Chapitre 8 : Jodie
Enfin un chapitre !
Je sais que je suis cette fois-ci vraiment en retard, et je n'ai pas d'excuses pour une fois ! enfin, j'étais juste fatiguée du lycée et au lieu d'écrire je dormais...
Enfin bref, je pense que ce chapitre n'est pas le meilleur que j'ai pu écrire (surtout qu'il est assez court) mais j'espère qu'il vous plaira quand même (j'en doute mais bon ^^)
Bonne lecture !
Ça fait maintenant une journée que nous connaissons nos cartes.
Hect s'occupe bien de Nathan et, à ce que je vois, les autres joueurs, voyant que Nathan arrive quand même à vivre malgré son... handicape (?), et qu'il arrive à bien s'intégrer dans le groupe, j'ai entendu certains chuchoter qu'ils n'avaient aucune raison de le tuer, il n'a pas l'air de souffrir et il peut-être d'une grande aide pour les Villageois.
Assise sur le banc de la cantine, entourée des joueurs qui discutent tranquillement, je baisse la tête et regarde mes mains.
Mais, moi... qui je suis ?
Pour l'instant, je suis une Villageoise, mais si Nathan meurt...
Je souffle en me grattant la nuque.
Je dois faire en sorte que Nathan reste en vie, mais seulement si les Villageois gagnent, mais après... si ce sont les Loups-Garous qui sont en train de gagner...
Fait chier...
Até, une joueuse assise à côté de moi, pose sa main sur mon épaule, je sursaute et la regarde en fronçant les sourcils.
- Tu aimes bien Mikay ? glousse-t-elle.
- P-pourquoi tu me demandes ça... ?
Elle glousse à nouveau.
- Vous iriez trop bien ensemble !
- Euh... non merci.
J'attrape mon assiette, me lève et me dirige vers ma chambre en grinçant des dents.
Non mais pour qui elle se prend, celle-là ?! elle ne peut pas se mêler de SES affaires ?!
J'hallucine, pourquoi c'est pas elle qui sort avec Mikay d'abord ?!
Quelqu'un m'attrape par le bras et je me retourne en soufflant.
- Qu'est-ce que tu vas faire ? me demande Hect en fronçant les sourcils.
- Je vais manger dans ma chambre, ça ne se voit pas ? répondis-je froidement.
- T'es sérieuse ?! non, tu retournes dans la cantine !
Elle se met à me tirer par le bras mais je me recule en grognant.
- Merde, mais qu'est-ce que tu me veux à la fin ?!
- Je veux que tu te fasses des amis, Jodie ! sinon au prochain Soir de Concertation c'est toi qui pars !
- J'en ai rien à faire ! va t'occuper de ton mec et me fait pas chier !
Elle recule d'un pas et me regarde bizarrement. Soudain, elle baisse la tête en soufflant :
- Dès fois, tu me fais pitié...
- Je suis heureuse de le savoir.
Elle tourne les talons et s'en va, je rentre dans ma chambre, pose mon assiette sur la table de chevet et serre les poings.
Et alors, qu'est-ce que cela peut lui faire si je ne veux pas d'ami ?! je suis très bien comme ça ! et je ne changerai pas pour un simple jeu !
Je m'assois sur mon lit face à mon armoire.
Ce matin en voulant me changer j'ai trouvé un couteau à l'intérieur avec un bout de papier toilette avec écrit quelque chose, le problème c'est qu'avec l'humidité, l'ancre s'est un peu étaler et le seul mot que j'ai reconnu c'était "toi".
Et si je prenais le couteau et que je tuais le Maître du Jeu ? le Loup-Garou s'arrêterai-t-il ?
Je ne crois pas, déjà, les mecs qui sont planqué dans la forêt pour nous buter si on dépasse une limite me dégommerons directe, puis Noah Loha, le présentateur du jeu, prendra sûrement sa place.
Ce serait donc un effort inutile. Mieux vaut garder l'arme ici et l'utiliser en cas d'extrême besoin.
Ma porte s'ouvre et je sursaute, je tourne la tête et fronce les sourcils en voyant une fille dont j'ai totalement oublié le nom, la tête baissée.
- Qu'est-ce que tu fais là ?
Elle relève la tête en sursautant, toute gênée, elle bafouille des excuses.
Je souffle et me lève en me grattant la tête. La fille, me voyant me lever, met ses mains devant son visage pour se protéger en poussant un petit cri aigu.
- S'il te plait ! ne me frappe pas je n'ai pas fait exprès ! je... j'ai juste oublié l'emplacement de ma chambre !
Surprise par sa réaction, je reste muette en la dévisageant. Elle croyait vraiment que j'allais la frapper ? on me prend pour une brute jusque parce que j'ai juste dérapé à un ou deux moment... ?
Baissant lentement les bras, elle me regarde timidement avec ses grands yeux d'un noir profond, gênée par son regard, je baisse en me raclant la gorge.
- Ce n'est pas bien grave, soufflé-je, tu n'as pas fait exprès, je ne vois pas pourquoi j'irai te frapper...
- M-merci...
Je fronce les sourcils, pourquoi me remercie-t-elle ? je n'ai rien fait pour elle !
Bon, ce serai bien si j'arrive à discuter avec elle tranquillement, je pourrai me faire une amie qui, elle, n'essaye pas de me faire sortir avec mon futur bourreau.
Je me rassois sur mon lit et tapote une place à côté de moi.
- Tu... tu veux qu'on parle ?
Sérieux, je me fais pitié... je ne pourrai pas lui demander autrement de devenir mon amie ?!
Elle fronce les sourcils mais accepte quand même et s'assoit timidement à côté de moi.
Je lui souris maladroitement et elle me ressort le même en retour.
Bon, au moins je ne suis pas la seule à être une asocial dans ce jeu !
Après ce passage assez gênant, un silence encore plus gênant s'installe entre nous.
Je baisse la tête en cherchant désespérément un sujet de conversation. C'est aussi compliqué que ça d'avoir un ami ?! avec Emeric, ça ne me gênait pas ces petits moments silencieux, au contraire. Mais là, avec cette ambiance pesante, c'est vraiment très gênant.
Soudain, elle se tourne vers moi.
- Tu... tu t'appelles comment ?
Je ne peux m'empêcher de pouffer, elle connait les rumeurs sur moi, mais même pas mon prénom !
- Jodie, et toi ?
- Jahane.
- C'est... très joli comme prénom...
- M-merci, le tien aussi...
J'ai l'impression de la retenir en otage et qu'elle attend désespérément l'arrivé des policier pour sortir enfin de cet enfer.
- Je ne te ferai pas de mal, tu sais, dis-je spontanément.
Elle se tourne vers moi en faisant des gros yeux, puis, sûrement par gêne, nous nous mettons à rire toutes les deux.
- Tu dis ça à tous ceux que tu croises ? me demande Jahane.
- Oui, mais dès fois j'ai du mal à tenir mes promesses ! plaisanté-je.
- J'espère que pour moi tu les tiendras ! me dit-elle en riant.
Je ne sais pas pourquoi, mais je ne peux m'empêcher de contempler Jahane, sa peau noir est tellement lisse, aucun bouton, aucune cicatrice. Son sourire et son rire sont magnifique, je ne m'attarde pas souvent à l'apparence des gens, mais là il faut vraiment admettre qu'elle est très belle.
Et ce qui me plait chez elle, c'est que, depuis qu'on s'est mise à plaisanter, quelque chose qui me met totalement à l'aise émane d'elle. En plus d'être belle, elle a du charisme et une légère timidité qui la rend vraiment attachante.
Comme Emeric. Avec lui je n'avais pas de gêne à être moi-même, à donner mon avis, à rire. Avec Jahane c'est pareille, elle est vraiment très sympathique.
Pas comme Hect.
Enfin, je ne vais pas dire qu'Hect n'est pas sympa, mais son envie irrépressible d'essayer de faire en sorte que je tombe amoureuse du Maître du Jeu est désagréable.
Jahane, qui devient vraiment bavarde depuis que nous avons sympathisée, regarde mon repas et fronce les sourcils.
- Tu manges toute seule ?
J'hausse les épaules.
- Ouais, dehors ils sont chiant, ils n'arrêtent pas de se mêler de ce qui ne les regardent pas.
- Comme Nathan et sa petite copine ?
- Oui, enfin, c'est surtout Hect qui est chiante avec ça.
- Qu'est-ce qu'elle dit pour l'être autant ?
- Bah...
Je ne sais pas, mais en lui expliquant pourquoi Hect m'agace, je me mets à rougir. Jahane, tout en m'écoutant hoche la tête en riant à certain moment.
- Elle a vraiment une grande imagination pour croire que tu aurais une chance avec le Maître du Jeu ! me dit-elle quand je fini mon récit.
- C'est vrai, en plus, ce n'est pas que je ne l'aime pas mais... enfaite si, je le déteste vraiment.
Jahane rit en posant sa main sur mon bras.
- En même temps qui peut apprécier quelqu'un qui va te tuer toi et tous tes amis !
- Des fous, sûrement.
Le ventre de Jahane se met à grogner, elle rit en s'excusant.
- Je vais aller manger, je reviens dans pas longtemps... enfin, si tu veux que je revienne bien sûre... tu le veux bien ?
J'acquiesce en riant. Elle me remercie et sort de ma chambre.
Je me lève pour aller dans ma salle de bain et remettre un peu de déodorant, il fait chaud dans ma chambre !
Du coin de l'œil, j'aperçois quelqu'un à travers ma fenêtre, le Maître du Jeu qui coupe des bouts de bois.
Je ne sais pourquoi, je me mets à l'espionner discrètement.
Je remarque qu'il ne porte pas de haut, ce qui me fait rougir. Je secoue la tête en essayant de me concentrer sur autre chose. Son visage, tient ! il a l'air pensif, c'est bizarre de le voir aussi sérieux, habituellement, quand il parle devant tout le monde, même quand il a envie de jouer le méchant, il a un petit sourire ou une lueur étrange qui fait briller ses yeux. Là, ses yeux on l'air vide, il fronce les sourcils. Dès fois il est tellement pensif qu'il rate même le bout de bois et enfonce sa hache dans le sol à quelques centimètres de son pied.
Soudain, il tourne la tête vers moi, surprise, je me baisse et reste un long moment ainsi, puis quelqu'un toque à ma fenêtre. Honteuse de m'être fait, encore une fois, surprendre, je me relève en baissant la tête.
Quand je la relève, je me retrouve face à ce corps en sueur séparé seul de lui par une vitre.
Le Maître du Jeu tape encore sur ma fenêtre et je l'ouvre en me raclant la gorge.
- Tu aimes m'espionner à ce que je vois, dit-il avec un petit sourire taquin.
La petite lueur dans ses yeux réapparait, son visage change complètement et le Bryan que tout le monde connait revient.
- Ça ne s'appelle pas de l'espionnage si on se fait chopper à tous les coups.
Il rit et s'appuie sur le rebord de ma fenêtre en passant sa tête dans ma salle de bain.
Bizarrement, il n'y a plus que dans ma chambre qu'il fait chaud...
Je serre les poings et me retiens de le gifler pour être rentré, même-ci ce n'est que sa tête, dans ma salle de bain sans mon autorisation.
- Petite voyeuse, va.
J'écarquille les yeux et manque de m'étouffer avec ma salive. Comment il ose me parler, ce connard ?!
- Parle pour toi, relancé-je, je paris que tu nous espionnes quand on se change.
Son sourire s'élargi.
- Pas faux.
- Tu es dégueulasse.
- Tu devrais me vouvoyer, si ma futur victime est sympa avec moi, je serai sûrement plus clément sur les conditions de sa mort.
- Je n'en ai rien à battre des "conditions de ma mort".
Il rit et pose son index sous mon menton en me chuchotant.
- Alors je serai plus clément avec la mort de tes amis, mais seulement si tu es gentille avec moi.
- Je n'ai pas d'ami, ici.
J'ai l'impression qu'il jubile intérieurement après que j'ai dit cela, on dirait qu'il se retient de me dire quelque chose d'important, qui le fait bien marrer.
- A ta place, me dit-il en enlevant son doigt de sous mon menton, je ne serai pas si sûre de moi.
Mon regard, je ne sais pourquoi, descend sur son torse et j'aperçois une cicatrice entre ses deux pectoraux. On dirait presque une blessure faite par une balle. Je fronce les sourcils, avec notre technologie actuelle, on peut facilement effacer des cicatrices (seulement si on a beaucoup d'argent, bien sûr), alors pourquoi ne l'a-t-il pas fait ?
En une fraction de seconde, ma main se met à toucher du bout des doigts sa cicatrice. Il me regarde, les yeux ronds, surpris, autant que moi d'ailleurs, que je fasse cela.
Gênés, j'enlève ma main en m'excusant et lui décroche sa chemise qui était attaché autour de sa taille et la remet, cachant sa cicatrice.
- C'était quoi ? demandé-je.
- Tu n'as pas à le savoir, dit-il en se raclant la gorge.
Bizarrement, il devient tout rouge.
- Pourquoi je n'ai pas le droit de le savoir ?
- Parce que ça concerne ma vie privée, tu me vois vraiment te demander pourquoi tu as la même cicatrice sur ton omoplate droite ?
Je baisse la tête en serrant les poings.
- Tu vois ? me dit-il en allant récupérer sa hache, tu n'as pas envie de me répondre.
- Je t'interdis de me regarder quand je me change ! explosé-je.
Il sourit en posant sa hache sur son épaule.
- Je fais ce que je veux, d'abord.
Il allait repasser sa tête à travers ma fenêtre mais, énervé, je la referme et il se cogne violement le nez contre la vitre. Il fait quelques pas en arrière en grognant, son nez se met à saigner et je me fais violence pour ne pas me moquer de lui. S'il ne me tue pas après ça, c'est vraiment que j'ai de la chance.
Quand il relève la tête, je me rends compte que je ne suis pas si chanceuse que cela...
- Ouvre la fenêtre, Jodie.
Je serre les poings et ne bouge pas, le défiant du regard pendant qu'il s'essuie le nez.
- Jodie, ouvre la maintenant !
Je ne bouge toujours pas et Bryan lève sa hache, comme pour fracasser la vitre quand, soudain, Jahane rentre dans ma salle de bain.
Nous nous figeons tous les trois. Jahane, elle, essaye de comprendre ce qui est en train de se passer et moi, j'essaye de savoir comment je pourrai lui expliquer tout ça.
J'attrape Jahane par le poignet, la fait sortir de cette salle en refermant la porte derrière nous.
Je crois qu'elle vient en quelque sorte de me sauver la vie.
- J'aurai peut-être du toquer avant d'entrer... me dit-elle avant de s'excuser.
- Ce n'est pas grave, dis-je en riant nerveusement.
- Il allait faire quoi, le Maître du Jeu ?
- Des conneries, sûrement.
Jahane fronce les sourcils.
- Pourquoi son nez saignait ?
- Il s'est pris une vitre en pleine figure, dis-je avec un petit sourire satisfait.
Elle me regarde, les yeux ronds.
- C'est toi qui...
- Oui, oui, dis-je fièrement.
Elle me regarde avec un mélange de peur et de respect.
- Tu ne tiens vraiment pas à ta vie, dit-elle.
Hect rentre soudain en tenant Nathan par la main.
- Jodie le MDJ saigne du nez ! il faut que tu ailles...
Elle s'interrompt, me voyant accompagnée d'une autre personne. Ses sourcils se froncent et elle fait un pas en arrière.
- Qui es-tu ?
- Jahane.
- Une amie, précisé-je, juste pour l'embêter.
Tandis que Jahane me lance un petit "c'est vrai ?!" tout joyeux, Hect me lance un regard noir, puis, vexée, elle tourne les talons et sort. Nathan reste ici et essaye de nous faire comprendre quelque chose mais, voyant que nous n'y arrivons pas, il fait un geste de la main et s'en va.
- Il a un beau visage, me confie Jahane, dommage qu'il ait été choisi comme étant le Petit Frère... tu penses qu'Hect est la Petite Fille ?
- Je n'en sais rien, peut-être.
- En tout cas, je n'aimerai pas être le Petit Chat, imagine tu dois dormir dans la même chambre qu'un garçon que tu ne connais pas !
- Hect n'est pas un garçon !
- Je sais, mais si la Petite Fille était un garçon pour une fois !
Elle rit et frissonne.
Jahane se met à parler toute seule des rôles, elle rit toute seule et répond même à ses propres questions. Je n'aime pas parler de ça, moi. Plaisanter sur des cartes qui vont causer notre mort, je trouve cela odieux.
Je jette un coup d'œil à Jahane. Dans quel camp est-elle, elle ?
Sûrement dans celui des Villageois, elle a l'air pure et gentille.
Moi, j'ai comme qui dirait le cul entre deux chaises, car si je commence à sympathiser avec des Villageois et que Nathan meurt, je vais devoir tuer mes amis, enfin, si j'arrive à en avoir.
Il faut que j'aille vers des personnes, mais qui ? si ce sont des Loups-Garous, je suis pour l'instant leur ennemi, et si ce sont des Villageois, je pourrai le devenir.
Ou sinon, je reste dans ma chambre à attendre qu'on me bute, ouais, ça peut-être envisageable.
Tandis que Jahane continue de parler, je regarde on armoire et serre les poings. Qui a pu m'offrir cette arme ? je ne me souviens pas que ce soit dans les règles, ça.
Le Maître du Jeu ?
Je ris.
Si c'est le cas, il est suicidaire, alors.
Aurait-il prévu qu'on se batte à mort à un moment ou un autre ? non, il tient trop à sa petite bouille d'ange de lèche cul.
Qui cela pourrait-il bien être alors ?
Je secoue la tête, ne voyant pas d'autre explication.
Jahane baisse la tête et se met soudainement à sangloter.
Merde... est-elle blessée parce que je ne l'écoutais pas ?
- Qu'est-ce qu'il y a ? demandé-je avec la voix la plus douce que je puisse sortir.
Elle secoue la tête en séchant rapidement ses larmes.
- Rien... c'est juste que... ma maison, mes parents et mes frères et sœurs me manquent... j'ai le pressentiment que je ne pourrai plus jamais les revoir...
- Tout le monde à ce même pressentiment...
- Ta famille te manque, toi ?
Je me racle la gorge et hausse les épaules.
- Pas vraiment, mentis-je, j'ai l'habitude de vivre sans eux donc... à part le fait qu'on risque de mourir d'une nuit à l'autre, pas grand-chose n'a changé...
Elle rit doucement et ferme les yeux en inspirant profondément.
- J'espère que je m'y ferai, moi aussi...
J'hausse à nouveau les épaules. Ça fait bientôt un an que toute ma famille est morte et, quand j'étais chez Emeric, la nuit quand j'entendais des pas dans le couloir, je priais pour que ce soit ma mère qui ouvre violement la porte et viens me prendre dans ses bras en me chuchotant que tout ce que j'ai vu, tout ce que j'ai subi n'était qu'un cauchemar, qu'un horrible cauchemar, mais qu'il est fini, maintenant.
Cela fait un an que j'attends que ce cauchemar s'arrête, mais il ne cesse de durer.
J'ai envie de m'engueuler à nouveau avec mon frère sur le choix de sa cravate pour son costume de marié, j'ai envie de rire avec mon père de ces imbéciles masochistes à la télé qui aiment se faire du mal pour devenir célèbre.
Mais ce ne sont que des rêves, malheureusement. Ça ne sert à rien d'espérer, ils ne reviendront pas, ils sont morts et je suis vivante et, même-ci je me dis que je n'en ai rien à faire de mourir, je sais très bien qu'au fond de moi, je n'ai pas envie de mourir si vite.
J'aimerai revoir Emeric une dernière fois et lui souhaiter de vivre heureux, avec sa gentille (ou pas) petite amie. J'aimerai revoir sa mère et lui dire que je suis désolé pour sa belle robe que j'ai taché et d'une de ses chaussures avec laquelle j'ai planté le talon dans le bras de mon agresseur, le jour de la fête.
Et, aussi, j'aimerai dire, à tous ceux que j'ai frappés, que je les déteste toujours.
Tandis que Jahane se remet à parler, je tourne la tête vers ma salle de bain.
Faudrait que je fasse attention la prochaine fois, le Maître du Jeu était à deux doigts de me tuer.
Dans tous les cas, si cet imbécile ose poser une main sur moi, c'est moi qui le décapite.
Je ne sais pas quand je pourrai poster le prochain chapitre, j'ai vraiment du mal à trouver des moments pour écrire, malheureusement...
Enfin bref gros bisous et bonne année en retard !!!
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