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Amira

Bon...

Cela fait maintenant une semaine que j'ai découvert le petit secret de Mildred, elle a sûrement du s'en rendre compte puisqu'elle me lance des regards noirs en serrant fort son couteau quand j'entre dans la cuisine.

Brieg, lui me déteste.

Bon, je le comprends un peu car devoir cacher un couteau empoisonné dans son slip pour pouvoir se défendre à n'importe quel moment, ça ne doit pas être très agréable...

Ronald, lui, est devenu bizarre. Quand je lui là, il n'arrête pas de me fixer en fronçant les sourcils, c'est assez flippant.

Brieg veut qu'on parte maintenant, mais cette personne qui m'a attaqué quand j'étais dans les bois me fait vraiment peur... j'ai envie de partir discrètement sans me battre et risquer ma vie et celle de Brieg.

Mais là, je vois qu'on n'a pas le choix.

Je m'allonge dans le lit et Brieg rentre, enlève son couteau et le cache sous son cousin en le gardant fermement en main.

Demain nous avons prévu de nous enfuir, de quitter cette baraque flippante quand Mildred et Ronald serons parti faire les courses. J'ai un peu peur que ça se déroule mal mais Brieg veut, qu'avant de partir, j'aille prendre une arme assez puissante, si on se fait courser.

Ce que je n'espère pas du tout car, avec ma cheville qui me fait encore assez mal, je ne serai pas en état de courir vite et longtemps.

Brieg épuisé s'endors directement. Je regarde sa main juste à côté de son visage et serre les poings.

Bien que Mildred ait fait son mieux pour que la main de Brieg, après l'attaque de Bryan, reste à peu près normale, on voit encore une tonne de cicatrice et il a beaucoup de mal à tenir quelque chose avec cette main. Brieg a été vraiment plus abimé que moi ce jour-là, je m'en veux beaucoup car je n'ai presque rien eu et je n'ai aucun problème pour serrer quelque chose où bouger mes bras.

Je n'aime pas savoir que j'ai eu plus de chance que les autres.

Soudain, la porte s'ouvre et je me pétrifie. Du coin de l'œil, j'aperçois quelqu'un s'approcher lentement de moi. Discrètement, ma main par sous l'oreiller de Brieg pour attraper son couteau.

- Amira, se met à chuchoter Ronald.

Toujours en serrant mon couteau, je me tourne vers lui.

- Oui ?

- Suis-moi, j'ai quelque chose à te dire.

J'hésite. Ronald a l'air inoffensif, un peu grognon, mais je pense qu'il serait incapable de me faire du mal car il a déjà du mal à courir après Brieg quand il lui pique la télé commande.

Je me lève donc en laissant le couteau à Brieg et le suis en essayant de faire le moins de bruit possible.

- J'ai mis un somnifère dans l'eau de Mildred et Brieg, ils ne se réveilleront pas avant demain.

Je fronce les sourcils.

- Pourquoi ?

Ronald s'assoit sur le canapé et allume une petite lampe à côté de lui.

- Il faut qu'on parle.

Je serre les poings et m'assois en face de lui.

- Mais... de quoi ?

- Ne rentre plus jamais dans notre chambre. Mildred sait que tu y es allée et à mis des explosifs partout dans celle-ci.

Je reste bouche bée.

- Tu... tu es sérieux ?

- Pourquoi je rigolerai avec ça ? de plus, Brieg et toi êtes sur la sellette, encore quelques jours et c'est la mort qui vous attend.

- Q-quoi ?!

- Je pense que tu l'as très vite deviné en venant fouiller notre chambre mais Mildred est une ancienne tueuse à gage. Quand vous vous êtes réfugiés chez nous, elle a repris du service et avait comme mission de vous garder en vie jusqu'à ce que les rebelles viennent vous chercher, qu'ils puissent en tuer le plus possible. Malheureusement, ils ne viennent toujours pas et puisque vous commencez à vouloir vous échapper, elle va devoir vous tuer.

Je ris nerveusement et me gratte la nuque.

- Pourquoi tu me dis tout ça ?

Il souffle et secoue la tête.

- Il y a bien longtemps, j'étais un rebelle, sauf que j'ai connu Mildred, elle est tombée amoureuse de moi et celle-ci m'a obligé à abandonner mes amis et à vivre avec elle.

- Donc... tu ne l'aimes pas ?

- Pas vraiment. Au début, je me servais d'elle pour donner des informations utiles aux rebelles, mais maintenant qu'ils ont coupés les ponts avec moi, je suis ici seulement parce que vous êtes là, je ne veux pas que Mildred vous tue, vous êtes encore trop jeune...

Ronald me regarde et je peux lire la tristesse dans ses yeux.

- Mon petit frère est mort à seize ans dans le Loup-Garou. C'était la Petite Fille et dès le deuxième Soir de Concertation, il s'est fait repérer par les Loups-Garous et ils l'on tuer. J'ai vu son exécution en directe devant la télé...

Je me mort la lèvre et mon cœur se serre pendant que je me mets à penser à Pablo...

Je secoue la tête et me racle la gorge.

- Et la personne qui est dans les bois, c'est qui ?

- Une tueuse à gage expérimentée, elle s'appelle Sarah si je me souviens bien. Au début, elle avait une autre mission, je crois qu'elle devait tirer des informations de deux jeunes rebelles, ou quelque chose comme ça, mais puisqu'ils sont parti tous les deux au Loup-Garou, elle est venu ici et vous surveille nuit et jour. Avant il y avait quelqu'un d'autre mais Mildred disait qu'il faisait trop de bruit la nuit, donc elle l'a tué. Sinon Sarah est vraiment une excellente tueuse à gage.

- Donc... sortir d'ici est impossible ?

- Si, mais il faudra la tuer.

Ma gorge se serre.

- Il n'y a aucun autre moyen ?

Ronald secoue la tête.

- Non, dans tous les cas, si vous essayez de la fuir, elle vous suivra jusqu'à ce que vous tombiez à terre de fatigue. Le mieux c'est de l'affronter, et sois tu réussi, soit tu meurs.

Je me retourne vers lui en croisant les bras.

- Pourquoi je devrais vous faire confiance ? vous vivez avec une tueuse à gage, après tout.

Il hausse les épaules.

- Fait ce que tu veux, ce n'est pas à moi de te dire ce que tu dois faire. En tout cas, je ne veux que ton bien, moi.

Je souffle.

- Mais... si on essaye de s'enfuir, vous venez avec nous ?

- Non, je ne pourrai pas, je déclencherai sûrement un explosif pour que Mildred, ses armes et la maison partent en fumé.

Et lui avec...

Je me gratte le bras en baissant la tête.

- Mais... qu'est-ce qu'on va faire après... ?

- Pas très loin dans les bois j'ai une sorte de bunker sous terre, l'accès sera assez facile à trouver puisqu'il y il a un grand R inscrit sur l'arbre. A l'intérieur du bunker se trouve un petit bouton, appuyez dessus et dans moins de cinq heures un rebelle viendra vous chercher.

J'hoche la tête et le regarde droit dans les yeux, il a l'air sincère, je vois dans son regard qu'il ne nous veut pas du mal.

- Nous n'avons pas assez d'arme, dis-je, si nous voulons battre celle qui nous surveille dehors, il nous faut une arme à feu.

Ronald se penche et sors de sous le canapé deux pistolet et, en soulevant un peu le canapé, un sac assez bien remplit. Il me tend tout ça avec un petit sourire malicieux.

- Moi aussi j'ai le droit d'avoir une petite cachette.

J'attrape le sac et pose les pistolets sur la table, je n'aime pas vraiment tenir tout cela, ça me rappel... de mauvais souvenir...

- Dans le sac tu dois avoir deux ou trois couteau bien aiguisés, des médicaments pour soulager la douleur, des produits pour soigner des blessures et plusieurs munitions.

J'hoche la tête en frissonnant.

- Vous pensez vraiment qu'on va être si blessé que ça ?

Il hoche la tête.

- Sarah est une très bonne tueuse à gage, selon Mildred, sur les millions de missions qu'elle a eu, elle n'en a perdu qu'une, celle où elle devait tirer des informations sur des rebelles à deux jeunes.

Ronald secoue la tête.

- J'ai mis aussi à l'intérieur des pilules qui empêche le poison, si elle t'a touché avec son couteau, de progresser jusqu'à ton cœur. C'est assez efficace sauf si la blessure et trop profonde. D'ailleurs, préparez-vous un sac d'habilles neuf, s'il y a un problème et que vous ne trouvez pas le bunker, prenez ma voiture dans le garage et aller en plein centre-ville. Là ils n'oseront pas vous tuer devant tout le monde.

J'hoche la tête et range les armes dans le sac. Je remercie Ronald qui sourit et se lève. Il allait retourner dans sa chambre quand il se stop en se tournant vers moi.

- Empêche Brieg de retrouver sa petite copine. Elle est surveillée jour et nuit par des gardes, s'approcher d'elle serai du suicide.

Puis il me souhaite bonne nuit et remonte dans sa chambre. J'inspire profondément et fait de même en rangeant le couteau de Brieg dans le sac. Je fouille dans notre armoire, prend des pantalons assez larges pour courir avec pleins de poches pour ranger les munitions. Je prends aussi pour nous deux, deux vestes en cuir qui devait appartenir à Mildred quand elle était jeune, pour nous protéger des coups de couteau.

Après avoir mis tout cela dans un nouveau sac, je vais piquer les chaussures de marches de Mildred et Ronald. Je pense que Brieg fait la même pointure que Ronald, et Mildred doit faire une pointure de plus. Ce sont des chaussures qui maintiennent le pied mais qui permettent quand même de courir. Je rentre donc dans la chambre, mets de grosses chaussettes et enfiles les chaussures en les serrant bien.

Je fais pareil avec Brieg qui dort encore. Je préfère qu'ils les portent même la nuit, comme ça si l'autre folle qui nous surveille a une envie soudaine de nous tuer, on pourra courir sans se faire mal aux pieds.

Je vais dans la salle de bain et prend les petites affaires dont une fille a grandement besoin quand Mère Nature veux la faire chier et me regarde dans le miroir.

Je souffle. Comment on va faire si on doit aller en ville ? les passants ne vont-ils pas nous reconnaitre ?

C'est peu probable, ça doit faire un an que nous ne sommes pas passé à la télé, ils doivent avoir oubliés notre visage.

J'attrape mes cheveux et en fait une queue de cheval basse, je prends un ciseau et coupe à ras de l'élastique, mes longues mèches tombent une par une au sol. Quand j'ai fini de tout couper, je me regarde dans le miroir et inspire un grand coup. Je tremble. J'ai peur. J'ai très peur mais je ne peux plus rester ici, ça devient dangereux.

Après avoir nettoyé la salle de bain, je retourne dans la chambre et cache le sac sous notre multitude de cousin. Par précaution, j'attrape un pistolet que je charge et que je garde en main en m'endormant.

Espérons que tout se passe comme prévu.

...

Je cache un couteau sous mon T-shirt et range les chaussures de Mildred dans notre sac avant de sortir. Bizarrement, avec une arme en main, j'ai facilement réussi à m'endormir et j'ai étrangement bien dormi...

Je me tourne vers Brieg qui dort encore. Je serre les poings et retourne dans la chambre pour fermer les volets et la fenêtre de façon à ce que personne n'arrive à l'ouvrir par l'extérieur.

Après avoir passé de longues minutes à calmer mes tremblements, je sors à nouveau et rentre dans la cuisine. Mildred est là, chantonnant une petite mélodie comme à son habitude en préparant le petit déjeuner.

Quand elle se tourne vers moi, elle regarde mes cheveux et rit.

- Oh, oh ! tu es bien mignonne comme ça !

Elle s'avance vers moi et je serre les poings pour ne pas reculer où lui casser le bras quand elle se met à me caresser les cheveux.

- Attend, viens avec moi dans la salle de bain, derrière ce n'est pas très bien coupé, je vais corriger tout cela.

En prononçant ces derniers mots, elle sort du tiroir un ciseau et me sort un étrange sourire.

A contrecœur, je la suis et vérifie que j'ai toujours ce couteau sous mon T-shirt.

Arrivée dans la salle de bain, je me mets face au miroir et espionne Mildred qui s'amuse à me couper les cheveux.

Merde, je suis de dos à elle, elle a une arme et peu facilement me la planter dans la carotide !

Soudain, je pousse un cri quand je sens ma peau sectionnée au niveau de mon lobe d'oreille je pose ma main dessus en sentant le sang couler et me tourne vers elle. Son sourire a disparu. Elle me regarde droit dans les yeux et m'ordonne de me retourner.

- Je saigne, Mildred !

Son sourire réapparait, mais mille fois plus effrayant. Son regard est celui d'une folle, maintenant. Elle tient son ciseau comme un couteau et me dit tout en gloussant :

- Retourne-toi ma chérie si tu ne veux pas saigner encore plus.

Cette phrase me fait froid dans le dos. Que dois-je faire ? Sortir mon couteau et essayer de me défendre ? Non, le temps que je le sorte, elle aura déjà planté son ciseau quelque part dans mon corps.

Le mieux, c'est de suivre ce qu'elle dit en espérant qu'elle n'en profite pas pour me tuer.

Je me retourne et ne peux m'empêcher de trembler.

Mildred rit et continue de me couper les cheveux.

- Ma chérie, me dit-elle doucement, la prochaine fois que tu rentres dans ma chambre sans mon autorisation pour fouiller dans mes affaires, je t'arrache la tête.

Je me tends et déglutis difficilement.

- De... de quoi tu parles...

Elle s'arrête de me couper les cheveux et pose sa tête sur mon épaule pour me regarder à travers le miroir.

- N'essaye pas de jouer l'innocente, petite abrutie, tu n'as pas imaginé, qu'en plus d'avoir mis des micros, j'ai caché des caméras un peu partout dans la maison et même dans les toilettes ?

Soudain, je sens la pointe du ciseau se poser dans mon dos. Elle appuie doucement, de plus en plus fort et je me retiens de hurler. J'hoche la tête et elle sourit en voyant que mes larmes, de peur et de douleur, se mettent à couler.

- N'aie pas peur, ma chérie, me dit-elle en posant sa main libre sur ma gorge. Si tu ne résistes pas, ton ami et toi n'allez rien sentir.

Brieg...

Poussée par une montée d'adrénaline, je soulève mon T-shirt, attrape le couteau, me retourne et tend le bras vers le visage de Mildred.

Surprise, elle recule mais le couteau l'a quand même touché et trace une grande diagonale ensanglanté sur tout le long de son visage.

Elle lève lentement les yeux vers moi et se met à rire.

Sans attendre, je me dirige en courant vers notre chambre et ouvre la porte.

J'analyse rapidement la scène : celle qui nous surveillait depuis la forêt à quand même réussi à rentrer dans la chambre et est penchée sur Brieg qui dort toujours, un couteau à la main.

Sans vraiment réfléchir, j'hurle et fonce vers elle. Je l'attrape par les jambes en la projetant violement contre le mur. Brieg se réveille enfin et hurle en tombant à terre.

Mildred nous regarde depuis l'entrée de la chambre et regarde Sarah qui se relève doucement.

- Tue-les tous les deux, je me charge de Ronald.

Sarah hoche la tête et, toujours debout sur le lit, j'envoie d'un coup de pied le sac rempli d'arme à Brieg et lui ordonne de se munir d'une arme mais de l'utiliser seulement pour se protéger.

Sarah me sourit s'amuse à faire rouler son couteau entre ses doigts.

- Te défendre ne fera que retarder ta mort.

- Je t'en-merde, salope !

Je saute du lit pour lui assener un coup de couteau dans le cou mais, avec une agilité surprenante, elle m'esquive et m'entaille la cuisse.

Je pousse un cri et recule en tremblant.

- Ne t'inquiète pas, glousse-elle, ce couteau n'est pas empoissonné, j'ai vraiment envie de m'amuser avec toi et de te faire souffrir. Te tuer dès maintenant, ce n'est pas drôle !

Un coup de feu retenti et la vitre juste à côté de moi se brise en mille morceau. Je me tourne vers Brieg qui lâche l'arme, surpris par la violence du coup.

- Brieg ! hurlé-je, tu as failli me tuer !

- Je voulais t'aider !

Sarah explose de rire.

- Quel con !

Elle envoie le couteau qui s'enfonce dans la cuisse de Brieg. Il pousse un cri et elle rit.

J'en profite pour tendre la main vers elle, l'attraper par les cheveux et l'envoyer briser l'autre vitre qui était encore intacte. Enervée que je puisse l'atteindre si facilement, elle m'envoie son long pied dans son ventre, je tombe à terre en me cognant contre le mur et elle en profite pour se jeter sur Brieg.

J'ai à peine le temps de me relever qu'elle s'amuse déjà à remuer le couteau dans sa plaie. Il se met à hurler, il lui donne des coups, mais soit elle les évite, soit elle s'en prend un et lui en donne deux en retour.

Brieg me regarde, il se met à hurler mon nom pendant qu'elle lui plante maintenant le couteau dans l'avant-bras.

- Ne touches pas à Brieg, salope !

Elle se tourne vers moi et me lance à une vitesse hallucinante le couteau, je saute sur le côté et il ne fait qu'entailler ma joue pour terminer sa course en dehors de la maison.

Elle se met à fouiller dans notre sac pour trouver une arme à son goût, j'en profite pour monter sur le lit, prendre une petite écharpe qui était suspendue à la tête du lit. Elle allait se retourner pour me lancer un couteau à nouveau mais je saute sur son dos en la plaquant au sol, passe l'écharpe autour de son coup, fait un nœud et serre. Avec mon autre pied je lui écrase la main et la fait lâcher son arme et l'écarte loin d'elle.

Quand elle arrête de se débattre, j'en conclue qu'elle est morte et la lâche enfin.

Je regarde Brieg qui tremble et qui gémi de douleur. Je cours vers lui et le serre fortement dans mes bras.

- Amira... souffle-t-il.

Je baisse la tête et explose en sanglot.

- Je... j'étais obligée...

- Tu... tu m'as sauvé la vie...

Il me regarde droit dans les yeux et se redresse difficilement vers moi pour faire je ne sais quoi quand soudain une main m'attrape par le côté de la tête et m'envoie contre la porte de l'armoire. Je pousse un cri et regarde Mildred, ensanglantée, attraper Brieg par la gorge en le plaquant contre un mur.

Ma main se pose sur quelque chose, je tourne la tête et attrape le couteau que tenait la fille morte.

- Eh, salope ! l'appelé-je.

Elle se tourne vers moi et lâche Brieg qui s'écroule à terre en reprenant difficilement sa respiration.

- Répète un peu que je t'arrache ta petite face de pute ! hurle-t-elle.

- Salope !

Elle court vers moi tout en sortant un couteau. Quand elle tente de me trancher la gorge, je l'esquive au bon moment, et me positionne derrière elle. Elle n'a même pas le temps de se retourner que je lui tranche une carotide, puis une deuxième.

Elle s'effondre à terre dans un long cri, remuée par des spasmes et meurt tout en me regardant droit dans les yeux.

Je tombe à genou, je tremble tellement que mes pieds n'arrivent plus à me soutenir. Je marche à quatre pattes jusqu'à la fenêtre et vomi.

Brieg glisse jusqu'à moi et m'enlace à nouveau.

- Il faut partir, soufflé-je, les autres vont peut-être arriver.

- Les autres ?

- D'autres tueurs à gages... mais, pour l'instant, il faut te soigner.

Je me lève, m'appuie contre un mur et ramène des compresses, du désinfectant et des antidouleurs.

- Il y a un bunker, non loin de là, tu penses que tu peux marcher ?

- Je pense...

- Bien, tu prendras le sac rempli de vêtement et moi celui d'arme.

Je regroupe toutes les armes, les nettoies un peu et les rangent dans le sac. Je m'habille, cache sous mon T-shirt un couteau et donne à Brieg une arme à feu.

- Qui t'as donné tout ça ?

- Ronald.

- Ronald ?! il est où d'ailleurs ?

Je baisse la tête.

- Sûrement mort... mais il m'a donné plein d'indication, le bunker où nous irons nous permet de rejoindre les rebelles.

- Les rebelles ?

J'hoche la tête.

- Oui, mais on ne pourra pas voir Armala, elle doit sûrement être surveillée H24 par des gardes, c'est trop dangereux.

Il me regarde droit dans les yeux puis secoue la tête.

- Ce n'est pas très grave... mais il faut piquer les armes qu'à Mildred sous son lit, non ?

- Non, c'est trop dangereux, Ronald m'a dit qu'elle avait cachée des explosifs dans sa chambre.

- Pourquoi Ronald t'a dit tout cela ?

- C'était un rebelle. Bon, il faut partir maintenant.

Je me tourne pour chercher le sac de vêtements quand je remarque quelque chose de troublant, voir terrifiant.

La tueuse à gage à disparut.

- Brieg, dis-je doucement, charge ton arme et éloigne-toi de la fenêtre, elle a très bien pu sortir...

- Pourq-...

Il s'arrête de parler pour jurer.

Je suis bête, j'aurai dû lui planter un couteau dans la gorge pour être sûr qu'elle soit bien morte !

J'attrape le sac de vêtements, lui lance et met sur mes épaules celui des armes.

- Suis-moi, on va prendre la voiture.

- On ne va plus au bunker ?

Je ne lui réponds pas et écoute les bruits de la maison. Rien. Elle a du s'enfuir. Habituellement le plancher grince quand quelqu'un marche.

- Je préfère juste prendre la voiture pour y aller.

Nous sortons par la fenêtre et, malgré la situation, je ne peux m'empêcher de ressentir un petit plaisir de pouvoir enfin sortir dehors.

Je passe un bras autour de Brieg pour l'aider à marcher. Je range mon couteau et prend son arme à feu.

- Merci, me dit Brieg soudainement.

Je fronce les sourcils.

- Pourquoi ?

- Bah... tu m'as quand même sauvé la vie... d'ailleurs, j'aime bien ta nouvelle coupe.

Je ne peux m'empêcher de rire.

- Tu crois vraiment que c'est le bon moment pour parler de ça ?

Soudain, une explosion retentie et le souffle de celle-ci nous plaque au sol. Je tourne la tête, l'explosion vient de la forêt, cette fille a dû m'entendre parler du bunker et est partie l'exploser !

Dès que le souffle est parti, je tire Brieg par le bras, ouvre le garage et regarde la voiture.

- Fait chier putain de merde ! hurlé-je.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- J'ai pas les clés ! Ronald a oublié de me les donner, le con !

Brieg rentre dans le garage en boitant, examine la voiture et rit.

- Alala ! merci Ronald d'en avoir acheté une comme celle-ci !

- Pourquoi ?

Avec son bras gauche (celui qui n'est pas blessé), il s'appuie sur la voiture et glousse.

- Quand j'étais plus jeune, non sans vouloir me venter, j'en ai volé plusieurs de cette marque-là, c'est vraiment un jeu d'enfant !

Je souffle et le serre fort dans mes bras.

- Tu nous sauves la vie !

Je m'écarte de lui et le laisse commencer son travail. En attendant je refais les lacets de mes chaussures que j'avais mis hâtivement. Soudain, j'entends quelque chose filer à toute vitesse. Je n'ai même pas le temps de réagir qu'une douleur indescriptible me pousse à m'allonger et m'empêche de me relever.

- Brieg ! hurlé-je.

Il se retourne au bon moment et évite de peu un couteau. Surpris, il pousse un cri aigu et se précipite vers moi.

- Amira ! hurle-t-il, tu as un couteau planté dans le cul !

- Quoi ?! enlève-le moi !

Il me l'enlève et je pousse un grognement tandis que j'entends une personne non loin de là exploser de rire. Je roule sur le côté et me redresse en essayant de faire abstraction de la douleur.

Sarah apparait, morte de rire.

- Il est tellement con, ce gars-là !

Brieg pousse un cri de rage et attrape mon arme à feu.

- Arrêtes de me traiter de con ! compris ?!

Il tire cinq fois à plusieurs endroits à la fois et, par miracle, Sarah, qui essayait de toutes les éviter, se prend une balle dans le bras.

- Oui ! dit-il en levant les bras au ciel.

Je me redresse, attrape son arme et tire encore. Sarah, cette fois-ci, prise au dépourvue, n'a pas eu le temps de les esquiver et s'en prend une dans la gorge, une dans le nez, et la dernière dans le front.

Brieg ferme les yeux et se bouche les oreilles, quand il la voit tomber à terre. Il se lève, attrape l'arme et vide et chargeur sur Sarah.

Pris par l'adrénaline du combat, il sort plein d'insultes à son égard et pousse à certains moments des cris de guerriers. Je râle et lui donne un coup dans le tibia.

- Bon arrête et occupe-toi de la voiture !

- Oh, c'est vrai... mais... ça va, tes fesses ?

- Va-t'en !

Je pose ma main sur mon derrière et grogne.

- Et déjà ce n'est pas mes deux fesses mais juste celle de gauche !

- Tant mieux alors, la droite est ma préférée !

- Je t'interdis de parler de mes fesses comme ça !

J'hallucine... on arrive à avoir ce genre de discussion même après s'être battu et avoir tué une vielle et une folle...

Quelques minutes plus tard, j'entends le moteur de la voiture ronronner. Brieg s'avance vers moi.

- Bon, va falloir te soigner.

- Tu peux toujours rêver.

- Amira, si je ne le fais pas, ça va s'infecter. Et puis, c'est pour te soigner, rien d'autre.

Je grogne puis lui sort les choses dont il aura besoin pour me soigner

- Et, franchement, ajoute-t-il, si tu pensais que je fais ça pour le plaisir, je peux te dire que toucher un cul troué et ensanglanté ce n'est pas vraiment très excitant.

- Tais-toi et soigne-moi !

Je ferme les yeux et serre les dents.

- Eh, trop cool ! dit Brieg, Ronald nous a donné des médocs' qui accélèrent la guérison ! il a du se douter qu'on allait se faire défoncer...

- On ne s'est pas fait défoncer, la preuve, on n'est toujours vivant.

D'ailleurs, Ronald a dû me mentir, le combat n'était pas si dur que cela, je ne suis presque pas blessée et Brieg c'est juste parce qu'il ne sait pas se battre. Il m'a peut-être fait croire que ça allait être dur pour que je me donne à fond et qu'aucun de nous deux ne meurt...

Brieg, tout en me soignant, se racle la gorge.

- Tu penses que les rebelles vont nous accepter ? peut-être qu'ils vont penser qu'on veut s'infiltrer pour tirer des infos...

J'hausse les épaules et lui répond que, pour l'instant, le plus important c'est de se tirer de cette foutue maison.

Quand il a fini, il me fait rouler sur le côté et me porte en m'amenant vers la voiture, surprise, je baisse la tête en rougissant.

- Ton bras... soufflé-je.

- Ne t'inquiète pas, tu m'as bien soigné et grâce à toi je n'ai presque plus mal.

Il ouvre la porte et me pose doucement à l'arrière de la voiture.

- Maintenant, dit-il en m'embrassant sur le front, c'est à moi de m'occuper de toi.



Hey !

Bon, Amira et Brieg vont enfin partir de cette maison !

Vous pensez qu'il va se passer quoi après ??

Bisouuuus !

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