Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Concours d'écriture

(Je tiens à préciser que je n'ai fais que du copié collé, donc s'il y a des fautes c'est pas moi ok ??? 😂)

1 - By : @Roses_Guns

Dans les secondes qui suivent, un silence s'installe entre moi et Brieg. Aucun de nous n'osant ajouter un mot, nous regardons Bryan sourire à l'écran, sans vraiment écouter ce qu'il dit. La stupeur, puis la colère montent de plus en plus en moi. Jusqu'à ce que...

– AMIRA! Qu'est-ce que tu fais?

– Oups.

Sous l'émotion du moment, j'ai empoigné la télé pour la jeter par terre. Je ne suis même pas désolée, nos "hôtes" en rachèteront une autre, ils ont bien assez d'argent pour ça.

– Eh bien, bravo! Comment penses-tu qu'il vont réagir quand ils vont voir ça en revenant?

J'avoue que les explications, ce n'est pas mon fort. "Oh, on faisait juste une partie de catch avec la télé, ne vous inquiétez pas".

Au même moment, la porte sonne. Merde... Brieg s'affole. J'essaie tant bien que mal de ramasser les dégâts. Par chance, rien n'a été brisé, sauf que l'écran est en mode tempête de neige... Je le ferme et m'assure qu'il n'y a aucun éclat qui traîne. Mon ami est déjà prêt à ouvrir, quand soudain je pense à quelque chose.

– Attends, Brieg...

– Quoi?

– Tu penses vraiment que Ronald et Mildred sonneraient pour entrer dans leur propre maison?

Il lâche la poignée et nous nous regardons d'un air consterné. Les sonnements se font de plus en plus insistants et, après avoir regardé par le judas, il ouvre la porte. Non! Une femme inconnue avec un cellullaire se tient devant nous.

– Bonjour.

– Bonjour, y aurait-il un certain Brieg et une certaine Amira ici?

NON, NON, NON...

– Oui, bien sûr! C'est moi et elle, en arrière. Pouvons-nous faire quelque chose pour vous?

– Je suis journaliste, j'habite dans le voisinage, et j'ai quelques questions à vous poser.

J'en ai déjà assez. Je m'interpose entre les deux avec mon plus beau sourire hypocrite et lui pose d'abord MA question.

– Pardonnez-moi, madame, mais qui êtes-vous, et comment avez-vous su que nous demeurions ici?

– Oh, désolée! Je m'appelle Shirley Felis et je suis journaliste en chef du journal de cette île. Quant à votre position, disons que je sais où trouver de l'information...

– Mais c'est illégal! C'est une atteinte à la vie privée! dis-je en serrant les dents.

– Pas du tout, ma chérie. Vous êtes des vedettes, il faut s'y habituer! D'ailleurs, commencez à vous préparer, car j'ai quelques amis qui sont censés venir...

– QUOI?

– Mais bien sûr. Comment ne pas partager une découverte si excitante?

Cette fois, c'est trop. Je lui claque la porte au nez et retourne dans le salon avec Brieg. Il n'a pas trop l'air de s'inquiéter, le con! En fait, il a l'air plutôt pensif...

– Pourquoi tu ne dis rien? Tu t'en fous qu'ils sachent où on est? je lui hurle quasiment après.

– Oui, ça m'inquiète aussi, tu sais. Mais d'un autre côté... Si Armala sait où je suis, elle saura que je suis vivant, non?

Oh. Si voit les choses de cette façon...

– Tu as peut-être raison. Mais pour l'instant, il fait gérer... ça.

Quand je regarde par la fenêtre, il y a maintenant une dizaine de paparazzis devant la maison. Pathétique... N'ayant rien à faire de leur vie, ils envahissent celle des autres.

– On pourrait sortir par derrière? suggère-t-il.

– D'accord... En autant qu'il n'y ait personne.

On sort discrètement pas la porte derrière, en s'assurant que nous soyons seuls. Heureusement, il y a un boisé dans lequel on pourra s'enfuir. Mais je devrais apprendre qu'il est impossible d'échapper aux yeux des curieux.

– Ils sont en arrière! Venez voir!

Nous nous arrêtons, ne sachant pas trop quoi faire, mais une fille bizarre aux cheveux roses surgit d'entre les arbres et nous fait signe de venir. Son visage, à moitié caché par d'énormes lunettes fumée, est impossible à identifier. Cela me fait douter d'elle, mais Brieg me tire par le bras en courant et je n'ai pas d'autres choix que de le suivre.

– Attention, ils s'enfuient! hurle un homme.

– Niquez vos mères!

Je complémente avec un doigt d'honneur avant qu'ils ne disparaissent de mon champs de vision.

Une fois cachés par les arbres, la fille nous arrête. Elle a un sourire malsain, je ne lui fais pas confiance. Malgré tout, elle a l'air de savoir ce qu'elle fait.

– Ok, vous êtes visiblement crevés, alors je dois vous poser cette question: c'est quand la dernière fois que vous vous êtes entraînés? en plus, sa voix m'est étrangement familière...

– Ça fait... longtemps.

– Longtemps, genre un an?

Elle ricane et nous regarde attentivement, comme si elle cherchait quelque chose. Cette fille, aussi familière soit-elle, attire définitivement des doutes.

– À peu près, oui...

– Eh bien, que vous le vouliez ou non, aujourd'hui est la journée que vous vous y remettez! Suivez le guide, et je ne m'arrêterai pas pour les petits bobos.

– Mais... Où est-ce qu'on va?

– À votre nouvelle maison.

– Et pour Ronald et Mildred?

– Ça, on s'en occupe.

Elle part en course modérée et moi et Brieg la suivons tant bien que mal. Nous gardons ce rythme quelques minutes pendant que le bruit d'une autoroute se fait de plus en plus fort. La fille est une vraie sans-cœur: malgré les passages dans les ronces et le point de côté de mon ami, elle ne ralentit jamais le pas.

À un moment, on arrive sur le bord d'une autoroute bruyante et elle bifurque à gauche. Avant même que je ne lui pose de question, elle se penche et ouvre ce qui ressemble à une porte de cave. À l'intérieur, une échelle qui m'a l'air plutôt dangereuse est tendue, comme si elle nous attendait.

– Mais vas-tu enfin nous dire où on va? explosé-je.

– Ta gueule et descends.

– Non, je ne descends pas tant que tu ne nous explique pas! Et qui es-tu, d'ailleurs?

– Bon, on est à l'abri du regard des curieux, donc...

Toujours avec son sourire, elle enlève ses lunettes. Mon cœur s'arrête de battre quand je vois son visage. Non... Ce n'est pas possible... Et pourtant, comment pourrais-je oublier cette expression provocante, ces yeux gris si perçants?

Ressaisis-toi, merde! Me hurle cette voix dans ma tête. Milena est morte depuis un an. Comment peux-tu être aussi stupide?

Brieg, à côté de moi, ne partage apparemment pas ma surprise. Au contraire, il se lance dans ses bras!

– J'ai réussi!

– Bravo, l'ami. Maintenant qu'on se voit en vrai, on va enfin pouvoir leur foutre une raclée!

Et voilà, je n'existe plus.

– Attendez un peu... Tu es vraiment Milena? Je pensais que tu étais morte à la fin du Loup-Garou...

Elle rit, cette fois d'un rire franc, amical.

– Ce con de Bryan n'était pas vraiment qualifié pour son boulot. Les corps étaient enterrés à quelques centimètres seulement de profondeur. Tout ce que j'ai eu à faire, c'est d'en déterrer un qui me ressemblait et m'enfuir par la voie des arbres. Et les reporteurs sont vraiment stupides, ils ont pris ce corps pour le mien!

– Et... Comment ça se fait que Brieg était dans le coup?

– Ça, c'est un peu plus compliqué. En fait, pendant quelques jours, voire quelques semaines, il a vraiment cru que j'étais morte. En réalité, j'étais à quelque part d'autre, qui est l'endroit où nous nous dirigeons aujourd'hui. Puis... Tu te souviens, de ces araignées dans le jeu, qui transmettaient des messages aux joueurs? Eh bien, nous avons créées les nôtres. Pendant que nos deux alliés s'occupaient de vous, j'envoyais des messages à Brieg pendant sont sommeil pour lui dire où j'étais et de ne pas s'inquiéter.

– Et vous n'avez pas pensé à moi dans toute cette affaire?

– En fait, on y a bien pensé... Puis nous avons déterminé qu'il valait mieux te laisser hors de tout ça. Le rôle de Brieg était de te protéger jusqu'à ce qu'on découvre votre position, puis de te ramener en sécurité. Il a mené sa mission à terme.

Nous nous regardons tous. Milena se dirige vers l'échelle et, avant de descendre, nous lâche la phrase qui changera tout.

– La vraie guerre peut commencer.

2 - By : Roxane

Sujet 2 : Brieg part retrouver son grand amour, Armala, mais quand il rentre chez elle... Bam !

Je n'arrive pas à fermer l'œil. L'idée de partir de cette maison et de rejoindre Armala fait travailler mon cerveau sans relâche.

Armala, ma douce Armala. Je l'ai aimé, je l'ai détesté, je l'ai haïs, et maintenant je n'ai envie que d'une chose : la revoir. La serrer dans mes bras, l'embrasser, lui dire que je l'aime malgré ses mensonges car à sa place, j'aurais sans doute fait pareil.

Je regarde le réveil : il indique 5:36.

Je n'en peux plus d'attendre, il faut que j'y aille maintenant. Je me lève sans bruit et je quitte la chambre en jetant un dernier regard rempli de tendresse à Amira. Tu as fait tout ce que tu as pu pour me protéger, mais ça n'a pas suffit. Excuse moi.

Le jour n'est pas encore levé. C'est une aubaine pour moi si je veux passer inaperçu. Je me faufile au travers des rues en faisant bien attention de ne laisser aucun indice derrière moi et en regardant dans les moindres recoins s'il n'y a pas source d'un quelconque danger. Au tournant de la rue des Minimes, je me fige ; des bruits de pas bien alignés et tous dans ce même rythme qui donne la chair de poule. Une patrouille. Sans réfléchir, je saute dans la haie d'un jardin adjacent, ignorant la douleur que m'inflige les petites branches griffant ma peau. Je ne dois pas être repéré. La patrouille passe devant moi et je reste caché pendant encore une bonne dizaine de minutes. Une fois certain que le champ est libre, je sors de ma cachette et je continue ma fugue.

La voilà. La maison de ma chère et tendre. Elle semble silencieuse, endormie. À vue d'œil, je dirais qu'il est certainement un peu plus de 6 heures. Je saute sans hésiter par dessus le portillon et je cours jusqu'à la porte d'entrée. J'appuie sur la poignée et je suis étonné que la porte commence à s'ouvrir. C'est pas normal ça. Je la pousse violemment pour l'entendre claquer mais je me pétrifie quand je le vois : Bryan. Je fais demi tour mais on m'attrape avant que je ne le fasse.

« Bonjour Brieg. Tu es devenu très matinal mainten... »

Je n'entends pas la fin de sa phrase coupée sec par quelque chose qui m'a assommé.

Je suis maintenu par des liens serrés qui me bloquent contre la chaise sur laquelle je suis assis. J'essaye de me libérer mais rien n'y fait, je suis piégé comme un rat. Il y a un bureau ainsi qu'une chaise devant moi ; une grande vitre se trouve sur le mur d'en face. J'entends une porte qui s'ouvre et qui se referme derrière moi. La personne marche jusqu'à la chaise inoccupée et s'appuie sur ses coudes – qui sont eux-mêmes posés sur le bureau. Bryan me fixe en souriant d'un air maléfique. Si je pouvais, je l'égorgerais sur place.

« Alors mon cher ami, on tente de rejoindre sa bien-aimé, demande le monstre.

- Ferme ta gueule espèce de connard.

- Que de violence !

- Et c'est toi qui dis ça, murmuré-je.

Il part dans un fou-rire qui me donne la nausée.

- C'est vrai, tu as raison, reprend-t-il. Tu sais, tu n'aurais jamais dû tenter de revoir Armala. Ce que tu vas découvrir va te briser le cœur.

- Qu'est-ce que vous lui avez fait, crié-je. Elle est où ? Elle est où putain ?

- Calme toi mon ami. Nous ne lui avons rien fait. Cependant je dois te montrer une vidéo qui risque de te faire réfléchir, sourit-il. »

Il pose une tablette devant moi et met en route une vidéo. On y voit Armala et Amira discuter dans une maison que je ne reconnais pas. Ce qu'elle se dise me coupe la respiration.

« Bien joué Ami'. L'idée d'hypnotiser Bryan pour tuer Milena était brillante.

- Tu m'en diras tant ! Mentir à son petit copain, c'est si diabolique, répond Amira.

- Si je lui disais que je n'étais plus enceinte, il se serait laisser tuer, et c'est pas ça le but, tu le sais.

- J'adore le voir souffrir, dit Amira en embrassant ma douce. »

Elles ont tué Milena. Non c'est pas possible, c'est truqué !

« En effet, elles m'ont hypnotisé pour tuer Milena. Elles m'ont fait passer pour le méchant alors que ce sont elles les coupables. Je ne sais pas encore pourquoi elles voulaient sa mort, et ta dulcinée ne m'a pas aidé. »

Il appuie sur un bouton et la lumière de la pièce qui se trouve derrière la vitre inonde la salle. En son centre, Armala, attachée à une espèce de machine de torture. Un bout de cette machine est entrée dans sa bouche. Elle a l'air épuisée, effrayée. Mais elle me dégoûte. J'ai envie qu'elle meurt.

« Armala t'a menti. Je propose une punition à la hauteur de son crime. Tu es d'accord, demande Bryan d'un ton machiavélique.

- Absolument. »

Bryan appuie de nouveau sur un bouton et la machine se met en marche. Armala cri et s'affole en voyant un mécanisme qui tire sa langue hors de sa bouche et hurle de terreur et de douleur quand la machine la lui coupe. Du sang coule à flot.

« Ce n'est tellement pas assez pour la punir. Une idée, Brieg ?

- Je veux qu'elle meurt ! Cette connasse mérite de mourir ! Qu'elle crève ! »

Un autre mécanisme se met en route et des bâtons de métal perforent le corps de cette salope. Je ris de bonheur. Elle est morte. Elle n'a que ce qu'elle mérite.

« Il faut retrouver Amira. Je suis sûr qu'on pourra la faire parler.

- Je peux vous guider à elle.

- Parfait, répond Bryan. Une équipe va s'occuper de toi, et t'emmènera à un de mes collèges. Tu lui diras tout ce que tu sais, j'ai quelque chose à faire en attendant.

- Ça marche. »

Je me dirige vers la porte et je suis les hommes qui m'attendent. Je suis déterminé, Amira doit crever pour ce qu'elle m'a fait. J'entends vaguement Bryan dire « tout gober ... enfin retrouver cette pute ... mourir ... Chef », mais je n'y prête pas attention. Je n'ai qu'un seul but maintenant.

Tuer Amira.

3 - By : @Louis-A

NDA: Salut tout le monde! J'ai donc décidé, pour jouer la carte de l'originalité de faire les deux thèmes en une histoire! Défi assez compliqué car il ne fallait pas faire un truc trop long, tout en étant complet et ne pas bâcler le travaille. Dans tout les cas, j'espère que ça va vous plaire, bonne lecture et bonne chance à tous!

Point De Vue (PDV) Amira :

<<On revient dans 3 jours, on dormira chez des amis. Ne faites pas de bêtises et surtout ne vous faites pas remarquer>>

En disant cela, Mildred nous embrasse, brieg et moi sur le front. Ronald lui, se contente d'attendre en tapant du pied, se plaignant que sa femme prend trop temps. Après quelques recommandations, ils finirent par claquer la porte et partir.

Je m'installe sur le canapé et zappe quelques chaînes, mais ce n'est pas ces programmes propagandiste qui me divertiront...

Je pars donc dans ma chambre, enfin, notre chambre avec brieg. En entrant, je le vois assis sur le bord du lit, ces coudes posés sur ses genoux, sa tête dans ses mains. Entre ses doigts j'arrive à discerner les traits de son visage. Il a l'air pensif, débâtant intérieurement sur un sujet qui a l'air de profondément l'angoisser, tellement profondément qu'il ne semble même pas me voir. Je m'approche donc de lui, et m'assois à ses côtés, je lui pose une main sur le dos et lui dis :

-Ça va ? Tu as l'air pas bien, qu'est ce qui a ?

A mes mots, il lâcha un petit sursaut et commence à parler :

-Rien, je pense juste à tout et n'importe quoi. Au jeu, aux morts...Enfin bref, rien d'important ne t'inquiète pas.

-Mais pourquoi tu penses à ça maintenant ? D'habitude tu es toujours joyeux et souriant.

-Je n'ai juste plus envie de rire...

Ça me fait vraiment bizarre de voir brieg comme ça. J'aurais pu creuser davantage mais, j'ai l'impression que cette discussion l'agace et l'énerve plus qu'autre chose. Je pars donc dans le salon en rajoutant qu'au besoin il peut me parler, il acquiesce.

Puis l'après-midi se passe en silence... Oui en silence c'est le mot. Même le déjeuner, je l'ai passé seule, étant donné qu'il n'est pas venu manger. Tout le long de la journée à cause de l'ennuie, je fais des allers retours entre le salon et la chambre. Et d'un coup je le vois coucher, les mains en dessous de la tête, puis d'un coup il est à nouveau assis. Il pense à quelque chose, je le sais, je le sens. Mais malgré mes questions il répond toujours la même chose : ''Je suis juste triste, je pense au jeu, gnagnagna'' à croire que c'est la réponse universelle à tous nos problèmes.

La lune finie par montrer le bout de son nez. Après un diner, où la discussion se résume à : passe-moi le sel ou passe-moi de l'eau. Je finis donc par lire un livre sur le canapé, et quand je sens le sommeil arriver, je décide de dormir sur celui-ci pour ne pas déranger la grande réflexion de mon camarade de chambre.

Je me réveille en sursaut. Grâce à la douce lumière qui commence à pénétrer la maison, je devine que le soleil commence à se lever. Je me lève, et me dirige vers la source du bruit, livre à la main comme seule arme. Quelques pas me sépare de la cuisine, je passe la tête et voit brieg. Je baisse le livre et le lance vers le canapé. Tout d'abord, je me sens stupide d'avoir eu peur de ça et d'avoir cru qu'un livre pourrait me protéger, puis je remarque les gestes de brieg : il a l'air de mettre des provisions dans un sac : eau, conserves, entre autres. Je rentre dans la cuisine pour lui demander des explications :

-Brieg ! Tu fais quoi là ?

Sous la surprise, il lâche sa bouteille, me regarde, et pour seule réponse, me demande:

-T'es réveillé ?

-Non, non, -- lui rétorquée-je agacée-- là t'es en plein dans un rêve en fait, tout ce que tu vois n'est qu'illusion. Evidemment que je suis réveillée, mais ça répond pas à ma question.

-Je pars. Je rejoins Armala.

Je le regarde les yeux grands ouverts. Son ton a l'air convaincu, décidé. C'est peut-être d'ailleurs à ça qu'il pensait depuis le début de la journée. Alors que j'allais prendre la parole, il me coupa :

-Je sais ce que tu vas dire, ''oui t'es inconscient, si quelqu'un te trouve et te tue, puis c'est loin, comment tu vas y aller'' laisse-moi faire. Je fais ce que je veux. Si je suis prêt à mourir, laisse-moi.

-Si tu veux mourir, c'est ton choix. Mais moi, je n'ai pas envie que tu meures et c'est mon choix aussi. Alors tu ne partiras pas !

Il met son sac sur ses épaules, et se dirige pour sortir de la cuisine. Je lui bloque le passage en me mettant en position d'étoile sur l'orifice de la porte. Nous bataillons quelques minutes. Je finis par remporter le débat.

-bon, tu veux un verre de lait ? De toute façon, maintenant on va plus aller se coucher. Dit-il en posant son sac.

J'accepte volontiers en affichant un sourire provocateur, j'ai gagné. Je pars sur le canapé, avec une couverture. Il arrive quelques minutes après verre de lait à la main :

-Excuse-moi, j'ai eu du mal à trouver du lait, j'ai toujours du mal avec les placards. Sourit-il

Il s'assoit avec moi, un verre de lait dans la main, il boit et parle. J'arrive à discerner une pointe de déception dans sa voix. Quand tout à coup, je commence à avoir le tournis. Je pose ma main sur mon front. Je vois flou. Malgré ma vision réduite, je vois brieg poser son verre de lait et se lever pour partir dans la cuisine. J'essaye de l'arreter, mais il me jette violement. Je marche derrière lui, mais je m'écroule au sol. J'ai juste le temps de voir ses pieds se diriger vers la porte d'entrée avant de tomber dans l'inconscience.

J'ouvre les yeux, doucement. J'ai mal au crane. Je remarque à travers la vitre, que la lumière commence à apparaitre, j'ai dormi toute la journée ! Tel un faon qui ferait ses premiers pas, je me lève en titubant. Je prends le verre qui est posé sur la table et bois une gorgée. Après être sur pied, et être sûr d'y rester, je commence à fouiller la maison. Chambre, rien ! Cuisine, rien ! Salle de bain, rien ! Toilette (oui je fais irruption dans les toilettes), rien ! Je cri le nom de brieg mais rien !

Alors que j'allais marcher vers la porte pour l'ouvrir, j'entendis des pas venir vers la maison. Je m'arrête tout à coup de marcher. Je m'approche discrètement pour regarder par le trou de la porte pour voir, qui est-ce qui s'approche de la maison. Cet individu ne tarda pas à se montrer. Je n'arrive pas à voir son visage, la nuit n'aidant pas. Je ne vois que des longs cheveux noirs. Ses vêtements sont sales, elle me fait de la peine. Derrière la porte, d'une voix que j'essaye de déformer je demande :

-Qui êtes-vous ?

-Ouvrez s'il vous plaît. Dit l'inconnue doucement

Je crois connaitre cette voix. Elle m'est familière. Dans le bénéfice du doute je décide d'ouvrir cette porte, je le regretterais peut être plus tard. J'ouvre la porte prudemment. Une fois ouverte, l'inconnue lève la tête. Malgré la crasse sur son visage. Je reconnais cette personne.

Milena.

PDV : brieg

Ça me fait mal d'avoir dû lui faire ça. Mais si je ne l'avais pas fait, elle ne m'aurait jamais laissé partir. Deux voitures m'ont déjà pris en autostop. J'ai une longue capuche qui tombe sur mes yeux, cachant ainsi légèrement mon visage. Je demande principalement à des vieux de me conduire, c'est ceux qui ont la mémoire la plus courte, j'ai donc moins de chance de me faire reconnaitre.

Je suis déjà descendu de la deuxième voiture depuis un moment. J'alterne la course et la marche, je m'arrête, je bois une gorgée d'eau, et repart. Je ne suis plus très loin de la maison. J'espère qu'elle n'a pas déménagé...cette pensée ne me traverse l'esprit que maintenant, mais à vrai dire je m'en fou, je réfléchirai après !

J'arrive devant la maison. Elle n'a pas changé. Je sens mon cœur battre de plus en plus fort. J'ouvre le portail et rentre. Je toque à la porte. Après quelques secondes, elle ouvre la porte, je la vois, elle est là.

Armala.

PDV : Amira

Je devrais me jeter sur elle, la serrer dans mes bras. Mais non,je me contente juste de la regarder, la bouche ouverte.

Ma tête doit être très drôle à voir.

Elle aussi a l'air choqué, elle me regarde la bouche ouverte. C'est elle qui fait le premier pas. Elle se jette sur moi, et me prend dans ses bras. Je reste toute tendue. Je finis par rendre l'étreinte timidement. Elle finit par prendre la parole et me glisse à l'oreille :

-Je suis tellement soulagée que tu ailles bien. J'ai cru que tu ne t'en étais pas sortie ! Tu m'as tellement manqué.

S'en est trop pour moi. Après avoir lâché un <<moi aussi>> je fonds en larme. Des larmes de soulagement. Dans ses bras, je vide des mois et des mois de culpabilité. Nous finissons par nous lâcher. J'enlève mes larmes avec mes doigts. Je la regarde, je ne sais pas par où commencer. A part le fait qu'elle ait un peu maigri, elle n'a pas changé.

-T'as faim ? Finis-je par lui dire.

- Ouais. T'as pas une pomme ? Sourit-elle

Je ferme la porte et l'emmène dans la cuisine. Elle s'assoit sur la chaise. Je lui donne une assiette avec des restes de pattes et de viande, une carafe d'eau et bien sûr, une pomme. Je m'assois en face d'elle, je peux commencer mon interrogatoire :

-Mais comment tu t'en es sortie ?

- Les rebelles (elle repousse l'assiette de pâte et de viande) tu peux reprendre ça, donne-moi juste deux autres pommes si tu en as.

Je m'exécute et continue à lui poser des questions. Elle finit par doucement lâcher :

-Je ne peux pas te dire grand-chose, sache juste qu'ils m'ont aidé.

J'hausse un sourcil, je continue de gratter, mais rien n'y fait elle ne veut rien me dire.

-Je ne peux vraiment rien te dire, peut-être un jour. Dit-elle en croquant un morceau de sa pomme.

J'abandonne. Nous parlons de tout et de rien. Brian. Des souvenirs passés ensemble. Puis tout à coup elle se rappelle de brieg :

-Et brieg, il est où ?! Je l'ai toujours pas vu !

Je lui raconte tout, Armala, son masque de bonheur qui est resté longtemps sur son visage, son départ, le fait que ce connard m'est drogué pour sortir, tout ! Elle m'écoute. Ne me coupe pas. Son caractère a l'air d'avoir changé, elle est plus calme. Après avoir mangé toutes ses pommes et bu sa carafe, elle se lève et me demande ou est la salle de bain. Je lui montre la direction, elle prend une douche et sort de la salle de bain, toute propre.

-Je peux dormir ici ? Me demande-t-elle

-Oui, tu remercieras brieg.

Après avoir mangé, je l'accompagne au lit et plonge dans un long sommeil.

Elle me réveille, et me fait ses adieux. Elle commence à partir. Le temps que je me rende compte, elle est déjà à la porte de l'entrée. Je pars donc en courant pour essayer de la rattraper. J'y arrive à temps, je l'agrippe par le bras

-Ne part pas, s'il te plaît. Il reste à manger pour nous. Reste.

Je ne fais même pas des phrases, j'en suis incapable, j'arrive juste à formuler des mots.

-Non je ne peux pas je dois...

Je ne la laisse pas finir. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. Un geste de survie : vu que je la vois partir je fais tout pour la retenir. Je ne sais pas quelles seront les conséquences mais je l'ai fait :

Je viens de l'embrasser.

PDV Brieg :

Elle est toujours aussi belle. Je ne peux m'empêcher de la prendre dans mes bras. Elle ne bouge pas.

-Chérie, c'est qui ?

Tout d'un coup je la lâche assez brutalement. Je pousse Armala brutalement pour rentrer dans la maison. Je pénètre dans le salon, les yeux pleins de haine. Je vois à gauche, un homme brun aux yeux bleu, d'environ 1m75, sortir de la cuisine. Je ne peux m'empêcher de l'agresser :

-T'es qui toi ?

-C'est moi qui devrait te poser la question, t'es chez moi non ?

-Chez toi ?! Ahahaha Tu rigoles ? (je m'approche de lui, et lui plante mon doigt dans le torse) je suis brieg, et c'est mon domicile, et elle, c'est ma femme !

Il se met à rire :

-Je sais qui tu es, mais je m'en fous !

Comme réponse, je lui colle un coup de poing dans la gueule. Il recule, j'en profite pour lui mettre un coup de pied dans le ventre. Il se baisse sous la douleur, comme coup final, je lui assène un violent coup de genoux sur son visage. Il tombe au sol, en plus d'être un gros con, il est fragile comme pas possible. Je me tourne vers Armala, lui jette un regard noir et lui dit :

-C'est bon, maintenant on peut parler tranquille ?

Je sens que je vais exploser ! D'abord, elle me ment sur sa grossesse, ensuite elle me trompe, c'est quoi la prochaine étape ? Elle me tire dessus ?

-c'est pas ce que tu crois...

Ah bah oui, il manquait plus que cette phrase de merde ! Elle va me dire quoi ensuite ? Je préfère arreter ce massacre et hausse le ton :

-Ecoute Armala, ferme ta gueule ! Ok ?! J'ai fait tout ce chemin au péril de ma vie, pour voir une grosse pute avec un guignol. Alors s'il te plaît la...

Je me coupe un instant, j'entends un bruit qui me fait un frisson dans le dos. Oui, je reconnais ce bruit, à l'écoute de celui-ci, je sens mes larmes m'envahir peu à peu. Je ne sais pas si ce sont des larmes de soulagement ou de joie, mais je m'en fous. Ce bruit ?

Un bébé qui pleure.

PDV : Amira

Je relâche le baisé. Je la regarde, pour observer sa réaction. Elle me regarde la bouche ouverte, puis elle se met à rire. Je me mets également à rire, un rire nerveux. Je rougis, je ne sais pas quoi dire, je n'ai pas de sentiment pour elle, j'ai juste fait ça pour qu'elle reste, mais bizarrement, j'ai apprécié ce baisé... Elle finit par rompre ce silence :

-Tu...Tu m'aimes ?

-Non... J'ai juste fait ça parce que... comprend moi, je, je, je ne savais pas quoi faire. D'abord brieg, puis toi, je n'aime pas être seule, puis on vient juste de se retrouver et...

-Ne t'inquiète pas, je sais où tu habites maintenant, je repasserai, avec un peu de chance brieg sera là lui aussi, et ce sera génial !

Je tiens toujours son bras je ne peux pas le lâcher, je n'y arrive pas.

-S'il te plaît, lâche moi --dit-elle doucement—j'ai des choses à faire qui sont vraiment urgente.

-Et si je ne te lâche pas qu'est ce qui ce passe ?

-Ca !

Elle se met à me chatouiller le ventre, je me mets à rire, on se chamaille. Elle finit par me sourire :

-je dois vraiment partir maintenant.

Elle m'embrasse sur le front, mais je lui retiens à nouveau le bras, elle m'a trop manqué, je me sens trop bien avec elle pour la laisser partir.

Elle lève le bras et...

PDV brieg :

Je regarde Armala avec un regard plein de questionnement. Son inquiétude et sa panique sur son visage ne font que confirmer mes doutes. Ce nourrisson qui pleure, est mon fils. Je cours vers la chambre, mais Armala me bloque le passage, je lui hurle :

-Dégage !

-Non, s'il te plaît laisse-moi t'expliquer !

Je m'arrête deux secondes, oui, je veux des explications, elle commence donc à m'expliquer :

-A vrai dire, sur l'île tu es recherché de partout, la police, les militaires, la garde royale, des mercenaires, tout le monde te recherche sur l'île. J'ai donc eu peur pour notre fils, étant donné que c'est ta descendance, des personnes auraient pu s'en prendre à lui. J'ai donc préféré dire publiquement que notre fils était mort, pour le protéger.

Malgré ma colère, j'arrive à comprendre. Je me calme légèrement. Je demande à Armala de me laisser passer, elle accepte. Je rentre dans la chambre et je vois une toute petite chose au fond d'un berceau. Je le prends délicatement dans mes bras, je tremble légèrement. J'ai peur de lui faire mal ou de le laisser tomber. Je ne peux pas l'abandonner. Je me dirige vers la porte d'entrée avec le petit dans le bras, j'entends Armala hurler de m'arreter mais je ne m'arrête pas. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, un instinct paternel sans doute. Je suis bientôt à la porte d'entrée quand tout d'un coup,

J'entends un coup de feu.

Je tombe lourdement au sol. J'ai le temps de légèrement tourner la tête pour voir Armala, pistolet à la main. Je lâche Le bébé qui se retrouve à quelques centimètres de moi. Je rampe pour le retrouver. Je le serre tendrement contre moi, et lui dépose quelques baisés sur le front pour calmer ses pleurs. La balle me fait un mal de chien. Je ferme les yeux, la douleur est moins forte ainsi. Je ne pensais pas finir comme ça : tuer par Armala avec mon enfant dans mes bras. Je pense à notre histoire, au jeu, à Amira, et à mon enfant qui grandira sans moi

Je commence à avoir froid.

Plus les secondes avances puis je sens que la force que je mets pour serrer mon fils contre moi diminue. Je sens mes forces me quitter. Je lâche une larme. Une larme pleine de regret, d'amertume, et de déception. Je lâche une dernière pensée pour mon fils avant de m'abandonner complétement.

PDV Milena :

Je lève le bras et lui assène un violent coup sur la nuque. Elle s'écroule dans mes bras, endormie. Je la porte et la dépose sur le canapé. Après quelques minutes de recherche, je trouve un papier et un stylo. A défaut de savoir écrire je lui dessine un cœur elle dépose la feuille sur la table qui est près du canapé.

J'aurais aimé rester plus de temps mais je ne peux pas, j'ai trop de chose à faire.

Je dois tuer Brian.

4 - By : Tribul chouette

C'est l'aurore quand je sens une morsure sur mon mollet. Je gratte machinalement la zone et attrape un objet métallique. Je porte l'objet à mon visage pour le visualiser et mon sang se glace.

- Une araignée robot ! ça y est on est repéré.

Je réfléchi à peine, je me lève sans bruit, enfile des vêtements de mon hôte et me faufile dehors avant les premiers effets.

Je marche vite pour être le plus loin possible, mes pieds me guident.

Attend réfléchi, regarde où tu vas. Je tente de ralentir mais mes pieds ne répondent pas. Mon corps est comme téléguidé et je reste la spectatrice de cette balade imposé.

Puis soudain je me stop. Je reprends doucement le contrôle de mon corps hébété. Puis je me souviens que je suis en cavale.

Je regarde autour de moi et décide de faire une pause à l'abri des regards derrière des arbres.

C'est un verger remplis de pommiers. Une nostalgie immense m'envahis. Je me recroqueville sur moi-même et me laisse aller à pleurer.

- Aie

Une pomme me tombe sur la tête puis deux, puis trois. Ce n'est pas normal on me vise ou quoi ?

- Non. Non. Non plus. Non toujours pas. Ah oui celle-là Mhh

Il y a quelqu'un, je suis fichu. Réfléchi dépêche-toi, réfléchi. On ne peut pas te reconnaître, non il ne faut pas. Un bâton ok, il est pointu ... si il le faut, il le faut ...

CRAC

Aie c'est quoi cette douleur ? C'est ignoble ?

Je regarde autour de moi et quelque chose me saute à la gorge, littéralement à la gorge. Un animal est entrain de m'égorger.

- Au secours

Je donne autant de coup que je peux. Mon doigt se glisse dans l'ouverture de la gueule. Beurk c'est gluant. J'appuie vers le bas et le fond pour faire bonne mesure. L'animal relâche sa morsure.

Je me prépare à son prochain assaut.

- Tss argh non mais ça se fait pas de mettre ses doigts dans la bouche de quelqu'un.

J'attrape mon agresseur, j'écarte les poils hirsutes et reconnais un visage humain.

Non je reconnais un visage connus mais mon cerveau refuse cette information.

- Non

- Si

- Non

- Si je confirme c'est dégueulasse et inapproprié je ferais dire.

- Non

- Hé mais je te connais toi. Oui t'es la sorcière homo jumelle. Oh oui oh oui c'est toi.

L'animal se met à hurler ou glapir ou je ne sais quoi et à courir en rond.

- Oh oui oh oui vive les pommes. C'est bon les pommes, j'aime les pommes.

Il faut qu'elle se taise ce n'est pas possible on va se faire repérer.

- Stop tais-toi !

- J'aime les pommes oh oui mais pas ton frère non trop bête.

- Shut tait toi ! tais-toi voyons.

- Toi je t'aime. Je l'aime ? oh oui je l'aime.

- Milena ?

Hurlement de joie

- Milena c'est toi ?

Crie hystérique de contentement.

- Mais comment ?

Bruit rauque proche du ronronnement.

- Pourquoi seulement maintenant ? mais pourquoi tu ne reviens que maintenant ?

La rage m'envahis. Pourquoi je ne sais pas mais j'ai tellement de colère en moi. Tellement de peine et de peur contenu que tout explose.

Je me mets à la secouer. Elle me tord la tête. J'attrape sa jambe et mord de toutes mes force. Elle se lève et m'écrase la tête avec son autre pied. Je me retourne, me relève, saute et attrape sa tête entre mes jambes, bascule en arrière et la maintien ainsi.

- Arg ça me rappelle des trucs...ah oui Brian, je faisais ça Arg souvent ça avec lui...mais tu sais toi par contre t'es pas mon type...

- Hein ?

J'hallucine de quoi elle parle ?

- Ce n'est pas mon truc les filles, enfin je crois ? c'est mon truc ?

- Mais de quoi tu parles ?

- Ça me rappelle Brian.

- Mais voyons Milena je cherche à te faire du mal pas à te faire des avances.

- Ah bon ?

- Que ce soit entre hétéro ou homo la violence n'a rien à faire dans une relation amoureuse tu comprends ?

J'hallucine vraiment là. Je suis en train de faire un cour d'éducation sexuel à Milena ressemblant à une sauvageonne et pas morte au milieu d'un verger et surement devant des tas de camera...

- Les cameras ?

- Même les morsures faut pas ?

- Attend ! Pourquoi personne n'est là ? pourquoi ne sommes-nous pas encore encerclé.

- Hein ? j'aime bien les cercles aussi. Enfin je crois. Les spirales c'est cool aussi.

- Ok tu n'as jamais été très maligne mais là il se passe clairement quelque chose de pas normal chez toi.

- Ça peut tourner à l'infini et pourtant ça a un début et une fin.

- Ok Milena suit moi, on va se cacher et réfléchir.

- Non se cacher et observer, fureter, espionner. Hi hi pourquoi c'est une carte de petite fille ? c'est sexiste.

- Oui oui allez vient.

Ok réfléchi Amira, c'est l'araignée qui t'a amené là. L'araignée ma retrouvé et m'a amené jusqu'à Milena et pour l'instant personne ne nous a vu.

- Ok je ne comprends pas ce qui se passe mais ça a l'air d'être à notre avantage.

- Qui est là ?

- Oh non on est repéré j'avais tout faut.

Cri sourd animal

Milena me plaque au sol d'une force incroyable. Ce n'est plus Milena, c'est un animal, elle renifle puis bondi d'un coup.

J'entends un cri de surprise. Un cri étouffé puis un crac. Et enfin le son d'un objet lourd qui tombe au sol.

- Neutralisé.

Je la vois revenir vers moi et je me rends compte qu'elle est pratiquement nue. Le soleil est haut dans le ciel maintenant et je peux contempler l'ampleur des tortures qu'elle a subit. Ses jambes son zébré de cicatrice. Son ventre est lacéré et ses bras brulé par endroit.

Elle se tourne pour scruter l'horizon et je peux voir parcourir son dos des dizaines d'araignée robot.

-oh Milena que t'arrive-t-il ?

5 - By : Pauline

Pdv Amira 9h du matin

La forêt est encore plus sombre que d'habitude. Un coup de vent fait voler les feuilles mortes par terre. Brieg a tenu à rester à la maison, pour me laisser seule avec elle. Mon panier commence à peser lourd, mais ça n'a pas d'importance. J'aperçois de loin la tombe de fortune que nous avons dressés avec Brieg la première fois que nous sommes sortis. Je me met à genoux et ouvre mon petit sac. Je sors les 3 pommes vertes et une banderole "Pomme for ever", team qu'elle avait créé, ainsi que la poignée de spaghetti que j'avais faite cuire au préalable. J'écarte les quelques feuilles mortes qui s'étaient déposés ça et la, et place les pommes ainsi que les spaghettis sur la pierre tombale. Le repas du jour de la bataille de pâtes. Peut être que de là haut Milena pourra continuer son régime de pommes, ou refaire une bataille de spaghettis avec les autres morts du jeu ? Le gang des pommiers contre les dauphins vikings. Je commence à rigoler, mais mon rire se transforme aussi vite en pleurs. Milena. Je ne me suis pas rendu assez vite de son amitié, et trop tard de l'amour que je ressentais pour elle. Je regarde sa tombe, ou nous avons gravé tant bien que mal son nom. Soudain, j'entends un craquement. Je me retourne et distingue une ombre derrière un arbre. Si c'est un des organisateurs du jeu, ou Bryan ou encore le Chef, je suis morte. Ça ne servirai à rien de courir. Alors je m'approche. La personne se met dos à moi, ça a l'air d'être une fille.

- N'ayez pas peur, je ne vous ferais rien.

Elle se retourne et me regarde, et j'ai l'impression que ma tête me joue des tours. Milena ? Ce n'est pas possible ! Elle me souri et me serre

dans ses bras.

Milena m'explique ce qui est vraiment arrivé, Bryan qui lui a tiré dessus, d'où son cri, et ensuite Zac, le frère de Bryan si j'ai bien compris, qui a tiré sur ce traître, d'où son cri aussi. Ils avaient prévu un clone d'elle, l'ont déposé près de Bryan qui s'était évanoui après avoir perdu beaucoup de sang, et se sont enfui. Milena m'explique qu'avant de s'évanouir à son tour elle avait demandé à Zac de revenir nous chercher, mais à son réveil il lui a dit qu'il ne nous avait pas trouvé. Depuis ce jour elle n'a pas arrêté d'essayer de sortir, mais les rebelles l'en empêchait toujours, jusqu'à l'annonce des nouveaux jeux. Ils se doutaient que le gouvernement allait abandonner les recherches, et l'on laissé rentrer et sortir a sa guise. Et puis un jour, elle est tombé sur cette tombe. Et depuis elle y revient chaque jour espérant nous voir.

Après son récit, nous décidons de rentrer pour annoncer la bonne nouvelle à Brieg. Quand nous rentrons, il n'est pas là.

Le soir, à la télé, ils annoncent sa mort.

Pdv Brieg, 9h du matin le jour même

Amira est partie sur la tombe de Milena, et j'ai prétexté vouloir la laisser seul en intimité pour faire ce que j'avais à faire. J'enfile un ensemble noir et discret, et pars. Une fois arrivé dans la rue, je pourrais trouver le chemin sans problème. D'abord à droite, puis tout droit sur 500 mètres, et à gauche à la boulangerie. Je pourrais prendre un petit croissant (je ne dis pas pain au chocolat pour ne pas créer de débats pain au choc/chocolatine 😂) pour mon fils? N'empêche, je ne veux pas prendre de risques, j'attends ce moment depuis tellement longtemps...

J'arrive à mon étage, la porte d'entrée n'a pas changer, et l'appartement est toujours à notre nom. Normalement, la clé est sous le paillasson. Bingo ! Je l'enfonce dans la serrure, et la tourne. J'entends un petit clic annonçant ma victoire. J'ouvre la porte délicatement et arrive dans l'entrée. Tout est sombre. Ma femme doit sûrement être dans la chambre. Je traverse le couloir et tourne la poignée. Armala est là, en train de dormir. Je saute sur le lit, ce qui la fait sursauter. Elle me regarde étrangement et je la serre dans les bras.

Elle prépare un thé pour que je puisse tout lui expliquer. Je bois une gorgée entre chaque explications, trop content de pouvoir en reboire, elle qui fait les meilleurs de tout le cartier. Je vois des larmes couler le long de ses joues, je lui dit de ne pas s'en faire, que tout va bien, mais elle me répond qu'elle a un coup de file à passer. Je pars en exploration dans notre appartement, en commençant par la chambre de notre enfant. Elle a accroché plusieurs photos, dont une avec notre bébé, Armala et un homme qune je ne connais pas. Je m'apprête à sortir pour la questionner, quand elle rentre dans la chambre, un pistolet à la main.

- Que fais tu ? Je lui demande

- J'ai besoin d'argent pour Brieg junior, et j'ai refait ma vie ! Les premiers jours ont été difficiles, mais je m'en suis remise grâce à Georges. Ça m'a fait un choque quand je t'ai revu, et je ne te cache pas ma joie, mais tu ne peux pas te pointer comme ça comme si de rien n'était ! On ne peux pas se remettre ensemble, tu es traqué, ce n'est pas une vie.

- Je, je te comprend, mais pourquoi me tuer ? Et j'aimerais juste voir mon fils !

- Je l'ai confié après ta mort, je ne supportais pas de le voir vivant, fruit de notre amour, alors que toi seul comptait. Mais aujourd'hui je regrette, et le seul moyen de le récupérer est de te tuer pour racheter sa réadoption.

- Mais il n'y a pas que moi qui compte tu disais ?

- Tu ne comprends rien, c'est du passé, il y a Georges maintenant ! Et je t'ai dit que je ne voulais pas d'une vie comme ça. Je suis désolée. Merci pour ces années de bonheur, et triste que le Loup garou ait tout ruiné.

Le coup de feu part, enlevant la force de mes jambes, diminuant ma vision, mais j'ai le temps de voir quelques larmes couler le long de ses petites joues roses, regret d'un amour autrefois sincère, avant qu'elle ne s'écroule à terre à son tour et que le Chef rentre dans la pièce en rigolant.

6 - By : Daphne

Être enfermé c'est dur...

J'ai tellement cette envie de sortir ! Mais tellement!

Mais je sais qu'ils sont là. À nous observer...

Quand je pense à la pub de la nouvelle saison! Bryan! Le fils de cet... Enculé. Le tueur de Milena...

On doit faire très attention à ce que l'ont dit. Ils vont sûrement nous renvoyer la bas. Et c'est hors de question!

- Tu pense à quoi? me questionna Brieg.

- Oh... rien de bien grave...

- Amira... Tu pensais a/

- NAN !

Brieg me regarda choquer de ma réponse ainsi que ma colère.

- Je sors, dis-je décidé.

- Nan, surtout p/

Trop tard! À force d'être avec Brieg on ne se supporte plus... Tempis si l'ont me repère. J'étouffe!

***

Je me balade dans les rues du marché à la recherche de quelque chose à me mettre sous la dent.

- Bonjours, je voudrais savoir combien coûte votre pain frais.

- Attendez... Vous êtes/

- Chhhhut! Je vous paye le double si vous ne dites rien.

L'homme acquisa.

- le double fait donc 6€.

... Les prix ne changerons jamais ici... Peu payer et grosse dépense!

- Merci! À une prochaine fois.

Je saisie le pain et je pris le chemin du retour. On ma déjà repéré. Autant rentrer et m'enfermer, c'est mieux.

Attendez...

Je ne rêve pas la?

Qui est cette fille qui distribue les prospectus du nouveau Jeu?

Qui est cette brunette ?

Je pivote sur mes pieds.

- TOI !

Elle tourne la tête et me regarde la bouche grande ouverte.

- Amira?

- Milena!!

- Oups...

Elle s'apprêtait à partir mais a ma plus grande chance je réussis à lui prendre le bras.

- Tu es sensé être morte !! Morte Milena ! Morte putain !

- Mais chut!!

- Milena... Je t'ai cru morte... Tu l'étais! Tu as été annoncé à la télé!

- Bon viens la toi!

Alors que des larmes de joie, tristesse et de colère coulaient elle m'entraîna dans une petite ruelle vide.

- Maintenant tu m'explique! murmurais-je entre deux sanglots.

- Brayan n'a pas pu me tué. Enfin... Son coeur l'en empêchais... Donc il a tiré dans une zone sans organe vitaux. Il a laissé la télé dire que j'étais morte. Il m'a ensuite récupéré et soigné avec l'aide de son père. Je suis désormais la petite favorite de notre chef. Et c'est moi qui sélectionne ceux qu'on envoie au jeu.

- Tu... Milena tu te rends compte de ce que tu fais !

- Oh que si, détrompe toi! Et la vie est bien mieux comme ça !

- Milena... Tu ne d/

-Si, et tu va y retourner! Cela fais tellement longtemps que je te recherche toi et Brieg. Vous allez retourner au Loup-Garou!

- Milena... non...

- Vous devez mourir si il le souhaite ! Je t'aime beaucoup Amira... Mais les ordres sont les ordres... Part, disparaît. Jusqu'à cette nuit ou ils te prendront.

A ses mots je me suis enfuis a toute jambes. Sans me retourner. La boule au ventre et les larmes de tristesse qui coulent...

Je ne dirais rien a Brieg... C'est mieux ainsi. Je dois souffrir seule.

Au-revoir celle qui ma sauvé la vie et qui veux me la retirer...

Au-revoir Milena.

Et a la prochaine fois...

7 - By : @Le_chocolat_et_moi

Il se tenait là, devant la porte, appréhendant le moment où il allait franchir le seuil afin de retrouver sa bien aimée.

Il avait si hâte, il tenait à peine en place.

Il allait enfin la retrouver ! Après tout ce temps séparés, il pourrait enfin la prendre dans ses bras, l'embrasser et lui promettre de ne plus jamais partir sans elle.

Rien ne les séparerait désormais.

Sinon la mort.

Il tenait un bouquet de rose dans ses mains. Il voulait lui offrir. En signe de son amour éternel.

Il inspira et décida enfin de franchir le seuil, avant de poser sa main sur la poignée de la porte et de la pousser doucement.

Un grand silence se fit mais il n'y fit pas attention. La hâte de la revoir était bien trop importante pour qu'il s'en occupe.

Il mit un pied dans la maison puis l'autre. Un sourire apparut sur son visage et il cria le nom de sa bien aimée à travers la maison.

-Armala ! C'est moi ! Brieg ! Je suis de retour !

Aucune réponse. Il avança dans la maison et regarda autour de lui. Elle était bien quelque part.

Soudain, il entendit un grand bruit qui le fit sursauter. Il avança vers ce bruit et laissa tomber ses fleurs sur le sol, devant ce spectacle horrible. Il n'arrivait plus à bouger. Il était pétrifié. Les yeux grands ouverts, il n'y croyait pas.

Elle était là. Allongée sur le sol, du sang partout. Sur elle, autour d'elle, sur son visage, dans ses cheveux. Elle était rouge.

Les yeux grands ouverts, elle ne bougeait plus. Elle baignait dans son sang. Sans vie, elle était sans vie.

Brieg hurla son nom et se jeta à ses côtés avant de lui prendre la main et de la serrer. Mais elle était pâle et froide.

Il la prit dans ses bras, la secoua, lui donna des claques pour la réveiller, cria encore et encore son prénom, priant tout et n'importe quoi pour que tout ça ne soit qu'un cauchemar. Un simple cauchemar.

Les larmes coulaient le long de ses joues, son cœur était lourd, il tremblait. Il ne pouvait pas y croire.

Pas maintenant. Pas alors qu'ils allaient se retrouver.

-Ne me laisse pas... Sanglota-t-il en la serrant contre lui. Je t'en supplie...Armala... Non...

Il plongea son regard dans celui de la fille morte et passa une main devant, espérant qu'elle allait réagir, ou du moins cligner des yeux.

Mais il savait. Il savait. Il n'y avait plus aucun espoir. Elle avait la gorge tranchée, les bras ouverts et les mains mutilées.

Il faudrait seulement un miracle. Mais les miracles n'existaient plus pour lui.

Alors il ravala ses larmes et posa délicatement une dernière fois ses lèvres sur celles de sa bien aimée avant de la rallonger délicatement à terre et de positionner les roses autour d'elle, en guise de tombeau.

Et il se promit de tuer ceux qui avaient tué sa femme.

Il allait la venger.

Pour elle.

Pour lui.

Pour eux.



Hey !

Voilà !!! franchement à votre place j'aurai du mal à faire mon choix, c'est super bien ce que vous avez écrit !

Merci beaucoup d'avoir participé au concours ! (désolé si j'en ai oublié certains.. ^^)

Bisouuuus ! ❤


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro