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Chapitre 24 : Milena

Hey !

Je dédie ce chapitre à @sodalou2277  (tu l'as enfin ton chapitre !!!)

Donc voilà le pitit chapitre 24 (vous allez m'adorer mes chéris !!!)

Enfin bref je vous poste le Soir de Concertation (vous allez me détester) plus le Chapitre 25 (vous aller me détester encore plus) dès que j'ai fini de l'écrire !

Ah !!! Qu'est-ce que j'aime vous faire patienter !!!



Une heure plus tard après la mini bagarre, Bryan et moi nous sommes isolés tous les deux pour discuter de "ce qu'il se passe entre nous".

Je vous préviens, c'est lui qui a eu l'idée ! et je ne le comprends pas, il ne se passe absolument rien entre nous !

J'ai enlevé mes chaussures pour pouvoir marcher plus facilement et grâce à la pommade, mes pieds vont mieux, ce qui me permet de marcher pied nus sans craindre une infection.

Satanée infection de merde !

Nous marchons lentement en silence, la robe traine par terre en créant un bruit de fond, Bryan marche devant moi, en tenant la lanterne pour que je ne flippe pas. Je regarde autour de moi en frissonnant, j'aperçois grâce à sa lueur les alentours, et franchement je m'en serai bien passé, les arbres, avec leur feuilles qui tombent me font penser à des humains avec mille bras qui restent immobile, jusqu'à ce que je tourne le dos pour m'attaquer, j'ai l'impression que dans chaque buisson me guette un monstre qui veut ma chair.

J'ai assez peur, non, j'ai même très peur.

Mais je trouve ça étrange, je suis allée dans cette forêt, la nuit, plus d'une dizaine de fois, et ce n'est que maintenant que j'ai peur ?

Ce doit être à cause de la "blague" que les autres m'ont fait... non, car quand j'ai passé une nuit avec le Maître du Jeu, je n'avais pas peur, alors pourquoi maintenant... ?

Peut-être que tu mélange la peur et l'angoisse ? intervient ma conscience avec un petit rire enfantin.

Bryan ralenti lentement sa marche pour se mettre à côté de moi, nos bras se frôlent et nos mains s'entrechoquent, je baisse la tête en rougissant.

- O-où est-ce que tu m'emmènes ? demandé-je d'une voix toute aigue.

Il garde longuement le silence, j'ai même cru à un moment qu'il n'allait jamais me répondre.

- Je ne sais pas, je marche jusqu'à ce qu'on trouve un bon endroit, sinon, ta tête va mieux ?

Je pose instinctivement ma main sur mon crâne, là où j'avais saigné il y a quelques jours, il se raidi et je comprends qu'il ne parlait pas d'ici, mis plutôt de mon front, là où nos tête se sont cogné, la vielle ruse qu'il a utilisé pour que nous n'ayons pas à nous embrasser. J'hoche la tête.

- Oui, ça va, je vais peut-être avoir un bleu mais ce n'est rien... j'ai l'habitude.

- Et... la blessure, sur ton crâne ?

Je garde un instant le silence, je sais que le fait de m'avoir fait saigné le perturbe, je pense que ce jour-là il était vraiment con.

Enfin, ça ne sert à rien de rire qu'il était con, car il l'est toujours.

- Oui... ça a cicatrisé et ça ne me fait presque plus mal !

- Presque... répète-t-il avant de se tourner vers moi, je suis désoler de t'avoir fait ça, Milena, vraiment désolé...

- Je sais...

Il se remet face à la route et le silence retombe, ma robe reprend son petit bruit de fond et un crapaud se met à croasser. Nous devons être près de l'étang plein de vase merdique.

Je me mords la lèvre, le silence commence à devenir gênant, presque oppressant, je cherche désespérément un sujet de discussion, mais dès que j'ouvre la bouche, je deviens muette, mon courage de briser le silence ayant pris ses jambes à son coups.

Donc je baisse la tête, et continue de marcher.

Sa main droite continue de se cogner contre la mienne, tellement souvent que ça me fait presque mal, mais je n'ose pas l'enlever, j'attends qu'il fasse le premier pas.

Soudain, il essaye de me prendre par la main, prise de panique, je fais mine de grelotter pour croiser les bras.

- Donc on ne va nulle part ? dis-je en ayant soudainement retrouvé ma voix.

- Ouais, me répond-t-il, déçus. Nous allons à Nul Part Land...

J'hoche la tête avec un sourire crispée, pourquoi suis-je aussi gênée de cette situation ?! Pourquoi Face de Rat me met tant mal à l'aise ?!

Un sourire timide aux lèvres, il tourne lentement la tête vers moi, sentant lui aussi que ça devient gênant.

- Donc... ça va ?

- Euh...

C'est quoi cette question de merde ?!

- Ouais... et toi ?

Merde... mais en même temps, questions bête, réponse bête !

- Ça peut aller...

Putain Milena arrêtes sort-toi les doigts du cul et discutes avec lui !! merde !

Je me tourne vers lui, sentant que ma conscience me menace avec un revolver.

- Bon ! tu ne crois pas qu'on est allée loin ? il ne faudrait pas rentrer ?

Mais merde ! je ne t'ai pas demandé ça, il fallait discuter avec lui ! pfff... espérons qu'il va rattraper le coup...

- Euh... ouais, si tu veux... 

Putain ! Et voici les deux coincés de service ! Monsieur et Madame Doigt Dans Le Cul !

Soit un peu plus polie...

D'accord, Miss, j'arrive-pas-à-me-sortir-le-doigt-du-rectum...

Je secoue la tête. 

- Tu t'es expliqué avec Jeka ? demandé-je tandis que nous faisons demi-tour.

Mais t'es conne ? ça va finir en embrouille !

Mais arrête d'essayer de m'aider sur notre discussion ! c'est à croire que tu voudrais qu'on soit ensemble...

Euh... ouais !

Je rougis, ma conscience veut que je sorte, moi, avec Face de Rat ?!

- A peu près, mais elle ne veut pas m'écouter, me répond-t-il, elle est très vexé de... du truc.

- Il faillait s'en douter... attend, sortir de ma chambre presque à poil, ça laisse penser des choses !

Il rit, mais un rire qui signifie qu'il est un peu vexé.

- Ouais, mais excuse-moi d'avoir été aspergé de sang.

- Tu aurais pu au moins te rhabiller.

- Mes affaires aussi l'étaient !

Je sens qu'il commence à s'énerver, et moi aussi...

Milena... si tu oses plomber l'ambiance, je te jure que...

- Faillais pas me chercher, se moquer d'une fille qui a ses règles, c'est presque sûre à cent pour cent qu'elle se vengera.

- Je n'ai fait que te prévenir !

- Tu t'es moqué de moi !

Merde Milena ferme ta gueule !

- Arrête de me hurler dessus ! hurle-t-il.

- C'est toi qui hurle ! et si on est venu juste pour s'engueuler, je préfère partir !

- Bah moi aussi !

- Adieux !

- C'est ça !

Je lui tourne le dos et pars vers le Village rageusement pendant que lui s'enfonce encore plus dans la forêt, petit con de mes deux, toujours à me faire chier...

Je marche une dizaine de minutes dans le noir, pendant que je j'entends ma conscience me gronder.

Putain fait chier c'est toi qu'a commencé et c'est lui que t'accuses ?! Franchement, tu n'avais pas compris son but ?! il voulait t'avouer ses sentiments, merde !

J'écarquille les yeux pendant que mon cœur manque un battement.

M'avouer ses sentiments... mais non, il n'en a aucun pour moi !

Je suis sûre que si ! s'il voulait "voir ou vous en étiez", te prendre par la main, savoir comment tu vas, tu crois vraiment que s'il a fait tous ces efforts c'était pour te dire autre chose que "je t'aime" ?!

Je m'immobilise, le cœur battant de plus en plus contre ma poitrine.

Il m'aime ? lui ? non... c'est impossible, après toutes les insultes que je lui ai dit, non...

Mais merde, de merde ! Arrête de nier la réalité !

Je serre les poings.

Ouais, bah maintenant, il est trop tard, j'ai tout gâché...

Oui, parce que tu es conne !

Je fronce les sourcils et serre les poings, non, je vais réparer mes erreurs !

Et je ne suis pas conne, d'ailleurs !

Je repars dans le sens opposé et me mets à courir à toute vitesse, le cœur battant la chamade et le cerveau en ébullition.

Mais pourquoi je fais ça ?

Je cours pendant au moins quinze minutes, jusqu'à ce que j'aperçois un point de lumière au loin, j'avance lentement puis m'arrête, n'ayant plus le courage et la force de continuer.

Il est assis à terre sur l'herbe, face à lui s'étend un champ gigantesque baigné par le clair de lune. Si je me souviens bien, c'est ici ou nous avons atterri en hélicoptère, après avoir passé une journée dans la villa.

Il est de dos à moi et ne me vois pas, il a enlevé sa veste et c'est assis dessus, je fais un pas de plus, et regarde en détaille ce qu'il fait.

Il arrache de l'herbe. Super...

C'est peut-être ce que font les personnes dans son genre pour contrôler ses pulsions, ce qui l'empêche de me casser la gueule.

A bien l'observer, je remarque qu'il tremble, serait-il effrayé par quelque chose ?

Va le voir ! me souffle ma conscience.

Dans tes rêves, je vais sûrement me prendre son poing dans ma gueule si j'y vais...

C'est le risque à prendre, vas-y !

Poussé, non, obligé par cette dernière, je marche lentement et d'un pas mal assuré pour me mettre à côté de lui, puis m'assoir. Sa tête est baissé, de façon à ce que je ne puisse pas voir son visage, car ses cheveux noirs m'en empêche, saleté de cheveux rebelle !

Je baisse donc mon regard sur ses mains, il est maintenant en train de faire des nœuds avec l'herbe, mais il tremble tellement que ça devient difficile.

- Le plus dure dans tout ça c'est de te laisser me parler comme ça, sort-il d'un coup.

Je reste muette, sachant très bien que je suis en tord.

- Personne chez moi me parlais, ou avait si peu de respect pour moi, je n'ai jamais vu ça, tu es la seule.

- Les autres joueurs, rétorqué-je.

- Mais les autres je peux les frapper, alors que toi...

Il n'arrive pas à parler, ses mots sont bloqué dans sa gorge, il essaye plusieurs fois de terminer sa phrase, mais il n'arrive pas, trop... frustré, on va dire.

Il se reconcentre sur son "jeu" pendant quelques secondes.

- Alors que toi, reprends-t-il, c'est... différent, j'ai l'impression de me faire du mal à moi-même quand je te frappe... ou même quand nous nous engueulons...

Je reste immobile et ferme les yeux, mais merde... j'ai été tellement conne...

- Je n'ai pas envie de te faire de mal... Milena, dit-il avec beaucoup de difficulté, mais... dès fois...

Il ferme les yeux puis secoue la tête.

- Dans ma famille on ne m'a jamais appris à être indulgent... surtout avec une personne en face de nous qui nous traite comme une sous-merde...

Il me regarde maintenant droit dans les yeux, les yeux remplis de larme. Mon cœur se serre.

- Tu ne sais pas à quel point je me retiens dès fois de t'arracher la tête...

Une larme coule le long de sa joue, et ses tremblements s'intensifient.

- Et cette rage que j'éprouve quelque fois envers toi... me fait peur...

Je serre les poings.

Merde... merde ! mais pourquoi je ne me suis pas rendu compte de tout ça avant ? je l'aurai empêcher de souffrir ! la souffrance que je lis dans ses yeux est insupportable... je baisse donc la tête.

- Mais, dit-il d'une voix qui se brise, j'essaye au maximum de me retenir... j'essaye... et ce n'est pas facile...

Mon menton se met à trembler et mes yeux s'empourprent de larmes.

- Si seulement tu voyais tous les efforts que j'essaie de faire pour toi, pour que...

Sa voix se casse, je l'entends renifler.

- Pour que tu m'aimes...

Ça y est, c'était le mot à ne pas dire. J'explose en sanglot.

Il pose une main sur mon épaule, en baissant lui aussi la tête.

- J'aimerai tellement t'expliquer... à quel point c'est un supplice dès fois d'être avec toi... un coup tu m'aimes, puis l'autre coup non... mais, je préfère vivre ça que vivre loin de toi...

Je pose mes deux mains à terre, impossible de me soutenir seule.

- Bryan... sangloté-je.

- J'aime bien quand tu m'appels par mon vrai prénom, au lieu de me sortir un surnom débile qui me blesse encore plus...

Je ferme les yeux et ravale un sanglot.

Je ne me suis jamais rendue compte à quel point il était gentil moi(enfin, gentil à sa manière, bien sur), c'est vrai qu'avoir été éduqué à tuer, la douceur, ne doit pas vraiment être quelque chose d'innée chez lui.

Mais merde... pourquoi je ne m'en suis pas rendu compte plus tôt.

- Bryan... je suis, désolée...

Il enlève sa main.

- C'est facile de le dire, mais est-ce que tu le penses vraiment ?

J'hoche la tête, en fermant les yeux.

- Je m'en veux de m'être comporté comme une gamine avec toi... tu... tu méritais mieux de ma part...

Il me sort une nouvelle fois son rire triste.

- Je ne mérite rien, parce que je ne suis rien, je ne suis qu'un Villageois dans ce jeu, je ne vaux rien.

- Bien sûr que si ! explosé-je en le regardant droit dans les yeux, tu es important pour moi ! tu es plus important que n'importe qui ici !

Il ferme les yeux en serrant la mâchoire. Il se remet à trembler.

- Pourquoi tu dis ça... pourquoi tu dis ça alors que tu sais très bien que c'est faux, je ne suis qu'un avorton de la nature, qu'un sale faible !

- Bien sûre que non ! regarde, tu peux battre tout le monde ici, tu es le plus fort !

- Non ! quelqu'un dans mon genre est quelqu'un de faible, car recourir aux poings, c'est une forme de lâcheté !

- Mais tu n'es pas faible...

Il ouvre les yeux et me lance un regard glacial.

- Si, je suis faible... je m'emporte facilement, je peut-être violant, je suis... faible...

- Mais pourquoi !

- Parce que c'est l'amour qui me rend faible ! hurle-t-il, c'est à cause de ça ! à cause de toi ! Q-quand je te vois, je me sens faible... je, je n'arrive plus à être, non, à avoir le même caractère que j'ai l'habitude d'adopter devant les autres quand tu es là, je... j'ai l'impression de vouloir toujours bien faire, je veux avoir l'air d'un gars bien face à toi, mais ça me rend faible ! c'est bizarre, c'est même horrible ! je n'ai pas l'habitude de ressentir  ça... quand je suis avec toi, je me sens... faible...

Je ferme les yeux et me rapproche de lui, en posant ma main sur sa joue.

- Non... dis-je calmement, l'amour ne te rend pas faible... elle te rend humain.

Ses tremblement se calment peu à peu, avec mon pouce, je lui caresse doucement la joue.

- C'est à cause de tous les entrainements pour devenir un tueur à gage, soufflé-je, ce truc t'a rendu tellement puissant que ça ta déshumanisé, et... grâce à... l'amour... tu arrives peu à peu à redevenir normal...

Il ouvre les yeux et plonge son regard dans le mien.

J'ai soudainement chaud et froid à la fois, son regard fait fondre mon corps mais me glace le sang, mon cœur bat douloureusement à cent à l'heure, ma vue se brouille, je ne vois maintenant que ses yeux, son visage, ses lèvres.

Plus rien n'existe autour de moi, les rebelle pourrai arriver et essayer de nous enlever, ça m'aurai été égale, tant que Bryan continue de me regarder.

M'étant maintenant habituer à son regard chaud et froid à la fois, mon esprit, mon corps en demande plus, ma main glisse le long de sa joue pour se poser dans son coup pendant qu'il lève la sienne pour essuyer une de mes larmes.

Bryan a été isolé du monde, du vrai monde, depuis toujours, il n'a jamais vraiment connu l'amour, l'amitié, il n'a appris qu'une chose, c'est de tuer. J'aurai pu dire que Bryan avait Arslan, ou même Alice, mais ceux-là ont un peu plus "d'expérience", Alice n'a pas dû recevoir le même entrainement.

Avant moi, Bryan n'était qu'une future arme de guerre, maintenant, c'est un homme.

Avant, il ne connaissait pas ce que signifiait le mot "aimé", avoir une ou deux petite copine par-ci, par là, ce n'est rien, maintenant, il le sait, et l'a compris.

Nous fermons tous les deux les yeux en s'approchant lentement l'un vers l'autre.

Et soudain, il m'éternue en pleine face et sa morve s'étale sur ma figure, réprimant soudain mon envie de l'embrasser.

Non je rigole !

Mes lèvres rencontrent les siennes, celle-ci sont gercées, sèches, ce n'est pas le baisé le plus doux, le plus sexy, mais c'est largement le plus beau.

Mon rythme cardiaque s'accélère quand sa main se pose sur ma hanche pour prolonger notre baiser.

Les étoiles dansent autour de nous, le monde s'effondre pour nous laisser flotter, là, dans l'immense univers, nous sommes dans le vide intersidérale, seul notre baiser peu nous maintenir en vie, rien que ça, qu'un ridicule baiser, mais si important à nos yeux. Comment ce contacte peut-il provoquer autant de chose ?

Là, je revis de Big Bang, une immense explosion se produit dans mon cerveau quand nos langue se rencontrent, le baiser devient maintenant charnel, rien ni personne ne pourrai nous séparer.

Bryan bascule et s'allonge à terre en détachant mes cheveux pour plonger ses longs doigts dans ma tignasse rouge. Ma main par contre, est plus curieuse, plus avide de sensation.

Je commence à défaire ses boutons un à un les boutons de sa chemise, lentement, pour faire durer le plaisir.

Bryan aurait sûrement aimé faire pareille, sauf qu'avec ma robe, c'est un peu compliqué.

Quand j'ouvre enfin sa chemise, je l'embrasse dans le cou, il rit et se redresse, me faisant m'assoir à califourchon sur lui. Je continue de l'embrasser, en faisant lentement descendre mes doigts à sa ceinture. Mais il m'arrête.

- Il est quelle heure ?

Je me redresse, en le toisant du regard. Les étoile arrête de danser et nous retombons brusquement sur terre.

- Sérieux ? c'est pour ça que tu m'interromps ?

- Je te rappel qu'il est bientôt l'heure pour les Villageois de rentrer, et si je ne rentre pas à temps, le Maître du Jeu me tus.

Je baisse la tête en boudant.

- Ouais, mais... ouais...

Il rit et m'embrasse sur le front, il passe ses bras autour de moi et me serre fort.

- Je ne sais pas depuis quand j'avais envie de t'embrasser mais... c'était magnifique...

Je me mords la lèvre en rougissant, alors comme ça il a ressentis la même chose que moi ?

- Mais ce n'est pas la première fois qu'on s'embrasse, rétorqué-je.

- Et alors ? il était quand même magique...

Je détourne le regard, il m'embrasse sur la joue ce qui me fait encore plus sourire. Je me lève et l'aide à faire pareil, nous nous prenons par la main en nous dirigeant vers le Village.

Mais... quand nous serons dans le Village, allons-nous nous afficher en publique ? ou bien allons-nous garder tout ça pour nous ?

Cent mètre avant que nous atteignons le Village, Bryan me lâche la main et avance plus vite, donc, il ne veut que personne le sache ?

Moi, à sa place, je l'aurai fait, juste pour faire chier tous les autres...

Quand j'arrive dans le Village, presque tous les joueurs étaient déjà rentrés dans leur chambre. Je m'avance vers la mienne et regarde les caméras se mettre en place, ah oui, ce soir c'est le Soir de Concertation, demain, il y aura un mort...

Je me demande bien qui cela peut-être, en tout cas, je n'espère pas que ce soit Bryan ou Arslan, même si je ne lui parle plus vraiment, je sais que s'il meurt, Bryan en sera affecté. Et je n'aime pas voir Bryan triste, sauf quand c'est pour moi qu'il est triste, mais ça, c'est autre chose.

Je secoue la tête, de toute façon, il est rare que les Villageois aient de la chance dans ce jeu...

Je rentre dans ma chambre et m'allonge sur mon lit en fronçant les sourcils.

Je n'ai pas envie d'aller au Soir de Concertation, premièrement, car je suis fatigué, et secondement, car je n'ai pas le morale à voir celui qui va se faire tuer, je préfère avoir la "surprise" demain.

Je pars dans la salle de bain et ouvre grands les yeux en la voyant toute propre, donc, quand Bryan a pris sa douche, il l'a aussi rangé... pour moi ?

Un grand sourire s'imprime sur mes lèvres, je sors dehors en passant par ma fenêtre et me dirige tout droit vers la chambre de Bryan.

Le Jeu pourra attendre, et ce n'est pas une gamine comme moi qui le fera avancer.


Re-Hey !

Alors ? qu'est-ce que ça vous fait de savoir que Milena et Bryan sont enfin ensemble ?? pensez-vous que ça va durer ???

Bisous !! 💋

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