10 heures, Jeudi.

Le jeune garçon passe devant moi, sans un regard, il s'assied a sa place habituel puis me regarde cette fois ci. Je m'assieds a mon tour, puis le fixe longuement avant de rompre le silence ;

« Mr.Styles, quel plaisir de vous voir. » commençai-je en ouvrant son dossier, ne le quittant pas des yeux. Il a simplement détourné les yeux afin de fixé le sol.

« Quand ces pulsions ont commencées a faire surface ? » demandai-je afin de couper court au malaise qui venait de s'installer. J'avais besoin de savoir, pas seulement pour mon travail mais aussi pour ma conscience, savoir pourquoi il est comme ça, c'est un mystère a lui tout seul.

« Elles ont toujours été présente, mais se sont amplifiées après sa mort. » mon coeur se serra légèrement a l'entente de la fin de sa phrase. Alors il avait perdu un proche... Je repris mes "esprits", je lui adressa un sourire compatissant et il abaissa sa tête.

«Gamin, il aimait arracher les ailes des papillons. Aimait les regarder ensuite, collés au sol, se débattre et agoniser lentement. Devenu un homme, il s'est mis à arracher celles des anges. » j'ai calmement cité une citation d'un livre que j'ai lue, relue et adoré.

« Juste une ombre. » a mon grand étonnement, il venait de cité le nom du livre dans lequel figure cette citation.

« Vous disiez... "après sa mort" ? » repris-je de nouveau en fixant à présent mon carnet.

« La mort de Norah... ma petite amie. » répond t-il presque difficilement, je sentis sa gorge se serrer, et je vis ses yeux brillaient quelques instant, avant qu'il ne rebaisse la tête. J'annote ce qu'il me dit et décide de répondre;

| Norah et Harry lors de leurs voyage à Paris. |

« Pourquoi baissez-vous la tête Harry ? Lui avez-vous arracher ses ailes ? » lançai-je presque normalement. Ma remarque était, je l'avoue déplacer mais je voulais simplement voir ce qui se cache en lui.

Il se leva en une fraction de secondes, expulsant la chaise en arrière afin de la faire basculer, il s'approcha de moi en penchant son buste sur le bureau, sa taille me dominer largement et sa force aussi, je n'avais aucune chance d'arrêter ce que j'avais éveiller en lui.

« Comment pouvez-vous dire ça ? » il haleta. Il plongea son regard dans le mien, durant l'espace d'un instant je cru reconnaître dans ses yeux une once d'humanité, mais cette once s'évapora aussi vite que mon sourire.

« Ce n'était qu'une simple question, Harry. » m'expliquai-je calmement, évidemment que j'avais peur, mais je ne vais tout de même pas bafouiller bêtement devant lui. Ce n'est pas un monstre.

Il déposa sa main au creux de mon cou, la montant peu a peu contre ma mâchoire puis ma joue. La douceur de ses doigts contre ma peau me fis frissonner de tout mon être. Il recula d'un pas, puis fixa ses deux mains.

« Je n'aurai jamais fait ça. » répond t-il a voix basse avant se diriger vers la porte de sortie du cabinet a toute vitesse. Je le suivis, essayant de le rattraper du mieux que je pouvais.

Je le rejoignis a l'extérieur près de la ruelle a côté de mon cabinet, je me suis placé a l'entrée de celle-ci fixant le jeune homme contre le mur en brique rouge. Il a ses deux bras collaient contre le mur et la tête enfouis à l'intérieur, je m'approche lentement de son corps qui pourrait m'anéantir en l'espace d'une seconde.

Je m'excusa auprès de lui étant a quelques centimètre de son corps, il se tourna vers moi et ses yeux brillaient toujours autant.

« Vous ne comprenez pas, Norah était tout ce qu'il me restait. » Il passe une main dans ses cheveux bouclés et me regarde innocemment.

« Vous avez raison je ne peux pas comprendre ce que ça fait de perdre une personne, ça doit être terriblement dur et... » il me coupa dans ma phrase afin de répondre calmement        « Ca l'est. » il ferma ses yeux, et inspira un bon coup.

Je dépose ma main sur son épaule, afin de le calmer. Sa respiration autre fois saccader repris un rythme normal. « Vous feriez mieux de rentrer chez vous, Harry. » conseillai-je en retirant ma main brusquement lorsque son corps percuta mon épaule afin de me bousculer légèrement. Il passa a mes côtés chuchotant un bref "Ouai", puis il disparut dans la rue bondée de Londres, se faufilant a travers les touristes ainsi que les Londoniens.

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19 heures.

Je prends calmement mes clefs se trouvant dans mon sac a main, après les avoirs trouvées, j'insère la clef dans la serrure, par malheur je fais tombé les clefs au sol. Je m'abaisse rapidement afin de les trouvées.

La rue autrefois noire était à présent éclairée par un phare de voiture, je me retourne brusquement pour apercevoir une Range Rover noire arrêtée de l'autre côté de la route. Je me dépêche d'ouvrir cette fichu porte, d'entrer et de la fermer a toute vitesse.

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Chapitre très moyens selon moi, mais bon il a quand même fallu que je l'écrive, le prochain sera nettement plus beau je vous assure. N'hésitez pas a laisser un petit commentaires :) !

DollsStyles