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Chapitre 10

J'ouvre la porte de ma chambre d'un coup sec et je sursaute au moment où je vois ce qu'il y a à voir.

Max est confortablement installé sur mon lit, un de mes livres entre les mains. Il le baisse quand il m'entend.

— Non mais je rêve! Je lui lance.

Pourquoi il s'était permis d'entrer?

Je ressens alors un profond malaise parce que je n'étais pas vraiment habillée. Seule la serviette cache mon corps.

D'ailleurs, il le remarque et écarquille les yeux sans trop insister du regard.

- Un bonsoir aurait suffit, chère Thalie. Réplique-il, parfaitement à l'aise.

Alors que je ne l'étais pas du tout.

Je croise les bras sur ma poitrine.

— Comment tu es entré?

— Par la fenêtre de ta chambre. Laisse-là fermée la prochaine fois si tu ne veux pas être dérangée. Sourit-il.

Je lève les yeux au ciel.

— Et qu'est-ce que tu fais là? Je renchéris sur un ton plutôt agressif.

— Du calme, Thalie, du calme. J'ai eu ma dose de sang, aujourd'hui. Je ne vais pas t'agresser.

Rassurant, franchement.

— Merci du détail, je me sens beaucoup mieux. J'ironise.

— Je suis là pour faire le bilan de ce que tu as trouvé durant cette première journée.

Je ne pensais pas qu'il viendrait aussi tôt.

— J'ai posé des questions à mon père mais je n'ai pas eu de réponse, de je n'ai rien trouvé dans ses affaires.

Max se lève et se place en face de moi. Il fait pas loin de deux tête de plus de moi. Ses yeux bleus sont partiellement caché par une mèche rebelle de cheveux noirs.

— C'est mauvais signe pour toi, si tu ne trouves rien. Et tu sais comment ça va se finir si tu ne réussis pas ta mission...Réplique-t-il avec une pointe d'arrogance dans la voix.

Un grand frisson se met à parcourir mon corps.

Insinuait-il qu'il allait me tuer si je ne lui révélait aucune informations?

— Tu doutes de ma fiabilité? Je murmure.

Max remet une de mes mèches de cheveux qui traînait devant mes yeux derrière mon oreille. Je n'ose pas faire un pas en arrière.

— J'ai juste horreur qu'on se moque de moi, Thalie.

— Je ne me moque pas de toi, Max. Je me défends.

— J'ai plutôt l'impression.

Je ne pourrais pas feinter.

Je me souviens alors de la porte fermée au sous-sol.

— Il y a peut-être quelques chose d'intéressant en bas.

Une lueur étrange anime les beaux yeux de Max.

— Quoi donc?

— Une porte au sous-sol est fermée à clé alors qu'elle ne l'ai jamais. Peut-être que mon père garde quelque chose caché là bas.

Il hoche la tête et sourit du coin des lèvres

— Tu vois quand tu veux. Allons-y.

— Je peux juste m'habiller, avant d'y aller? Je lui demande.

Je n'allais pas restée enroulée dans une serviette.

— Oh mais bien sûr. A presque rigolé mon interlocuteur.

Il sort de ma chambre et ferme la porte. J'enfile un legging et un débardeur avant de le rejoindre.

On descend au sous-sol et je lui montre cette fameuse porte.

— Je n'ai pas la clé. J'ai déclaré.

Il commence à me caresser le côté du visage en dégageant délicatement mes cheveux de mon oreille.

Je sursaute.

— Qu'est-ce que tu fais? Je lui lance, interloquée.

Il m'adresse un regard d'incompréhension, comme s'il ne comprenait pas le ton sec que je venais d'employer.

— Je regarde si tu portes des boucles d'oreilles: je peux crocheter la serrure avec. Et tu en portes bien. Réplique-t-il tout simplement.

Je hoche la tête et enlève le bijou de mon oreille. Ma boucle est un peu longue, avec un cristal au bout.

— Ça t'ira, ou tu veux que je te remonte t'en chercher des plus longues? Je lui demande.

— Ce n'est pas la taille de la boucle d'oreille en elle-même qui est important mais celle du crochet qui permet de la glisser dans le trou de ton lobe. Et celui là devrait être suffisant. Réplique-t-il.

Il déplie délicatement le crochet du bijou et l'insère dans la serrure.

Après quelques seconde de manipulation, la porte finit par s'ouvrir.

Max rentre le premier dans la pièce et allume la lumière.

Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir entreposés dans des caisses, des sortes de pistolet lanceur de petits pieux en bois.

Je me rappelle que la seule façon de tuer un vampire est de lui enfoncer un pieu dans le cœur.

Je frissonne.

Max laisse échapper un sifflement de surprise.

— Voilà la caverne d'Ali Baba! S'exclame le chef des vampires.

— Je n'étais pas au courant de tout ça...

— C'est quand la dernière fois où tu étais sûre que la porte n'était pas fermée à clé? Me demande-t-il.

— Peut-être deux semaines. Je réponds vaguement.

Je ne m'en souvenais plus très bien.

— Inutile de toucher aux armes, sinon ton père va se douter de quelque chose.

Max a refermé la porte à clé et on est remonté dans le salon pour discuter de ce qu'on venait de voir.

Max ne se gêne pas pour s'asseoir sur le canapé.

Il profite de la situation pour se moquer de son ennemi juré en squattant son salon.

— Comment tu as su que mes parents étaient partis?

— Je sais tout. Avec 700 ans d'existence, j'ai appris à observer pour en déduire des conclusions.

Tant que ça...

Je me dirige vers la cuisine ouverte.

— Tu veux boire quelque chose? Je lui propose.

Mais je me rends rapidement compte que c'est bizarre de poser cette question à un vampire.

Il laisse échapper un petit rire.

— Ça dépend quel genre de boisson tu as dans ton frigo. Réplique-t-il l'air taquin.

Je lève les yeux au ciel.

— Tu te contenteras pour une fois d'un verre d'eau. Je renchéris sèchement.

Je remplis un grand verre et revient au salon. Sauf qu'il me glisse des mains et s'écrase lourdement sur mon pied en volant en éclat et en entaillant mon pied nu.

Du sang se met à couler avec abondance de la plaie.

Je remarque que Max fixe la blessure avec envie. Une lueur déstabilisante anime ses beaux yeux bleus.

Je commence à angoisser.

— Je vais désinfecter ça. Ne bouge pas. Je lui ordonne en courant à la salle de bain.

— Tu veux que je nettoie? Propose le vampire, en désignant les morceaux de verre ensanglantés.

— Surtout pas! Je réplique sèchement.

Je ne voulais pas qu'il touche ne serait-ce d'un poil mon sang.

Je finis par revenir et nettoie le sol, pendant que mon interlocuteur reste à m'observer confortablement installé dans le canapé.

— Oublie pour le verre d'eau. Je m'en passerai. Renchérit Max.

Je ne réponds pas.

— Thalie? M'interpelle-t-il en voyant que je fuis son regard.

Je lève les yeux vers Max.

— Quoi?

— T'es pas obligée de te dépêcher de nettoyer le sang. Je ne suis pas assoiffé à ce point et je sais me tenir.

Je jette les morceaux de verre à la poubelle et viens m'asseoir sur le fauteuil en face de lui.

— La situation ne me met pas à l'aise. Je finis par répliquer.

— Alors parlons plutôt de ce qu'on a découvert dans la pièce de ton père.

— Peut-être qu'il prépare une battue.

— Cela justifierait la présence de ces armes, cachées dans ton garage. Renchérit Max l'air sérieux.

— S'il parvient à vous tirer dessus avec cet engin, vous mourrez? Je demande.

— Si l'arme est puissante et que le morceau de bois atteint parfaitement le cœur, oui.

— Qu'est-ce qu'on fait, alors?

— Rien, pour l'instant. Continue d'espionner ton père et je me charge du reste. Répond Max.

Max se lève et commence à se diriger vers la porte de sortie.

— Attends! Tu ne veux tout de même pas tuer mon père? Je m'exclame.

Il se retourne vers moi et me lance un regard rempli de détermination.

— Je tuerai tous ceux qui s'opposeront à moi.

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