tête sur le côté en me mordant la lèvre pendant que mes mains montent pour se réfugier dans ses cheveux doux et frai. Ses mains à lui descend le long de mon coup pour se poser sur ma taille.
Quand nos lèvres se frôlent, je m'arrête et attend que ce soit lui qui prenne les rênes. D'un coup il ferme les yeux et soudes ses lèvres contres les miennes. Je ferme moi aussi les yeux en essayant de repousser mes larmes en pensant que, puisqu'il va mourir, il ne pourra rien se passer entre nous...
Nos respirations s'accélèrent quand une main a moi descend sur son coup en jouant avec ses muscles qui sont tous contracter.
Sans que nos lèvres ne sépare, on se lève d'un accord mutuel pour qu'il me plaque contre le mur. Ses mains, toujours posés sur mes hanches exercent une pression pour qu'il n'y ait plus d'air entre nous.
J'ouvre la bouche pour que sa langue rencontre la mienne.
Le baiser devient de plus intense, mais Bryan se recule pour que nos lèvres se séparent. Il pose son front sur le mien en récupérant lentement sa respiration.
- Merci, chuchote-t-il en me souriant gentiment.
Je lui souris à mon tour.
- Tout le plaisir était pour moi...
Il m'embrasse sur la joue et s'écarte pour s'assoir sur son lit, d'un coup, je reçois une bourrasque d'air froid qui me fait frissonner.
J'allais m'assoir à côté de lui quand il me dit :
- Tu peux me laisser seul quelques instants ?
Je me mord la lèvre et hoche la tête, je l'embrasse sur la joue et sors de sa maison.
Arslan arrive, l'air inquiet.
- Il va bien ?
Je hoche la tête en essayant de ne pas trop rougir.
- Oui... il ne se sentait pas bien à cause de... ça... et Alice ? elle c'est réveiller ?
Il hoche tristement la tête quand j'entends de grand sanglots.
- Alice est anéantis... comment-t-il tristement.
Je peux bien la comprendre, moi aussi j'ai envie de pleurer jusqu'à n'en plus pouvoir, mais ça ne sers à rien...
- Milena... dit Arslan, tu devrais te changer... ta robe est... beaucoup déchirer...
Merde ! j'avais oublier ça !
Je me lève et me dirige vers ma chambre quand je vois Alejandro sortir de la chambre d'Anil, quand celui-ci me vois, il me sourit en me faisant un clin d'œil. On se tape dans la main quand il passe juste à côté de moi.
Je rentre dans ma chambre et met un pantalon noir avec un long T-shirt blanc qui m'arrive jusqu'aux cuisse. J'enlève mes bottes et vide l'eau qui est à l'intérieur. La sonnerie pour manger retenti. J'imagine la peur que Bryan doit ressentir en se moment même. Cette sonnerie annonce sa mort.
Je ferme les yeux et part me démaquiller. Je m'attache les cheveux et part manger comme ça, même pas maquiller et pieds-nu.
Bryan sors en même temps que moi, nos regard se croisent, mais rien de plus, il baisse la tête et part manger.
Une main attrape la mienne, c'est Eva, elle me soutient du regard, comprenant mon envie de pleurer.
Je vais perdre mon meilleure ami...
Dans un silence mortel, tout le monde s'assoit et se met à manger, seuls les sanglot d'Alice perturbent se silence.
Je baisse la tête sur mon repars, riz et poulet, je ferme les yeux.
Pourquoi je ne me suis pas écouter dès le début, pourquoi je n'ai pas couper les liens avec tous le mondes...
Je mange sans convictions mon riz et laisse de côté mon poulet...
On fini tous de manger en silence, personne le ne perturbe pour, peut-être dire au revoir au futur mort... C'est à dire Bryan.
Tout le monde se lève, et dans une marche funèbre, se dirigent vers les tronc.
Des assistants arrivent pour nous mettre des menottes dans le dos, une ceinture en métal qui nous arrive au torse. Nous nous accroupissons tous en posant notre tête sur le tronc.
La ceinture s'actionne et s'aimante au troc pour que nous ne puissions pas bouger.
- Voici l'heure du verdict, annonce le Maître du Jeu.
Les assistants nous mettent notre tête dans des sac, pour que nous puissions rien voir, et que si on nous coupe la tête, il n'y aura pas de sang partout.
Je ferme les yeux en pensant à Bryan et a notre baiser.
Quand il m'a embrasser, j'ai ressentis quelque chose de bizarre, je me sentais planer, j'avais envie de lui chuchoter quelque chose, mais je n'ai pas oser...
- Pour avoir désobéi aux ordres, un de vous, va mourir. Annonce le Maître du Jeu.
Elle fait une dernière fois un tour puis je l'entends s'arrêter devant quelqu'un.
- Bryan... chuchoté-je.
Au même moment, le bruit sordide d'un craquement d'os et d'agonisassions retenti.
Mais... si Bryan meurt, ça veut dire que je moi aussi je vais mourir !
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