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Chapitre 49

Pas le temps de poser des questions sur la destination qu'ils étaient déjà arrivés. Les trois mafieux enfilèrent leurs bandanas avant de sortir de la voiture et affronter les flashs des reporters. Elle aperçut le bâtiment du musée national et fronça les sourcils, se demandant ce qu'ils faisaient ici. Joâo vint lui ouvrir la porte et elle sortit timidement. Elle observa avec peu d'assurance la grande entrée du bâtiment où quelques personnes bien habillées discutaient.

– Que fait-on ici ?

L'homme ne répondit pas, se contentant de passer son bras autours de la taille féminine pour la coller à lui. Inacio et Anastasia arrivèrent à leur tours.

– Paparazzis. Avertit Inacio d'une voix froide en désignant les journalistes qui marchaient vers leur direction.

– Il faut lui donner un bandana. Avertit alors la blonde. Tous savaient en effet combien ce serait dangereux pour la jeune fille si son visage était mis à découvert face aux reporters, alors qu'elle se trouvait en compagnie de membres de la Mafia.

Mais le futur Parrain secoua la tête de gauche à droite. En effet, le bandana était réservé aux membres à part entière de la Mafia, ce que Soraia n'était pas encore. Il ôta calmement sa veste noir pour la poser sur le visage de la brunette. Celle-ci laissa son corps de coller au premier fils alors qu'il la serrait contre lui, l'emmenant vers la porte d'entrée. Elle croisa nerveusement les bras sur sa poitrine, mais laissait l'odeur du garçon envelopper son corps. Et cette main au creux de ses reins qui la brûlait doucement. Soraia frissonna, se laissant apprécier cette situation et ce contact.

Alors qu'ils commençaient à monter les marches, elle sentit la deuxième main de Joâo se poser sur son bassin, comme pour la soutenir. Elle s'empara nerveusement de celle-ci, comme pour calmer son anxiété et sa nervosité.

Dommage qu'elle ne put voir de regard étonné qu'il lui lança, tandis qu'Inacio observait la situation, jalousie et douleur ayant pris possession de tout son corps. Puis, le brun laissa ses doigts s'entremêler presque naturellement avec ceux de la jeune femme.

Elle rougit, heureusement à l'abris de tout regards, sous la veste du garçon.

C'est quelques minutes plus tard qu'on lui découvrit le visage. Ils étaient dans de luxueux toilettes, probablement à l'intérieur du musée. Avant qu'elle n'ait eu le temps de poser des questions, sa meilleure amie lança :

– Nous sommes à un comité, pour connaisseurs, acheteurs, vendeurs ou simples passionnés d'œuvres d'arts.

– Vous aimez l'art ? Demanda-t-elle, visiblement étonnée.

– Nous n'aimons pas l'art mais le business fournit par la contrefaçon.

Elle soupira. En même temps, il fallait s'y attendre, que feraient des membres de la Mafia ici, sinon.

– Vous allez garder vos bandanas toute la soirée ?

– Les journalistes ne sont pas autorisés à entrer. Donc non.

Elle hocha la tête, visiblement nerveuse. Anastasia remit de l'ordre dans sa chevelure or, face à un miroir, puis Inacio ouvrit la porte. Ils marchèrent dans un immense et long couloir, croisant quelques autres convives. Tous bien riches, au vu des vêtements et bijoux qu'ils portaient.

Angoissée et absolument pas dans son élément, la brunette frissonna. Elle observa Joâo qui marchait à ses côtés, toujours aussi impénétrable que d'habitude. La main de l'homme se balançait calmement, frôlant le tissu bleu de sa robe à chaque pas. Elle l'observa quelques secondes, rougissant d'avance à ce qu'elle allait faire.

Sans un mot et rapidement, et prit la main du mafieux dans la sienne. Celui-ci se laissa faire, plongeant simplement ses yeux verts dans les siens. Elle rougit d'autant plus, et il entremêla leurs doigts, pour le plaisir de la voir tressaillir.

Le premier de deux fils lança un regard à Anastasia, qui sourit en apercevant la situation. Puis l'homme s'arrêta. Là, dans ce grand couloir, laissant son frère et sa coéquipière partir sans eux. On entendait un brouhaha venant de la salle de réception, ce qui contrastait avec le silence du couloir. Joâo se posta face à la jeune femme, la détaillant de la tête aux pieds. Gênée, elle tenta d'enlever sa main de la sienne, mais il l'en empêcha. La main de libre du garçon se posa sur sa joue, brûlante.

Il faisait toujours ça.

Lui caresser doucement la joue.

La brunette observa instinctivement les lèvres du garçon, si attirantes. Il pencha légèrement sa tête sur le côté, comme attendant de voir ce que sa partenaire allait faire. Elle se contenta de rougir encore plus.

En fait, il se demandait comment il faisait pour ne rien ressentir envers elle. Se satisfaisant intérieurement de la situation, preuve ultime qu'il avait réussi à faire taire ses émotions à tout jamais.

Pas étonnant que son frère commence à en tomber amoureux.

Alors, sans chercher à penser plus, il embrassa la jeune femme. Ses lèvres étaient sucrées, si douce. C'était comme une bouffée d'oxygène, et il frissonna en sentant les petites mains féminines venir parcourir son torse.

Contrairement à ce que l'on puisse penser, Joâo était dominant, mais bien moins qu'Inacio. Il prenait le dessus, bien sûr, mais préférait se trouver au même pied d'égalité que ses partenaires. Il n'usait pas d'une certaine brutalité assez masculine de plaquer sa partenaire contre un mur, ou encore emprisonner son cou.

Il se contenta de l'embrasser, serrant encore plus son corps dans le sien rien que pour le plaisir de à sentir frissonner. Soraia avait fermé les yeux. Laissant l'odeur masculine l'enivrer. L'odeur de la pluie après l'orage. Odeur à la fois lourde et légère, triste et joyeuse.

Elle n'avait aucune envie de se défaire de lui. Cet homme était le chemin de la sécurité, le chemin de la protection. Le chemin le plus simple à prendre.

Ils pourraient former un beau couple, sans fondement émotionnels. Une simple attirance. Ce simple truc qui leur chuchotait à tous les deux que les sentiments étaient à laisser de côté.

Lorsque Joâo se décolla d'elle, elle vit sur son visage qu'il avait pensé à la même chose. Ils restèrent quelques secondes à s'observer en silence, puis l'homme enleva à contre cœur sa main de la joue féminine. Sa peau était si douce. Il lui tendit son bras auquel elle glissa le sien. Le mafieux et la hackeuse entrèrent côte à côte dans la salle de réunion, tel un couple d'aristocrates.

Tel tout ce qu'ils n'était pas.

Le duo resta bien une heure ensemble. Joâo ne lâcha pas un mot, et Soraia sut apprécier ce silence. C'était un homme qui parlait rarement, il fallait respecter ce trait de personnalité qu'il avait. Ils s'étaient posés dans un coin de la salle, d'abord coupe de champagne en main, par la suite remplacés par des verres de whisky. Leurs yeux s'observaient mutuellement, détaillant le moindre trait que l'autre possédait pour l'ancrer à tout jamais dans sa mémoire. Ou bien ils laissaient leurs regards dériver sur la foule de gens autours d'eux qui parlaient, dansaient, ou regardaient avec admirations quelques œuvres d'arts exposés pour l'occasion aux extrémités de la pièce.

La brunette finit quand même par prendre la parole, voyant la rage qui se reflétait dans les yeux masculins lorsqu'ils observaient les gens :

– Pourquoi tant de haine ?

– Pourquoi tant de peur ? Renchérit-il sans même la regarder. Elle se mordit la joue intérieure, ne s'attendant pas à cette réponse et comptant encore moins y répondre. C'était bizarre, mais elle était plus à l'aise avec Inacio que Joâo pour exprimer ses états intérieurs. N'ayant de toute façon pas besoin de réponse, le mafieux lança froidement :

– Je les ai en horreur.

– Les riches ?

– Tous les êtres humains.

Sa phrase sonnait comme la sentence d'un juge abominable.

Déclaré coupable.

Condamnation à la peine de mort.

Un frisson glacial parcourut l'épiderme féminine, qui renchérit en un souffle :

– Pourquoi ?

L'homme finit enfin par tourner la tête vers elle. Ses expression faciales étaient dures, déstabilisantes.

– En moyenne en un jour on a trois suicides. Plus de cinq-cent-quarante meurtres. Vingt-cinq-milles personnes qui meurent de faim et de pauvreté. Au moins trente-cinq mille décèdent du cancer. Et puis il y a aussi ces trente-cinq millions de personnes souffrant de troubles liés aux drogues. Un milliard trois consomment du tabac. Deux milliard quatre se rabattent sur l'alcool. Les gouvernements, aussi, avec leurs quatorze-mille deux-cents armes nucléaires, et encore c'est pour ceux qui les ont déclarés. Des millions de milliards d'impôts, avec toujours plus pour les pauvres et toujours moins pour les riches. Et puis ces trente-six génocides recensés en deux-cents ans. Je ne compte pas non plus le racisme qui prend de l'ampleur. On crache sur les noirs, les blancs, les métissés, on essaie de se mettre en valeur, se défendre. Des fausses manifestations un peu partout, avec des gens qui ne savent que tout casser, taper sur les flics ou juste stationner pour ne pas travailler. On se rabat sur les gay, les gens handicapés. Ceux qui sont un peu différent on se fou bien de leur gueule parce que ça nous rassure dans notre petit égoïsme de merde. Parce qu'il y a plus de sept milliards d'êtres humains sur cette putain de terre et que la seule chose qu'ils savent faire s'est s'entre-tuer, s'auto-détruire, mais comme ce n'est pas drôle de le faire calmement ils foutent la merde partout autour d'eux si bien que la galaxie entière est polluée par leur petite vie de merde.

Joâo se stoppa dans son long monologue, comme se rendant compte à lui-même de tout le flux de parole qu'il venait de débiter sèchement. Il but la fin de son verre de whisky, le posa sur la table avant de replonger ses yeux dans les iris violets et terminer :

– La question n'est pas pourquoi je hais les hommes. Mais pourquoi ils ne se voient pas comme moi, je les vois : l'espèce ayant atteint le seuil le plus abominable de son évolution.

Elle resta silencieuse, quelque peu émue par ce discours.

Ainsi c'était ça, être Joâo.

Comment un homme pouvait contenir autant de colère dans son âme ?

Elle allait l'interroger encore une fois, essayer de le connaitre un peu plus, mais lorsque la brunette reposa ses yeux sur là où se trouvait le garçon, il avait disparu. Elle l'aperçut à quelques mètres d'ici, discutant avec un quarantenaire tout en observant une œuvre d'art, petite statuette antique, posée non loin d'eux.

Elle resta postée où elle était quelques minutes, lorsqu'un homme vint l'aborder :

– Bonsoir mademoiselle.

Elle fronça les sourcils, presque sûre qu'elle ne connaissait pas cet individu et se demandant donc ce qu'on venait faire ici :

– Bonsoir...

– Vous êtes de la Grande Européenne ?

Elle eut un silence de quelques secondes, le temps de comprendre qu'il parlait de la Mafia.

Que répondre à cette question ? Car elle-même ne savait pas vraiment où était son statut, bien qu'instinctivement elle réponde par la négative. Et puis étais-ce un piège ? Un agent infiltré, pour démasquer tous les mafieux et les tirer derrière les barreaux ?

Rien que l'idée de retourner en prison lui donnait envie de pleurer.

– C'est que j'ai cru vous voir en compagnie du monsieur là-bas. Il est occupé avec quelqu'un, mais je dois bientôt partir et j'ai des affaires à traiter avec lui.

– Ah... je...oui. C'est à quel sujet ?

Son interlocuteur fut visiblement soulagé de ne pas s'être trompé, et ses épaules se détendirent d'un seul coup.

– Vous êtes sa femme. Enfin... comprenez, je ne veux pas avoir d'ennuis.

– Non, pas se femme. Répondit-elle en rougissant.

– Ah... L'homme était visiblement embêté, et la brunette comprit qu'il cherchait une personne de confiance à contacter. Poussée par sa curiosité, et se maudissant d'avance pour avoir l'idiotie de se plonger là-dedans, elle répondit cependant :

– Je suis loyal.

– Qui êtes-vous ?

Elle réfléchit rapidement. La femme à tout faire ? Trop dégradant.

L'expert informatique ? Trop intriguant, trop dangereux pour elle.

Une amie ? Bien peu crédible.

Une coéquipière ? Le peu d'assurance de son mensonge serait un cinglant échec.

L'amante ? Voyons, inutile de se mettre à bégayer, rougir, et se retourner le cerveau par la même occasion.

– La secrétaire ! Elle lança cette idée en même temps que d'y penser, visiblement fière de sa trouvaille, qu'elle répéta comme pour se convaincre à elle-même :

– Oui, c'est ça, je suis la secrétaire.

L'homme fronça les sourcils, comme vérifiant l'honnêteté de ces paroles, avant de regarder rapidement sa montre et hausser les sourcils. De tout façon, il était bien trop pressé et n'avait pas d'autre choix que de s'adresser à cette femme. Surtout après un petit coup d'œil jeté au mafieux qui parlait encore avec un autre homme.

L'individu sortit un petit carnet et un stylo de sa poche pour y griffonner quelques mots, qu'il tendit avec empressement à la brunette.

– Bien, donnez ceci à votre... patron. Il comprendra. C'est d'une extrême importance. Il sourit. Bien désolé mademoiselle mais on m'attends. Il salua la jeune femme d'une sorte de révérence, avant de faire demi-tour. Puis se retourner et rappeler vivement :

– C'est important, n'oubliez pas !

Elle acquiesça, avant de baisser la tête avec curiosité vers le petit papier.

Elle grogna en voyant que c'était de l'italien. Elle ne comprenait pas un mot... Soraia regarda Joâo, toujours occupé. Ni d'Inacio ou d'Anastasia était dans son champs de vision. Alors, rapidement, elle sortit son téléphone de sa poche et photographia le mot. Elle allait traduire ça plus tard. C'était quand même dans ses droits de savoir ce que ces mafieux avec qui elle travaillait faisait ! Parce que elle savait pertinemment qu'aucun ne daignerait lui expliquer, donc autant faire les recherches par soi-même.

N'ayant malheureusement pas de poches, elle rangea le bout de papier avec son téléphone. Dans son soutien-gorge. Une fois l'opération terminée, elle regarda autours d'elle pour vérifier que personne de l'avait vu, elle croisa le regard d'un jeune homme de son âge, visiblement amusé. Elle rougit et sourit nerveusement. Mais se décomposa en voyant qu'il venait vers elle.

Ho la honte.

– Très classe. Lança l'individu en riant. Elle rougit en grimaçant :

– On se débrouille comme un peu.

Il rit, ce qui eut don de la détendre un peu.

– Vous êtes seule ?

– Je...

Mais pas le temps de répondre, une voix grave résonna derrière elle alors qu'un main glissait dans son dos :

– Non, elle n'est pas seule.

Inacio, sans aucun doute, elle reconnaissait son timbre vocal. Le jeune adulte fit une légère moue :

– Désolé alors... Bonne soirée !

Et il partit tout aussi légèrement qu'il était arrivé, rejoignant le groupe d'ami avec lequel il était.

– Soraia, il faut y aller.

Elle soupira :

– Il n'a rien fait de mal.

– Peut-être, ce n'est pas mon premier soucis.

Elle remarqua une certain nervosité dans le voix de l'homme, alors qu'il commençait déjà à l'entrainer vers la sortie.

– Mais... qu'est-ce qui se passe ?

Au même moment, Joâo et Anastasia les rejoignirent. Ils sortirent de la grande salle, mais au lieu de se diriger vers l'extérieur, empruntèrent un long couloir, noir et presque effrayant.

– Que se passe-t-il ? Redemanda-t-elle, légèrement paniquée par la tension qui émanait de la situation. Ce fut Inacio qui lui répondit, alors qu'ils accéléraient l'allure :

– Quelqu'un a prévenu de notre venue et de notre trafic. L'armée est là. Tout un escadron, rien que pour nous.

Soraia blanchit et son corps se mit à trembler de toute part.

Non, non, non...

Totalement paniquée, elle se mit à avoir une respiration de plus haletante. Inacio, qui la tenait encore, sentit sa détresse et la colla encore plus à lui comme pour la rassurer.

– Ne t'inquiète pas. Chuchota-t-il. Nous connaissons tous les plans du bâtiment, on va sortir d'ici sans encombre.

Il lui frotta doucement le dos et elle hocha la tête, se laissant entrainer dans les grands couloirs sombres du bâtiment.

C'est alors que quelques cris parvinrent devant eux.

Joâo jura, accélérant la cadence. Pétrifié, Soraia ne comprenait pas pourquoi ils semblaient se hâter vers la provenance de ses voix. Les militaires, probablement. Une minutes plus tard, alors qu'elle se sentait tout près, ils bifurquèrent dans un tout petit couloir, si fin que leurs robes à elle et Anastasia passaient à peine. Inacio la colla à lui, posant calmement sa main sur sa bouche comme pour lui intimer de faire le moins de bruit possible.

Tout un groupe de personnes armées passèrent en courant dans le couloir où ils se trouvaient quelques secondes plus tôt. Ils avaient des lampes de poches, probablement les lumières ne marchaient pas. Elle comprit sans mal que la cause de cette panne d'électricité venait des mafieux. C'était à leur avantage, cette obscurité qui permettait qu'on ne les trouve pas.

Ils attendirent d'être sûrs que les soldats étaient bien loin pour se décrisper :

– Enlevez vos talons. Ordonna Joâo, car en effet le bruit des chaussures n'étaient pas de toute discrétion. Les deux femmes s'exécutèrent et ils reprirent leur course. Arrivant en quelques minutes à l'extérieur. On entendait du bruit, au loin, mais il se trouvaient derrière l'entrée du musée, probablement une petite issue de secours, peu connue. Une voiture noirs les attendaient, et ils s'y engouffrèrent rapidement.

Le moteur démarra.

– Tout va bien ? Lança le chauffeur.

– Aucun blessé. Répondit froidement Joâo.

– Nous avons déjà rentré votre Range Rover.

– Bien, merci.

Le chemin du retours se fit en un silence assourdissant.

Il devait être vingt-trois heures lorsqu'ils arrivèrent à la villa. Ils saluèrent rapidement le chauffeur avant de descendre.

– On te loge bien sûr ce soir. Lança rapidement Anastasia à Soraia, qui se contenta d'acquiescer.

Ils semblaient si tendus. Vraiment, vraiment très tendus.

Que s'était-il passer pour les mettre dans un tel état ! Ils avaient réussi à partir sans encombre, c'était le principal. La brunette jeta un regard interrogateur aux deux hommes et la blonde, mais ne reçut malheureusement aucune réponse.

Peut-être craignaient-ils au taupe ? Quelqu'un qui ait avertis de leur présence ? Non, c'était peu probable, ils étaient eux-mêmes arrivés avec leur bandana, signe d'appartenance à la Mafia, c'était probablement un journaliste qui avait appelé la police.

Ce n'est que lorsqu'elle allait entrer dans sa chambre qu'Inacio lui attrapa le bras. Elle sursauta.

– Ça va ? Demanda-t-il calmement.

– Oui, je... vous ça ne va pas ?

Le garçon ignora tout bonnement la question de la portugaise :

– L'arrivée de la police est très fréquente quand nous arrivons quelque part, on a l'habitude. Navré si ça t'a chamboulé, nous avions normalement prévu une certaine sécurité.

– Oui, ça va, je...

Elle marqua un léger silence, haussant les sourcils en frissonnant. Inacio posa sa main sur son épaule avant de dire :

– Ecoute-moi. Nous te protégeons. Et jamais tu ne retourneras en prison tant que tu es avec nous, d'accord ?

– Anastasia est bien en prison, elle. Dit-elle en ricanant nerveusement.

– C'est parce qu'elle souhaite y rester.

– Oui, je sais qu'elle s'y plait...

– Notre Cygne a commis des homicides volontaires. C'est son univers, la prison. Elle y est comme une reine. Reine fourmis au milieux de ses ouvrières, et elle aime ça. Toi, non, donc nous te protégerons pour que tu restes dans ton univers à toi. Avec un ordinateur. Et avec nous.

Elle sourit doucement.

C'était le paradis qu'il lui offrait là.

C'était si tentant d'y croire.

– Vraiment... Chuchota-t-elle sur un air d'interrogation.

– C'est le but d'une famille.

– Mais je n'en fait pas partie.

– Tu es une coéquipière.

Elle haussa les épaules, et l'homme se pencha alors pour lui souffler à l'oreille :

– Et tu pourrais en faire partie, de la famille.

Il se redressa, observa quelques secondes la magnifiques femme aux yeux violets qui se tenait devant lui, avant de faire demi-tour.

Il n'attendait que ça.

Qu'elle fasse partie de la famille.

⭐⭐⭐
Petit chapitre bonus pour les fêtes de Pâques, en espérant que ça vous plaise !

Perso moi j'aime beaucoup cette partie, car elle m'a donné beaucoup d'imagination pour la suite ! Et surtout car on est en partie centrée sur Joao, sa vision du monde et des choses. J'aime beaucoup ce perso et cette façon dont il est asocial ! Et vous ?

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