- Ce n'est pas vrai ! m'écriai-je. Jessica Floyd sort avec Matthias Evans.

Je posai le journal du lycée sur la table de la cafétéria et m'assis sur la chaise à côté de mon copain, Raphael Watters.

- Je ne vois pas ce qui te choque, remarqua ma meilleure amie Libby. C'était déjà une évidence dès qu'on les voyait ensemble.

Libby Owen était ma meilleure amie et voisine depuis l'enfance et l'année dernière, elle s'était coupée les cheveux, ce qui lui donnait un air de garçon manqué.

Je n'avais jamais su pourquoi d'ailleurs, elle n'en parlait jamais.

Raphael attrapa le journal et fixa longuement la photo qui accompagnait l'article avant de dire :

- En tout cas ces deux là sont faits pour être ensem...

- Salut les nazes, s'écria Steve Hall en jetant son sac sur la dernière place de libre.

Je me tournai vers lui en ignorant le regard meurtrier que me lançait Libby.

Je savais exactement ce qu'elle pensait.

D'après elle, si ce "minable" était parmi nous, c'était de ma faute et uniquement de la mienne.

Steve était en réalité l'ami de Raphael et c'était justement grâce à lui que j'avais rencontré mon copain.

Après Libby et Raphael, c'était la troisième personne auquel je faisais le plus confiance et il le savait ; j'étais pour lui sa meilleure amie.

- Le garçon a encore l'air bougon, remarqua soudainement Steve.

Dans un geste interdit, il ébouriffa les cheveux de Libby.

Un morceau de salade resta coincé dans ma gorge et je faillis m'étouffer avec.

Malaise dans trois...deux...un...

- C'est bon, ferme-là pauvre minable. lança Libby en tapant gentiment sur son bras pour le remettre à sa place habituelle.

- Ça va, ça va... ria Steve.

Je regardai Raphael. Ce dernier était également médusé.

Pour la première fois depuis des siècles, Libby avait réagi le plus calmement possible.

A son habitude, elle l'aurait insulté de tous les noms de son vocabulaire si Steve avait de la chance.

Autrement, il aurait fini à terre en moins de deux secondes.

- Et bien... murmurai-je à moi-même.

- Bon écoutez les gars ! commença Steve. Figurez-vous que ce matin, Emily est venue me demander si j'avais trouvé quelqu'un pour le bal de fin d'année pendant le cours de chimie.

- Emily Johnson ? Demandai-je.

Il hocha la tête.

- Et tu as dis oui ?

- A ton avis? Dit-il en levant les bras en signe de victoire.

Libby soupira d'énervement. C'était maintenant la dernière à ne pas avoir de partenaire pour le bal.

Je lui lançai un regard de compassion.

- Mon pote, ce n'est pas du tout ton genre. remarqua Raphael

- J'admets, mais elle est quand même sexy. D'ailleurs, tu veux savoir qui l'est vraiment?

- Qui?

- Jessica, répondit-il. Tu devrais voir la jupe qu'elle porte, aujourd'hui. La vache!

Je levai les yeux au ciel. Steve avait parfois tendance à oublier que Raphael n'était pas célibataire, mais qu'en plus de ça, j'étais avec eux.

Après tout, je ne pouvais pas leur reprocher de poser les yeux sur elle. Cette dernière avait un corps que je n'avais pas.

Libby intervint.

- C'est triste à dire, mon gars, mais tu n'as aucune chance avec elle.

Elle prit le journal du lycée entre ses mains et le lui planta devant les yeux.

- Regarde les news. ajouta-t-elle.

Steve vit à son tour l'article à la une. Son visage se décomposa.

Je réprimai un rire. Libby, quand à elle ne se gêna pas. Raphael non plus.

- Oubliez ce que je viens de dire, marmonna Steve. De toute façon, cette fille-là est d'une vulgarité...

Il sortit son sandwich de son sac et le dévora tout en regardant l'image qui accompagnait l'article.

- Je suis totalement d'accord avec toi pour une fois. Jessica Floyd est une vraie vipère. renchérit Libby.

Elle continua de parler, mais nous l'écoutions que d'une oreille.

Le regard fixé sur le journal, j'analysais Jessica de haut en bas.

Elle portait un top et une jupe assez courte. A première vue, on pourrait croire qu'elle faisait partie de l'équipe de pom-pom girls.

Pourtant, elle avait stoppé sa carrière il y a un an.

La seule fois où elle m'avait adressé la parole, c'était durant le premier mois de seconde.

Je m'étais retrouvé à côté d'elle au cours d'anglais et comme à son habitude, elle s'était mise à critiquer et à regarder de travers la professeur. Je m'étais juste contentée de répondre par oui ou non à plusieurs reprises.

En sortant de la cafétéria, Libby m'attrapa le bras comme pour s'adresser au groupe.

- C'est toujours okay pour ce soir chez moi?

- Sans soucis, bébé, répondit Steve.

Ma meilleure amie tourna la tête vers lui avec un regard assassin.

- Tu n'es pas invité, pauvre minable.

Steve lui renvoya un clin d'œil.

- Ne t'inquiète pas Lib', personne n'a oublié. répondis-je en levant les yeux au ciel. Bon, on se voit plus tard.

- Bye.

- Salut les nazes.

Raphael donna gentiment une tape derrière la tête de Steve pour le faire taire avant de revenir vers moi.

Je souris. Ce que j'aimais le mardi après-midi, c'est que je partageais un cours avec Raphael : psychologie.

- Enfin seuls, souffla t-il en attrapant mon sac et en m'attirant contre lui.

- Oui, dis-je simplement.

Je sentis son odeur dans son cou, elle m'avait manqué.

Raphael le remarqua et en faisait mine de rien, il passa son bras sur mes épaules.

- Lib' me fait de la peine, elle n'a personne pour le bal de promo, commençai-je après quelques mètres vers la salle de cours.

- Ne t'en fais pas pour elle, elle trouvera.

Je restai silencieuse pendant que Raphael attrapait ses affaires dans son casier.

Lorsqu'il se tourna vers moi , je déclarai :

- Je vais lui trouver quelqu'un.

- Alice, souffla Raphael. Si Libby avait eu besoin de toi, elle te l'aurait dit. Je pense pas qu'être seule la dérange pour le bal.

- On en sait rien. Je lui demanderais après les cours.

J'entrai dans la salle.

Elle était bientôt pleine et je me dirigeais vers une table libre dans le milieu.

Raphael s'installa juste derrière moi. Il aimait toujours jouer avec mes cheveux durant le cours.

Parmi ceux qui entraient, je reconnus Matthias Evans, avec les cheveux impeccablement coiffés.

Le plus bizarre avec lui, c'est qu'il ne changeait jamais.

Pas de boutons d'acné un jour, ni de mèches rebelles le lendemain. Il avait le même regard que sur l'article de journal.

Le professeur de psychologie entra juste après. Il devait avoir la quarantaine.

Ce n'était pas mon professeur favori, mais pas le pire non plus.

Avec lui, une seule règle était appliqué. Tout élève arrivant après le professeur était jugé en retard et exclu du cours.

Cela ne m'était jamais arrivé. Pour le moment en tout cas.

- Ecoutez-moi bien, annonça-t-il. Les examens arrivent à grand pas, vous êtes au courant ?

Il fouilla dans sa sacoche et retira une pile de copies qu'il posa devant lui.

- Et j'ai corrigé vos dissertations. Soyons clairs entre nous, il est franchement temps de vous réveiller parce que c'est un coup de pied au cul qui vous attend si vous ne faites rien.

Il s'avança dans l'allée et distribua les copies avec un regard sévère.

- Heureusement qu'il y a des personnes pour rattraper la moyenne, me déclara le professeur avec un soupir, en déposant ma copie avec un A dessus.

Je souris.

En sortant de la classe, Raphael avait disparu. Je lâchai un juron et m'avançai dans le couloir.

- Alice tu es là !

Libby fonça sur moi en courant et marcha près de moi.

- Je viens de voir Steve près de la salle de chimie. Il était vachement proche de cette Emily dis donc.

- Vraiment ? Dis-je. On dirait que c'est plus sérieux que ça en a l'air.

- Oui... renchérit Libby un peu trop fort. Franchement, comment un mec comme Steve peut sortir avec une fille? C'est n'importe quoi!

- Tu serais pas un peu jalouse car tu n'as personne?

- Tu déconnes?

Je ris.

- Non, sérieusement, il faut que tu trouves quelqu'un pour le bal.

- C'est ce que j'essaie de faire ! Je pensais juste que j'allais être plus rapide que ce minable de Steve.

- Et bien, c'est raté alors, gloussai-je.

Libby fit mine de bouder mais finit par éclater de rire avec moi.

- Brandon Miller ? Proposa-t-elle pendant que nous descendions une des rues de Jacksonville.

- Le type de terminal?

- Oui...

Brandon Miller était un super beau gosse. J'analysais ses traits dans ma tête. Il n'était pas tellement musclé mais les filles l'adoraient pour son charme.

Et il était roux.

- Tu crois qu'il est encore libre ? Me demanda ma meilleure amie.

- Je ne sais pas. En plus tu ne lui a jamais adressé la parole.

Libby ralentit le pas. Je me tournai vers elle.

- En fait... On s'est déjà embrassé... l'année dernière.

Mon cœur s'emballa.

- QUOI ?! Lib', tu me l'a jamais dit ! M'exclamai-je.

Je n'y croyais pas. Libby ne m'avait rien dit.

J'avais envie de demander si elle l'avait embrassé avant ou après s'être coupé les cheveux.

Car depuis qu'elle arborait la tête de garçon manqué, aucun mec n'avait vraiment osé flirter avec elle. Je me retins de le lui rappeler, bien sûr.

- C'était quand ? Demandai-je à la place.

- A la soirée de Matt Summers.

Je me rappelais vaguement de cette soirée. Je n'y étais pas allé mais Libby, Steve et Raphael, si. Ce dernier m'avait tout raconté dans les moindres détails, en disant entre chaque phrase que j'aurais du y aller.

Les party, ce n'était pas mon genre.

- Tu étais saoule ou quoi?

- Aucune idée. Peut-être.

Je levai les yeux au ciel.

- C'est obligé, tu étais saoule! Bon sang, Lib', tu détestes les roux. Lui rappelai-je.

- Ah bon ? Pouffa t-elle comme si elle ne le savais pas.

- J'y crois pas. Libby Owen a embrassé un type roux.

- Ce n'est pas vraiment roux. Il y un peu de nuances de brun.

- C'est ça... Défends-toi.

Elle ria pendant un moment.

- Et vous ne vous êtes pas parlé depuis? Demandai-je après.

- Non.

- Alors c'est l'occasion. Demande lui pour le bal !

La conversation dériva sur d'autres sujets lorsque Libby voulut s'arrêter au supermarché pour acheter des pizzas surgelés.

- Non pas que j'aime les pizzas surgelés, signala-t-elle. Mais je dois faire des économies pour ma voiture.

Quelques minutes plus tard, après avoir fait du lèche-vitrine, on arriva devant chez moi. Libby habitait juste à côté.

- Bon, on se voit tout à l'heure. Dis-je.

- Ouai, bye.

Elle partit. Je déposai mon sac de cours devant l'entrée et sortit mon portable de la poche pour envoyer un message à Raphael.

Moi : Tu es où ? Je ne t'ai pas vu après la Psy.

Il répondit dans la minute.

Raphael : Chez ma mère. Elle est venu me chercher à la sortie du lycée.

Moi : Tout va bien ?

Raphael : Oui, juste quelques trucs à régler. On se voit chez Libby.

Moi : Okay Je t'aime.

Raphael : Je t'aime aussi :)

Je souris. Cela faisait bientôt deux ans que Raphael était mon copain.

J'étais sorti avec lui de la façon des plus classiques. On se parlait de temps en temps en partie grâce à Steve. Nous étions en seconde. Et puis, un jour, comme ça, on s'était embrassés entre les rangées de la bibliothèque.

- Ça te dirait de boire un verre avec moi après les cours ? Avait-il demandé après en passant nerveusement sa main dans ses cheveux.

Evidemment, j'avais accepté. Raphael était pour moi le seul mec que j'ai vraiment aimé.

Je faisais tout avec lui. Il était mon meilleur ami, mon confident, mon amour.

C'était avec lui que j'avais fais ma première fois. Lui aussi était vierge et il n'y avait eu personne pour nous dire quoi faire ni comment.

Mais ce fut une des plus belles nuits de ma vie.

Je me précipitai à l'étage pour défaire mes Converse et prendre une douche.

L'été venait à peine de commencer que la chaleur était déjà étouffante à Jacksonville.

L'après-midi passa assez vite. J'avais juste eu le temps de faire mes devoirs, ranger un peu ma chambre et raser mes jambes.

Raphael arriva à l'improviste et ouvrit ma porte.

- Eh? Salut.

Il s'avança vers moi et me fit un câlin. Je l'embrassai en retour.

Chaque fois que je passais en intime avec lui, je devenais folle.

- Dis moi, il te reste un peu de place pour moi dans ton lit ce soir ? Demanda Raphael en souriant dans mon cou.

- Ça dépend... Pour quoi faire?

Je savais où il voulait en venir. Raphael approcha ses lèvres des miennes.

- Pas pour dormir en tout cas...

Et il m'embrassa. Je répondis directement à son baiser et passai mes bras derrière son dos.

Il sourit contre moi au milieu du baiser.

Plus les secondes passaient et plus il m'embrassait avec fougue.

Mes bras remontait autour de son cou et le baiser ralentit alors qu'il caressait l'ourlet de mon t-shirt, dans l'attente de ma protestation.

Je m'écartai un instant pour le regarder dans les yeux avant de l'embrasser plus doucement.

- Ne m'en veux pas... annonçai-je entre deux baisers.... Mais j'ai mes règles.

Raphael stoppa net.

- Alice, non.

- Je suis désolée.

- Argh... Merde.

Il me fixa un moment puis s'allongea dans le lit.

- Ce n'est pas juste, tu aurais du me prévenir.

- Je sais, c'est mal de dire non à un mâle en plein action. Gloussai-je en le rejoignant.

Raphael me lança un regard désapprobateur.

- Ce n'est pas drôle.

Il leva la main et mit une mèche rebelle qui me tombait sur le visage derrière mon oreille.

- Ma mère a rencontré quelqu'un. Déclara-t-il après.

Le silence tomba dans la chambre.

- Oh... soufflai-je.

Raphael avait du subir le divorce de ses parents il y a quelques années et vivait maintenant chez son père. Il voyait sa mère et parlait d'elle que très rarement.

- C'est du sérieux ? Demandai-je en tournant la tête vers lui mais Raphael fixait le plafond.

- Sûrement. Elle a dit qu'elle me le présenterait.

Je l'attirai contre moi pour le réconforter. La chaleur de sa peau me donnait la chair de poule.

- Qu'est-ce que tu ressens ?

Il prit son temps pour répondre, comme si ma question avait de l'importance.

- Je ne sais pas, en fait. Dit-il au bout d'un moment. Je devrais être heureux pour elle mais... Je ne sais pas.

Raphael me faisait de la peine. J'avais de la chance que mes parents étaient ensemble. Une chance que lui n'avait pas.

Il dut remarquer que j'étais mal à l'aise car il ajouta :

- Mais ne t'en fait pas, ça va.

Il passa une nouvelle fois sa main dans mes cheveux, en tirant sur le bout.

Ce devait être une manie qu'il avait avec moi, je crois que ça le réconfortait un peu.

Le pauvre, que ferait-il si un jour je décidais de devenir chauve?

Mais je le crus. Il ne souriait peut-être pas, mais il avait tout de même l'air content d'être là, seul avec moi.

- Et si on allait rejoindre Libby ? Proposai-je quelques minutes plus tard.

Raphael approuva et j'en profitai pour changer de haut.

Je ne fus pas gênée à l'idée que mon copain voyait mon soutien-gorge bleu marine.

Dans les escaliers, il s'approcha de moi et susurra à mon oreille :

- Pour le sexe, on remet ça une autre fois.

Il se prit un coup de coude dans les côtes l'instant d'après mais je ris avec lui.

Alors que l'on s'apprêtait à parcourir les quelques mètres qui séparaient la maison de Libby de la mienne, une Ford Fiesta arriva au coin de la rue et klaxonna en nous voyant.

- Quel idiot celui-là, marmonna Raphael.

A coup sûr, c'était Steve.

- Les gars, je sais ce que vous allez dire, nous lança Steve en baissant la vitre, mais attendez de voir ce que j'ai ramené.

Il brandit un énorme sachet de cuisses de poulet. La graisse commençait tout juste à imbiber le papier.

- Chaudes et croustillantes, précisa-t-il.

- Mon pote, tu es un putain de génie, lâcha Raphael.

J'acquiesçai. Berner Libby avec de la nourriture était vraiment une bonne idée.

Vainqueur, Steve alla garer sa Ford dans l'allée.

Libby fronça les sourcils lorsqu'elle ouvrit la porte. Elle avait pourtant précisé qu'elle ne voulait pas de lui.

Mais en voyant le sachet KFC, ce n'était pas la peine de résister, elle n'avait plus qu'à céder.

A l'intérieur de la maison, Steve et Raphael s'assirent sur le divan et je rejoignis Libby dans la cuisine. Ça sentait la pizza. Surgelée.

Elle posa les cuisses de poulet sur le comptoir et fis volte-face vers moi.

- Bordel ? Qu'est-ce qu'il fait la, ce minable ? S'exclama-t-elle en faisant allusion à Steve. Je lui ai dit qu'il n'était pas invité !

- Il reste pour autant notre ami Lib'. Ne t'énerve pas.

- Ton ami, Alice, pas le mien. Et puis je ne m'énerve pas, je... Laisse tomber.

Elle me tourna le dos et sortit les pizzas du four.

Quand on revint dans le salon avec les pizzas coupées en part et le poulet, les gars étaient assis sur le sol avec des DVD sous les yeux.

- Mec, on va pas regarder Terminator 4 quand même. Dit Raphael à Steve.

- C'est ça ou World war Z.

- Demande l'avis aux filles au moins.

Steve se pencha vers lui.

- Tu es fou, si on fait ça, on va se retrouver à mater Robert Pattinson dans Twilight ou avec des mouchoirs si on regarde Titanic.

- Je déteste Twilight, intervint Libby.

- Et je n'ai jamais vu les Terminator, ajoutai-je, un peu honteuse.

Après plus d'une heure de débat à manger les pizzas surgelées de Libby, le film Easy A l'emporta finalement.

Steve était un peu déçu, mais son avis ne comptait pas, puisqu'il était censé ne pas être la, d'après ma meilleure amie.

Quand à moi, j'étais calée entre les jambes de Raphael par terre avec les pieds sous la table basse et Libby et Steve au dessus de nous.

- J'aimerais être Emma Stone, déclara Libby pendant le film. Devenir une garce.

Tout le monde rit.

La journée n'avait pas été marquante. Pourtant, j'aurais du être heureuse. Je n'étais pas harcelée, je n'avais pas de parents divorcés, j'avais de bonnes notes et j'étais en présence de personnes qui comptaient beaucoup pour moi.

Alors pourquoi j'ai tout gâché ?

________________

Voilà :)

Est-ce que le début vous plaît ? Faites-le moi savoir s'il vous plaît, c'est très important. 

Je n'ai pas spécialement quelque chose à dire, mais j'espère sincèrement que vous vous laisserez absorber par l'histoire.

En tous cas, c'est parti pour un petit moment , vous et moi ♥

N'hésitez pas à lâcher un vote un commentaire et je vous laisse avec le Chapitre 2 !

Emma.