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Chapitre 35 (partie 1)

Un retournement de situation grâce à moi ? laisse-moi rire, salope !

Je commence à entamer ma descente quand, soudain, la branche sur laquelle j'ai posé mon pied craque.

En une fraction de seconde, je me retrouve dans les airs, puis aplatie contre le sol.

Le choc m'empêche de respirer, je me redresse sur mes avant-bras doucement en tapant sur mon torse pour essayer d'inspirer.

Putain de merde fait chié pourquoi j'ai voulu montrer sur cet arbre de merde à la con qui sait retenir quarante kilos !

Bon, peut-être cinquante mais ça ne change rien !

Je ferme les yeux et commence à reprendre doucement mon souffle.

Quand j'essaye de me relever, une douleur aigue m'atteint le poignet droit, je le regard et manque de m'évanouir, effrayée de le voir aussi tordu.

Et c'est là que la douleur arrive.

Je ferme les yeux et me mord le poing gauche pour ne pas hurler.

Putain mais comment je vais faire avec ce bordel au poignet ?!

Je lève la tête et aperçois que le Maître du Jeu me regarde bizarrement. Une larme de douleur coule le long de ma joue.

Je me relève la tête haute, lui lance un regard noir et m'appuie avec ma main gauche sur un arbre pour ne pas tomber.

- Tu as besoin de mon aide, dit-elle presque froidement.

Je commence à avoir des bouffées de chaleur, j'inspire profondément et secoue la tête.

- Je n'ai pas besoin de vous.

- Milena, vient me voir...

- Non...

Je tourne la tête et commence à faire le tour des maisons, le Maître du Jeu me rejoint.

- Accepte l'aide qu'on t'offre.

- Je n'ai pas envie que vous apaisiez ma douleur. Je n'ai pas besoin de vous.

- Je n'apaiserai pas ta douleur, mais puisque l'esthétique compte beaucoup ici, laisse-moi remettre ton poignet en place et poser une attelle.

- Allez-vous faire foutre, je ne veux plus vous parler.

Je ferme les yeux et trébuche sur un caillou, je perds l'équilibre et tombe à terre. Le Maître du Jeu en profite pour attraper mon poignet droit.

La douleur s'accentue, je me mords violement la lèvre pour ne pas hurler pendant que ma vue se brouille de larmes. J'ai tellement mal...

Quelques longues minutes plus tard, le Maître du Jeu m'ouvre la bouche et me met quelque chose sous la langue qui fond directement, la douleur s'estompe en un instant.

- Tu iras voir Bryan pour qu'il te mette une attelle et qu'il de donne d'autres médicament, celui-ci apaise la douleur, mais pas assez longtemps.

Putain elle avait tout prévu, puisqu'elle sait que je ne veux plus parler à Bryan, elle trouve des moyens pour que je me rapproche de lui ! Saleté de merde de mes deux !

Elle s'en va et je reprends mes esprits doucement tout en me relevant.

C'est là que j'entends le claquement d'une porte.

Je me lève et me cache derrière une maison tout en regardant d'où vient ce bruit.

C'est Amira, elle vient de sortir de sa maison...

Elle regarde autour d'elle, patiente quelques secondes, s'attendant sûrement que le Maître du Jeu la prévienne de retourner dans sa chambre, mais rien ne se passe.

Il y a quelque chose de louche...

Amira se dirige presque en courant vers la chambre de Kenya, non...

Je ferme les yeux et serre les poings, enfin, le poing.

Comment ça se fait qu'elle puisse sortir la nuit ? a-t-elle eut l'autorisation du Maître ?

Elle est en train de faire des conneries, j'en suis sûre !

J'allais me diriger vers la chambre de Kenya quand ma conscience m'arrête.

Premièrement, tu vas sûrement voir des trucs que tu n'as pas spécialement envie de voir, secondement, tu as dit à Amira que tu ne t'occupais plus d'elle, non ? Alors suit ce que tu dis !

Mais Kenya n'est pas une personne de confiance et...

Et alors ? elle l'a mérité, non ?

Je baisse la tête et retourne dans ma chambre.

Je m'allonge dans mon lit mais ne trouve pas le sommeil, à cause de cela.

Il se passe quelque chose, j'en suis sûre.

Quinze minutes plus tard, je me lève et met la tenue avec laquelle j'ai tué Anil, mais cette fois-ci en mettant une cagoule.

Me dirige vers la chambre de Kenya et regarde discrètement par la fenêtre.

Kenya est assis à califourchon sur Amira, les bras tendu et les mains refermées fermement sur son cou.

Mon souffle se coupe.

Amira essaye de la repousser, elle lui griffe les bras jusqu'au sang, mais Kenya ne lâche pas prise.

Quelques secondes plus tard, les bras d'Amira retombent lourdement.

C'est comme un déclic qui se produit chez moi, une rage puissante me tord le ventre et me pousse à passer à l'action.

D'un coup de coude, je brise la vitre et fonce sur Kenya qui serre toujours le cou d'Amira. Je saute sur elle et la plaque à terre en l'obligeant à lâcher mon amie.

Mon poignet craque et se tord quand je l'enfonce dans la joue de Kenya.

Nous poussons toutes les deux un hurlement.

La douleur que me provoque mon poignet prends le dessus et je n'ai plus la force de me battre, Kenya me bouscule et m'immobilise, elle s'approche de moi, un sourire horrible qui gâche son beau visage. Elle sort de sa poche un petit revolver et s'amuse à jouer avec.

- Je me demande bien qui tu peux être, rit-elle, tu es la Petite Fille, non ?

Elle enlève ma cagoule et rit.

- Milena ? tu es la Petite Fille ! magnifique ! quand je vais dire à Jeka que j'ai tué sa pire ennemie ! elle sera tellement contente !

Ma vision se brouille pendant que je gémis de douleur. Elle s'aperçoit que mon poignet est tordu.

- Oh, tu as mal ? laisse-moi arrangé ça !

Elle attrape mon poignet et tire une balle qui le traverse entièrement.

Je hurle, de toute façon, je ne peux faire que ça, j'ai tellement mal, que je n'arrive même pas à soulever ma tête.

- J'ai trois balles, enfin, maintenant, deux, me dit Kenya, ça tombe bien, une pour toi, et l'autre pour Amira ! c'est marrant, c'est comme-ci j'avais prévu que tu allais venir !

Elle m'oblige à ouvrir la bouche et me mets le canon de son revolver dedans.

Je me mets à trembler de peur, mon cœur bat à cent à l'heure, le canon est encore chaud et me brule la langue...

- Tu sais pourquoi je fais ça, Milena ? souffle-t-elle, c'est pour sauver Pablo, dis-toi que si je tus Amira, s'est pour sauver Pablo... mais si je te tue-toi, c'est pour le plaisir !

J'écarquille les yeux et serre le poing gauche.

Kenya me sort un sourire en coin.

- Et si je te faisais patienter, hein ? je te laisse assister à la mort de ton amie, puis je te tue, tu en dis quoi ?

Non... non !

Avec la crosse de son pistolet, elle me donne un violent coup sur la trempe et se lève. Je roule sur le côté, la vision brouillé par la douleur et le sang.

Reprends-toi, Milena, allé ! tout ne peut pas s'arrêter maintenant ! va sauver Amira !

Kenya se tourne vers moi avec un grand sourire.

- J'ai toujours détesté les lesbiennes, ces sales gouines... crache-t-elle, et j'ai toujours détesté Amira, cette grosse salope qui n'arrêtait de me frapper, et là... je vais pouvoir me venger... c'est magnifique, non ?

- S'il te plait... dis-je, ne fait pas ça...

- Et pourquoi pas ? en faisant cela, je sauve Pablo, j'élimine les deux personnes que je déteste le plus au monde, et nous gagnerons le jeu ensemble !

Elle se tourne vers Amira.

- Elle est inconsciente, mais pas encore morte, malheureusement, elle ne sentira rien...

Je rassemble toute mon énergie, me lève et saute sur elle, prise par surprise, elle tire dans le vide et nous tombons toutes les deux à terre.

Fait-le pour Amira, sauve ton amie !

Je pousse un hurlement de rage et lui arrache les mains le revolver et d'un coup de crosse, l'assomme. Sa tête tombe lourdement à terre.

J'ai à peine le temps de reprendre mon souffle qu'une nouvelle épreuve arrive.

- Amira, intervient la voix du Maître du Jeu, tu n'as le droit de sortir de ta chambre la nuit, tu as cinq secondes pour y retourner !

Oubliant la douleur, la fatigue et la peur, je me tourne vers mon amie toujours inconsciente et la pose avec difficulté sur mon épaule.

- Cinq !

Je chancelle jusqu'à la porte et l'ouvre d'un coup de pied.

- Quatre !

Dès que je franchis la porte, je renonce à porter Amira et commence à la trainer à terre.

- Trois !

Heureusement, sa chambre n'est pas très loin.

- Allé putain de merde ! hurlé-je d'une voix rauque et douloureuse.

- Deux !

Je suis à quelques centimètres de sa porte, d'un coup de pied, je l'ouvre et la tire, mais sa putain de robe de merde s'est accrochée à des branches et résiste !

Je lui lâche la main, arrache le bout de tissus coincée.

- Un !

D'une force surhumaine, je la soulève et l'envoie comme un poids dans sa chambre, elle tombe lourdement à terre.

- Tu es rentré à temps ! grinche le Maître, tu as de la chance, mais la prochaine fois que tu poses un pied en dehors, je te tue ! bonne nuit !

Je tombe à terre, en sueur et tremblant par l'adrénaline et la peur, puis j'explose en sanglot.

La pluie commence à tomber, une pluie froide et pénétrante, mais je suis tellement épuisé par ces évènements que je n'arrive même plus à bouger.

Tout cela s'est passé en si peu de temps...

En même pas vingt minutes Amira a failli mourir par strangulation, je me suis battu avec Kenya et me suis recassé le poignet, on m'a tiré dans le poignet, on m'a pointé avec un revolver, Kenya a failli tirer, donc tuer, Amira, j'ai assommé violement Kenya, Amira a failli se faire tuer par le Maître du Jeu... et maintenant je souffre le martyre.

J'hurle à m'en briser la voix et j'essaye de cacher mes cheveux pour si un petit fouineur passe la tête par la fenêtre.

Soudain un manteau se pose sur moi et de puissants bras me soulèvent, je me réfugie contre un torse musclé.

- Je ne veux pas de ton aide... dis-je d'une voix cassée.

Bob ne me répond rien et continue de marcher. Dans tous les cas, je n'allais pas le repousser, étant donné que je n'ai plus la force de rien faire à part chialer.

Il ouvre une porte et me pose sur un lit, vu l'odeur, c'est la chambre de Bryan. La lumière est allumée, il avait dû prévoir que Bob allait m'amener ici. Je me roule en boule pour me protéger de cette lumière qui m'agresse les yeux.

Une main apaisante se pose sur mon épaule.

- Donne-moi ton poignet, Milena, me demande gentiment Bryan.

Je secoue faiblement la tête.

- Je n'ai pas besoin de ton aide...

- Bien sûre que si, tu vas te vider de ton sang si je ne t'aide pas.

- Je préfère mourir qu'être aidée.

- Milena... donne-moi ton poignet... s'il te plait.

Imbécile, au lieu de me le demander, prend-le moi !

Je ferme les yeux et essuie le sang qui s'infiltrait entre mes lèvres.

- Milena, râle Bob, ne fait pas la chieuse et donne lui ton poignet.

- Allez en enfer bande de con...

J'entends Bob cracher des insultes.

Je me mords la lèvre.

- Je veux rentrer chez moi, soufflé-je, je veux revoir mon père, ma mère, ils me manquent tellement...

Un silence entre les deux garçons s'installe.

- Je veux retrouver mes amis, mes vrais amis, le vrai Bob et la vraie Eva me manquent... cette douleur permanente que j'ai dans le cœur me fait trop mal... et j'ai envie que ça s'arrête, faites que ça s'arrête ! je ne vous demande que ça, rien d'autre... je veux que ce cauchemar s'arrête pour de bon...

Je déglutis difficilement.

- J'aimerai disparaitre, j'aimerai qu'on arrête de me faire chier avec vos putain de problème d'adulte, je suis encore une enfant, merde !

- Milena... souffle Bryan.

- J'aimerai juste vivre la vie normale d'une enfant de seize ans, vous imaginez ? aller en cour, avoir des amis, avoir un père, une mère qui s'aiment... juste ça, rien d'autre... j'aimerai mourir en me disant : oui, Milena, tout ce que tu as vus, entendu n'était qu'un mauvais rêve... mais... mais c'est faux, hein ? c'est la réalité, ici, hein ?

Bryan se lève et s'agenouille devant moi malgré ma vision brouillé, je remarque qu'il a les yeux rouges, comme s'il pleurait.

- Milena, s'il te plait, donne-moi ton poignet.

Je tends mon bras en regardant Bryan droit dans les yeux.

Il commence à me nettoyer ma blessure pendant que la tristesse que je viens d'exprimer se transforme lentement en rage. Je serre puis lâche d'une voix sombre et menaçante :

- Fais-moi guérir le plus vite possible, j'ai une salope à tuer.

...

Je me réveille doucement dans un lit, enveloppé par les bras musclé de Bryan.

J'ai vécu la pire nuit de ma vie, j'ai rêvé que Kenya essayait de me tirer dessus toute la nuit... de plus, je me suis souvent réveillée à cause de mon poignet, Bryan avait beau me donner des antidouleurs, je souffrais toujours.

Doucement, j'enlève les bras de Bryan qui me retenaient et me lève.

Il faut que j'aille tuer Kenya, puis que j'aille voir comment va Amira.

Je me tourne vers Bryan qui dort profondément.

Il a été à mon chevet toute la nuit, à chaque fois que j'avais envie de hurler, il me passait son bras pour que je puisse le mordre ou le griffer, et il n'a rien dit du tout.

Quand il se réveillera je lui dirai merci, et après j'arrêterai encore de lui parler.

Je prends une veste noir à lui, met la capuche et sors discrètement de sa chambre et me dirige directement vers celle de Kenya.

Le premier détaille qui me choque, c'est qu'elle a disparu.

Je recule d'un pas et sors de sa chambre. J'essaye de faire en sorte que ma respiration soit lente et régulière.

Calme-toi Milena, paniquer ne sert à rien.

Je fais le tour de sa chambre, passe par la fenêtre et attrape un bout de verre bien tranchant.

Il faut que je tue Kenya, car si elle survit jusqu'au lendemain, elle ira dévoiler à tout le monde ma carte, et là, je serai dans la merde.

Pour l'instant, j'ai encore une chance pour survivre, mais pour cela, il faut que j'arrive à tuer Kenya, sans me faire tuer, moi.

En fait, je suis déjà dans la merde.

Tout en gardant la lumière éteinte, j'inspecte les lieux en marchant le plus silencieusement possible, quand j'arrive devant la porte d'entrée encore ouverte, je la referme et fronce les sourcils en voyant un poignard planté dans la porte, retenant une feuille avec une inscription dessus. Ce doit être une mission.

J'arrache le poignard, lâche le bout de verre et range la feuille dans ma poche, je regarde autour de moi et serre le poing. Du coin de l'œil, je vois le revolver, toujours à terre.

Kenya sait que si elle m'affronte, elle aura une chance de mourir, donc elle n'essaye même pas de me tuer, elle préfère se cacher jusqu'au lever du soleil. Elle fuit.

- Il va bien falloir que tu sortes de ta cachette, dis-je d'une voix grave et menaçante.

Aucune réponse.

Derrière moi, la pluie s'intensifie et le tonner gronde. Un éclair me permet pendant une petite seconde de regarder en détaille sa chambre en bordel.

J'aperçois dans le coin de la pièce, roulé en boule derrière un manteau une petite touffe de cheveux marron.

- Tu crois vraiment que tu vas m'échapper, salope ? tu as essayé de tuer mon amie, tu as essayé de me tuer, tu crois vraiment que je vais te laisser vivre après ce que tu as fait ?

Un nouvel éclair, la touffe de cheveux a disparu, je regarde autour et moi et m'approche lentement du revolver.

- Pas la peine d'essayer de te sauver, tu ne peux pas sortir de ta chambre, et si tu y arrives, je serai là pour te coller une balle dans ta tête, salope.

Je me baisse et attrape l'arme.

- Abandonne, Kenya, tu sais très bien que tu ne pourras pas me tuer, j'ai toutes les armes en mains, je suis là pour venger mon amie, tu ne feras pas long feu. Alors abandonne et rend-toi, je te tuerai d'une manière rapide et sans douleur, je te le promets.

- S'il te plait... ne fait pas ça ! sanglote Kenya, même-ci je n'arrive pas à situer sa voix. Je... j'ai fait ça pour Pablo, pour qu'il puisse vivre !

- Tu n'es vraiment qu'une salope, craché-je, Amira t'aimait ! tu lui as tendu un piège pour la tuer, alors qu'elle te faisait confiance !

- Mais j'aime Pablo !

Nouvel éclair, cette fois-ci, je la retrouve facilement, elle est plaquée contre un mur, la tête baissée et les bras posé devant elle, essayant de se protéger. Au moins, elle me fait face.

- Tu as failli tuer sa sœur !

- S'il te plait, ne me tue pas !

Je m'avance lentement vers elle.

- Ici, c'est chacun pour soi, tu connais ma carte, donc je dois te tuer.

- Ne soit pas si cruel !

- Je tiens à la vie, moi aussi ! donc ne soit pas conne et lève la tête, soit courageuse !

Je tends le revolver vers elle. Nouvel éclair, cette fois-ci, les yeux bleus de Kenya sont posés sur moi, je déglutis difficilement en m'obligeant moi aussi à la regarder.

Fait-le pour Amira...

Soudain, Kenya pousse un cri et me plaque à terre, par réflexe, tout mon corps se contracte et je tire, sauf que la balle atteint son épaule gauche, et non sa tête.

Elle pousse un nouveau cri mais ne lâche pas l'affaire.

- Je ne veux pas mourir ! hurle-t-elle en essayant de m'étrangler, j'ai peur de la mort !

Je lâche le revolver et essaye de repousser ses mains qui tiennent fermement mon cou, mais essayer d'enlever deux mains puissante comme celles-ci, avec qu'une seule main, c'est presque impossible.

Je tends le bras et arrive à attraper son épaule, tout en la regardant droit dans les yeux, j'enfonce mon doigt dans son trou de balle (qui est dans l'épaule, bien sûre !) et le tort dans tous les sens. Elle pousse un hurlement et enlève une main de mon cou pour essayer de m'arracher la mienne qui lui lacère l'épaule. Le lui donne un coup de pied dans le ventre, elle grogne et resserre son étreinte sur mon cou. Je commence à suffoquer.

Il faut que je trouve un moyen pour l'arrêter, au mieux, pour la tuer.

J'essaye désespérément de respirer, mais c'est impossible.

Je commence à paniquer, il faut que je trouve un moyen, maintenant, sinon c'est fini pour moi.

Ma main droite, malgré la douleur, attrape fermement le poignard et, grâce à un éclair, trouve un endroit pour lui enfoncer : dans l'œil.

En poussant un cri de douleur, je ferme les yeux et lui enfonce dans un bruit dégoutant pendant que du sang se met directement à couler.

Elle pousse un long hurlement, je lâche son épaule pour la poser derrière sa tête et enfoncer plus profondément le couteau dans son œil. Je ne m'arrête pas, car je sais qu'à un moment, la longue et tranchante lame atteindra son cerveau, et elle mourra.

Soudain, tout son corps se détend, elle tombe lourdement sur moi pendant que du sang chaud coule sur mon visage. Kenya n'est pas encore morte, car j'entends encore sa respiration, lente et rauque.

- Je voulais juste m'assurer un avenir avec Pablo... souffle-t-elle doucement.

Elle a comme une sorte de frisson qui parcourt tout son corps, puis dans un dernier râlement, elle meurt.

Kenya est morte sur moi, un couteau planté dans l'œil... par ma faute.

...

Je préfère oublier ce que j'ai, je préfère ne pas y penser et passer directement à autre chose.

Et quand j'y pense, je préfère me dire que j'ai bien agit, que je l'ai fait pour Amira, pour moi, et pour Bryan.

La seule chose qui me fait peur, ce sera sa réaction quand elle l'apprendra. Mais j'ai un élément qui va lui prouver que Kenya était une méchante personne.

Je ne sais pas encore ce qu'il y a écrit dessus, mais je pense avoir déjà compris de ce qu'il raconte.

J'ouvre la porte de la chambre de Bryan et me rallonge à côté de lui, sans même passer voir Amira.

Je n'ai pas la force de faire ça, là, j'ai juste besoin de deux bras puissant capable de me faire sentir que je suis en sécurité.

La vie continue, tu l'as fait pour sauver Amira, car si Kenya était encore vivante, elle aurait essayé une nouvelle de la tuer. De plus, on peut dire que c'était de la légitime défense, elle t'a attaqué, et tu n'as pas eu d'autre choix que de la tuer, non ?

Tu as bien agis, c'était un Loup-Garou, il fallait qu'elle meurt un jour ou l'autre...



Hey !

Donc voilà la première partie de ce chapitre ! (c'était la partie un peu sombre mais après c'est un peu plus marrant  ^^) je poste la seconde partie demain !

Bisous !!


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