NDA - le mythe de la Loreley
Bon, c'est pas dans mon habitude de faire des NDA en bas de mes chapitres, ou dans mes histoires. Mais bon.
Je voulais juste attirer votre attention sur le fait que la trame de cette histoire n'est pas le mienne. C'est une légende allemande que j'adore et que je voulais écrire à ma manière.
D'ailleurs, je compte bientôt ressortir une nouvelle avec ce principe :)
Donc je suis aussi au courant que c'était pas très très explicite comme texte.
Du coup je voulais mettre un résumé de la légende, parce qu'elle est vraiment jolie.
Puis je me suis dit que j'allais plus mettre le poème qui m'a inspirée. Sauf que ce poème a lui même été inspiré d'un autre poème. Qui a lui même été inspiré d'un autre poème. :)
Vous vous dites que c'est compliqué ? J'ai appris les noms des poètes, les différentes dates et les poèmes eux mêmes de chacun des 3 pour le bac français :) et c'était qu'un des +/- 20 textes que je devais savoir présenter haha
Au final je suis tombé sur ce poème justement, j'ai eu 20/20 j'étais contente :)
donc voilà le poème d'Apollinaire qui m'a fait découvrir cette histoire :
La Loreley
G
uillaume Apollinaire
À Bacharach il y avait une sorcière blonde
Qui laissait mourir d’amour tous les hommes à la ronde
Devant son tribunal l’évêque la fit citer
D’avance il l’absolvit à cause de sa beauté
Ô belle Loreley aux yeux pleins de pierreries
De quel magicien tiens-tu ta sorcellerie
Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits
Ceux qui m’ont regardé évêque en ont péri
Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries
Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie
Je flambe dans ces flammes ô belle Loreley
Qu’un autre te condamne tu m’as ensorcelé
Évêque vous riez Priez plutôt pour moi la Vierge
Faites-moi donc mourir et que Dieu vous protège
Mon amant est parti pour un pays lointain
Faites-moi donc mourir puisque je n’aime rien
Mon cœur me fait si mal il faut bien que je meure
Si je me regardais il faudrait que j’en meure
Mon cœur me fait si mal depuis qu’il n’est plus là
Mon cœur me fit si mal du jour où il s’en alla
L’évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances
Menez jusqu’au couvent cette femme en démence
Va-t’en Lore en folie va Lore aux yeux tremblants
Tu seras une nonne vêtue de noir et blanc
Puis ils s’en allèrent sur la route tous les quatre
La Loreley les implorait et ses yeux brillaient comme des astres
Chevaliers laissez-moi monter sur ce rocher si haut
Pour voir une fois encore mon beau château
Pour me mirer une fois encore dans le fleuve
Puis j’irai au couvent des vierges et des veuves
Là-haut le vent tordait ses cheveux déroulés
Les chevaliers criaient Loreley Loreley
Tout là-bas sur le Rhin s’en vient une nacelle
Et mon amant s’y tient il m’a vue il m’appelle
Mon cœur devient si doux c’est mon amant qui vient
Elle se penche alors et tombe dans le Rhin
Pour avoir vu dans l’eau la belle Loreley
Ses yeux couleur du Rhin ses cheveux de soleil
Guillaume Apollinaire, Rhénanes, Alcools, 1913
Apollinaire est mon poète préféré, c'est vraiment comme ça que je veux écrire :)
Bon bah bisous hein <3
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