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Chapitre 40

Huit cents kilogrammes. C'était le poids en cocaïne, répartis dans les dix poids lourds devant eux. Chacun avait minutieusement caché la marchandise de telle manière à ce qu'elle soit introuvable et puisse passer les frontières portugaise, espagnole et française avant d'arriver à leur destination : Paris.

Linn avait eu la flemme de venir et les deux frères se retrouvaient donc seuls. Comme attendus, les chauffeurs et soldats choisis par son père pour escorter le tout les attendaient sur place, impatient de monter dans les véhicules.

Tout ça provenait du cartel de La nouvelle génération de Jalisco, ou CJNG. Leur alliance était toute neuve et il semblait de les américains tentent depuis le début de les arnaquer financièrement.

- Sessanta milioni di dollar. Soixante millions de dollars.

- Fammi vedere la tua merda. Montre-moi ta merde.

La discussion était en italien, langue emblématique de la Grande Européenne.

- Gli assaggiatori Getulino l'hanno già testator. Les gouteurs de Getulino l'ont déjà testé.

- Il Padrino. Le Parrain. Lança hargneusement Joâo.

- Scusate ? Pardon ?

- Non ti è permesso pronunciare il suo nome. Tu n'es pas en droit de prononcer son nom.

- Ho il diritto di pronunciarlo il nome di chi voglio. Je suis en droit le prononcer le nom de qui je veux. Relança l'américain, alors que les hommes derrières lui se crispaient, prêt à sortir leurs armes.

- E ha il diritto di ucciderti sul colpo anche prima che tu abbia il tempo di dire uff, quindi ti consiglio di stare zitto. E mostraci un campione della tua polvere. Et lui il est en droit de te tuer sur le champs avant même que t'ai le temps de dire ouf alors je te conseille de te la fermer. Et de nous montrer un échantillon de ta poudre.

Il y eut un long jeu de regard entre Inacio et le dealer, puis celui-ci fit un simple geste de la main. L'un de ses hommes arriva sur le champs, tendant un petit sachet au deuxième fils. Celui-ci s'en saisit sèchement avant de faire glisser la poudre entre ses doigts.

C'était de la très mauvaise qualité. Son père l'avait prévenu. Ce truc là est réservé aux ados, aux arnaqueurs, juste à ceux qui s'amusent à sniffer en soirée sans avoir le sens du goût et de la sélection.

- Non provare nemmeno a farmi credere che valga sessanta milioni. Sono quarantacinque. N'essaie même pas de me faire croire que ça vaut soixante millions. C'est quarante-cinq.

L'homme face à lui resta stoïque quelques secondes avant d'hausser les sourcils et rire franchement. Cette petite scène dû durer une minute avant qu'il se reprenne et ne lance :

- Aspetta, lascia che me ne occupi io, pensavo stessi parlando seriamente! Attends laisse-moi me reprendre, j'ai cru que tu parlais sérieusement !

- Oh ma sono molto serio credimi. Ho mais je suis très sérieux crois-moi.

- Non l'hai nemmeno assaggiato, figlio di puttana. Tu ne l'as même pas gouté, enculé.

Inacio leva les yeux au ciel. Ça se voyait que ce cartel était en liaison avec eux depuis peu : il ne connaissait pas encore leurs coutumes. Jamais un membre haut gradé de la Mafia ne se démasquait. Alors s'il avait cru qu'il allait s'amuser à sniffer sa merde juste devant lui, enlevant le bandana qui recouvrait son visage, c'était là une belle erreur. Surtout que comme il l'avait si bien remarqué quelques minutes plus tôt, il y avait des gouteurs pour ça.

- Quarantacinque million. Quarante-cinq millions.

- Cinquanta-cinque. Cinquante-cinq.

Ha, on avançait enfin...

- Ho detto quarantacinque. J'ai dit quarante-cinq.

- Getulino mi ha mandato degli idioti o cosa? Il prezzo è stato fissato in anticipo! Getulino m'a envoyé des débiles ou quoi ? Le prix était fixé d'avance !

- Nato. Pronunciare. Non. Suo. Nome. Ne. Prononce. Pas. Son. Nom. Joâo avait parlé lentement, d'une voix meurtrière. L'américain en face de lui l'observa dédaigneusement avec de dire d'une voix insolente, décortiquant bien chaque syllabe. :

- Ge.Tu.Li.No.

À peine eut-il terminé de parler que le poing du premier fils brisa sa mâchoire. Il recula de quelques pas, sonné, du sang coulant le long de sa bouche. Sans crier gare, il frappa à son tours de portugais au visage. Celui-ci riposta agilement, lui brisant probablement une côté au passage vu le craquement qui se fit entendre et l'expression douloureuse qui apparut sur son visage. En voyant son chef en situation de faiblesse, l'un des membres du cartel dégaina le fusil d'assaut qu'il tenait dans son dos, visant Joâo. Un coup mortel. Mais Inacio réagit plus vite et abattu l'homme en un seul tir. La balle se logea entre les deux yeux et il s'écroula, mort sur le coup.

- Buono. Il primo a muoversi finisce come lui. Annuncio cinquanta milioni. Ne più ne meno. Bien. Le premier qui bouge fini comme lui. J'annonce cinquante millions. Ni plus ni moins. Il fit avancer l'un de ses hommes qui lui donna une mallette noir, qu'il ouvrit calmement.

- Ecco i tuoi soldi. Voilà votre argent. Il tendit la valise à l'américain avant de faire signe aux soldats de son père de prendre place dans les camions.

- Caso chiuso. La prossima volta, evita di sfogare le persone migliori. Affaire close. La prochaine fois évitez de vous en prendre aux hauts placé. Il dévoila le tatouage de son avant-bras gauche et l'homme face à lui blêmit, alors qu'il continuait :

- Normalmente non avrei dovuto ucciderlo direttamente, ma mi sono preso il tempo per torturarlo. En temps normal je n'aurais pas dû le tuer directement mais bien prendre le temps de le torturer. Il observa l'homme de haut en bas, haussa les épaules et fit demi-tour.

Affaire close.

Il venait de gagner dix millions de dollars.

Et ça avait été d'une simplicité absolue. Son père allait être content d'apprendre ça.

C'est d'ailleurs la première chose qu'ils lui annoncèrent, le lendemain, juste avant la réunion. Mais à leur étonnement, Getulino ne réagit très peu, se contentant d'acquiescer et changer rapidement de sujet. Les deux frères se lancèrent un regard, message muet.

Quelque chose clochait.

Le Parrain ne cessait de défaire et refaire les boutons de manchette de sa veste, signe de sa nervosité. Il parlait sèchement aux quelques soldats présent pour leur ordonner d'accueillir ses Capis et ceux de son fils. Son visage était froid, crispé. Ses lèvres pincées et muscles tendus témoignaient de l'importance de ce qu'il comptait leur annoncer.

Son Sottocapo arriva. C'était un homme charismatique, de cinquante-cinq ans. Il semblait dans le même état, et vu les cernes qui s'affichaient sous ses yeux ça l'avait même empêché de dormir.

Il salua Joâo et Inacio d'un simple signe de tête pour ensuite s'éclipser en compagnie de Getulino. Nou étions dans la salle de réunion de ce dernier, et attendions patiemment que tous arrivent. En silence, les deux frères analysèrent les personnes présentent dans la pièce, très vite rejoint pas Anastasia :

- Toute l'équipe de ton père est tendue à mort.

- Ils sont tous au courant de quelque chose qu'on ne sait pas encore. Grogna Joâo, peu ravis que leur père ne les ai pas mis sur la confidence.

Ils aperçurent Edouardo qui parlait à son père, dont il prendrait la succession dès que Joâo montera sur le trône.

Cinq minutes plus tard, tous étaient arrivés.

Ils étaient donc vingt-cinq au total. Le Parrain, son bras droit, son Consigliere et ses neuf Capis. Accompagnés de son héritier, son deuxième fils et toute leur équipe. Sans oublier sa fille, Idalina.

Chacun s'assit à sa place, et voyant que leur Parrain triait ses papiers sans leurs prêter attention, les discussions commencèrent à créer un brouhaha assourdissant dans la pièces. Quelques minutes s'écoulèrent ainsi, puis Getulino leva sa main. Un simple geste, presque invisible. Mais cela suffit à faire taire tout le groupe dans la même seconde.

L'homme, blond et charismatique, observa les hommes et quelques femmes face à lui. Car contrairement à son fils, il avait une équipe seulement masculine. Tous ces gens lui étaient fidèles, prêt à mourir pour lui. Pour lui, pour la Grande Mafia, pour la cause à qui ils avaient offert leur existence. La Mafia prônait un socialisme puissant, héritier entre autres de la cause marxiste. La classe populaire, tous les gens de ce monde qu'ils soient petits bourgeois ou simples SDF devaient pouvoir avoir accès aux mêmes biens. Il devait bien y avoir une hiérarchie, comme l'on pouvait le voir à travers le Parrain, Sottocapo et Capis, soldat est simples associés. Mais tout le monde devait avoir les mêmes chances, personne ne devait profiter du malheur des autres comme les grands de ce monde se le permettent parfois.

- Mes amis.

Grand silence. L'ambiance était lourde, on aurait pu entendre les mouches voler.

- Vingt-sept ans que je suis sur ce trône. À la suite de mes défunts de parents, gloire leur noms, j'ai pris la place du Parrain de cette Grande Mafia Européenne dont nous sommes si fières. Nous sommes grand et nous étendons sur l'ensemble de l'Union-Européenne. Nous coopérons avec chaque continent de ce monde, notre richesse n'a pas de chiffre et notre cause est noble. Nous nous dressons face aux système politiques et économique des pays peuplant la planète. Contre ces gens qui osent faire croire à leurs peuples que l'égalité est source de leur vie alors que leurs impôts servent à plaquer d'or les toits de leurs châteaux ! Son poing avait violemment tapé sur la table. Il se redressa, massa sa peau et reprit plus calmement :

- J'ai travaillé avec vous tous. Depuis ces vingt-sept années pour certains, moins longtemps pour d'autre et le chemin que nous avons parcouru est une immense avancée pour nous et nos descendants. Souvent, les gens ont peur de nous. Il est vrai que nous nous battons de sang-froid pour nos objectifs quitte à supprimer quelques vies humaines dont les âmes ont plus de place en enfer que sur cette terre. Nous trafiquons les substances illicites, mais à vrai dire si le vice humain à ce sujet n'était pas si grand notre commerce coulerait à pic. De mêmes pour les armes, le tabac, les contrefaçons d'œuvres d'arts, les prostituées. Sex. Drug. And rock and roll. C'est cette devise adolescente presque puérile qui dirige les hommes. Nous ne faisons qu'alimenter une bactérie qui, sans les règles que nous posons, se génèrerait si vite que la folie s'emparerait d'eux. Il sourit d'un air mauvais. Mais nous construisons aussi les hôpitaux, des écoles, des centres pour enfants et personnes sans-abris. Notre empire est noir, notre argent tachée de sang, mais les moyens que nous utilisons sont les plus grands et louables de ce monde.

On voyait dans ses yeux la même lueur que ses enfants. Il avait les iris verts, à l'image de ses deux fils. Idalina, elle, tenait se da mère. Un splendide femme brune aux yeux marrons. Cette façon de penser, bien tordue mais réfléchie, se transmettait de génération en génération.

- Joâo.

Le père appela son fils d'une voix ferme. Celui-ci se leva calmement, attendant de savoir ce que son géniteur voulait de lui.

- C'est la vingt-septième année que j'ai toutes ces responsabilités, dans diriger l'un des plus grand empires de l'ombre. Ce sera la dernière. J'annonce que moi, Getulino Osabio, cèdera ma place à mon fils premier Joâo Osabio à la même date où j'ai moi-même succédé à mon propre père. Le deux août. Il plongea ses yeux dans ceux de son héritier, et lança calmement :

- Soit fier.

Il claqua des doigts, et le Consigliere de Getulino se leva solennellement, prenant dans son sacs une machine à tatouages. Joâo savait parfaitement ce qui l'attendait. Il inspira longuement. L'homme ne ressentait rien. Mais si les émotions humaines l'habitaient, il aurait sauté de joie, peut-être même pleuré sous l'émotion.

Il serait bientôt le nouveau Parrain de la Grande Mafia Européenne.

Cela signifiait que, d'ici peu, le nom de Joâo Osabio résonnera aux quatre coins du globe et l'on le prononcera avec crainte, respect et admiration. Aucun honneur ne pouvait être plus grand que celui-ci, tout sa vie il avait été éduqué à cette finalité. Il avait été conçu pour ça. Le Consigliere prit la parole :

- Joâo Osabio. En ce deux janvier, par ce discours de notre grand Parrain annonçant sa succession, vous vous retrouvez à son égal hiérarchique, seul le titre vous différenciant. Dans sept mois, Getulino vous laissera seul sur ce puissant trône qui vous est destiné. J'appelle donc votre Consigliere.

Le Consigliere était le conseiller juridique, place qui revenait à Inacio. Le deuxième fils s'était à son tours levé alors que l'homme continuait à son intention, lui tendant la machine à tatouer :

- La flèche de Cupidon fut trempée de poison. On est toujours à l'heure sur le lieu de sa mort.

On est toujours à l'heure sur le lieu de sa mort. Cette phrase italienne était la devise originale de la Grande Européenne, donnée par le premier Parrain il y a maintenant plusieurs centenaires. Elle offrait l'une des signification du tatouage mi-horloge mi-rose des vents. Le côté horloge, affirmant que la ponctualité était ancrée en nous qu'on le veuille ou non. Et la rose des vents pour représenter le lieu. N'importe où, n'importe quand, la mort pouvait arriver et tout vous enlever.

La flèche de Cupidon fut trempée de poison. Cette phrase-là a été rajoutée par l'arrière-grand-mère de Joâo, figure historique dans la Mafia car c'est elle qui avait déplacé le siège social, à Lisbonne alors qu'il était jadis à Rome. Elle épousa d'ailleurs un portugais. Et instaura cette phrase pour illustrer les deux flèches affichées sur la tatouage de l'élite mafieuse. Cela rappelait que les émotions, quoique humaine, irrévocable, et parfois attirante, se transformaient en vicieux cauchemar lorsqu'on n'arrivait pas à les maitriser. Le bien de la Mafia passe avant celui du Parrain.

Inacio savait ce qu'il avait à faire. Il s'empara de la machine, le bras de son frère déjà tendu vers lui, posé sur une table. Il allait graver ces deux phrases, tout de suite et en lettre scripturales, sur l'avant-bras droit, encore vierge de tout tatouage.

La machine s'alluma, vibra, bipa.

Le travail commença, aux yeux de tous. Le visage de Joâo restait marmoréen, un picotement s'emparait de son épiderme alors que les lettres s'écrivaient peu à peu sur celle-ci.

Soit fier. Lui avait dit son père.

Eh bien il ne pouvait l'être plus.

Un sourire s'afficha même, l'espace d'une fraction de seconde, sur son visage alors qu'il admirait le résultat final.

Une fois terminé, tous se rassirent, sauf Getulino et Joâo, qui côte à côte présidaient le groupe. Le père dévoila son avant-bras droit où son premier Consigliere avait marqué les mêmes mots.

Il observa son fils. Son ainé. Celui qui n'avait aucune émotion, celui qu'il avait éduqué pour être l'arme parfaite, la machine de guerre, la perfection de la perfection. Son héritier.

- Longue vie au prince Joâo.

Ce dernier releva noblement le menton alors que tous répétaient :

- Longue vie au prince Joâo !

– Puisse l'heure de sa mort ne pas encore en connaitre le lieu. Commença Getulino.

– Que la flèche mortelle ne vise pas son âme précieuse.

⭐⭐⭐

Et oui Joâo va bientôt succéder à son père ! J'en pensez-vous ?
Petit chapitre centré sur la Mafia en espérant qu'il vous ai plu, d'ailleurs qu'avez vous pensé de la devise ?

Sinon on se retrouve lundi pour un chapitre important avec pleins de retournements de situation qui vont s'enclencher, et des vérités dévoilées... hehe j'ai hâte de vous montrer ça en tout cas vous avez des théories sur ce qui va se passer ?

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