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Chapitre 68

Soraia venait de sortir de la douche. Dans cette maison de leur enfance, Tamryn avait gardé sa chambre qu'on trouvait à l'étage. La brunette, elle, avait quitté sont petit carré pour emménager dans les anciens appartements de leurs parents, Prokhor et Amelia. La chambre, dotée d'une petite salle de bain comme celle du blond, se trouvait cependant un rez-de-chaussée.

Ce qui était étrange à observer, c'était la ressemblance frappante de leur maison en Russie, et celle au Portugal. La même petite bâtisse, avec le même nombre de pièces. Deux chambre et une salle de bain à l'étage, une chambre, puis une cuisine et un salon disposés en L au rez-de-chaussée.

La jeune femme s'était postée face à un miroir et observait son corps, bien trop disgracieux à son goût. Ses cheveux était d'un noir, basique, sa peau bronzée n'avait rien de spéciale, son visage était tout sauf joli. Peut-être que ses yeux violets sortaient de l'ordinaire, mais ça n'allait pas non plus la rendre belle comme par miracle. Du haut de ses un mètre soixante-dix, elle n'était ni assez grande et fine pour ressemble à un mannequin, ni assez petite et bien formée pour être cette fille mignonne et attirante.

Elle n'avait absolument rien de spécial. Des seins lambda, elle faisait du 95C. Une taille peu marquée, des fesses pas assez bombées, des cuisses trop volumineuses, un ventre sans abdominaux.

Bref, ce que Soraia ne comprenait pas c'est qu'elle était normale, comme tout le monde. Juste qu'elle ne reflétait pas ces acteurs ou stars retouchés qu'on voyait partout placardés sur les murs ou sur les écrans.

Elle se demandait comment elle avait fait.

Pourquoi Joâo, dieu grec incarné, avait été attiré par elle. Et Inacio, tout aussi sublime que son frère ! Ils avaient tout pour eux : un corps d'Apollon, un visage d'ange, un caractère attrayant... Ils se tapaient Anastasia quand même, c'est-à-dire l'une des femmes les plus belles que Soraia ait vu durant sa courte vie ! Alors, pourquoi, mais pourquoi se retourner vers elle ?

Et puis, comment elle avait fait pour avoir Tamryn aussi. Le blond était juste incroyable, avec son corps bien sculpté, ses yeux couleur glace, ses cheveux d'or.

Pourquoi elle, et pas ces milliers de femmes bien plus belles qu'on trouvait n'importe où ?

Au même moment, alors qu'elle était perdue dans ses sombres pensées, la porte s'ouvrit doucement, pour laisser entrer Tamryn. Il s'arrêta en voyant que la portugaise était nue, se permit de la reluquer quelques secondes en laissant un léger sourire apparaitre sur son visage.

La blondinet s'approcha de la jeune femme pour se coller dos à elle et poser ses mains sur ses hanches, plongeant ses yeux dans les siens à travers le miroir :

- Toujours debout ?

- Tu rentres de bonne heure, aujourd'hui.

- Il n'y avait aucun client, on m'a libéré. Il marqua un léger silence avant de reprendre :

- Qu'est ce qui te tracasse ? Chuchota-t-il en venant caresser la peau de la taille féminine, qui ne put s'empêcher de frissonner.

Elle soupira, laissant sa tête tomber en arrière pour venir se poser sur l'épaules du garçon :

- Qu'est-ce que tu viens faire dans ma chambre ?

- Eh bien, je viens toujours voir si tu vas bien quand je rentre du boulot.

- Ho, merci papa. Dit-elle ironiquement.

- Chérie, je suis actuellement ton colocataire, ton frère, ton meilleur ami et ton ex-copain avec qui tu couches de temps en temps. Donc je pense que c'est normal que je m'assure que tu ailles bien.

Il finit par observer le corps de la portugaise grâce au miroir face à eux, admirant son reflets, les yeux avides.

- J'ai quoi de spécial ? Finit-elle par murmurer en baissant la tête.

- Comment ça ?

- Non mais regardes comme t'es beau, pourquoi tu t'es tourné vers moi comme ça ? Il n'y a aucune raison... J'ai quoi de différent par rapport aux autres ?

- Tu es toi. Tu es toi, bichette, et ça me suffit largement.

- Mais t'as vu mon corps ?

- Ho que oui je l'ai vu... Susurra-t-il d'une voix coquine, tout en lui déposant un baiser dans le cou. Il fit glisser ses mains sur le ventre nu de la jeune femme, jusqu'à atteindre la zone sensible.

- Tamryn... Gémit-elle.

- J'en ai très envie. On n'a personne dans nos vie, on peut se le permettre.

Il parlait d'une voix rauque, s'amusant à faire quelques arrogants allers retours de ses doigts.

- C'est comme une drogue. Se lamenta-t-elle. C'est toxique, plus on en prend plus on en a envie, et plus on se tue de l'intérieur.

- Mais ça permet d'oublier les autres tourments.

- C'est si éphémère.

Il lui embrassa longuement la clavicule avant de répondre :

- C'est bon.

Elle gémit, mélangeant plaisir et désespoir.

Lui, il avait besoin d'oublier que sa vie se détruisait de l'intérieur. Et elle, que son cœur était attiré par l'un des mafieux des plus puissants de ce monde.

- Quand on voudra vraiment arrêter, on pourra ma belle.

- Je sais. Soupira-t-elle.

Parce que justement, c'était ça le problème.

Ils ne voulaient pas arrêter ce petit jeu de plaisir charnel qui s'était installé entre eux. Parce qu'ils avaient réussi à dépasser le sentiments amoureux qui les liait autrefois. Ils s'aimaient, mais plus comme on aime sa femme ou son homme. Ils s'aimaient comme on aime l'être humain auquel on est le plus lié, avec lequel on a vécu le plus de choses.

Tamryn se plaça face à la brunette pour l'embrasser tendrement.

Elle commença à le déshabiller avec empressement, ce qui le fit rire.

Il était beau, ce couple qui n'en n'était pas un.

Soraia Sonhador et Tamryn Petrov.

Ils auraient dû fuir, ensemble, finir leur vie sans jamais se séparer. Ils auraient été heureux, sans aucun doute.

Mais voilà, lorsqu'elle prononça le prénom de Tamryn, ce soir-là, Soraia se surprit une fois à penser à Inacio. Et quand le blond susurra celui de Soraia, un souvenir d'Anastasia s'empara de son esprit une fraction de seconde.

Pourquoi donc, même face à un duo aussi irrésistible, la vie semblait prendre malin plaisir à jouer avec les deux partenaire et tout compliquer ? On ajoute deux mafieux attrayants, une pincée de prison, et on mélange le tout avec une jolie russe blonde. On laisse bouillir. Puis on admire le résultat, en priant pour que tous en sorte indemne.

C'est ainsi que lorsqu'il se réveilla, le lendemain matin, le jeune russe se retrouva seul dans la maison. La brunette avait dû partir quelques heures plus tôt pour se rendre au boulot.

Il inspira profondément dans les draps, où s'était encré l'odeur féminine. Ce doux parfum de lilas. Puis, la jeune homme se leva à contre-cœur.

Il savait déjà ce qu'il allait faire. Tant pis pour le déjeuner, il allait laisser un mot à Soraia pour excuser son absences.

Mais il ressentait cette étrange nécessité d'aller la voir. Anastasia.

C'est ainsi que Tamryn arriva vers midi à White Swan. Comme d'habitude, il donna ses papiers, remplit le formulaire, se laisse fouiller.

Il croisa un garçon, d'environ son âge, qui salua la secrétaire de l'accueil pour lui demander un feu, et ensuite sortir une clope. Il sortait visiblement de la salle des visites. Un étrange pressentiment fit frissonner le corps du blond mais il haussa les épaules, comme si de rien n'était. Il avait les cheveux châtains, en bataille, les yeux noisette et une peau bronzée. De toute évidence, il n'était pas à cent pour cent russe. Une légère barbe presque invisible encadrait son visage, et une aura inquiétant émanait de lui.

Leurs regards se croisèrent, faisant grimacer le blond intérieurement. Il le sentait sans mal, ce garçon avait un mur de roc bâtit autours de lui.

Au même moment, un militaire arriva pour venir chuchoter quelques mot à la dame de l'accueil. Celle-ci acquiesça et se retourna vers Tamryn d'un air désolé :

- Извините, госпожа Лебедова не может вас принять. Je suis désolé, mademoiselle Lebedova ne peut pas vous recevoir.

La blond se crispa, répondant de manière agressive :

- Что ты имеешь в виду ? Comment ça ?

- Вернись в другой день. Repassez un autre jour.

- Что ты имеешь в виду, что она меня не видит? Comment ça elle ne peut pas me recevoir ? Dit-il en serrant les dents.

Le militaire, qu'il reconnut immédiatement comme étant celui qu'il avait vu le premier jour et qui faisait partie de la Mafia, prit la parole :

- К сожалению, она сказала мне, что сожалеет о решении, но у нее не хватило сил. Nous sommes désolé, elle m'a dit regretter cette décision mais qu'elle n'avait pas l'énergie.

Donc c'est qu'elle ne le voulait pas... Un vague de tristesse s'empara rapidement de lui, vite submergé par l'inquiétude :

- Не энергия? Что случилось ? Pas l'énergie ? Que s'est-il passé ?

Anastasia était une mafieuse, une tueuse, une battante ! Elle avait toujours de l'énergie, normalement.

- Она только что получила богатый на события визит. Elle vient de recevoir une visite mouvementée.

- Его боссов? De ses patrons ? Demanda-t-il en pensant à Joâo et Inacio. Déjà qu'ils avaient fait du mal à Soraia... Il risquait de faire plusieurs meurtres si, en plus, les deux portugais s'attaquaient à la blonde.

- Нет, от второго гражданского, посетившего его. Non, du deuxième civil qui la visite.

Tamryn comprit immédiatement, et pointa brusquement du doigt le garçon qu'il venait de croiser et qu'on voyait fumer, non loin de la porte d'entrée :

- Ему ? Lui ?

Le soldat et la secrétaire se regardèrent, comme pour se demander s'ils avaient le droit de révéler cette information. Perdant patience, le russe reprit et tapant violemment sur la table :

- Это он или нет ?! C'est lui ou pas ?!

La femme sursauta et répondit d'une voix peu rassurée :

- Да, да, это он. Oui, oui c'est lui.

Sans en rajouter un mot, Tamryn acquiesça et fit demi-tour pour se rendre à l'extérieur et en profiter pour claquer la porte derrière lui.

- Eh, toi ! Hurla-t-il au jeune homme qui se dirigeait vers sa voiture. Ce dernier continua sa route sans même réagir.

Putain Tamryn, le russe imbécile ! Lui lança sa petite voix intérieure.

- Парень ! Mec !

L'individu ne daigna pas répondre, ce qui énerva encore plus Tamryn qui se mit à courir pour l'intercepter violemment, en posant sa main sur son épaule.

- Да ? Oui ? Demanda calmement ce dernier tout en se retournant. Tamryn le dévisagea quelques instants. C'était donc lui, le deuxième civil qui rendait visite à Anastasia. Celui qui cochait la case « conjoint » sur le formulaire, comme on le lui avait remarqué lors de sa premier visite. Anastasia n'avait jamais daigné parler de ce garçon, lui lançant un regard noir dès qu'il tentait d'aborder le sujet.

- Кто ты ? T'es qui ? Demande le blond d'une voix hargneuse.

- Извини ? Pardon ? Ça serait plutôt à moi de vous le demander.

Ils se jaugèrent mutuellement.

- Меня зовут Тамрин. И я пришел сказать вам, что вы так разозлили Анастасию, что она не хочет больше посетителей на сегодня. Почему ? Je m'appelle Tamryn. Et je viens t'apprendre que tu avais fait chier Anastasia au point qu'elle ne veuille plus recevoir de visites pour aujourd'hui. Pourquoi ?

- Вы к ней пришли? Кто ты ? Tu venais la voir ? Il plissa des yeux. Tu es qui ?

- Я задавал этот вопрос. C'est moi qui posait cette question.

- А ты ответишь. Et c'est toi qui va y répondre.

Le poing du blond partit tout seul. Mais l'homme bloqua violemment son poignet avant qu'il n'atteigne son visage.

- Советую этого не делать. Je te déconseille de faire ça. Dit-il d'une voix menaçante.

- Если вы думаете, что можете отдавать мне приказы. Si tu crois pouvoir me donner des ordres. Avait répondu Tamryn en ricanant arrogamment.

Le brun releva vivement la manche de l'avant-bras gauche de Tamryn. Il fronça les sourcils, s'attendant à y trouver un tatouage, alors que le russe retirait violemment son bras.

- Mafia ?

- Нет. Non. Avait-il répondu presque agressivement, avant de continuer en distinguant bien chaque syllabe :

- Я спрашиваю еще раз в последний раз: кто ты Je redemande une dernière fois : qui es-tu ?

- Anton Sidorov.

S'en était sûr.

- Итак, ты знаменитый бывший. Donc c'est toi le fameux ex.

Son interlocuteur haussa un sourcil :

- Дело в том, что у меня репутация. C'est que j'ai une réputation.

- Мудак, да. De connard, oui.

En effet, le blond avait déjà entendu Soraia lui parler de ce fameux ex d'Anastasia. Elles l'appelaient même Ducon.

- Я должен сожалеть? Je suis censé m'en attrister ?

Tamryn le regarda de la tête aux pieds en grommelant :

- Я понимаю, почему ты никому не нравишься. Je comprends pourquoi personne t'aime.

- Ой, черт побери. Oh, zut alors.

- Что ты ему только что сказал? Qu'est-ce que tu viens de lui dire ?

- Это не твое дело. Ce ne sont pas tes affaires.

- Становится, когда она не хочет меня видеть из-за этого, засранец! Ça le devient à partir du moment où à cause de ça elle ne veut pas me voir, connard !

- Не умничай, успокойся. Fait pas le malin, tu te calmes.

- Что такое. Этот. Что. Ты. Ем. Как сказал? Qu'est. Ce. Que. Tu. Lui. As. Dit ? Demanda Tamryn de manière menaçante en se rapprochant brusquement de son interlocuteur pour cogner son torse au sien. Il plongea ses yeux bleus dans les iris marron du garçon, pour bien lui faire comprendre qu'il était à deux doigts de déraper et réessayer de le cogner.

- Я ее бывший, нормально, что у нас бурные разговоры. Je suis son ex, normal que nos conversations soient mouvementées. Avait répondu Anton tout en poussant le blond pour qu'il recul. Les souvenirs de la discussion qu'il venait d'avoir avec la mafieuse remontèrent à la tête du jeune homme :

- Je vais te tuer, tu le sais ?

Leurs conversations à White Swan étaient en russe. Afin de garder la couverture d'Anton, il ne pouvait pas se permettre d'utiliser le grec.

- Tu ne peux pas, Anastasia.

- Je suis une assassin, poussin.

Il avait grimacé intérieurement. Poussin... C'est comme ça qu'ils s'appelaient alors qu'ils étaient encore en couple. Mais aussi quand ils étaient meilleurs amis, dans leur tendre enfance. Anton Sidorov se nommait en réalité Jayson Apo Ti Thalassa. Il appartenait depuis ses huit ans à une organisation secrète française spécialisée dans la protection et garde rapprochée. Le jeune grec possédait plusieurs identités bien différentes, et celle qu'il utilisait actuellement reflétait un russe plutôt froid de vingt-trois ans.

Voyant qu'il ne répondait pas, la blonde avait repris :

- Qu'est-ce que t'es venu faire ici ?

- Te voir. Comme à chaque fois que je met les pieds dans cette prison.

Parce que oui, le jeune garde du corps aimait encore la blonde, dans le fond. Mais son métier passait avant tout, et il ne pouvait pas se permettre de sortir avec l'une des femmes des plus dangereuses de ce monde.

- Prison où j'ai été envoyé grâce à toi, je te rappelle.

- Je sais.

Elle lui montra calmement la larme vide tatouée sous son œil :

- J'ai si hâte de pouvoir la colorier.

- Tue moi maintenant si tu le veux.

Elle rit jaune :

- Allons, je n'ai pas oublié à quel point tu es fort au combat rapproché. Et puis je règne ici, tu sais. J'ai une réputation, et pas celle d'offrir une mort rapide à mes ennemis.

- Je suis ton ennemi ?

- Devine. Avait-elle répondu méchamment.

- Je n'avais pas le choix.

- Jayson, je te conseille de te la fermer.

- C'est Anton. Répondit-il froidement en jetant un coup d'œil furtif aux gardes.

- Tu vois, c'est exactement pour ce genre de chose que je ne t'aime pas.

- Tu es sûr de ne pas m'aimer ?

- Et toi ?

Ils se regardèrent dans le blanc des yeux, dans un silence assourdissant, et ce durant quelques secondes. Puis, Anton se leva vivement :

- Je vais y aller.

- Va bien te faire foutre. Tu viens me voir, alors t'assumes et tu restes. Avait-elle répondu froidement. Il s'était rassis sans un mot, pour finir par demander :

- Tu as trouvé quelqu'un ?

- T'as vu où je suis ? À perpétuité, d'ailleurs, on se demande grâce à qui.

- Je te connais, tu sais.

- Moi aussi. En même temps ce n'est pas comme si t'étais mon premier amour.

- Mais pas le dernier.

- Ce ne sont pas tes affaires.

- Donc tu as quelqu'un.

Elle lâcha un arrogant rictus, tout en laissant son dos tomber sur le dossier de sa chaise :

- Qui sait...

- Vraiment ?

- Je vais te faire souffrir, Jayson. Je vais te faire souffrir puis je te tuerais.

- Donc cette... personne n'est qu'un jouet pour assouvir ta vengeance.

- Non. Je ne me servirais pas de lui pour t'atteindre. Il est trop... sensible pour ça. Cependant, si ça te touche disons que c'est un petit bonus.

- Какое твое настоящее имя? Quel est ton vrai prénom ? La voix de Tamryn sortit Anton de ses pensées. À coup sûr, c'était de ce blondinet dont elle parlait. Il paraissait lui aussi tenir à elle, et au niveau de sa sensibilité on voyait bien que ce garçon était gouverné par ses émotions.

- Я сказал вам, что меня зовут Антон. Je t'ai dit que je m'appelais Anton. Avait-il répondu rudement.

- Я знаю, что ты под личностью. Мафия? Братва? Je sais que tu es sous identité. Mafia ? Bratva ?

Il serra ses poings. Anastasia était réellement chiante à mettre ainsi en péril son métier. La jeune femme savait que ça pouvait pourrir sa vie si ses couvertures étaient dévoilées à la vue de tous, mais elle ne révélait pas ce petit secret à tout le monde : comme quoi, elle avait peut-être un bon fond. Or elle le disait quand même à certaines personnes, et visiblement à ce russe. Heureusement, celui-ci ne savait pas qu'il appartenait à une agence de sécurité et défense. Il le prenait pour un mafieu... pas étonnant, vu le statut de la blonde.

Il ne répondit pas à la question, se contentant d'ouvrir la portière conducteur de sa voiture pour s'asseoir derrière le volant. Mais Tamryn l'empêcha de refermer, bloquant avec l'entièreté de son corps.

- Чувак, обсуждение окончено. Mec, la discussion est terminée.

- Не думаю, нет. J'crois pas, non.

Sans qu'il ne le voie venir, Anton lui mit un poing dans la figure. Sonné, le blond recula un peu avant de se ruer sur son adversaire, rage au ventre. Il tenta à son tours de le frapper au visage mais n'y parvient qu'au deuxième coup. Ce Anton avait visiblement de très bonnes bases en self défense. À moitié allongés sur les fauteuils du véhicule, les garçons se ruaient de coup.

Tamryn tapait à tout vas, de manière impulsive et désordonnée. Le brun, lui, ne faisait que parer les coups et en donner quelques rares, mais bien précis.

Le bodyguard sous couverture finit par projeter le russe en dehors de sa voiture. Il ferma immédiatement sa portière et mit la clef au contact. Tamryn s'était relevé et l'observait d'un air hargneux, avant de se diriger de pied ferme vers sa voiture. Il ne titubait pas, tant mieux il allait pouvoir rentrer chez lui tout seul.

Le blond vit le garçon partir rapidement du parking. Il observa la voiture disparaitre à l'horizon, poings tremblants tellement ils étaient crispés.

Puis il partit à son tours.

Il arriva chez lui. Soraia n'était pas là. Le russe hurla de rage avant de laisser son crâne retomber mollement sur l'appuie-tête. Quelques larmes dévalèrent sur ses joues. De la colère, probablement, mais aussi résultat du flot d'émotions qui l'avaient traversées ses derniers heures.

Il ferma les yeux et inspira profondément.

Tout ce dont il avait besoin, là, c'était du réconfort de Soraia.

Ou d'Anastasia. Mais cette-dernière ne semblait pas vouloir le lui offrir.

⭐⭐⭐
Et voilà, Tamryn et Anton/Jayson se sont rencontrés... En même temps il fallait bien que cette première confrontation arrive un jour.

Alors pour information, Jayson n'a pas de Trouble Dissociatif de l'identité ou autre. C'est juste un bon professionnel qui agis sous couverture à la perfection, et met bien la limite entre lui et ses identités.

Sinon j'espère que c'est pas trop chiant pour vous quand les dialogues sont dans une autre langue ? Comme le russe pour ce chapitre... N'hésitez pas à me dire j'ai besoin de votre avis sur ce point !

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