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Chapitre 6

Mmhh... Où est ce que je suis? J'étais à la discothèque et après... Ah oui c'est vrai! Je suis chez les Witness. Dans un lit? Non sur le canapé du salon. Ah oui je m'en souviens, je suis tombée de fatigue. J'entendis un léger ronflement et retournai la tête pour tomber nez à nez avec Samuel. Il bavait un peu et semblait dormir. Trop mignon... Eh! Du calme! Il ne faut pas s'attacher à lui. Je n'ai pas le droit. Je repoussai la couverture blanche qui me couvrait le corps. Je déposai un pied dans le tapis en laine grise. Que c'était doux... Je frottais mes pieds dans le tapis comme un petite fille. Mais un frisson me parcoura le corps, j'étais sûre que quelqu'un m'épiait.

Je posai l'autre pied et me levait d'un bond. Je fis volte face, il y avait Thomas dans l'encadrement de la porte. Ses yeux gris me fixaient intensément, méfiants. Il se mordillait la lèvre inférieure ce qui lui donnait un air assez... Attrayant. Une sensation de déjà vu me serra le ventre, bien que je ne l'ai jamais vu avant... Thomas passa une main dans ses cheveux avant de prendre la parole :
" Je remercie d'avoir ramener mon frère ici, commença t'il. Mais vois tu, nous ne connaissons rien sur toi, même pas ton prénom.
- Ah si ce n'est que ça! Je suis Émeraude, dis je en esquiçant un petit sourire. Tu dois être Thomas j'imagine.
-Oui, le frère de Sammy. Donc Émeraude, j'aimerai te raccompagner jusqu'à chez toi. "
Zut! Il veut m'éjecter. Vite il faut que je trouve une excuse. Euh... Je ne trouve pas. C'est bien la peine d'avoir travailler un scénario de babysister si ce n'est pour s'en servir. Alors cherche Émeraude, cherche.
"Ah... Euh... Je crains que ce ne soit pas possible.
-Ah oui et pourquoi? Demanda Thomas.
-Eh bien... Je... Je... Je ne retournerai jamais chez mes parents."

Thomas haussa un sourcil. Mon mensonge doit être crédible, il faut pas que j'invente n'importe quoi. Parce si je lui dis que je dis qu'ils ont été kidnappé par un dragon ça va pas passer.
"Parce que je n'ai plus. Soufflai-je Enfin techniquement si mais bon."
Thomas me regarda, surpris. Les larmes commencèrent à couler le long de mes joues. Volontairement, bien sûr. Ma respiration devint irrégulière et je fus prise de soubresauts. Thomas ne savait plus où se mettre et se tortillait sur place comme un enfant de six ans voulant sortir de table. Mais il s'avança vers moi et me tendit un mouchoir qu'il pris dans sa poche de jeans. Heureusement que ça marche toujours la technique des larmes de crocodile. Au moins ça évite les questions gênantes auxquelles je n'ai pas de réponses.
"Ça va? S'inquieta le garçon
-Bof, reniflai - je, ça pourrait aller mieux.
-Tu veux en parler?
-Moui, pourquoi pas."

Thomas me tira vers la cuisine et m'assis sur une chaise. Il attrapa une tasse verte à pois blancs et la bouilloire rouge métallique pour me servir de l'eau chaude où il déposa un sachet de thé au citron. Il a bon goût. Pour le thé, hein? Je l'ai pas mangé, je vous rassure.
"Donc? Qu'est-ce qui t'est arrivé? Me questionna Thomas.
-Eh bien, c'était il y a trois mois... Mon père... Ma mère..."
Je rééclatai en sanglots. Un truc crédible, vite.
"Ils... Ils l'ont tuée. Dis je dans un murmure. Ma soeur..."
Thomas, qui jusque là regardait ma tasse de thé, releva les yeux vers moi. J'avais devant moi l'effroi personnifié: les yeux hagards, pleins de pitié et d'horreur, la bouche entre - ouverte, les sourcils remontés... C'en était presque drôle mais je ne dois pas rire. Pas tout gâcher, pas maintenant.
"Elle n'était pas comme ils voulaient, elle était si.. Différente."
Je pleurai de plus belle. On aurait vraiment dit que j'étais désespérée.
"Ils nous ont rassemblées dans le salon. On était assises dans le canapé. Ils nous parlaient et à un moment, maman m'a dit de retourner dans ma chambre.

Je ne parlais plus, je ne faisais que pleurer et renifler. Je ne voyais plus rien mais j'entendis le raclement de la chaise de Thomas. Ce dernier s'approcha de moi et et s'accroupit à côté de moi. Il me prit la main gauche.
"Émeraude? Qu'est ce qu'ils ont fait après?"
Il me croit? J'espère parce que j'ai eu une bonne note à mes mensonges en cours de théâtre. Bon continuons cette histoire de génie.
"Ils ont... "
Je marquai une pause. Ça donnait de l'effet à ce qui paraît.
"Hurlé. Maman a cassé un vase et papa a mis une gifle à ma soeur. J'entendais tout et je me suis précipitée pour aider ma soeur. Je l'ai trouvée... Sur le tapis, baignant dans une mare de sang."

Mes yeux étaient rouges et secs. Ma voix s'était cassé en un son rauque. Thomas se releva, m'attrapa et me serra contre son torse. Que... Qui... Quoi! Thomas? Torse? Oh mon dieu! Je faillis rougir tellement j'étais surprise, mais mieux vaut vraiment jouer la fille dépressive.
"Je suis désolé, fit il, en me serrant un peu plus fort.
-Ils n'ont pas appelé les secours. J'étais sûre qu'ils le feraient donc j'ai attendu. Elle serait encore en vie si les secours étaient venus... Ils ont appelé la police en pleine nuit et inventé un mensonge comme quoi elle avait fait le mur et quand elle était rentré, elle s'était pris les pieds sur le tapis et s'était cogné la tête sur la table. Les médecins ont confirmé que c'était bien la cause du décès mais personne ne m'a écouté, moi et ma version des faits. A partir de ce meurtre, mes parents sont morts pour moi."

Thomas m'éloigna de lui pour s'assoir sur la chaise d'à côté. Je rebus un peu de thé. Le jeune homme s'appuya sur le dossier et croisa ses bras sur son torse musclé .
"Excuse moi, dit il après un moment.
-Pourquoi ? Demandai-je, si surprise que j'en hoquetai.
-Pour t'avoir attrapé comme ça. Deux inconnus ne font pas comme ça d'habitude."
J'acquiesçai. Je connaissais presque tout de lui donc techniquement ce n'était pas un inconnu et devinais qu'il était quelque peu... Impulsif? Mais ça m'avait vraiment étonnée toute à l'heure.

"Donc, continua-t-il, Tu t'es enfuie?
-Oui hier dans l'après-midi.
-Tu comptais aller où?
- Ailleurs... murmurai-je. Où je m'arrêterai, là où je me sentirai bien, peu importe que ce soit une décharge du moment que ça me plaît..."
Surtout que ce n'est que pour un mois, la durée déterminée par le chef. Et techniquement c'est un mensonge.  Thomas sourit un peu comme content de ma réponse. Il reprit rapidement son air grave.
"Tu sais que je pourrai te balancer à la police? annonça Thomas calmement."
Euh... Ça je n'y avais pas pensé. J'ai dû avoir l'air paniquée car il éclata de rire.
"Je ne suis pas comme ça! sur sourit-il. Eh! Pleure pas! "
Au début, je ne comprenais pas pourquoi il disait ça mais un liquide glissa le long de mes joues sans que je puisse le contrôler.
"Je ne... Sais pas... Ce... qui m'arrive. Hoquetai je."
Thomas me tendit un mouchoir et j'essuyai les larmes.
"Tu es le seul à qui j'ai raconté mon histoire."
Il hocha la tête, il semblait réfléchir.

On entendit des bruits de pas et un petit Samuel débarqua dans la cuisine.
"Tommy! J'ai faim!"
Il s'aperçut de ma présence.
"Pourquoi tu pleures?"
Il se tourna vers son frère.
" Tu n'a pas honte de faire pleurer ma copine?!"
Et il se jeta littéralement sur son frère, pour lui donner des coups de pieds et de poings. J'essayais de le calmer en lui disant que son frère n'avait aucun rapport avec mes pleurs, mais il ne me croyait pas.
"Monstre! Hurlait il pendant que je le prenais dans mes bras pour l'empêcher de frapper Thomas. Bourreau des coeurs! Sans pitié! Crétin!
-Tais toi!Lui ordonna son frère en tapant du poing sur la table."
Le petit devint livide et arrêta de s'agiter.
"On cherchait un endroit pour que Emeraude ailles habiter. lui expliqua son frère.
-Maude peut prendre la chambre du haut! s'exclama Samuel"

Il n'y avait que Mina qui m'appelait comme ça...
"Flashback "

"Maude? Tu permets que je t'appelle comme ça? Tu re-veux une crêpe ?
Mina ne faisait que parler depuis trois heures. Elle était censée être asocial mais avec moi, elle debitait ses paroles à une vitesse impressionnante. Comme si elle avait eu le besoin de tout exprimer.
"Non c'est bon, tu peux m'appeler  comme tu veux."
Mina sourit, et d'après les rapports c'était dur pour elle d'effectuer ce mouvement ridiculement petit.

Ça ne faisait que trois heures qu'on se connaissait mais elle m'avait raconté sa vie de long en large si bien que mon rapport ne servaient pas à grand chose. Au début, elle avait soigné ma tête en silence. Puis j'avais entamé la conversation et c'est comme si le barrage qui l'empêchait de parler avait explosé. Elle m'avait avoué qu'elle aimait peu les gens. Mais avec moi, c'était différent, elle avait envie de me parler. Je lui avait offert une crêpe et on avait continué de parler.
"Je demandai où est ce que tu habites?  Répéta t'elle.
-Ah... Euh..."
Je lui menti. C'était la première fois que je devais le faire. C'est toujours plus facile la première fois.

"Je comprends... Tu es partie?"
J'aquieçais du mieux possible. Elle resta silencieuse. On entendait les cris des enfants jouant dans le parc. Les oiseaux sifflaient gaiement et les grands mères nourrissaient les pigeons...
"Viens chez moi alors! "
Mina avait dit ça si brusquement que je sursautai.
"Chez toi? Mais... On se connaît à peine. protestai-je."
J'étais consciente que ça m'arrangeait mais d'un autre côté, je ne voulais pas. Elle n'était comme les humains qu'on m'avait décrit, elle n'essayait pas de profiter de moi. Elle voulait juste qu'on soit amies. Tellement d'innocence en elle, je ne pouvais pas lui faire ça... Mais qu'est ce que je raconte?  Je suis obligée, c'est mon devoir. C'est elle ou moi.  Mina soupira .
"Je vois... On pourra se revoir quand même ?
-Non, c'est bon j'accepte. Souris-je.
-Vraiment ?! S'exclama Mina. "
Elle se jeta à mon cou. "
Et ce fut comme ça que je m'installai au trente neuf du Chemin vert.

"Fin du Flashback"

"La chambre du haut? Tu veux plutôt dire la chambre, le dressing, les toilettes et la salle de bain! Pourquoi pas l'étage entier pendant que tu y es? "
Euh... De quoi ils parlent?
"Non! Juste la chambre et la salle de bain! Protestait Samuel.
-Sûr ? Redemanda son frère.
-Yep Tommy.
-Jusqu'à ce qu'elle trouve où aller, pas plus. Et si Papa et Maman ne veulent pas, elle repart.
-Mais... supplia Sammy. Bon d'accord."

Ils se retournèrent vers moi. Les yeux métalliques du plus grand me transpercèrent de part en part. Toujours cette impression de déjà vu revint. Thomas ouvrit la bouche.
"Maude tu veux rester chez nous?"
Quoi?! Dans ce palace?!
"-C'est juste une grande maison. Dit sarcastiquement Thomas."
J'ai pensé à haute voix?
"Là encore.
-Zut.
-Alors tu veux bien? Demanda Sammy, en prennant la main.
-Euh... C'est que... Je... Et bien...
-Oui ou non? Dis brusquement Thomas. Pas besoin d'arguments."
Je restai muette de stupeur.
"On va prendre ça pour un oui. Suis moi je te fais visiter."

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