Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 42

Une nuit passionnée.

Un retours au travail.

Des mauvaises pensées en tête.

Quelques clics d’experts sur un clavier d’ordinateur.

Les secrets dévoilés.

Le tour était joué.

Soraia referma brutalement son Lenovo. Sa respiration était haletante, elle regarda ses mains qui tremblaient.

Mon Dieu, Mon Dieu, Mon Dieu. Elle voyait flou alors que son ventre se tordait. Ce n’est pas possible… De manière désespéré, elle ferma les yeux. Mais l’horrible peur qui la prenait ne partait pas.

Elle s’empara d’un seul coup de l’oreiller posé sur son lit et hurla dedans. Si fort qu’elle faillit s’étouffer dans le tissu, et que sa voix se brisa de douleur. Elle avait chaud, beaucoup trop chaud.

Je me suis trompée hein ? Dites-moi que je me suis trompée ! 

Mais non, c’était là la stricte vérité et elle ne pouvait le nier. Ce n’était pas pour se vanter, mais ses talents étaient bien trop élevés pour s’être égarés ainsi. Et puis, tout s’éclairait maintenant. Tous ces évènements de doutes, ces comportements étranges, que ce soit avec Anastasia depuis son arrivée en prison, ou bien avec les deux frères.

Et à vrai dire, elle aurait préféré ne jamais le savoir.

Comment n’avait-elle par compris plus tôt que Joâo et Inacio étaient les deux meilleurs amis d’Anastasia ?

Elle avait failli oublier l’existence de ces personnages que la blonde évoquait de temps en temps, toujours avec un certain mystère. Mais une chose en était sûre, à l’époque où elle entendait parler d’eux, elle n’avait aucune envie de les rencontrer.

– Pourquoi tu m’as dit, l’autre jour, que même si énormément de gens voulaient que tu sois condamnée à mort, c’est impossible ?

Anastasia, perchée sur son lit, observa sa colocataire qui pianotait tranquillement sur l’ordinateur en face d’elle :

– Tu fais quoi ?

– Je m’occupe à ce que ces putains de chauffages soient augmentés et que l’eau chaude de nos douches le soient vraiment. Pas très dur d’infiltrer leur réseau informatique pour faire quelques modif’, et puis, ça fait passer le temps.

– Je crois j’ai tout compris, mais parles moins vite par pitié.

La brunette sourit, ne quittant pas son écran des yeux. Anastasia voulait qu’elle lui enseigne le portugais, et les deux femmes parlaient régulièrement dans cette langue. Pour l’instant, la blonde comprenait globalement bien mais ne savait prononcer que très peu de mot. L’hackeuse sourit, et cliqua vivement sur son clavier avant de se retourner d’un air victorieux :

– Et voilà !

La russe haussa les épaules pour se rallonger, faisant tourner un petit couteau dans ses doigts. Nous étions au beau milieu de la nuit. Des gardiens tournaient régulièrement devant les cellules. Mais les portes étaient fermées, et comme les lumières du couloir étaient constamment allumées personne ne pouvait voir que les deux femmes étaient occupées à tout autre chose que dormir.

– J’attends ta réponse. Lança Soraia tout en rangeant l’ordinateur dans l’armoire.

– Je suis protégée.

– Par qui ?

– Je ne peux pas te le dire, désolé.

– Tu fais partie d’une Mafia ? D’une organisation criminelles ? La Bratva peut-être ?

– Soraia. Grogna la femme d’une voix menaçante. Immédiatement, son interlocutrice eut un léger sursaut et se renfrogna :

– Désolé. 

– J’ai des amis bien placé dans tout ce monde.

– Je ne pourrais pas en savoir plus, j’imagine… Soupira la brunette d’un air désespéré tout en s’allongeant dans son lit. C’était toujours comme ça, de tout façon. Anastasia pouvait se montrer vraiment adorable. Mais quand on essayait de lui faire parler de sa vie privée… Eh bien elle devenait menaçante. Carrément flippante, même, à vous regarder d’un air tueur. Et venant d’une femme enfermée à perpétuité pour homicides volontaires, ce n’était pas très rassurant.

– Ce sont mes meilleurs amis.

– Ils sont comment ?!

Elle soupira, épuisée et presque énervée par la curiosité de sa partenaire, avant de répondre d’une voix lasse :

– Fascinants. Tu les apprécierais bien je pense.

– Ah oui ?

– Beaux, puissants, protecteurs…

Anastasia marqua un léger silence et Soraia sourit à l’entente de ses adjectifs. Mais son visage se décomposa alors que son amie rajouta froidement :

– Flippants.

Elle mesurait ses termes, ayant déjà à l’époque l’objectif de faire travailler ce petit génie de l’informatique pour la Grande Européenne. Inacio et Joâo allaient eux aussi l’adorer, s’en était sûr.

– Ho, tu sais, des mecs flippants j’en connais.

– Ton chéri, quoique intéressant, n’a rien à voir avec eux. Le tien est dérangé. Moi, ils sont dangereux.

– Comment ça dangereux ?

Elle entendait la crainte dans la voix de son interlocutrice, mais ne répondit pas, se contentant de poser calmement l’arme blanche qu’elle tenait dans sa main, et éteindre la lumière.

– Ana ? Comment ça dangereux ? Tu vas me dire qu’à trop approcher le feu on se brûle c’est ça ? Avait-elle fini en riant nerveusement, ce à quoi son interlocutrice répondit d’un air presque amusé :

– Je dirais plutôt qu’observer une glace aussi gelée qu’eux deux suffit à congeler la majorités des mortels.

– Et là c’est le moment ou tu me sors que c’est le Parrain et son bras-droit de la Bratva c’est ça ?

– Aya, aya, aya… Elle inspira, exaspérée. Je te répète pour la centième fois que je ne suis pas membre de la Bratva. Ces mafieux-là se reconnaissent par une étoile tatouée sur leur peau. Et tu sais aussi bien que moi que je n’ai aucun tatouage de ce symbole sur moi.

– Oui je sais… Toi, ce que tu as, c’est deux larmes carrément flippantes sous ton œil, et deux dessins en forme de pendule rose-des-vents.

– Exact.

– Dont tu ne me diras jamais la signification.

– Exact. Sa voix était sèche.

– Tu sais qu’en vingt secondes sur mon ordinateur je la trouve, cette signification ?

– Oui. Mais je sais aussi que tu ne le feras pas.

Soraia soupira. La blonde avait raison. C’était un respect de ne pas espionner ainsi la femme. Si elle voulait lui cacher une partie de sa vie privée, eh bien qu’elle le fasse. Elle-même ne lui disait pas tout à son sujet, après tout. Et puis Anastasia faisait une fixette sur la loyauté, et la brunette comptait bien lui faire honneur sur ce point.

Soraia était arrivé face au bureau de Joâo. La porte était entrouverte, et alors même qu’elle s’apprêtait à entrer sans toquer, son attention fut captée par la discussion qui se déroulait dans la pièce. Discussion entre Joâo, Inacio, Idalina et Anastasia. Seul Tuan n’était pas là, et maintenant elle comprenait très bien pourquoi.

– Ça ne peut plus durer !

– Comment ça vous ne m’avez pas dit plus tôt qu’un hackeur s’amusait à s’introduire dans votre système ?!

– Parce que justement, c’est notre système et pas le tien, et que jusqu’ici ça n’était pas allé plus loin. Avait répondu Inacio à sa jeune sœur, d’une voix visiblement très en colère.

– Qu’à fait ce petit génie de l’informatique ? Avait alors lancé Anastasia d’une voix visiblement amusée.

– Allez fous-toi de notre gueule je t’en prie !

– Nos traceurs ont réussi à être bloqués, c’est quelqu’un de doué. Avait dit Joâo tout en lançant un regard à son cadet, lui intimant de se calmer. Puis il reprit froidement :

– Nous savons juste qu’il s’est introduit dans notre système, et a fouillé dans quelques dossiers.

– Vous avez relevé son empreinte numérique ? Demanda Idalina.

– Elle est dur à identifier. Notre logiciel tourne à l’heure qu’il est. Nous connaitrons bientôt le visage de cet inconscient.

– Inconscient dis-tu ? Je dirais plutôt brillant.

– Intelligent ou pas il s’est attaqué à plus fort que lui. Répondit sèchement Inacio. Il y eut un léger silence, et Joâo, de son aura de leader, capta l’attention de tous.

Ce hacker est un homme mort. 

Voilà le message qui se lisait dans ses yeux verts.

– Dans combien de temps aurez-vous son empreinte numérique ?

– Quelques minutes.

– Embauchez-moi. C’est mon métiers, j’irais vous le chercher. Lança Idalina.

– Nous nous en occuperons nous-même. Trancha vivement l’ainé d’une vois ferme.

– Ce ne sera pas la peine.

Un immense silence prit alors place, alors que tous se retournaient lentement vers la porte d’entrée. Soraia était là, bras croisés contre sa poitrine, tremblante et visiblement mal à l’aise. Mais avec une ardente lueur déterminée qui brillait dans ses yeux violets.

– Je ne voulais pas vous surprendre mais…

Elle haussa les épaules, n’arrivant pas à trouver ses mots. Tous la regardaient avec incompréhension, mais elle capta le regard d’Anastasia, qui l’observait avec cet air de fierté si encourageant.

– Qu’as-tu entendu ?

– On s’est introduit dans votre système, vous cherchez le coupable.

– Et ? Lança Inacio tout en écrasant calmement la cigarette qu’il fumait jusqu’ici dans un cendrier, attendant que la jeune femme termine ses explications. Du pourquoi « ce ne sera pas la peine » qu’ils le cherchent. Il y eut quelques secondes de suspend avec que la brunette ne réponde :

– Vous faites partie de la Mafia. Vous tous, sauf Tuan qui es un assassin venant tout droit d’une branche criminelle des moines Shaolin. Tout comme toi, Linn. Les Deathstrokes, avec cette mèches de cheveux rouges et techniques de combat asiatiques. Anastasia, le Cygne, une tueuse mais ça je le savais déjà, maintenant je comprends juste ce qu’elle fait ici. Getulino, le Parrain de la Grande Mafia Européenne. Ce tatouage mi-horloge mi-rose-des-vents en est le symbole. Vous faites partie de la Mafia, et moi, depuis le début, je croyais vraiment avoir affaire à d’honnêtes hommes d’affaires, je croyais vraiment que je pouvais échapper à la partie merdiquement sombre de cette planète !

Inacio n’avait pas bougé d’un millimètre. Son corps s’était dangereusement immobilisé et chaque muscles de son organisme était tendu au maximum. Son frère, lui, se contenta d’observer la violette en ne laissant aucune expression faciale transparaitre sur son visage. Linn avait la bouche à moitié ouverte, yeux écarquillés, ne sachant pas quoi répondre. Et Anastasia souriait, plutôt satisfaite de la tournure qu’avait prise la situation.

– Que sais-tu de Getulino ? Finit par lancer Idalina, espérant de tout son cœur qu’au moins, elle ne savait pas ça. Que c’était son père.

– Getulino Osabio. Il est portugais et c’est sa mère qui a déplacé le siège sociale de la Mafia d’Italie au Portugal. Il est veuf et personne ne sait s’il a ou non des enfants.

Nouveau moment de silence. On attendait de savoir si la brunette allait continuer, mais rien ne se passa.

Elle ne savait pas. Heureusement, ou bien sa vie risquerait d’être bien plus compliquée qu’elle ne l’était déjà. Peut-être même auraient-ils du la tuer.

– Comment… Recommença la fille aux cheveux noir et rouges. Mais elle n’eut même pas le temps de poser sa question que Soraia lui avait coupé la parole, répondant vivement. Comme si elle se déchargeait d’un poids qui pesait trop lourdement sur ses épaules, elle dépita ces quelques mots :

– J’ai hacker votre système informatique. L’empreinte numérique que vous allez trouver est la mienne, cette même empreinte qui a permis aux juges d’affirmer que ce n’est pas moi qui ai… tué Ermolaï Kravstov. Sa voix s’était étranglée, mais elle se reprit tant bien que mal, redressant son visage et osant observer les hommes face à elle.

Elle s’apprêtait à se faire tuer sur le champs. Une balle entre les deux yeux. Qui donc allait tirer ?

Une minute passa ainsi, puis deux. Le visage de la portugaise perdait ses couleurs, sous l’emprise de l’anxiété. Puis, Anastasia finit par prendre la parole d’une voix posée :

– Elle dit la vérité.

– Ne me dis pas que tu savais. Prononça lentement Inacio. Et son interlocutrice se contenta de lui sourire d’un air insolent.

– Pourquoi je ne suis pas étonné. Gromella-t-il tout en se pinçant l’arrête du nez. Puis se fut Joâo qui prit la parole, s’avançant vers la portugaise d’une démarche féline. Un air mauvais s’était installé sur son visage.

– Ce que tu as fait. Certains ont été tués pour moins que ça. Torturés.

Soraia déglutit et se mit à trembler, alors que l’homme vint caresser sa joue et ranger un mèches de ses cheveux noirs derrière son oreille. Elle frissonna d’abord à ce contact, puis eut un mouvement de recul, effarée.

– Que dis-tu pour te défendre ? Susurra-t-il sur un ton dangereux.

Ne sachant pas quoi faire, elle lança un regard désespéré vers sa meilleur amie. La russe ne semblait nullement inquiétée par la situation, se contentant de lui lancer un simple mouvement de tête pour désigner l’ordinateur du mafieux qui trônait sur son bureau. Soraia déglutit, inspira longuement pour faire cesser les tremblements de son corps, et répondit :

– Je peux vous expliquer comme j’ai fait. Vous montrer la faille et l’erreur de votre système. Le solidifier.

Joâo haussa les sourcils, se redressa avant de retourner auprès de son frère. Il lança un regard à Anastasia, lui laissant ainsi la parole. Celle-ci s’avança vers la brunette et la saisit par la main.

– Je… je crois il faut que je prenne l’air. Débita la portugais d’une voix haletante. Ses yeux étaient révulsés, et fixaient le vide sans ciller. Ses muscles s’étaient comme rigidifiés alors que sa respiration se faisaient de plus en plus sourde et rapide.

La blonde sa plaça face à sa meilleure amie, posant ses deux mains sur ses épaules :

– Soraia écoute ma voix. Inspire, expire. Calmement. Inspire. Expire.

Mais ce fut sans effets. La jeune femme peinait de plus en plus à trouver sa respiration alors que son corps tremblait de plus en plus.

– Ils… ils font partie de la Mafia…

– Soraia. Chut. Ecoute ma voix.

– Ils ont tué des gens ! Plein de gens !

Elle tenta de reculer mais ses muscles lâchèrent subitement et elle s’appuya tant bien que mal sur le mur que son dos avait heurté.

Oui, il est vrai qu’Anastasia aussi avait tué en masse, mais ça la jeune femme le savait déjà. Et en quelques sorte, s’y était habitué. Passer du statut de tueuse à celui de mafieuse n’avait pas grande différence à ses yeux. Par contre, entre mafieux et honnêtes hommes d’affaires, là, ce n’était pas la même chose. Surtout qu’elle était leur employée. Vivait sous leur toit depuis tout ce temps. Était tombée sous leur charme…

Au même moment, Tuan, qui avait entendu les cri, entra dans la salle. Voyant la situation et ne comprenant pas bien que lui-même était en partie auteur de cette crise de panique, il s’avança vers la portugaise pour la soutenir. Mais fut brusquement stoppé dans son mouvement, par la poigne d’Anastasia qui le retint brusquement, et la voix désemparée de la jeune femme :

– Ne me touche pas !

Elle avait reculé si violemment que ses jambes lâchèrent et elle se retrouva assise, dos au mur sur lequel elle fit tomber sa tête dans un bruit sourd. Les larmes dévalaient sur son visage, dont la peau était rouge à cause du manque d’oxygène.

Elle voyait flou, avait mal à la tête, tremblait tellement qu’elle aurait presque pu se dédoubler. Des points noirs apparaissaient devant ses yeux, la faisant paniquer encore plus alors qu’elle essayait de se redresser, en vain. Du mouvement apparu à ses côté, et elle tourna vivement la tête, plissa les yeux pour reconnaitre le visage en face d’elle.

Une lueur d’effroi apparu dans son regard alors qu’elle reconnaissait Inacio. Elle voulut lui dire de partir, mais sa voix se bloquait dans sa gorge. Elle se sentit soulever de terre, serré contre un torse puissant alors qu’on lui caressait tendrement les cheveux.

Puis ce fut le noir, le vide total.

⭐⭐⭐

Ça y est Soraia sait enfin pour la Mafia... Enfin, seulement pour une petite partie mais c'est déjà ça.
Que va-t-elle faire d'après vous ? Couper totalement les ponts ? Être dans le déni ? S'en foutre totalement ?
 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro