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Chapitre 87

Pas le temps de voir si Inacio avait vraiment laissé quelques larmes salées perler sur ses joues, voilà qu'il serrait fortement la brunette contre lui, enfouissant sa tête dans le cou féminin. L'étreinte dura quelques secondes à peine, mais ce fut suffisant. Le Parrain se décolla de la jeune hackeuse, d'un air tout aussi indéchiffrable que quelques secondes plus tôt. Il se redressa, recula, observa ses hommes avant de dire :

ꟷ Ce femme porte mon héritier. Vous la protégerez plus que quiconque, tout en gardant le secret de sa grossesse. Tel qu'il l'est indiqué dans le serment que vous avez vous-même juré.

Sa voix ferme et autoritaire cachait le feu d'artifice émotionnel qui explosait en lui. Ses yeux se posèrent une nouvelle fois sur la photo que la brunette tenait entre ses mains. C'était une échographie, la première qu'elle avait dû faire. Trois mois de grossesse suffisait à faire apparaitre sur le papier noir les formes blanche d'un petit bébé déjà rempli de vie.

Un bouffée de chaleur s'empara de son corps.

Son héritier.

Son enfant.

Il allait être papa.

D'un geste robotique, il invita Soraia à se relever pour s'approcher de ta table. Il alluma une bougie, la tendit vers le cliché qui s'enflamma immédiatement entre les mains féminines.

La brunette tint la feuille, la faisant valser d'une main à l'autre pour tenter d'épargner ses doigts de trop grosses brûlures. Les flammes consumèrent rapidement la matière, ne laissant bientôt que des cendres tomber dans un petit récipient de bronze.

La cérémonie continua. Anastasia s'approcha de son meilleur ami pour lui tendre une dague qu'elle venait délicatement de sortir de son fourreau. Le métal brillait, mettant en valeur la finesse de sa lame tranchante. Inacio la la saisit par le manche et la tendit vers Soraia qui posa sa main dessus, serrant le métal froid entre ses doigts. Elle frissonna, sentant une goutte de sueur tomber de son menton pour se loger dans son cou.

ꟷ Soraia Sonhador, per il tuo stesso sangue stai per fare un patto e firmare la tua adesione alla Grande Mafia Europea. Questo è l'ultimo momento per tornare indietro. Soraia Sonhador, par ton propre sang tu vas engager un pacte et signer ton appartenance à la Grande Mafia Européenne. C'est le dernier moment pour faire demi-tour.

Elle déglutit, se souvenant sans peine ce qu'on lui avait dit à propos de ce moment : « ceux qui font marche arrière signent leur arrêt de mort. La même dague plantée dans le cœur, dès qu'ils mettent un pas en dehors du bâtiment ».

ꟷ Accetto e giuro che non volterò mai le spalle alla mafia. J'accepte et jure que jamais je ne reviendrais sur mes pas pour tourner le dos à la Mafia.

Inacio acquiesça, et d'un seul regard lui permit de faire la suite.

La brunette inspira, serra la dents en appréhendant d'avance la douleur qui n'allait pas tarder à l'assaillir. Et lentement, très lentement, elle fit glisser sa main sur la lame aiguisée. Le sang coula immédiatement alors que son corps entier se figeait. Lèvres pincées, elle observait l'hémoglobine rouge vif couler eu milieu de la cendre pour s'y mélanger.

Après avoir parcouru toute la longueur de la dague, elle retira enfin sa main et serra vivement du poing. Un violent picotement se faisait ressentir dans tout son bras. Aldo, le Consigliere, s'empara du vieux livre pour le lui présenter, tandis qu'Anastasia lui donnait la plume, dont elle s'empara de sa main valide.

Elle plongea les yeux dans les iris verts de son amant avant de réciter :

– Mi impegno come hacker nella Grande Mafia Europea. Giuro di mettere sempre il mio talento a beneficio di questo, giurando una incrollabile obbedienza al Padrino e ai suoi uomini. Giuro di mantenere e proteggere l'anonimato del Padrino, suo Consigliere, il suo Sottocapo, il suo Capis, e le loro rispettive famiglie. E so che in caso di mancato rispetto di queste regole sarò soggetto alla pena di morte. Je m'engage en tant que hackeuse au sein de la Grande Mafia Européenne. Je jure de toujours mettre mon talent au profit de celle-ci, vouant une obéïssance sans failles au Parrain et à ses hommes. Je jure de garder et protéger l'anonymat du Parrain, son Consigliere, son Sottocapo, ses Capis, et leurs familes respectives. Et je sais qu'en cas de non-respect de ces règles je serais soumise à la peine de mort. Elle trempa la plume dans son propre sang qui gisait au milieu de cendres de l'échographie. Soraia inscrit dans le registre son non et son prénom, accompagné de sa signature et la datte actuelle.

Puis, elle se redressa et se retourna pour observer tous ceux présents dans la pièce. En particulier Getulino, dont l'aura surplombait largement celle des autres. Elle releva le menton, d'un air fier, et s'approcha d'Edouardo, qui était le plus proche, pour lui serrer la main. Sa paume ensanglantée dispersa son sang sur les doigts de son interlocuteur, qui enleva alors son bandana pour lui dire d'une voix amicale :

ꟷ Bienvenue dans la famille, Soraia.

ꟷ Merci, Edouardo. Avait-elle répondu sur le même ton léger, avant de passer à la personne suivante, et faire ainsi le tour de la salle. Puis, elle retourna tranquillement à sa place.

Inacio lui tendit ensuite un bout de tissu. Noir, avec quelques légères broderies violettes. Elle sourit et s'empara du bandana, fière. Aldo s'avança vers elle, lui sourit tendrement et l'invita à s'asseoir sur une chaise :

ꟷ Où as-tu choisi de faire ton tatouage ?

Elle sourit à son tours, nerveuse, et lança un regard à Anastasia avant de dire :

ꟷ Sous le sein droit.

Le portugais hocha la tête et s'empara d'un dermographe, l'invitant à enlever son haut. Soraia s'exécuta, mal à l'aise de se retrouver en brassière devant tout ce monde. Elle capta le corps crispé d'Inacio et son regard qui lançait des éclairs. Les mots du garçon lui revinrent en mémoire :

« Mais je tuerais le tatoueur s'il ose te les toucher ». Elle déglutit, inquiète, espérant qu'Aldo n'ait pas te problème par sa faute, mais n'eut pas le temps de réfléchir encore plus que l'aiguille s'enfonçait dans sa peau.

La brunette ferma les yeux par réflexe, espérant que la douleur disparaisse rapidement.

Le processus dura quelques minutes, puis Aldo nettoya la zone avec un antiseptique avant de placer une crème hydratante dont la fraicheur brûla sa peau irritée. Rouge jusqu'à la racine des cheveux, Soraia renfila rapidement son haut et ne remarqua qu'à ce moment-là que personne ne la regardait.

Ou plutôt, personne n'osait la regarder. Même Getulino.

Le regarda qu'Inacio lançait faisait bien trop peur pour oser le défier. Ce dernier vint machinalement remonter la fermeture éclair du sweat féminin jusqu'à raz-du-coup de celle-ci avant de laisser ses hommes être libre de leurs yeux.

Les deux heures suivantes se déroulèrent à la vitesse de l'éclaire : petit apéro avec tout le monde dans le salon de la villa, chacun vinrent un par un féliciter Soraia. Edouardo et Idalina ne s'étaient pas empêchés de la serrer fort dans ses bras durant quinze bonnes minutes, avant de l'abandonner. Le duo furent les derniers à partir, après même Getulino ce qui paraissait assez étonnant, laissant le couplé seul.

Soraia reposa son verre de jus d'orange et se retourna vers Inacio, qui à quatre mètres d'elle se tenait droit, accoudé au mur, à l'observer dans le blanc des yeux.

Elle ne sut quoi dire, et non sans grand étonnement l'homme ne lâcha pas un seul mot. Il se contenta de s'approcher calmement de la jeune femme, l'embrasser rapidement sur les lèvres avant de se baisser. S'agenouiller, même.

ꟷ Inacio je... Bredouilla-t-elle, gênée. Mais il ne lui laissa pas le temps de finir, relevant rapidement les habits qui recouvraient son ventre pour embrasser longuement se dernier.

Le mafieux caressa le ventre à peine arrondi ꟷcomment d'ailleurs ne l'avait-il pas remarqué ! Peut-être une barrage mental qui refusait de se donner l'alternative de blesser la brunette en suggérant qu'elle ait grossit ?

Soraia finit par se baisser à sa hauteur, yeux embrumés de larmes. Elle posa ses deux mains sur les joues masculines.

ꟷ Dit quelque chose...

Il pencha légèrement la tête sur le côté avant de répondre :

ꟷ Merci.

ꟷ Merci de quoi ? Renchérit-elle nerveusement.

ꟷ Pour tout. Souffla-t-il avant de l'embrasser doucement, puis reprendre :

ꟷ D'accepter d'être ici. D'accepter la Mafia. De m'accepter moi. D'accepter... notre enfant.

Emue, la brunette vint délicatement poser sa main sur la joue du garçon. Elle caressa sa mâchoire parfaitement rasée en souriant, avant de laisser tomber sa tête sous l'épaule masculine.

ꟷ Je t'aime. Bien sûr que je t'accepte.

ꟷ Merci d'avoir décidé de garder le bébé. 

La jeune femme fut surprise par l'émotion qui se lisait dans le timbre vocal de son partenaire. Elle releva la tête vers lui pour répondre :

ꟷ Je t'aurais demandé ton avis.

ꟷ Je n'aurais pour une fois pas vraiment eu mon mot à dire. Dit-il en se massant les tempes, lui-même peu enjoué à cette idée. Ce n'était pas son organisme qui en créait un autre, il n'avait pas le droit de refuser à une femme de se faire avorter. Mais contre toutes attentes, la portugaise renchérit vivement :

ꟷ Mais bien sûr que si tu aurais eu ton mot à dire ! Tu es le père !

ꟷ C'est toi qui le porte.

ꟷ Et c'est toi qui l'aime autant que moi.

Le Parrain sourit, sincèrement, avant de serrer la jeune femme contre lui, l'embrassant en même temps dans le cou.

Cette femme était merveilleuse.

Jamais il ne la quitterait. Jamais il ne pouvait vivre sans elle.

Sans eux.

ꟷ Tu penses que c'est une fille ? Murmura-t-il en touchant le ventre.

ꟷ Tu veux une fille ? Dit-elle en riant doucement.

ꟷ Oui, un mini toi.

Elle rougit avant de répondre :

ꟷ C'est peut-être un garçon.

ꟷ Je veux bien aussi, dit-il en souriant sincèrement, avant de reprendre un air sérieux :

ꟷ Ce sera un mafieu.

ꟷ Je sais. Répondit-elle doucement.

ꟷ Je n'ignore pas que tu préfèrerais une vie normal pour lui.

Elle plongea ses yeux violets dans ceux de son partenaire :

ꟷ Avant, oui. Mais c'est du passé. Moi aussi, maintenant, je suis une mafieuse. Nos enfants ne nous connaitrons ainsi, naitrons dans cette réalité. Ils ne penseront même pas qu'un jour, leur maman vivait sans leur papa et sans la Mafia.

ꟷ Ça ne te dérange pas que tes enfants soient élevés dans un tel univers ? Avait insisté l'homme en pensant à toute la violence qui enveloppait la Mafia.

ꟷ Regrettes-tu ton enfance ?

ꟷ Non. Avait-il répondu froidement, ce à quoi la brunette sourit avant de continuer :

ꟷ Eux non plus. Un enfant accepte la contexte dans lequel il nait, tant qu'il reste heureux, aimé, et libre de ses choix. Ce bébé va avoir une vie merveilleuse, Inacio. Avec un père incroyable, une tante attentionnée bien que tueuse en série, un oncle attachant bien que borderline, un grand-père comme modèle même s'il est sociopathe. Elle rit, comme pour détendre l'atmosphère :

ꟷ Ce n'est pas un mal de naitre dans la Mafia. Jure-moi juste que si un jour, un de nos enfants veut en partir... Il pourra. Jure-le-moi.

Inacio se pinça l'arête du nez.

Etais-ce légitime qu'un mafieux-né quitter le système ?

Oui, bien sûr, étant donné que ce n'était pas un choix de sa part. Mais il devra toujours garder sa loyauté, et son allégeance s'il l'avait offerte à sa majorité.

Il pourra partir, mais jamais nier ou même tourner le dos.

ꟷ Il pourra choisir sa vie, Soraia. Peut-être même qu'un de nos enfants se mariera avec un ou une Da Costa, ironisa-t-il.

Soraia rit, reconnaissant le nom de famille de la famille royale portugaise.

ꟷ N'exagère pas non plus. Souffla-t-elle en embrassant tendrement le brun.

Ce dernier lui rendit vivement son étreinte, sentant comme un brasier envahir la moindre parcelle de sa peau. Il inspira avec plaisir l'odeur de lilas qui émanait de sa partenaire, comme pour s'en nourrir.

ꟷ En tout cas, sache que tu es en congé.

ꟷ Je ne suis pas en sucre. Dit-elle doucement. L'homme haussa les sourcils et répondit durement :

ꟷ Je m'en fou, tu ne fais plus rien de fatiguant ou dangereux.

Et il tint sa promesse. En effet, Soraia avait l'impression d'être assignée dans un fauteuil tout la journée, à son grand désespoir. Heureusement que l'utilisation d'un ordinateur pouvait se faire assise, en plein milieu du canapé du salon. Sans oublier le loup encombrent qu'était Glycérine et qui avait visiblement décidé de la coller autant qu'elle le pouvait. La femelle avait probablement sentit la grossesse de sa maîtresse et l'instinct maternelle la rendait sur protectrice envers celle-ci. Seul Inacio avait le droit de l'approcher, et parfois Nitro mais c'était assez rare.

Nous étions de mercredi premier novembre lorsque Linn entre joyeusement dans le salon où se trouvait la brunette, une gamine russe à ses côtés. La Deathstroke grimaca en apercevant la louve et lança :

– Allez hope tu me dégages cet animal avant qu'elle n'enclenche un combat à mort entre elle et moi. J'ai trop la flemme de la tuer.

Comme pour répondre aux propos de la mafieuse, la carnivore grogna en herissant les poils, mais Soraia la poussa calmement en lui ordonnant de sortir de la pièce.

Une fois fait, Idalina s'assit aux côtés de la femme enceinte, invitant la rouquine à faire de même.

– Tu connais Coline ?

– Un peu. Répondit la portugaise, reconnaissant en l'adolescente la fille d'un des anciens Capis de Getulino. Elle avait un visage plutôt innocent, bourré de taches de rousseur et des traits enfantins pouvaient lui donner jusqu'à treize ans alors qu'elle en avait dix-sept.

– Tu veux toujours mener ta petite enquête sur Dylan Duciel ?

La hackeuse acquiesça. En effet, elle avait parlé à son amie de cette possibilité que ce fameux garde du corps soit en réalité l'ex d'Anastasia. Mais avant de fournir cette information à Inacio, elle préférait en être sûre et certaine. Donc quoi de mieux qu'une assassin professionnel qui sait chercher et reconnaître ses cibles pour l'aider à la tâche ?

Mais qu'est ce que Coline avait à faire avec tout ça ?

Comme pour répondre à cette interrogation, la jeune islandaise prit la parole  :

– Inacio m'a envoyé en mission au Palais royal, en début d'année scolaire. Je devais me faire passer pour une collégienne en stage découverte, et je suis restée dans les écuries royales pendant une semaine et demi. J'ai beaucoup vu monsieur Duciel et mademoiselle Da Costa.

Curieuse et intriguée, Soraia ne put s'empêcher de demander :

– Quel était le but de la mission.

– Voir si le garde du corps faisait bien son taff. Répondit la jeune fille en riant. C'était peu étonnant de la part d'Inacio, qu'il veuille vérifier que sa petite protégée aille bien depuis les attentats de cet été.

– Tu as quoi comme informations ?

La rouquine sourit et, fière, lui tendit une grosse enveloppe marron, expliquant en même temps de Soraia et Idalina l'ouvraient :

– J'ai des photos. De Léna et Dylan. Séparément et ensemble.

Soraia fronça les sourcils en observant les clichés :

– Dylan paraît si joyeux, même naïf. Tout le contraire de Jayson. Et face à cette remarque, Idalina répliqua :

– Ça ne veut rien dire. S'il a assez de talent, il peut endosser à la perfection des personnalités bien différentes sans même que d'autres professionnels ne voient clairs à son petit jeu.

La cadette Osabio s'empara d'une photo en particulier :

– Ils ont l'air très... proches.

– Il le sont. Répondit Coline. Dylan à le caractère parfait pour correspondre à Léna. Ils s'entendent très bien.

–Comme si il avait été créé pour lui plaire... Murmura Soraia, retrouvant mieux dans cette perspective la perfidie qui entourait le jeune homme dans la rescription d'Anastasia.

L'adolescente s'empara d'une autre feuille pour lui tendre :

– C'est un autographe que j'ai réussi à avoir. Si vous avez un moyen de comparer les écritures.

La hackeuse scanna le texte pour immédiatement le rentrer dans son ordinateur au maugréant :

– Espérons qu'il ne soit pas allé jusqu'à modifier son écriture.

– C'est possible.

– Donne moi les photos. Je vais lancer une reconnaissance. En prison, j'avais réussi à trouver une photo d'Ana et Anton, qui traînait dans un de ses bouquins. C'était un livre sur la torture à mains nues. Finit-elle en ricanant nerveusement.

– Tu ne l'as jamais vu en vrai ?

– Non.

– Moi non plus. Et bien sur, Anastasia ne va pas nous aider.

– Surtout pas. Soupira la brunette, avant que son regard de s'éclaire :

– Tamryn ! Il m'avait dit l'avoir croisé !

– Serieusement ?

– Oui, je m'appelle immédiatement. Termina Soraia qui avait déjà commencé à taper le numéro de son frère, qu'elle connaissait par cœur. Ce dernier décrocha, non sans étonnement, à la deuxième sonnerie. Les cheveux blonds du russe apparurent sur l'écran :

– Salut ma belle, un problème ?

– Dis... Tu connais cet homme ?

L'image de Dylan apparu alors. Cheveux châtains en bataille, souriant, yeux marrons.

Le regard de l'homme se noircit :

– Bien sûr que je le connais. Grogna-t-il en serrant les poings.

Pas besoin d'en dire plus, ils avaient tous compris.

Ce Dylan Duciel était bien la même personne qu'Anton Sidorov. Que Jayson Apo Ti Thalassa.

De tous les gardes du corps du monde, il avait fallut que ce soir l'ex d'une tueuse professionnel qui compte à tout prit l'assassiner, quoi soit chargé de protéger Léna Da Costa.

Idalina soupira, à la fois inquiète et amusé :

– Je vais préparer un thé tranquillisant pour calmer Nace quand il apprendre la nouvelle...

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