Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 92 - EPILOGUE

Il pleuvait. Il pleuvait tellement qu'elle en avait l'impression de s'uriner dessus, c'était extrêmement désagréable. Soraia se retourna.

Joâo ? Il arrive ! Joâo ?!

Sa petite voix hurlait ces mots dans sa tête, et elle se plaqua de douleur les mains sur ses tempes.

Elle fronça les sourcils...

Les tempes, on avait dit ! Pourquoi se tenait-elle le dos ?

Elle se retourna, en sueur. Il ne pleuvait plus. C'était chaud et humide maintenant, comme dans les tropiques.

Comme en un acquis de conscience, elle appela :

— Inacio...

Sa voix était faible. Mais il aurait dû l'entendre. Il l'entendait toujours, d'habitude.

Inacio !

Soraia ouvrit d'un seul coup les yeux, en sueur. Un rêve, enfin un cauchemar... Tout cela n'était pas réel. Elle s'assit en tailleur, remarquant que le matelas à ses côtés était vide.

Et puis, surtout, elle observa autre chose de bien plus inquiétant.

Elle sauta du lit, complètement paniquée, avant de grogner de douleur et tenir son dos.

Le Parrain était tranquillement assis à son bureau, quand la porte de ce dernier s'ouvrit en un fracassement. Il releva calmement les yeux :

— Soraia ?

Elle était pâle, avait les yeux grand ouverts et son corps tremblait de tout part. Alerté, le brun se leva pour se diriger vers sa partenaire :

— Pourquoi tu n'étais pas là ? Demanda-t-elle d'une voix chevrotante.

— J'avais un dossier à finir.

En effet, depuis qu'il avait prit l'habitude de s'endormir avec la jeune femme lors de ses siestes, il se devait de raccourcir ses nuits de quelques heures.

— Chaton, qu'est-ce... Commença-t-il tout en posant une main sur son front pour vérifier la température. Mais elle le coupa brusquement, débitant d'un seul coup :

— J'aiperduleseaux.

— Tu as...

Oh mon Dieu.

Un long frisson parcouru tout son corps et Inacio se redressa d'un seul coup, portant la jeune femme à bout de bras pour la reconduire dans la chambre.

— Habille-toi. J'appelle le médecin, pour qu'il nous attende à l'hôpital.

Elle acquiesça, perdue, attrapant un sweat et un jogging sans trop savoir quoi faire. Inquiet, Inacio tapa à la vitesse de l'éclair le numéro de leur docteur. L'un des centres hospitalier de Lisbonne appartenait à la Mafia et il était donc convenu que Soraia accouche là-bas, avec le médecin familial des Osabio qui connaissait donc la véritable identité de ces derniers.

Cette fois, contrairement à tous les autres trajets depuis neuf mois, Inacio roula à une vitesse effroyable sur les routes quasi-vides de la capitale. Ni stop, ni feu coloré, ni limitations de vitesses ne semblaient l'arrêter. Yeux rivés sur la route, il jetait parfois quelques coups d'yeux à sa compagne, tout en crispant ses doigts sur le volant pour évacuer l'angoisse qui le prenait petit à petit.

— Ça va ? Finit-il par demander d'une voix qu'il se forçait de maîtriser, comme pour se rassurer lui-même.

— J'ai des contractions. Gémit-elle, alors qu'il se crispait encore plus.

Le Parrain accéléra davantage, sans que sa passagère n'ait peur une seule fois. Elle avait confiance en lui, et savait très bien qu'il ne les mettrait jamais en danger par sa conduite. Il maitrisait la vitesse, et la brunette préféra le laisser faire.

Il arrivèrent dans les environ d'une heure du matin à l'hôpital, et une sage-femme les conduisit immédiatement dans la salle de travail où le docteur les attendait.

— Les contractions ont commencées ?

La jeune femme acquiesça, et l'homme tendit une blouse à Inacio :

— Bien, aide là en retirer ses vêtements et enfiler ça.

Si Soraia avait eu peur des douleurs de l'accouchement, et s'y était pourtant préparée, elle n'avait cependant jamais autant souffert physiquement que cette nuit-là.

Et si Inacio avait l'habitude d'entendre les hurlements de douleurs de ses victimes, lorsque c'était ceux de sa femme qui parvenaient à ses oreilles, son corps entiers bouillonnait de douleur et de rage.

Huit longues heures s'écoulèrent. Le médecin, charmant, tentait de rassurer son Parrain, dont il avait déjà fait naitre les sœurs.

Tout allait bien se dérouler, il n'y avait pas à s'inquiéter. Ce n'était qu'un horrible moment à passer.

Le jeune homme faisait les cent pas dans la pièce, indexe et majeure pinçant sans cesse l'arrête de son nez.

Mais Soraia lui attrapa le bras alors qu'il passait à ses côtés. Il s'immobilisa, s'accroupit près de la brunette. Ses cheveux dégoulinaient de sueur. Ses yeux violets étaient cernés et épuisés.

Il posa délicatement la main sur son front, comme s'il avait peur de la casser, et décolla quelques mèches. Puis, Inacio tourna la tête vers l'homme de science :

— C'est bientôt fini ?

On sentait de l'agacement, de la colère, et de l'inquiétude dans sa voix. Le docteur, lui aussi épuisé, souffla :

— Il arrive, je le vois. A la prochaine contraction, pousse. De toutes tes forces !

Soraia acquiesça, et jeta un regard à son amant l'air de dire « reste avec moi ». Il fit glisser ses doigts sur sa joue en et s'empara de sa main :

— Je serais toujours là, chaton.

Elle ne répondit pas. La contraction arrivait déjà, et elle exécuta l'ordre qu'on lui avait donné.

Plus que quelques secondes d'agonie...

Et bientôt les cris de la mère furent remplacés par les pleurs du fils.

Les lèvres de Soraia se mirent à trembloter alors qu'elle tendait faiblement les bras pour accueillir son enfant. On le lui donna, encore rouge et dégoulinant de placenta, le cordon ombilicale toujours pas coupé.

Elle osait à peine le toucher, et ne sentait même pas les larmes de joie qui coulaient sur ses joues.

Ce fut Inacio, qui posa sa main sur le dos du petit. Il était tout chaud, et pleurait encore. Il était là, bien vivant. Les yeux fermés, il serrait la blouse de sa mère dans une de ses petites mains.

Il observa la brunette, qui lui avait alors dit d'un voix nerveuse :

— Ah non ne pleure pas hein, c'est moi la pleurnicheuse du couple.

Devant cette réplique, Inacio lâcha un léger rire. À ce son, le nourrisson se tut immédiatement. Il se calla, et s'endormit. Comme si il avait comprit que cette douce mélodie était si rare et si précieuse qu'il se devait de s'assoupir avec ce souvenir.

Le jeune papa déglutit, ne put s'empêcher de lâcher une larme et embrassa tendrement le front de sa compagne.

La brunette ne tarda pas, elle aussi, à sombrer dans les bras de Morphée.

La scène avait duré quelques secondes, bien qu'elle en parût plusieurs minutes. On coupa le cordon ombilical, et le médecin emmena le bébé dans une autre pièce pour le nettoyer et lui faire les premiers soins dont il avait besoin. Ne sachant pas s'il devait surveiller la jeune femme ou son enfant, Inacio fut sauvé de son dilemme par l'arrivée brutale d'Idalina. Celle-ci se rua à la suite du docteur qui n'eut pas d'autre choix que d'autoriser la présence de la nouvelle tatie auprès du petit.

Il revinrent quinze minutes plus tard dans la chambre de Soraia. Celle-ci dormait encore, et le docteur profita de son sommeil pour lui faire quelques tests de santé.

— Alors ? Chuchota Idalina, tout excitée. Le prénom ?

Inacio haussa les épaules.

— Commença vous n'avez pas encore trouvé ? Je veux bien l'appeler Psychosible toute sa vie, mais pas sûr qu'il soit consentant ! S'enflamma l'adolescente.

— C'est Soraia qui l'a choisi. Elle ne me l'a pas dit.

— Vraiment ? Lui répondit sa petite sœur, yeux ronds. Pour toute réponse, son aîné hocha la tête et reposa son attention sur la jeune maman.

— Il faut la réveiller.

— Surtout pas ! Gronda le Parrain avec un regard noir.

Idalina soupira, comprenant que ce n'était pas la peine d'insister. Au bout d'une heure t'attente, elle décida d'aller se dégourdir les jambes, demandant à Inacio de lui envoyer un message quand Soraia se réveillera.

Le bébé aussi dormait. Dans un pyjama tout blanc, posé dans un petit berceau transparent. Au-dessus de sa tête il y avait la fameuse plaque, qu'on trouvait au-dessus de tous les nouveaux nés, dans tous les hôpitaux. Contours bleus, écriture bleue :

... Osabio.

Père : Inacio Osabio. Mère : Soraia Sonhador.

Né le mercredi quinze mai à neuf heures trente-deux.

Lisbonne, Portugal.

C'est à ce moment là que Soraia ouvrit enfin les yeux. L'air perdu, elle regarda autours d'elle avant de comprendre où elle se trouvait et poser les yeux sur le lit de bébé. Comprenant ce qu'elle désirait, Inacio se pencha vers le nourrisson pour le soulever délicatement. Ce dernier sembla contrarié l'espace d'une fraction de seconde, mais se détendit immédiatement lorsque l'homme le déposa sur sa mère, qui s'était redressée pour s'assoir dans son lit d'hôpital.

Elle sourit doucement, quoiqu'un peu effrayée à l'idée que la responsabilité de nourrisson repose entièrement sur eux. Inacio s'assit sur le lit à ses côtés, et ils gardèrent le silence quelques secondes.

— Prends-le. Finit-elle par chuchoter au mafieux.

Celui-ci hésita, mais elle insista :

— C'est ton fils, mon ange.

Une fois qu'Inacio eut se petit être humain contre lui, la brunette sourit. Ils étaient si beaux, tous les deux. L'homme semblait être obnubilé par ce nourrisson qu'il tenait dans ses bras, si bien qu'il se baissa pour l'embrasser sur le front.

Soraia sentit les larmes lui monter aux yeux.

— Chaton ?

Elle savait ce qu'il allait lui demander, elle le savait très bien. Elle déglutit, inspira profondément avant de plonger ses yeux violets dans ceux, verts, de son interlocuteur. Ce dernier attendait, patiemment.

Inacio avait fait certains scénarios, dans sa tête. Avait imaginé certains prénoms adorables qui iraient à un petit garçon. Vasco, par exemple, c'était plutôt beau.

Mais sans jamais s'attarder, sachant pertinemment qu'il ne pourrait jamais le deviner.

Le mafieux s'était imaginé sourire, remercier Soraia d'avoir choisi un joli prénom, et appeler son enfant avec dans un murmure. Peut-être même se serait-il réveillé au son de sa voix ?

Mais jamais, ô grand jamais, Inacio Osabio n'aurait imaginé une telle réponse :

— Il s'appelle Joâo.

Il ne bougea pas d'un millimètre. Visage marmoréen, il se contenta d'acquiescer...

Puis de pleurer.

Il gardait pourtant cet air indéchiffrable, malgré son cœur qui palpitait, comme s'il tentait de sortir de sa cage thoracique. C'était seulement les larmes qui coulaient sur ses joues, alors qu'il serrait en sanglotant son enfant contre lui.

Soraia observait la scène, impuissante. Elle se redressa tant bien que mal pour venir enlacer le mafieux qui laissa sa tête tomber dans le cou féminin. Elle-même commençait à pleurer, en sentant le corps de l'homme secoué par quelques soubresauts.

Alors qu'il reniflait elle rit nerveusement, tout en se mordant les lèvres. Le cerveau d'Inacio ne savait pas comment réagir. Jamais il n'avait été confronté à une émotion de la sorte. La surprise. Et le contraire de la souffrance. Autre chose, qui semblait le délivrer, réparer le bout d'âme qui lui restait depuis la disparition de son aîné.

Les trio resta longtemps dans cette position. Soraia sentait les larmes d'Inacio couler dans son cou et sur son épaule. Alors que les siennes étaient imbibés par les cheveux marrons du garçon.

Mais, finalement, le petit bébé finit par lui aussi pleurer.

Les deux parents se décrochèrent l'un de l'autre.

Inacio avait les yeux rouges. C'est la première fois qu'elle le voyait dans cet état, depuis la mort de son frère. Sauf que cette fois, c'était des larmes de joie qui avaient coulés de ses yeux.

Le bébé avait ouvert les yeux.

Joâo avait ouvert les yeux.

Les deux parents rapprochèrent instinctivement leurs visages.

— Bonjour Joâo.

Ils avaient chuchotés ces mots en même temps, de manière encore plus belle que de l'était imaginé de mafieux dans son scénario. Et un flash envahit la salle en même temps qu'un « oh purée la photo parfaite ! », les faisant sursauter.

Idalina était là, téléphone en main, bouche-bée.

— Linn... Grogna Inacio, d'une voix encore enrouée par l'émotion. Il toussota pour la rendre plus clair, mais sa sœur le devança :

— Attendez, attendez... Vous l'avez appelé comment ? Là, à l'instant ! J'ai bien entendu ?!

Presque hystérique, sa voix ne criait pas mais était partie dans les aigus. En même temps, la porte de la salle s'ouvrit. C'était Tamryn qui venait d'entrer, sous les protestations du médecin qui déboula après lui pour lui demander pour la énième fois qui il était.

Au regard que lui lança le Parrain, le docteur comprit que c'était bon et il s'éclipsa.

Anastasia était là, elle aussi, et frottait le dos de Tamryn qui semblait prêt à s'écrouler sous l'émotion de voir son neveu.

Inacio se redressa, croisant le regard bleu océan de sa meilleur amie. Elle aussi était émue, bien qu'elle se refusait de la montrer,

Le Parrain reprit son air autoritaire, inspira et lança d'une voix claire :

— Je vous présente notre fils.

Quelque seconde de suspend, et ce fut Soraia qui continua, scrutant ses interlocuteur de ses yeux violets :

— Notre fils, Joâo. Joâo Osabio Sonhador.

Joâo.

Osabio.

Sonhador.

La surprise fut à son comble.

Idalina, qui semblait s'en douter, se jeta dans les bras de son frère qui tenait encore le nouveau-né. Les yeux d'Anastasia s'embrunirent, mais Tamryn protesta et lui donna une gifle en l'interdisant de pleurer sinon lui-même allait éclater, avant de devenir tout pâle et s'excuser. La bonde rit, lui frotta les cheveux en soupirant, et le couple alla enlacer Soraia.

Puis, le Cygne recula d'un pas, entraina son amant et la sœur de son meilleur ami avec elle.

Elle posa le genoux gauche à terre, très vite imitée par Idalina, et Tamryn qui suivait le mouvement.

Et en même temps que toute l'Elite de la Mafia Européenne qui venait de recevoir l'annonce d'Idalina, il sourirent en observant la petite famille et portèrent la main à leur tatouage, qui figurait sur l'avant bras gauche. Tamryn, qui n'en n'avait pas, posa sa main sur le bras d'Anastasia.

Alors, la Sottocapo de la Grande Mafia Européenne —très vite accompagnée par les deux jeunes gens présents— et en union avec le Caporégime qui répétait ce rituel chez eux, lança d'une voix claire  :

— Longue vie au Prince Joâo.

FIN

⭐️⭐️⭐️

Waw... c'est fini.

J'espère de tout cœur que LVPJ vous aura plu, que vous êtes content de cette fin (pour une fois j'espère presque que vous ayez pleuré dans ce chapitre, moi en tout cas j'étais bien émue en l'écrivant)

Gardez le livre dans votre liste de lecture encore quelques temps, pour pouvoir recevoir les chapitres bonus, et les infos sur le tome 3 que vous attendez avec impatience ❤️

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro