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Chapitre 7

Un jour passa.

Un jour que je n'avais pas vu Raphael ni ne lui avais parlé.

Un jour, 31 heures, 1860 minutes, 111600 secondes.

Maintenant, cela faisait 111601 secondes.

Je me rongeai un ongle en fixant l'écran de mon téléphone : aucun message, aucun appel.

Pourquoi il ne me parlait pas ?

Ce matin, il n'était pas venu me chercher et j'avais du me taper vingt minutes de marche jusqu'au lycée avec Libby.

Steve l'avait vu au cours de mathématiques mais Raphael n'avait même pas demandé si j'allais bien.

Rien.

Il croyait peut-être que c'était à moi de faire le premier pas et de m'excuser pour quelque chose dont j'ignorais ?

Dans tes rêves, mon coco.

Je grognai en m'allongeant dans mon lit et fixai le plafond.

Dans moins d'une heure, je devais voir Jessica la garce.

Bordel de m...

Et je n'avais aucune idée du lieu où elle habitait.

Je pourrais très bien laisser tomber, et dans ce cas, nous aurions toutes les deux un 0 à cet exposé.

Quoique qu'une mauvaise note n'aurait pas grand effet sur ma moyenne.

Mais quand même...

Ou alors, je le faisais toute seule. Et Jessica la garce aurait un A+ sans rien faire.

En déglutissant, je décidai d'aller chez elle.

Je pris mon ordinateur portable et tapai son nom sur la barre de recherche. Il y avait 4 résultats.

Jessica Floyd, Lexington.

Jessica Floyd, Medical Receptionist, Seattle.

Jessica Floyd, Columbia.

Jessica Floyd, Jacksonville.

Je cliquai sur la dernière proposition et arrivai sur une page de coordonnés.

Pleine d'espoir, j'ouvris l'option adresse et là je vis : adresse masqué.

C'était une blague ?

Je soupirai et fixai le numéro de téléphone à côté.

Bon, je n'avais plus vraiment le choix.

Je pris mon téléphone, qui au passage n'avait toujours pas de message de Raphael et composai le numéro indiqué.

— Résidence Floyd, bonjour, déclara une voix rauque au bout du fil tandis que je finissais de ronger mon dernier ongle encore intact.

— Bonjour, je m'appelle Alice Bryan et je suis... euh...

Une amie de Jessica ? Hors de question de dire ça !

Une camarade ?

— Et je suis la binôme de Jessica en Biologie, dis-je à la place.

— Oui... répondit la voix en m'incitant à poursuivre.

— Jessica m'a demandé de passer chez elle pour un exposé. Seulement je n'ai pas son adresse.

— Attendez.

Il y eut un silence. Il était impossible de changer d'avis maintenant.

— 3139 Parador Way, reprit l'homme. À tout de suite Mlle. Bryan.

Il raccrocha sans me laisser le temps d'en placer une.

Je serrai les dents et décidai de changer de vêtements.


En taxi, je mis une heure à arriver. C'était super loin de chez moi, heureusement d'ailleurs.

Sur la route, j'avais appelé Libby pour lui dire que je ne pouvais pas la rejoindre au Starbucks sans lui préciser pourquoi.

Elle n'avait même pas cherché à savoir.

Le chauffeur s'engagea dans une rue.

De grands arbres aux troncs épais et aux branches courbées bordaient les trottoirs. Ici, les maisons étaient toutes plus grandes que celle où je vivais avec mes parents, et elles avaient toutes une architecture unique.

Forme, taille, couleur, il n'y en avait pas deux pareilles.

Je tournai la tête vers la villa de Jessica Floyd.

La vache.

Sa maison possédait deux garages et une énorme pelouse digne d'un terrain de golfe.

— Je ne veux pas vous faire dégager, m'interrompit le chauffeur à ma contemplation. Mais je dois répartir, moi.

— Oups, désolé.

Je descendis de la voiture.

— Hé, petite ! C'est vingt dollars !

Je soupirai et lui tendis son fameux billet.

Devant la villa, il y avait un portail et une sonnette.

— Résidence Floyd, bonjour, lança la même voix que tout à l'heure quand j'appuyai sur le bouton.

— C'est Alice Bryan... vous savez...

Le portail s'ouvrit aussitôt en faisant un "bip". J'avais l'impression d'avoir mis dix minutes à traverser le jardin jusqu'à la porte.

Je savais que Jessica était riche, mais pas à ce point...

Un homme apparut avant que je puisse frapper.

Il devait avoir la cinquantaine et portait un costume noir.

— Je vous pris de me suivre, Mademoiselle.

Mon dieu. C'était une maison du XVII siècle ou quoi ?

Des pas résonnèrent dans les escaliers et Jessica descendit les dernières marches de manière gracieuse.

Elle portait un top qui permettait de voir son nombril répugnant et une jupe de pom-pom girl.

Ah non, nous étions bien au XXI siècle en fait avec cette garce.

— Vous pouvez disposer, Hugh, lâcha t-elle sans accorder un regard à l'homme en noir.

— Bien. Si Mademoiselle et son amie désirent quelque chose, je suis là.

Et il s'éloigna.

Je me pinçai le nez après avoir entendu : "son amie". 

Beurk.

— Toi, suis-moi ! S'exclama Jessica en jetant ses cheveux derrière son épaule.

Je la suivis jusqu'à l'étage.

Vu la taille de la maison, c'était sans nul doute que la chambre de Jessica était plus grande que la mienne.

Elle avait beau être basique, c'était impossible de ne pas l'apprécier.

Il y avait un lit au milieu de la chambre, une coiffeuse, un canapé, une télé... Mais pas de commode.

Bon, elle devait sûrement avoir un dressing-room quelque part...

Sur le mur à ma gauche, il y avait un poster géant de Paul Wesley et en face, un autre de Ian Somerhalder.

— Tu aimes Vampire Diaries? demandai avec un faible sourire. Moi aussi.

Jessica, qui était en train de pianoter sur son portable dernier cri, releva la tête.

— Pas vraiment. Je regarde ça surtout pour les acteurs.

— Tu préfères lequel ?

— Hein ?

— Tu préfère Paul Wesley ou Ian Somerhalder ? Répétai-je.

Elle haussa les sourcils.

— Somerhalder, bien sûr.

— Moi, je préfère Paul Wesley.

— OK, je m'en fiche.

Euh.

J'avais complètement oublié à quel genre de fille j'avais affaire.

En lui lançant un regard noir, je m'assis sur le bord du lit et ouvrit mon sac.

— J'ai eu le temps de relire le cours et rédiger l'introduction de l'exposé, commençai-je en brandissant mes recherches. Et toi ? Tu as eu le temps de faire quoi ?

— Rien.

Je soufflai en me massant la tête.

Détends-toi, Alice...

— Ce n'est pas grave, on peut faire un paragraphe qui explique c'est quoi une anaphase et une métaphase, si tu veux.

J'essayai d'avoir un ton faussement enjoué.

Jessica ne répondit pas. Elle posa son téléphone sur la coiffeuse et sortit une bière de nulle part.

— Vas-y, lança-t-elle enfin.

Elle ouvrit sa Beck's et la porta à sa bouche.

Je ne buvais pas souvent des bières, mais je savais pourtant que c'était meilleur frais.

La soirée de la semaine dernière me revint subitement en mémoire. Je ne me rappelais pas avoir vu Jessica.

— Qu'est-ce t'as ? Tu veux ma photo ? Cracha t-elle avant de boire une nouvelle gorgée.

— Non. Je ne t'ai pas vu samedi, chez Tyler.

Elle tourna la tête vers moi, surprise.

— Tiens, tiens. C'est bizarre qu'une fille comme toi va à des party. J'aurais juré que tu passais tes soirées devant Gossip Girl avec un pot de Nutella dans les mains.

Je digérai l'information.

— Et non, je n'y étais pas, reprit Jessica. Pourquoi ?

— Parce que j'ai vu ton petit-ami et il... enfin je pensais que tu...

Une expression de panique passa dans ses yeux.

— Et alors ! S'écria-t-elle. Matthias fait ce qu'il veut !

Elle finit sa bouteille d'une traite. Elle me faisait de la peine.

Je décidai de me lancer, ne sachant pas si c'était une bonne idée.

— Jessica...

Dire son prénom sonnait bizarre dans ma bouche.

— Je l'ai vu... se droguer.

Elle gloussa nerveusement.

— Tu le savais.

— Tout le monde le sait. Je n'ai pas besoin d'une gamine pour me le rappeler. Dit-elle.

Je comprenais maintenant pourquoi elle n'était pas venu. Peut-être qu'elle ne voulait pas affronter la réalité.

Mais comment pouvait-elle prétendre être la petite-amie de Matthias alors qu'elle ne réagissait pas quand il prenait de la cocaïne ?

— Alors pourquoi tu ne fais rien ? Demandai-je.

— Parce que je m'en fiche. On fait ce qu'on veut.

On ?

— Que...

Jessica rouvrit à nouveau le tiroir de sa coiffeuse et sortit un petit sachet à moitié rempli de poudre blanche.

Il ne fallait pas être débile pour comprendre ce que c'était.

Je restai bouche bée.

Jessica avait de la coke.

C'était une putain de droguée.

Une droguée...

Raphael avait raison, sur toute la ligne.

Jessica s'esclaffa en voyant ma réaction.

— Détends-toi ! Je n'en prends pas souvent.

Un élan de nausée de prit. J'avais envie de prendre mon sac et déguerpir d'ici.

Si elle appelait ça une excuse...

— P... Pourquoi tu me montres ce sachet ? Balbutiai-je.

— C'est toi qui a commencé à en parler donc.

Elle s'approcha de moi en souriant et me colla le sachet sous le nez.

— Si tu veux goûter, fais-toi plaisir. Il ne m'en reste pas beaucoup, mais j'irais en chercher chez Nicklaus.

L'odeur âcre de la poudre me prit à la gorge. C'était beaucoup plus fort, plus musquée de la fumée.

Et puis d'abord, qui était ce Nicklaus ?

Avec un air de dégout, je me relevai vivement.

— Calme-toi, je n'allais pas t'en donner, c'est trop précieux pour une fille comme toi, s'esclaffa Jessica.

Je la fixai pas en dessus, maintenant que j'étais "au courant", j'avais vraiment l'impression qu'elle planait.

— Je crois que je vais m'en aller....

Je remis mon cahier dans mon sac. Il fallait vraiment que je déguerpisse d'ici.

La garce droguée fronça les sourcils.

— Ne dis rien, par contre.

— Tu me demandes de ne pas cafter ?

J'étais surprise.

Elle me détestait, je la détestais. Alors pourquoi m'avoir montré ça ?

Je pouvais appeler les flics, là maintenant, si je le voulais.

— C'est ça, ne dis rien.

— Je n'arrive pas à croire que vous vous mettez là-dedans, toi et tes potes toxicomanes, dis-je en secouant la tête.

Jessica siffla entre ses dents.

— Pourquoi vous faites ça ? Ça ne vous rend pas du tout stylé, si c'est ce que vous essayez de faire.

— Rien à voir.

— Alors quoi ? Je m'exclamai.

En fait, je m'en fichais des ses problèmes, j'allais partir d'ici et m'excuser auprès de Raphael.

— Écoute, ma chérie, t'es pas venu pour me faire la morale, pigé ? T'es venu pour cet exposé merdique et je te demande de te taire, lança-t-elle.

Pendant qu'elle parlait, la porte de sa chambre s'ouvrit, laissant apparaître Hugh, le majordome.

Jessica fourra précipitamment son sachet de coke dans le décolleté de son top.

C'est ça de ne pas avoir de poche, connasse.

Mais si elle cachait ça devant son majordome, cela voulait dire que ses parents ne devaient pas être au courant.

— Et toi, on te t'as pas appris à frapper aux portes ? S'écria-t-elle en se tournant vers Hugh.

— Je... Excusez-moi, Mlle. Floyd.

Elle croisa les bras, en colère.

— Bon, qu'est-ce que tu as à dire ?

— Il y a... euh... vos amis qui demandent à vous voir.

— J'arrive, dit-elle avant de croiser mon regard. Bouge pas, je reviens !

Jessica quitta la chambre, précédée par Hugh.

Aussitôt partie, je bondis à l'autre bout de la pièce et ouvrit sa coiffeuse.

Au lieu d'avoir du maquillage ou des parfums, il y avait deux briquets hors de prix, trois sachets identiques à celui que Jessica avait et des bières.

Je fronçai les sourcils en voyant des joints roulés et aussi des préservatifs.

Bon sang, mais où elle prenait tout ça ? Si elle se faisait prendre, elle risquait sûrement la prison !

Et si elle possédait ces trucs, peut-être même que Matthias ou encore Zach aussi.

Paniqué et furieuse, je fermai le tiroir avec violence.

Mais le parfum qui se trouvait sur la coiffeuse vacilla et tomba avant de se briser dans un bruit affreux.

Argh, c'était quel parfum ? Chanel ? Gucci ?

Mince, mince, mince...

Au rez-de-chaussée, les voix avaient cessées.

— C'est qui? Lança une fille.

— Personne. Répondit Jessica.

— Tu trompes Matthias ? Demanda un gars qui me rappelait quelqu'un. Paul, c'est toi ? Cria-t-il pour que j'entende.

— Je ne trompes pas Matthias... dit Jessica.

— Alors c'est qui ? Paul ? Paul ! Ramène tes fesses, mon pote !

Je m'avançai vers les escaliers.

— Euh... non... Je ne suis pas Paul, bégayai-je.

Silence.

J'entendis des pas se rapprocher des escaliers, en bas.

— T'es qui, alors ? Descends !

Je descendis les escaliers et enfin je les vis tous.

Il poussèrent un long soupir en me voyant. Pourquoi s'attendaient-ils à voir ce Paul ?

Il y avait une fille aux cheveux rouges et au look de skateuse juste en face de moi, les bras sur les hanches.

Jessica était plus loin, et me lança un regard assassin, elle ne voulait sûrement pas que je descende.

À côté d'elle, il y avait Austin, le gars petit et au crâne rasé de la soirée qui venait de parler.

Et mon regard se stoppa sur Zach, aussi surpris que moi. Il fronça les sourcils.

— C'est quoi ton nom ? Demanda la fille aux cheveux rouges.

J'entrouvris la bouche, muette.

— C'est Alice Bryan, lança Zach à ma place.

— Et c'est qui ? Elle est dans ton lycée, Jess ?

— Malheureusement, dit celle-ci.

Hum.

Je finis de descendre les dernières marches et arrivai à la hauteur de la fille.

Elle me fixait de haut en bas.

— Qu'est que tu fais là, demanda Zach en s'approchant de moi.

— Je... On a un exposé à faire avec Jessica.

La chose qu'il ne fallait pas dire. Austin éclata de rire.

— J'y crois pas ! Jess, depuis quand tu fais tes devoirs ?

Elle se crispa, honteuse, en me tuant à nouveau du regard.

— C'est bon, siffla-t-elle. De toute façon, j'allais venir chez toi dans une heure, comme tu l'as dit.

— Tu aurais au moins pu répondre à nos appels, dit la fille.

— Je n'ai pas vu.

La menteuse, elle était scotchée sur son téléphone depuis tout à l'heure.

— Allez, on se casse, reprit-t-elle, glacial, en me tournant le dos.

— En fait...

La fille aux cheveux rouges regarda Jessica par en dessous. Cette dernière releva son expression suffisante.

— Quoi encore, Blythe ?

La dénommé Blythe vint se planter devant tout le monde.

Je ne me sentais pas à mon aise pour discuter avec des inconnus.

— Changement de plan, déclara-elle en nous regardant tour à tour. On annule la sortie en boîte et on va manger au Black Sheep. Matthias et Nicklaus sont déjà là-bas.

Nicklaus ? Oh, Oh...

— Attends deux secondes, l'interrompit Jessica. Je croyais qu'on allait en boîte. Vous savez... ajouta-t-elle tout bas.

— On verra ça plus tard, dit Austin. D'abord, on va tous au Black Sheep. Toi aussi, Alice, tu viens.

— Hein ?!

Clés de sa voiture en main, il se dirigea vers la porte suivi de Blythe mais je m'empressai de le rappeler.

— Attends, je ne crois pas que ce soit une bonne idée que je vienne...

— Je suis complètement d'accord avec elle, renchérit Jessica en tapant du pied.

— Et puis je dois rentrer chez moi pour finir mes devoirs et...

Austin s'esclaffa et me tira par le bras.

— Allez, viens ! On doit partir maintenant.

Il me lâcha et Blythe le suivit dehors.

Comment je faisais pour me retrouver systématiquement dans ce genre de situation débile ?

Et pourquoi étais-je incapable de refuser ?

Je lançai un regard désespéré à Zach qui ne disait rien depuis le début.

— Ne t'inquiète pas, fit-il en rigolant. Ça va être cool.

Jessica me bouscula au même moment et sortit de la maison avec un regard mauvais.

Ça va être cool, c'était le cas de le dire...


______________________

Voilà le chapitre 7!

Bon, j'espère que vous avez aimé et merci merci pour vos vus, vos votes :) Et aussi, je voulais dire que vos commentaires me font très très plaisir donc hésitez-pas, lâchez un max de com ;)

Sinon, que pensez-vous de Blythe, le nouveau personnage ? 

Pour l'instant, on ne sait rien d'elle mais moi, je l'adore déjà *-*

Et Hugh ? mdr nan je rigole

Bref, pour le prochain chapitre, il sortira sûrement après la rentrée ( qui arrive très très vite argh..) 

D'ici là, bonne rentrée haha.

Je vous aime,

-Emma.

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