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Il faut savoir dire au revoir pour avancer🍋

Jisung replia la lettre, des larmes se mêlant à ses cils qu'il laissa couler. Alors c'était ça la vérité ?

   — Finalement, tu as terminé tout ça avec ce qui l'a commencé. Crétin, bredouilla-t-il, ses pleurs éclatèrent et son corps se mit à trembler.

Minho le prit dans ses bras, le serrant fort, alors qu'il caressait son dos pour calmer ses soubresauts. Sitôt que sa mère lui avait donné l'origine de la lettre, il avait tiré Minho dans sa chambre et s'y était enfermé pour lire les derniers mots de son frère. Jamais il n'avait pensé que son frère puisse aller si mal, rien ne l'avait montré. Finalement, il ne le connaissait pas si bien que ça. Et au plus profond de lui, ça le désolait. La chaleur de Minho autour de lui l'aida à se calmer et à le ramener dans la réalité, à le faire sortir de ses pensées tumultueuses.

   — Merci Minho...

Celui-ci lui sourit chaleureusement, et arrêta de son pouce une énième larme qui coulait sur sa joue. Il déposa un baiser au même endroit, lui signifiant que cela était normal. Il n'aimait pas le voir dans cet état, si fragile qu'il pouvait se briser avec un seul mot. Il aimerait tant le protéger de ses démons. Mais était-ce possible ?

Les joues de Jisung se teintèrent d'une couleur rosée, il ne s'habituerait jamais aux gestes d'affection de Minho, même s'il aimait ça. Minho emmêla affectueusement les cheveux de Jisung, qui eut pour réaction de le faire pouffer. Il allait être décoiffé mais ça ne le dérangeait pas outre mesure, c'était agréable tous ces petits gestes d'attention. Pour se venger gentiment, il posa un doigt sur chacune de ses oreilles et s'amusa à les aplatir, avec pour simple résultat de faire éclater de rire Minho, ce qui entraîna aussi le sien.

Leur moment de tendresse fut coupé par l'appel de la mère de Jisung qui leur indiquait que le dîner était servi. Ce fut dans le silence qu'il se déroula, Jisung n'avait pas le courage de parler, et il avait la chance que sa mère comprenne ça et ne tente aucune paroles. Quant à Minho, il répondait aux quelques questions que l'habitante des lieux lui posait.

   — Peut-être travaillerez-vous avec mon mari plus tard ? s'exclama-t-elle, ravie de savoir que Minho faisait des études d'astronomie avec pour but de travailler à la NASA.

   — Qui sait ?

Il eut un sourire malicieux, car après tout, qui sait ce que l'avenir nous réserve ?

Après le dîner et s'être débarbouillé, ils se retrouvèrent face à face dans le lit de Jisung, le silence les baignait alors qu'ils continuaient de s'observer délicatement. Jisung avait séché ses larmes depuis un moment, mais Minho savait pertinemment que ça ne voulait rien dire, qu'il pouvait craquer à nouveau.

Ils ne disaient rien, ils n'en avaient pas besoin pour le moment. Mais les minutes défilaient, et Minho, autant que Jisung, savait que celui-ci devait prendre une décision.

   — Jisung, tu dois tenter. Vas voir Monsieur Smith demain, prends l'opportunité qu'il te laisse.

Jisung expira, ses yeux fermés laissaient couler silencieusement ses larmes. Plus rien ne le retenait dans ce but stupide qu'était de faire ce que son frère avait rêvé de devenir. Lui-même lui disait. "Ne suis pas ma voie. Vis ton rêve de devenir artiste." Il n'avait plus de barrières qui entravaient son rêve. Du moins, il en restait une. Minho. Qu'allaient-ils devenir ?

   — Mais.., e-et nous ?

Minho serra les dents, sachant pertinemment qu'elle serait l'issue de cette discussion.

   — Qu'est-ce qu'on a construit, Minho ? bredouilla Jisung, les yeux remplis de larmes qui n'attendaient qu'à se déverser.

   — Un début d'histoire, mais peut-être...

Que ce ne n'était pas le bon moment. Qu'ils avaient encore un bout de chemin à parcourir chacun de leur côté avant de se retrouver. S'il devait se retrouver.

Jisung secoua lentement la tête, il réalisait, tout le rattrapait et le plaquait contre le mur. La vie est faîte de choix et celui-ci serait douloureux. Que valait l'amour face à un rêve, une opportunité professionnelle ? Il ne savait pas encore, il avait la nuit pour faire le choix, et pourtant... Si ce devait être la dernière fois qu'il passait du temps avec Minho, il voulait le prioriser. Sous la lumière de la lune, tout ce qu'il voulait était Minho.

   — Marque mon corps de ta présence, fais moi l'amour, Minho.

Minho l'observa, interloqué, ce qu'il disait avait une valeur symbolique, et s'il devait en arriver là, il voulait qu'il soit sûr. Ce n'était pas quelque chose à prendre à la légère.

   — T-tu es sûr..?

Jisung leva sa main, d'un geste délicat, il vint caresser les pommettes de Minho. Oui, il en était certain. Pour une fois, il était sûr de ce qu'il voulait faire.

   — Si je ne dois plus jamais te revoir, je veux au moins profiter de notre dernière fois ensemble.

Il se redressa, déposant ses lèvres sur celles de Minho pour sceller ses paroles. Cette nuit, ce serait la leur.

La suite ne fut qu'un délice d'une passion nouvelle qui les anima. Leur baiser se transforma en une embrassade passionnée, d'une ardeur qu'ils ne se connaissaient pas encore. Jisung s'accrocha au cou de Minho pour le retenir contre lui, dévorer les soupirs qu'il laissait échapper et qui lui donnait envie de continuer encore et encore. C'était une addiction. Complètement divine, au goût de sucre qui se déposait sur sa langue à chaque mouvement.

Leurs mains, elles, avaient entamé un petit jeu. Elles se cherchaient, s'échappaient, se déposaient lentement sur le corps de l'autre. Elles s'effleuraient, provoquant des frissons qui ne faisaient que brouiller un peu plus loin leurs cerveaux dans les méandres du plaisir. Et quand Jisung réussit à introduire l'une d'elle sous le t-shirt de Minho et à la déposer sur sa peau chaude, il y eut une étincelle. Pas de celle visible, mais de celle qu'on ressent. Celle qui nous traverse et nous transcende, celle qui nous fait nous accrocher un peu plus à l'instant. Qui nous donne envie de continuer.

Minho releva ses yeux vers Jisung, qui y vit dans ses obsidiennes profondes, une étincelle qu'il ne connaissait pas, ardente et pourtant douce. Elle l'enveloppait d'un sentiment de protection qui lui fit hocher la tête pour renouveler son accord. Minho se redressa, à genoux devant Jisung, le surplombant de sa stature qui ne le rendait que plus mystique aux yeux de son futur amant. Le rayon de lune qui se déposa sur lui accentua ce sentiment, gonflant la chaleur dans le corps et le cœur de Jisung. Elle se propagea en lui, lentement, en même temps que Minho soulevait son haut pour révéler des courbes divines qui firent rater un battement à Jisung. Minho ressemblait à un dieu. Un sourire malicieux courra sur ses lèvres en captant le regard émerveillé de Jisung sur lui. Jamais il ne s'était aussi beau, aussi fier de lui que face à cet homme.

   — Tu es magnifique...

Le murmure de Jisung était rauque, empreint d'une envie qui lui tordait douloureusement le ventre. Il avait envie de goûter à tout ce que Minho pouvait lui offrir cette nuit. Il se releva alors, prenant appuie sur ses coudes et tendit sa main pour enfin toucher l'interdit face à lui. Minho soupira longuement à la caresse brûlante sur son corps, les oreilles plaquées en arrière, il savourait le plaisir qui ondulait dans ses veines, celui que Jisung intensifiait à chaque passage de ses doigts. Son corps se tendit subitement lorsque Jisung osa déposer ses lèvres contre son torse, s'amusant même à aspirer sa peau, un sourire taquin collé au visage. Alors, lui aussi aimait jouer.

   — Petit malin.

Jisung se décolla à peine de la marque qu'il venait de faire, son regard criait son air joueur qui fit serrer les dents à Minho. Lui aussi était terriblement charmant avec cet éclat malicieux dans les yeux. Minho l'embrassa délicatement, et dans le mouvement le poussa à se rallonger sur le lit, il allait s'occuper de lui. Dans des caresses à la fois tendres et pressées, leurs vêtements volèrent, s'écrasant autour d'eux ou sur le sol pour les révéler dans leur aspect le plus naturel.

Ils s'observèrent silencieusement, admirant chaque contour, chaque marque, chaque petite imperfection qui ne rendait l'autre que plus beau à leurs yeux. Minho retourna embrasser Jisung, s'aventurant même sur les lignes de son cou, qu'il couvrit de milliers de baisers papillons. Jisung étouffa un rire à la caresse des moustaches contre sa peau. Ce n'était ni gênant, ni pesant. C'était juste eux, dans la plus pure des formes. Celle de deux corps qui s'accrochent alors que leurs cœurs déjà scellés, ne veulent pas encore se l'avouer.

La lune était la complice de ce moment intime, le chérissant autant que les deux jeunes hommes qui le partageaient. Elle les observait silencieusement s'aimer, sans qu'ils n'en aient réellement conscience.

Minho prépara consciencieusement Jisung, il voulait prendre soin de lui, qu'il se souvienne de ce moment pour les années qui allaient suivre, qu'il comprenne à quel point il était important pour lui. Ils s'arrêtèrent un instant encore, se donnant une nouvelle fois leur accord, un baiser et ils ne firent plus qu'un.

Minho observa chaque trait du visage de Jisung se tordre de plaisir, il savourait l'instant, profitant pleinement de ce qu'ils s'offraient mutuellement. Puis, la douceur laissa place à une passion furieuse, plus rapide, plus puissante, d'une frénésie qui montait crescendo et qui emportait tout sur son passage.

Et ils atteignirent l'apothéose, leurs corps étroitement collés, les doigts entrecroisés, comme un point de repère qui les raccrochait à la réalité. Ce fut à ce moment-là que Minho eut un déclic, il voulait le dire. Ces mots qui lui brûlaient la langue, qu'il comprenait enfin.

   — Jisung, je...

   — Ne le dis pas, le coupa Jisung, les yeux brillants. Si tu le dis, je vais avoir envie de repartir avec toi et ce n'est pas une bonne chose.

Minho hocha la tête, le corps tremblant, des larmes au bord des yeux. Il se remettait doucement de cette furieuse alchimie qu'ils avaient créée. Jisung caressa tendrement son visage, le regard terriblement doux. A cet instant, il était le plus heureux des hommes. Mais ce n'était qu'un instant, parmi une multitude de tant d'autres.

Ils s'endormirent les corps entrelacés, comme s'ils voulaient s'ancrer en l'autre et ne jamais se séparer. C'était douloureux de se dire que demain serait complètement différent, mais ça en valait la peine. 

Voir le visage encore endormi de Minho face à lui au réveil, l'avait fait sourire tendrement. Il sentait que c'était sa place. Mais que c'était aussi la dernière fois qu'il profitait de ce spectacle.

Se lever fut terriblement dur pour Jisung, il voulait rester dans les bras de Minho éternellement, mais ce n'était pas possible. Peut-être que ses pensées faisaient trop de bruit, car Minho papillonna des yeux, il se réveillait. Ce fut d'une douceur incontestable de voir son amant se réveiller face à lui, il appréciait chaque infime trait de son visage, ses petits yeux qui le firent pouffer et sa moue qui lui donnait envie de l'embrasser. Il était adorable.

Minho maugréa à son réveil, il aurait bien voulu dormir un peu plus, mais il devait rentrer chez lui. Cela fit pouffer Jisung une nouvelle fois, il se colla contre lui, la tête calée contre son cœur pour en écouter ses battements. Un sourire étira les lèvres de Minho, Jisung était tout simplement mignon installé de cette façon. Ils restèrent plusieurs minutes dans cette position, Jisung se reposant sur les pulsations de Minho alors que celui-ci caressait au même rythme son bras dans une caresse tendre. Pourtant cela ne dura pas, car Jisung bougea et s'approcha de Minho, il avait quelque chose d'important à faire.

   — Faut que j'aille parler à ma mère, murmura-t-il contre ses lèvres, prends ton temps pour émerger, ok ?

Minho hocha la tête, il comprenait que Jisung voulait être seul pour parler avec sa mère. Jisung déposa un baiser sur ses lèvres puis se releva et s'habilla rapidement, il offrit un dernier sourire avant de sortir de la chambre, laissant Minho seul avec ses pensées.

Jisung s'avança timidement dans la maison, jusqu'à trouver sa mère dans la cuisine, en train de préparer le petit déjeuner.

   — Papa n'est pas rentré ?

   — Il avait beaucoup de travail et a préféré dormir là-bas, il rentrera sûrement vers midi, lui répondit-elle en se tapotant les lèvres.

   — Je vais pouvoir lui dire bonjour alors...

Jodi s'arrêta immédiatement dans son action, son regard ancré dans celui de son fils. Avait-elle mal compris ? Au sourire douloureux que lui offrit Jisung, elle su que son fils restait, que finalement il ne repartirait pas. Le soulagement s'empara d'elle, elle accouru et prit Jisung dans ses bras. Elle retrouvait son fils, sa partie maternelle était enfin apaisée. Mais, en apercevant les larmes discrètes de son fils, elle réalisa que ces retrouvailles signaient aussi une séparation. Alors dans un geste réconfortant, elle caressa les cheveux de Jisung, comme quand il était plus jeune et qu'il n'allait pas bien, elle lui assurait que tout irait bien.

C'est à ce moment-là que Minho sortit de la chambre de Jisung, et le vit dans les bras de sa mère. Il lui avait dit.

Le petit déjeuner se fit dans un silence pesant, Minho et Jisung ne parlaient pas, seuls leurs mains se transmettaient toute la passion et le déchirement qui les animaient. Minho caressait lentement la cuisse de Jisung, il voulait le rassurer et lui promettre qu'ils réussiront à surmonter tout ça. Mais chacun de leur côté.

La grande horloge du salon résonna, annonçant qu'il était huit heures, et Jisung se tourna vers Minho.

C'était l'heure.

Jodi offrit quelques provisions à Minho pour son trajet retour, c'était le minimum qu'elle pouvait faire. Il la remercia sincèrement, les laissant sur le siège avant, la place qu'occupait Jisung tout juste la veille. Il rangea le peu de bagage qu'il avait avec lui, claqua le coffre de sa voiture où il s'arrêta quelques secondes, les mains posées contre la carrosserie. C'était définitivement la fin. Et ça lui faisait terriblement mal.

Jisung se rapprocha de lui, et l'enlaça, sa tête posée sur son dos. Minho se tendit au contact, il était plongé dans ses pensées et ne s'était pas attendu à ce contact. Une larme roula silencieusement le long de sa joue, qu'il essuya immédiatement, et se retourna pour prendre Jisung dans ses bras. Ses mains étaient accrochées à son t-shirt, qu'il serrait fermement, son visage était enfoui contre son cou où il murmura le plus clairement possible ces mots qui le brisèrent intérieurement :

   — Tu vas me manquer, Jisung.

Jisung sentait ses lèvres commencer à trembler et des larmes perler aux coins de ses yeux. Mais il se retenait, il ne voulait pas s'effondrer maintenant.

   — Toi aussi Minho, tu vas me manquer.

Il souffla ses mots précieux contre son torse, ils se serraient de toute leur force, s'étreindre une dernière fois, sentir l'odeur chaude de Minho, la caresse de ses poils contre sa peau, juste profiter une dernière fois, le plus longtemps possible.

Jisung se recula pour laisser Minho monter dans son véhicule, et le suivit sans pouvoir se contrôler. Il aimerait le retenir, qu'il reste avec lui, mais ce n'était pas possible. La vie de Minho n'était pas ici. Celle de Jisung, si.

Minho tendit sa main à travers la vitre ouverte, que Jisung s'empressa d'attraper, il n'avait pas envie de rompre le contact. Et même si Minho était triste, il lui lança un sourire à la fois empli d'espoir chaleureux et de désespoir flagrant. C'était un déchirement en lui-même, mais que pouvait-il faire d'autre ?

   — Si le destin le veut, nous nous retrouverons Jisung. Mais d'ici là, vis ton rêve, vis pour toi.

Minho caressa délicatement la joue de Jisung, le cœur lourd. C'était un choix douloureux, mais nécessaire. Et peut-être que l'avenir serait de leur côté. Et avant que Jisung ne se recule pour le laisser partir définitivement, il déposa un baiser sur le dos de sa main. Léger comme la caresse du vent, il fut le déclencheur de ses nombreuses larmes qui brouillèrent sa vue. Il tituba en reculant, sa mère vint poser sa main dans son dos pour le retenir. Ce qu'elle voyait était une scène d'adieu, celle de deux amants qui devaient se dire "au revoir" pour avancer chacun de leur côté. Elle ne savait pas tout ce qu'avait vécu son fils, mais elle sentait que leur lien était fort, alors elle consolerait son fils et l'aiderait à surmonter tout ça. Elle avait un deuil à finir, et un fils à soutenir.

Dans la lumière du matin d'un jour nouveau, la voiture de Minho s'éloigna jusqu'à disparaître et annoncer le début d'une fin, que Jisung conclut d'un murmure.

   — J'ai un avenir à forger.

Désormais, il allait vivre pour lui.

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