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Chapitre 12

Je me trouve en cours quand le deal passé avec Elia me revient en tête. Je devais lui « livrer » une fille, en contrepartie du fait qu'il m'ai couvert devant Max.

J'arpente la salle du regard à la recherche d'une potentielle victime: une fille que je n'aime pas de préférence ou qui m'aurait fait du mal dans le passé.

Mes yeux se pose tout de suite sur Noémie Lemarchal, une française surmaquillée, et au longs cheveux lisses et blonds décolorés. Elle faisait partie de mes meilleures amies jusqu'à qu'elle me pique mon petit copain de l'époque. D'ailleurs, elle l'avait larguée deux mois plus tard, et apparemment, elle craquait actuellement sur Travis Blake. Cette fille était de plus en plus détestable durant les années qui passaient: c'était entre autre la reine/garce du lycée. Par moment, elle m'adressait la parole mais c'était seulement pour obtenir quelque chose de moi.

Mais je savais comment la convaincre de me rejoindre pour la livrer à Élia.

A la fin du cours, je me lève et me dirige vers elle.

— Noémie? Je peux te parler? Je lui demande en essayant de me forcer à sourire.

Elle fait voler une longue mèche blonde derrière son épaule et hausse un sourcil quand elle me voit.

— Qu'est-ce que tu veux?

— Ma mère a un certain nombre de parfums invendus, et elle accepte de les donner. Ça éviterait de les jeter et de faire du gâchis. Ça t'intéresserait?

Ma mère travaillait dans une parfumerie. Ça lui arrivait de donner les invendus mais ce n'était pas le cas, ici.

Le visage de Noémie devient lumineux comme si elle avait vu le Saint Graal.

— Oh mais bien-sûr, Thalie! Me sourit-elle, les yeux brillants d'hypocrisie, en adoptant subitement une voix beaucoup plus mielleuse.

Je me retiens de vomir.

Mais, qu'est-ce qu'elle naïve et stupide.

— Tu n'as qu'à venir au parc près de la forêt. Je rajoute.

Noémie fronce les sourcils.

— Pourquoi on ne se voit pas chez toi?

— Mon père y reçoit des gens importants. Ça serait mieux qu'on se rencontre hors de la maison. J'invente, en croisant les doigts pour qu'elle me croit.

— Ok, à quelle heure?

— 18 heure.

Noémie hoche la tête et finit par tourner les talons en esquissant un grand sourire d'hypocrisie aussi faux qu'un tableau copié.

J'étais satisfaite d'être sur la bonne voie pour arriver à mes fins.

Mais, sur le chemin du retour, un immense sentiment de culpabilité m'envahie. Je détestais Noémie, mais elle ne méritait pas ce qui l'attendait. Personne ne méritait d'être tué.

J'avais prise une décision égoïste et j'en avais bien conscience. Mais qui se serait sacrifié? Je savais que si je ne faisais pas ce qu'Elia me demandait, je risquais de mourir. Mais je restais coupable d'un choix fatal.

Une vie pour une autre.

Telle était le pacte.

Et ça me rendait folle.

**

17h45

J'attends Élia et Noémie à l'endroit prévu.

Je tremble un peu, mais je crois que c'est parce qu'il fait froid. Une douleur aiguë me soulève l'estomac, comme si mes entrailles brûlaient de l'intérieur.

Je fais les cents pas, seule dans ce parc désertique légèrement angoissant. Les branches d'arbres bougent au gré du vent comme si ces derniers étaient animés. Il fait un peu froid, je commence à prendre l'humidité.

J'avais prévu de l'avance pour être sûre de ne pas rater l'heure, et faire capoter le plan.

Pendant un instant, je ressens toute la culpabilité que peut ressentir un assassin, comme si j'allais moi-même porter le coup final.

J'essaie de ne pas me focaliser sur les pensées négatives, mais l'angoisse continue à me brûler l'estomac.

Élia finit par arriver. Ses longs cheveux blonds sont rabattus sur un côté et parsemés de petites tresses. Il porte un long manteau noir et un gros pendentif en rubis.

— Je suis impressionné, Thalie. Me lance-t-il.

— Pourquoi ça? J'ai haussé les sourcils, en essayant de dissimuler mon tremblement.

Élia fait un pas faire moi.

— Je ne savais pas que tu étais une femme de parole. Les gens fiables se perdent, de nos jours.

— Tu m'as demandé quelque chose en contrepartie de m'avoir couverte, je ne me voyais pas faire autre chose que te la donner. Je réplique en croisant les bras.

Ce n'était pas comme si j'avais eu le choix.

Même si d'après les philosophes, on a toujours le choix...

— Les humains fuient généralement. Mais seulement jusqu'à qu'il se fasse rattraper par les vampires. Rit-il en esquissant un sourire presque inquiétant.

Je frissonne.

— Est-ce que tu pourrais juste ne pas en rajouter? Je me sens déjà assez mal à cause de la situation. Je réplique assez froidement.

Le visage d'Elia redevient sérieux.

— C'est vrai que j'oublie parfois que j'ai moi-même était un humain. J'ai perdu mon humanité il y a bien des années.

— Ça fait combien de temps que tu es un vampire?

— Près de 600 ans.

Je hoche la tête.

— Un long parcours de « sang ».

— N'exagérons rien. Avant, on buvait que du sang animal, et puis ont a récemment changé, sous les conseil de Max. On est plus fort, plus vif, plus craint. Et ça c'est excitant. Me sourit-il.

Je me retient de lui foutre une claque.

Il a ce genre de sourire insupportable aux lèvres.

Il est narquois et sadique, de j'ai bien compris qu'il ne voulait pas changer.

Il est dix-huit heure et Noémie n'est pas encore là.

Je jette un coup d'œil vers Elia. Ses pupilles sont fortement dilatées.

J'en déduis que c'est parce qu'il a soif, soif de sang.

Il fait quelques pas d'impatience, en murmurant quelques chose incompréhensible.

A cet instant, j'ai peur pour moi. Peur qu'il ne contrôle pas ses pulsions, alors je m'écarte.

Mais il s'en aperçoit.

— Tu stresses, Thalie? Me lance-t-il.

Pourquoi il me pose la question s'il connaît déjà la réponse?

Par satisfaction de m'entendre le dire devant lui?

Oui, Élia, j'ai peur que tu me fasses du mal.

— Ça dépend si tu peux contrôler tes pulsions avant que Noémie débarque. Je réplique, un peu sèchement.

Contre toute attente, il se met à rire.

— Je devrais y arriver. Quoique ce n'est pas sûr...

Je fais un pas en arrière et Élia éclate de rire à nouveau.

— Détends-toi, Thalie. Tout va très bien se passer.

J'essaie de l'écouter mais je n'arrive pas à faire baisser la tension.

— C'est quoi votre dose journalière, généralement? Je demande, pour faire passer le temps qui semble devenir une éternité.

Elia réfléchit.

— Je dirais entre un verre et un litre pour les plus accro. Le sang c'est comme une drogue. Plus tu en prends, plus tu en veux, et plus tu es fort. Quand tu n'as pas ta dose tu deviens nerveux et agressif. Mais il est possible de se contrôler et de diminuer un peu l'envie avec du sang animal.

— Et toi, t'en est à combien?

Élia me lance un regard narquois avec un petit sourire en coin.

— Je montre à un litre à peu près, comme Max, Nala et Seth.

Bien-sûr. Ce sont les quatre vampires d'Elite.

— Comment vous faites pour trouver autant de sang?

— Tu poses trop de question, Thalie.

— Ou alors c'est toi qui n'assume pas assez. Je lui lance.

Elia laisse échapper un petit rire.

— J'assume tout ce que je fais depuis que je suis vampire.

— Alors, va dire à Max ce que tu m'as demandé de faire, si tu assumes tout.

Élia perd subitement son sourire.

Je savais que ce n'était clairement pas dans son intérêt que Max soit au courant du chantage qu'il me faisait.

Il décide alors de répondre à ma question initiale.

— On se débrouille. On ramène les cadavres au manoir pour les vider de leur sang et remplir les bonbonnes, on pille les réserves de sang des hôpitaux...Certains humains acceptent même qu'on les morde.

J'écarquille les yeux.

— Qui voudrait faire une chose pareille? Je m'exclame.

— Fais attention aux gens autour de toi. Ils ne sont pas tous ceux qu'ils prétendent être. Certains vampires sont infiltrés dans la ville et certains humains sont de notre côté et nous aident à prendre des forces pour rétablir l'ordre dans Lost Hollow.

J'ignorais éperdument ce qu'il venait de me dire. J'étais sidérée par ses propos.

Mais au fond, si j'avais été capable de trahir les miens, d'autres avaient bien dû faire la même chose.

On était en train de continuer la discussion quand une voix derrière notre dos nous a coupé avant de nous faire sursauter.

— Qu'est-ce que vous faites là, tous les deux? A tonné la voix, avec une pointe d'autorité terrifiante.

C'était Max.

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