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Chapitre 60

Inacio s’était levé à cinq heures trente le lendemain, quittant calmement le lit pour ne pas réveiller la brunette. Mais le corps de celle-ci avait bien sentit que le nounours géant auquel elle s’accrochait l’avait quitté, ce qui avait stoppé son sommeil.

Elle s’étira comme un chaton, bailla, et se leva les yeux encore engourdis.

Elle avait passé une bonne nuit, et chassa immédiatement les regrets de son esprit, préférant éviter d’être de mauvaise humeur dès le matin. La portugaise marcha à tâtons jusqu’à l'interrupteur, pour ensuite aller ouvrir les volets.

Soraia s’empara du premier sweat venu pour l’enfiler, et de chaussettes hautes qui trainaient par terre. C’est vrai que Joâo préférait les jogging gris, et Inacio les shorts avec chaussettes montantes. La jeune femme, encore à moitié endormie, descendit jusqu’à la cuisine pour se préparer à manger.

Mais étrangement, alors qu’elle passait devant la porte d’entrée, elle remarqua que celle-ci était ouverte. Il faisait encore nuit noire et elle alluma donc les lumières extérieures, filtrant le paysage de regard. Personne, c’était étrange. Elle entendit du bruit venir de la salle à manger, probablement les deux frères qui petit-déjeunaient. La femme fit un pas vers l’extérieur, puis deux et trois, pour observer aux alentours. Le vent glacial lui gifla ses mollets nus, la faisant frissonner.

La porte claqua d’un seul coup derrière elle.

Et merde, elle avait encore oublié d’enlever la sécurité.

Elle grommela quelques mots désobligeants, commençant à longer la villa pour arriver aux fenêtres de la salle à manger et y toquer afin qu’on vienne lui ouvrir.

Cependant, Soraia n’en n’eut pas le temps.

Deux énormes masses noires courraient droit vers elle.

En grognant et montrant les crocs.

Elle déglutit péniblement alors que son corps s’immobilisait.

Nitro et Glycérine, les canidés peu aimables, se dirigeaient vers elle à une vitesse fulgurante. Les deux silhouettes se distinguaient de plus en plus, jusqu’à ce qu’elle puisse les voir comme en plein jour grâce aux lumières extérieures.

Le premier prit son élan et sauta sur elle.

Elle hurla.

Non seulement car son corps, percuté par la masse musculaire de l’animal, tombait en arrière.

Mais aussi car elle venait de se rendre compte.

Que ce n’étaient pas des chiens.

Oh que non.

C’étaient des loups.

Deux énormes loups qui venaient de l’attaquer.

Elle ferma les yeux, attendant sa fin venir, mais étrangement rien ne se produisit. La brunette rouvrit les paupières de manière hésitante. Les deux carnivores la reniflaient comme intrigués, enfouissant leurs naseaux dans les vêtements qu’elle portait. Elle se redressa donc timidement, tandis que l’un des deux loups jappait joyeusement.

Son visage s’illumina et elle ne put s’empêcher de sourire, comprenant très bien la situation.

Elle avait l’odeur d’Inacio, partout sur son corps, et ça venait clairement de lui sauver la vie.

Soraia tendit doucement sa main vers le pelage gris et commença à le caresser, tandis que le deuxième venait lui lécher le visage. Elle rit, et au même moment on la tira violemment en arrière pour la paquer sur un torse puissant.

– Assis. Ordonna le premier fils d’une voix puissante, laissant le loisir à son cadet d’observer la femme de la tête aux pieds d’un air inquiet :

– Ils ne t’ont rien fait ? Finit-il par demander sur un ton mélangé par empressement et étonnement.

– Non… je… ils ont reconnu ton odeur.

La mafieux l’observa, se rendant compte qu’elle était vêtue avec ses habits. Il sourit intérieurement avant de la serrer contre elle, rassuré.

Les deux loups, tranquillement assis, observaient la scène avec attention, oreilles dressées vers l’avant. Le plus gros des deux, probablement un mâle, finit par s’approcher avec curiosité, venant renifler ses deux maitres, puis la brunette. L’autre le rejoignit rapidement, puis après une rapide inspection, il finirent par aboyer joyeusement et détaller comme des lapins à l’autre bout de jardin.

– Ce ne sont pas du tout des chiens. Dit-elle d’une voix nerveuse.

– Non, des loups.

– Même pas des chiens-loups, des loups tchécoslovaques ?

– Pur race.

– Mais comment vous avez fait… Murmura-t-elle d’une voix dubitative.

– C’est la troisième génération qu’on a, leurs grands parents appartenaient à ma grand-mère. On les fait se reproduire depuis et avons eu la chance d’avoir à chaque fois au moins un mâle et une femelle.

– Il y en a d’autres ?

– Non, leurs parents sont morts il y a peu. Et on fait prendre la pilule à Glycérine, pour éviter de s’encombrer avec des petits pour l’instant.

La brunette acquiesça, laissant les deux frères l’entrainer à l’intérieur de la maison.

– Où sont leurs niches ?

– Au sous-sol.

Elle soupira : ce même sous-sol auquel, bien sûr, elle n’avait pas accès.

En fait, le problème dans la situation, c’est que Joâo et Inacio cachaient beaucoup trop de choses à Soraia. Qui elle, était poussée par une curiosité presque maladive.

Curiosité qui la mena, au milieux de l’après-midi, dans le jardin de la villa, derrière le bâtiment. Face à cette porte de garage qui était toujours fermée et qui devait bien cacher quelque chose. Probablement menait-elle à ce deuxième sous-sol, où on trouvait entre autres la prison peu rassurant dans laquelle Tamryn et Prokhor avaient été séquestrés.

Elle prit une bonne inspiration et ouvrit s’assit dans l’herbe humide pour ouvrir soigneusement la mallette qu’elle tenait et en sortir son ordinateur. La brunette alluma l’appareil et commença les opérations. Elle finit par le connecter en bluetooth à l’ordinateur de Joâo, en effet la jeune hackeuse avait allumé ce dernier juste avant de sortir de la villa. Soraia avait fait quelques manipulations pour que son ordinateur puisse se connecter à ceux de ses patrons, sans même qu’ils ne s’en rendent compte. Et non, elle ne leur avant pas dit. S’il ne lui faisaient pas assez confiance pour leur raconter ne serait-ce qu’un tiers de choses qui se passaient dans cette maison, elle n’allait sûrement pas les aider à contre-carrer ses technique d’espionnage.

Grâce au PC du premier fils elle réussi à se connecter au système électrique de tout le deuxième sous-sol. La portugaise, concentrée, pianotait sur son clavier à une vitesse fulgurante. Et au bout de vingt bonne minutes, elle soupira et se détendit, observant l’entrée de garage face à elle.

Elle venait de provoquer une surtension électrique.

La grande porte bougea, pour coulisser vers le haut, provoquant un lourd bourdonnement.

Les yeux violets s’illuminèrent de fierté alors qu’elle posait son Lenovo à terre pour se lever et faire quelques pas vers la pièce.

Quand soudainement, une massa grise se jeta sur elle, la faisant tomber en arrière. Elle ne bougea pas, craignant que les loups ne soient pas aussi cléments que le matin-même, surtout qu’elle n’avait plus aucune trace d’odeur masculine sur elle. C’était la femelle, Glycérine, qui se tenait debout sur son corps, gueule rapprochée de son visage et grognant méchamment, les lèvres retroussées. La jeune femme déglutit, attendit quelques secondes. Puis, à son étonnement, par un simple jappement Nitro calma sa partenaire. Il avait les oreilles dressées, la tête penchée sur le côté, langue pendante.

Le loup l’observait de la tête aux pied, se rappelant petit à petit de ce visage qu’il avait vu en compagnie de ses maitres quelques heures plus tôt. La truffe mouillée vint renifler son ventre, puis les deux animaux firent demi-tour, presque ennuyés, avant de partir en courant vers l’autre bout du jardin. Visiblement content qu’on leur ait ouvert la porte vers l’extérieur.

Soraia se redressa, vérifia que personne ne l’observait, et fit un pas dans le sous-sol, cherchant un interrupteur dans cette obscurité.

Elle ne tarda pas à trouver celui-ci.

Les lumières clignotèrent légèrement avant de s’allumer, illuminant toute la salle.

La jeune femme poussa un petit cri, ébahie. Elle ouvrit grand les yeux, observant de manière émerveillée le décor autours d’elle.

Maintenant elle savait, c’était quoi cette énorme source d’énergie qu’elle avait détectée avec son logiciel il y a quelques temps.

Il y avait là deux bornes de recharge pour voitures électriques.

Et avec les véhicules allant avec, bien entendu.

Elle s’approcha d’eux presque timidement.

Ça alors...

Ce sous-sol était un garage.

Un immense garage à voiture.

Avec un certain nombre de scintillants engins, sagements garés, certains  étaient même recouverts d'un tissu pour les protéger de la poussière.

Il y avait toutes les marques de luxe possible et inimaginable. Pour des dizaines de millions d’euros.

La jeune femme marcha silencieusement entre les rangées. Elle remarqua dans un coin les lits des deux loups, plutôt bien entretenus, à côté de gamelles encore à moitié pleines. Puis son regard fut attiré par un porte, dans un coin de la pièce.

Elle donnait probablement son la prison dont elle avait eu un léger aperçut quelque temps plus tôt. Décidée à en savoir plus, Soraia s’y dirigea donc de pied ferme. Jusqu’à ce qu’elle soit d'un seul coup arrêtée, puis tirée en arrière.

Projetée face à deux hommes.

Deux frères.

Visiblement très en colère.

– Non mais tu t’es cru chez toi ! Avait violemment ciré Inacio, la faisant sursauter, pendant que Joâo l’empoignait brutalement par le bras pour l’entrainer vers l’extérieur. La brunette ne tenta même pas de se justifier, et se contenta de baisser piteusement les yeux au sol, suivant les deux hommes d’un air vaincue.

– Je peux savoir ce que tu faisais ? Continua froidement le deuxième fils.

– Je… visitais ?

Joâo haussa les sourcils d’un air moqueur, laissant à son cadet de loisir de continuer cette conversation :

– Quatre mois et demi que tu es ici, si cet endroit t’était autorisé nous t’aurions dit je pense.

– Mais je… j’ai l’impression que vous me cachez la moitié de votre vie !

– La moitié ? Demanda ironiquement Inacio.

– C’est optimiste. Avait continué Joâo de manière sarcastique tout en lâchant le bras féminin et appuyant sur une petite télécommande pour fermer le porte du garage, n’oubliant pas au passage de rappeler les loups.

– J’ai juré loyauté ! Je vous ai sauvé la vie, je travaille pour vous ! Alors pourquoi vous vous obstinez à ne même pas me dire le stricte minimum ?

– Parce qu’il n’y a pas de stricte minimum.

– Donc je n’étais pas en droit de savoir que vos deux chiens sont en vérité des loups ?

– Tu le sais, maintenant.

– Je n’étais pas en droit de savoir que vous aviez un deuxième sous-sol qui sers à la fois de prison et de garage pour voiture de luxe ?! La voix féminine se faisait de plus en plus forte, et elle commençait à crier sur ses patrons, se déchargeant petit à petite de ce qui lui pesait sur le cœur.

– La Mafia ne s’amuse pas à donner le plan de ses bâtiments.

– Même pour les gens qui travaillent pour eux ?!

– Tu n’as pas prêté allégeance, Soraia ! Continua de renchérir Inacio, qui commençait encore plus à s’énerver lui aussi.

– Merde mais je vous fais confiance, moi !

– Tu ne devrais pas. Coupa sèchement l’ainé. C’était utopique et inconscient de faire confiance ainsi à des personnes qu’on ne connaissait qu’à peine. Ils vivaient ensemble depuis plusieurs moi, c’est vrai. La jeune femme avait développé une attache sentimentale avec les deux hommes, et c’était peut-être réciproque, il faut l’admettre.

Mais ils restaient Joâo et Inacio.

Deux membres de la Grande Mafia Européenne.

Héritiers Osabio.

C’étaient deux princes, que la brunette avait en face d’elle sans même le savoir.

– Eh bien je vous fais confiance c’est comme ça, c’est inné, instinctif merde ! Sa voix, en même temps que de commencer à trembler, s’élevait encore plus. Donc vous, vous connaissez toute ma vie ! Vous savez pour Prokhor, Tamryn, Anastasia, White Swan ! PUTAIN DE MERDE VOUS ÊTES MÊME AU COURANT POUR MON PERE ! Et moi… et moi… je… Je n’ai même pas le droit de savoir votre nom de famille ! Je n’ai pas le droit de mettre le pied dans certaines pièces de cette foutue barraque ! JE N’AI MÊME PAS LE DROIT DE SAVOIR LA SIGNIFICATION DE CE TATOUAGE ! Hurla-t-elle en saisissant le bras droit de Joâo pour montrer les phrases qui y étaient inscrites.

La brunette observa les deux hommes d’un air désespéré, avant de lâcher mollement le bras du mafieux et gémir, laissant échapper quelques larmes de ses yeux.

Joâo fut le premier à réagir, venant frôler doucement sa joue pour y ramasser une larme :

– Ton père ?

– Aldo n’est visiblement pas au courant de toute l’histoire. Dit-elle d’une voix étranglée, tout en riant nerveusement face à la situation.

Encore une fois elle était désarmée face à ce qui lui arrivait.

Et encore une fois elle pleurait.

Que c’était pathétique.

La brun lança un regard à son cadet avant de partir calmement, laissant celui-ci seule en compagnie de la jeune femme. Inacio était plus douée que lui pour la consoler, lui parler. Car contrairement à lui, son frère savait mettre de côté ce voile marmoréen et dur qui recouvrait son âme.

 – C’est pour ton bien-être…

– Que je suis mise à l’écart ? Que j’ai en permanence l’impression d’être à côté de la plaque ?! Ne me dit pas que vous faites ça pour me protéger !

– Si ce n’était que ta santé qui était en jeu crois-moi je n’en aurais strictement rien à foutre. Il soupira et s’approche de la brunette et continua :

– C’est ta vie, Soraia. C’est ta vie qui est sur la balance, parce que si tu apprends certaines choses, ni Joâo ni moi ni personne ne pourra faire quelque chose pour tenter de te sauver.

Sa voix était si profonde, convaincante, que la jeune femme en frissonna. Elle croisa les bras sur sa poitrine pour les serrer contre elle et demanda d’une petite voix :

– Qu’est-ce que je fais ici alors ?

– Comment ça ?

– Pourquoi je suis là, avec vous, dans cette villa, au milieu de vos secrets ? Pourquoi vous ne m’avez pas laissé partir, tranquillement, afin qu’on tourne tous le page ? Souffla-t-elle.

– Nous ne t’avons jamais obligé à rester.

– Mais si justement ! Vous êtes là, à me regarder comme un rat de laboratoire pour voir jusqu’où mon instinct de survie et mon talent informatique me permettront de survivre ! Et moi, comme une conne, je me jette dans vos bras parce que je suis incapable de partir en arrière !

Elle se mit à trembler et plaqua ses mains contre ses temps d’un geste désespéré. Les larmes dévalaient à flot sur ses joues sans même qu’elle ne puisse les contrôler, et elle ferma les yeux de désespoir alors que ces mots sortaient tout seul de sa bouche. Ces mots qu’elle aurait préféré ne jamais s’avouer, et garder refoulés au plus profond d’elle-même :

– Parce que je me suis attaché à vous et que je ressens quelque chose et que… et que ça fait mal et que…

Et que c’est la merde.

Elle était prête à s’écrouler par terre mais le mafieux vint la serrer contre lui. Elle laissa son corps se blottir contre le jeune homme, pour redresser la tête vers lui, les joues rougies de honte et de tristesse :

– Joâo il sent la pluie d’été, tu sais qui vient après l’orage.

Le garçon resta de marbre, attendant la suite :

– C’est normal que je connaisse son odeur hein, on a quand même vécu des petits trucs.

Elle soupira, dévisagea les traits masculins d’en face d’elle, observant ces cheveux châtains coupés en dégradé qui encadraient ce beau visage.

– Mais toi ce n’est pas normal que je sache que ton odeur soit au miel ! Et que dès que t’es là, en face de moi, j’ai juste envie de me serrer contre toi pour la sentir !

Sa voix était étranglée et elle baissa les yeux par terre, n’en revenant pas d’avoir osé dire ces mots. Contre tout attente, Inacio ne la lâcha pas, bien au contraire. Il resserra encore plus son étreinte, et au bout de quelques silencieuses secondes murmura d’une voix rauque :

– Et toi, chaton, tu sens le lilas. 

⭐⭐⭐
Et oui désolé un jour de retard pour ce chapitre oups...
Sinon comme vous avez pu le voir j'ai décidé de changer l'odeur de Soraia. Je trouve que le lilas est mieux comparé au monoï qui parrait plus vague (surtout que j'aime pas la noix de coco donc c'était compliqué)

Sinon, et oui les deux "chiens" sont en vérité des loups !

Et le deuxième sous sol possède entre autre un immense parking...

Et on peut aussi notre des petits rapprochement entre Inacio et Soraia, j'espère que ça vous plaît !

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