Chapitre 5.
A lire avec All I Want - Kodaline (Important pour donné l'atmosphère de la scène. )
22 heures. |PDV: Omniscient|
NDA : A tous ceux qui ont connu l'abîme et qui ont su retrouver la terre ferme (ou sont en voie de le faire) - vous êtes la preuve vivante qu'il n'y a rien d'impossible.
Harry s'est installé sur le plan de travail de sa cuisine, vêtu d'une chemise noire complètement déboutonné et d'un simple jean de la même couleur. Sa tête est baissée vers le sol, le fixant depuis bientôt une heure. Son énorme masse de cheveux brun et bouclé se balance dans les airs. Une bouteille de bière dans sa main droite et un couteau dans l'autre; un désastre.
Une pitoyable scène, un dernier recours.
Une épouvantable soirée, une seule issue.
En l'espace d'une seconde, le jeune homme s'est déchaîner; sautant du plan de travail afin d'atterrir au sol sur ses deux pieds, lançant sa bouteille de bière à moitié vide contre le mur autre fois blanc - qui est à présent jauni par la boisson alcoolisée-, il jeta son couteau a l'autre bout de la pièce puis commença à abattre ses deux poings violemment contre la paroi en marbre ornant joliment son salon. Ne parlons pas de son corps, son corps frêle; écorcher; qui ne cesser d'avancer dans l'énorme pièce qu'est le salon, marchant tel un condamné; condamné a être un monstre; condamné a vivre sans elle. Sans repère.
Ses deux genoux heurtèrent le sol violemment, n'abandonne pas Harry, se chuchotait t-il a lui même pour lui donner le courage de vivre. Il se mit a hurler au beau milieu de son salon, les genoux et les mains contre le sol froid, comme si on lui avait planter un poignard dans la poitrine, comme s'il suffoquait, comme si rien n'arrêterait ses effrayant crie de désespoir.
Parce que rien n'arrêtera ça, parce qu'il est condamné a être ainsi, a vivre ainsi. Il est condamné a suffoquait à l'intérieur de lui même, condamné a être sous l'emprise de ses pulsions. Parce que. Elle; elle a réussis a lui donner un peu d'espoir, parce qu' elle; elle lui a fait vivre une des plus belles période de sa vie, parce qu'elle l'a fait renaître, parce qu'elle avait besoin de lui, parce qu'il avait besoin d'elle constamment. Il avait juste besoin de sa présence, de son odeur. Il avait besoin de se rappeler chaque matin, la nuit passé a ses côtés, il avait besoin de se rappeler l'odeur de l'air ambiant, bercée par une douce odeur d'alcool bon marché.
Parce qu'il est hanté par la culpabilité.
22 heures 30. |PDV: Harry|
Peut être que j'aurai du en finir, peut être que je suis destinais a mourir après elle, mais je ne peux pas, pour la simple et bonne raison qu'elle est entrée dans ma vie, je n'ai rien demandé a ça, je n'ai rien pu faire contre ça. Elle est entrée et ça pour le reste de mon existence. Peut être qu'elle aussi elle ressent ce besoin, ce besoin de me parler, m'écouter. J'aime tant lorsque son regard se pose sur moi, que ses orbes noisettes entre en contact avec les miennes. Mais rien ne me rendra plus heureux que Norah l'a fait.
L'alcool circule déjà dans mon corps, je peux le sentir au bout de mes doigts, ou alors je suis complètement saoul.
Parce que j'ai pas trouvée mieux a faire que de me bourrée la gueule. Parce que l'alcool a deux particularités; il peut nous faire oublié tout nos péchés- et en rajouter a la liste, nous faire oublié tout les souvenirs dont on ne veut surtout pas se rappeler durant quelques heures. Ou bien il peut nous ravager encore plus, éparpillant des centaines de souvenirs dans nos têtes, déposant des cernes sous nos yeux injectés de sang et de larmes. Nous bouffez de l'intérieur, rongeant nos organes un par un, détruisant nos cœurs, notre âme.
Peut être que j'ai simplement voulu me détruire d'une manière différente; parce que je suis un chao à moi tout seul, parce qu'une tempête sommeille en moi. Parce que j'ai peur de la libérer alors je me fatigue, je me détruis, je me consomme, afin de détruire la moindre once d'humanité qu'il reste dans mon corps et dans mon sang.
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