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Chapitre 28

Bon, je vous explique.
En gros j'étais de bonne humeur, et c'est ma fête aujourd'hui en plus ! Donc bref comme je suis un peu beaucoup impulsive j'ai décidé de vous poster ce chapitre bonus, en espérant qu'il vous plaise ❤️

⭐⭐⭐

Soraia et Sergei restèrent parler durant un bon bout de temps. Le courant passait plus tôt bien entre les deux jeunes gens qui commençaient à s'apprécier. Ils durent rester ensemble deux bonnes heures environ, à discuter de tout et de rien. La brunette appris que le russe avec exactement vingt-sept ans et s'était marié il y a tout juste deux ans, avec une jeune femme dénommée Stasya.

C'est bizarre. Sergei et Stasya. Pourquoi donc le nom de ce couple lui disait quelques chose ? Mais elle avait beau creuser dans sa mémoire, elle ne se rappelait absolument pas d'où lui venait ce souvenir, à son grand désespoir.

Oubliant que ce mariage avait fait la une des journaux à l'époque, d'où ses souvenirs. Car contrairement à la Grande Européenne, la Bratva n'était pas autant crispée sur l'anonymat.

- Мне было действительно интересно. С Джоу и Нейсом ... У вас есть отношения? En fait, je me demandais. Avec Jaw et Nace... Tu as une relation ?

La jeune femme rougit violemment en écarquillant des yeux.

- Нет, конечно нет ! Они мои начальники! Non, bien sûr que non ! S'était-elle empressée de répondre. Ce sont mes patrons !

Le blond face à elle rit chaleureusement :

- Встречаться с одним из ваших работодателей - не преступление. Ce n'est pas un crime de sortir avec l'un de ses employeurs.

- Это не так. Ce n'est pas correct.

Sergei sourit, laissa quelques petites secondes en suspend avant de reprendre d'une voix profonde :

- Возможно, в вашем мире это неправильно. Но не в их. Dans ton monde ce n'est pas correct, peut-être. Mais pas dans le leur.

La brunette se figea sur place alors que son interlocuteur continuait d'un air énigmatique :

- Заботиться о себе. И будь осторожен... фиолетовый ! Prends soin de toi. Et fait attention... la violette ! Et l'homme sourit de nouveau avant de lui lever son verre et tourner les talons, en direction d'un homme politique qui se tenait quelques mètres plus loin.

Soraia resta bouche-bée un cour instant. Pourquoi est ce que tout le mode semblait connaitre ce surnom ? La violette. Les deux frères la nommaient-ils ainsi couramment, du moins assez pour que tous leurs associés aient adopté cette appellation ?

Et puis, qu'est-ce que Sergei avait voulu dire exactement ? D'abord en lui exprimant ses chances de plaire à l'un des deux hommes -et rien que cette pensée embrasait son corps- et ensuite en lui disant de faire attention. Mais à qui ? À ses deux supérieurs ? Pourquoi donc ?

Ce flot de questions martelaient ses tempes, lui créant un léger mal de tête qui la fit grimacer. Elle se servit un verre d'eau qu'elle but goulument, réussissant ainsi à faire passer la douleur. Il fallait bien avouer, aussi, qu'elle avait un peu trop bu en compagnie du Russe... Celui-ci semblait aimer la Vodka autant qu'elle.

Et puis, elle ne l'avait pas montré en enfouissant ce sentiment au fond d'elle, mais parler Russe l'avait perturbé. En fait, ça lui avait même fait carrément mal. Ce langage qui sortait fluidement de sa bouche était une énième preuve de ses années passées dans le Kraï de Perm. Cela faisait quelques mois qu'elle n'avait pas fluidement parlé cette langue avec quelqu'un, et voilà que ça s'était fait tout naturellement. Car même Prokhor et Tamryn s'était mis au portugais depuis qu'ils étaient arrivés dans ce pays.

De nouveau seule, Soraia fut cependant abordée par un homme. D'une taille moyenne et presque enrobé, le personnage d'une trentaine d'année avait une moustache finement dessinée. Il sourit d'un air arrogant à la jeune femme avant de lui demander :

- Добрый вечер, мисс. Вас сегодня вечером сопровождает Сергей, судя по тому, что я видел? Bonsoir miss. Vous êtes accompagnée par Sergei ce soir à ce que j'ai vu ?

Sa voix soulignait un fort accent américain. Ses petit yeux vicieux semblaient chercher à la sonder. Un frisson glacial secoua la colonne vertébrale de la jeune femme, qui répondit donc en Russe, mal à l'aise face à cet étrange personnage :

- Не за что. Non, pas du tout.

L'individu ne lui inspirait qu'une seule chose : la méfiance. Elle chercha le blond du regard, mais Sergei avait disparu de son entourage. Voilà que la jeune femme se retrouvait seule face à cet étrange personnage.

- О да ? Кто ты тогда? Ah oui ? Qui êtes-vous donc ? Avait relancé l'homme en souriant de toutes ces dents.

- Я... Je... Mais elle n'arriva pas à répondre, sa petite voix intérieur lui hurlant de ne pas dire un mot à son interlocuteur. Nullement désarmé, l'homme, qui avait des airs de mexicain, continua :

- Твои глаза безупречны. Чечевица? Vos yeux sont sublimes. Lentilles ?

- Н... нет. N... non.

- Так вы сегодня одна, мисс? Donc vous êtes seule ce soir, miss ?

La brunette secoua vivement la tête, apeurée par le ton agressif qu'avait prit l'individu. Celui-ci sourit, apparemment satisfait, et reprit la parole :

- Вы здесь не член семьи, верно? Vous ne faites pas partie d'une famille présente ici, je me trompe ?

- Я... не. Je... non. Avait-elle répondu, dubitative face à cette interrogation. Face à elle, les yeux perçant de son interlocuteur s'illuminèrent de malice alors qu'un mauvaise sourire se dessinait sur sa bouche.

- Кого вы сопровождаете? Qui accompagnez-vous ?

- Я ... ммм ... Жоао и Инасио? Je... hum... Joâo et Inacio ?

L'homme fronça des sourcils, ne reconnaissant pas ces prénoms. Car en effet, ne l'oublions pas que la Grande Mafia Européenne avait une politique très centrée sur l'anonymat. Personne ne connaissait vraiment les deux frères, ou encore moins savaient qu'ils étaient héritiers de cet empire noir.

- Portugais ? Avait-il demandé, suivant son instinct selon la tonalité des deux prénoms. La brunette eut un mouvement de recul, surprise par ce passage du langue à l'autre.

- Oui... Souffla-t-elle en reculant de plus belle, lançant des regards alarmés autours d'elle en voyant que l'américain semblait bien décidé à ne pas la quitter. Et se rapprochait, d'une démarche mauvaise.

- Portugais. Mais c'est très intéressant ça, portugais... Murmurait-il dans sa barbe tel un fou, augmentant la peur de son interlocutrice. Puis, d'un mouvement vif, il colla presque son corps à celui de la brunette. Celle-ci tenta de le repousser, en vain. Son cerveau hurlait.

- Tu sais quoi ? J'ai un message à faire passer à tes... accompagnateur. Tu tombes à pic.

Une lueur d'effroi teinta les yeux violets.

Joâo et Inacio avaient quittés Soraia dès le début de la soirée, pris par les affaires. Il y avait ici de nombreuses personnalités avec qui ils collaboraient, en secret ou non. Et d'autres, nullement liés à la partie illégale de ce monde, simplement présent pour étoffer un peu à soirée et brouiller les pistes.

Sergei était venu, à leur grand bonheur. C'est que la Grande Européenne et la Bratva étaient très proches l'une des l'autres, et les trois hommes se voyaient assez régulièrement. Leurs deux organisations coopéraient facilement, d'autant plus qu'elles étaient proches géographiquement et que de nombreux amis comme ennemis communs les unissaient.

Sans oublier que c'était là les deux seules vraies mafias de ce monde. Un véritable empire, si grand qu'on ne pourrait le décrire entièrement.

Et puis, aucun des deux frères n'avaient envie de se retrouver avec la jeune femme à leurs côtés lorsqu'ils devront montrer leur tatouage à leur interlocuteur, signe de leur appartenance à la Mafia. Ils préféraient la garder en dehors de tout ça. Attendre de voir les raisons pour lesquelles Anastasia leur avait envoyé ce petit bout de femme. Attendre de mieux la connaitre, vérifier sa fidélité. Attendre de voir si Mafia, Cartel et autres l'attiraient ou non, aussi. Mais de toute façon, ils savaient très bien se vendre, aucun soucis sur ce point...

Inacio avait terminé de parler, laissant le reste des affaire à Joâo. L'homme d'affaire incorruptible qu'il était émanait sa puissance et pliait quiconque à ses exigences, c'était impressionnant.

Le deuxième fils Osabio était accoudé dans un coin de la pièce, fondu dans le décor. Les yeux fixés sur une femme, avec un jolie carré plongeant et des yeux violets. Elle parlait, apparemment joyeusement avec Sergei depuis un bon bout de temps. Tant mieux si les deux s'entendaient bien... Et puis, le russe avait cette façon inspirant la confiance de parler aux gens, qui semblait plutôt bien marcher sur la portugaise.

Sa robe rouge soulignait les formes de son corps. Il avait si envie d'y passer sa main, caresser ses courbes. La sentir frissonner à son contact.

Rougir comme elle le faisait si souvent.

Hélas, il savait que pour l'instant c'était Joâo qui s'était le plus investit pour séduire la brunette, au plus étrange que cela puisse paraitre. Son frère s'était montré assez entreprenant. S'amusant à affleurer le cœur féminin.

Probablement pour mieux le briser ensuite. Même sans le vouloir. Joâo était incapable d'aimer, ce n'était pas dans sa nature. Incapable de prendre soin de quelqu'un. Il savait juste provoquer ce désir réciproque chez l'autre. Peut-être entamer une relation. Peut-être la rendre amoureuse, elle. Mais pas lui.

Inacio soupira. Parce qu'il savait, au fond de lui, qu'il n'était pas le frère de Joâo pour rien. Lui aussi allait la détruire. Probablement. Dans tous les cas elle risquait de finir brisée. Elle qui semblait déjà être consumée par son passé... Et c'était peut-être égoïste de sa part, de leur part à tout les deux, mais ils n'avaient pas l'intention, du moins pour l'instant, de la protéger d'eux. Enfin, oui, c'était égoïste. Mais ils ne pouvaient pas l'ignorer. Elle et ce feu qu'elle entretenait à chaque fois qu'ils la voyaient.

Elle avait mis une robe sirène pour cette soirée. La plus sobre de toutes celle qu'il lui avait proposées. Pourquoi donc s'obstinait-elle à cacher son corps ainsi ? Elle mettait régulièrement des cols roulés, manches longues, jeans. Avait-elle un complexe à propose de son corps ? Il ricanna intérieurement. Car si c'était le cas, la situation était bien ridicule.

Son corps était sublime.

En haut de ses un mètre soixante-dix, elle n'avait pas la corpulence d'un mannequin, bien sûr, mais ces physiques photoshopés idéalisés par les médias n'avaient à son goût rien de valorisant. Elle avait des formes, comme toutes les femmes en ont. De jolies jambes, un joli ventre qui semblait d'ailleurs assez plat. Un joli visage, encadré pas des cheveux ébènes qui contrastaient de manière attirante avec ses yeux violets. Et de jolies fesses, de jolis seins.

Elle était parfaite.

Alors pourquoi se cachait-elle ainsi ?

Inacio était là, perdu dans ses pensées. C'est son père qui avait organisé cette soirée, en relation avec un puissant homme politique du pays qui avait servit de couverture à cette réunion entres mafieux et gangsters. Il avait pu voir quelques alliés. Producteur de drogues, armes, mais aussi acheteurs. Où encore quelques acteurs ou célébrités qui avaient prêtés allégeance à la Grande Européenne et dont il avait dû vérifier l'engagement.

Il aperçut du coin de l'œil Sergei quitter Soraia pour se diriger vers un de leurs associés. La brunette se retrouva seule, mais pas pour très longtemps, car un homme petit un rond s'approcha d'elle, commençant à lui parler. Il fronça légèrement les sourcils, se demandant qui cela pouvait-il être.

L'inconnu et la violette parlèrent quelques minutes. Il remarqua que la jeune femme semblait mal à l'aise mais ne s'en inquiétant pas plus que ça, étant donné sa timidité prononcée. Tout de même intrigué, il observa l'homme, cherchant un indice sur sa provenance. Voilà qu'il se trouvait de profil. On dirait un mexicain. Etrange, car le cartel de Sinaloa, leur plus grand allié américain, avait annoncé ne pas pouvoir venir aujourd'hui.

Inacio se crispa légèrement, sur ses gardes. Ses yeux se mirent à scruter l'assemblée. Cet homme n'était pas seul, impossible. Très vite, ses yeux verts rencontrèrent un deuxième mexicain, qui observait son collègue comme pour le surveiller, ou le protéger.

Qui étais-ce donc ? Joâo étant hors de sa vue, il ne put pas appeler son frère, reposant alors ses yeux sur Soraia. Elle avait le visage crispé. Qu'est ce que cette homme lui disait ?

Il scruta le cou de l'individu, plutôt bien mis à découvert. Voilà, il se tournait, c'était parfait. Ses yeux se plissèrent pour lire l'inscription qui y figurait, tatoué sur sa peau en lettre majeure.

C... D... La dernière lettre, la plus importante, était difficile à lire car cachée par le tissu.

C... D...

Z.

Son sang ne fit qu'on tour.

Cartel De las Zetas.

Cette organisation était en grandes tensions, à la fois avec la Mafia Européenne et la Bratva, depuis un certain temps.

Un reflet lui attira l'œil, et il fit en effet un bracelet d'or qui portait le mexicain, reflétant un rayon de lumière. Et c'était bien le logo des Zetas qui était gravé là.

Au même moment, Soraia reculait, visiblement apeurée, et le mexicain se rapprochait encore plus d'elle, dangereusement. Elle regarda d'un air paniqué autours d'elle, cherchant de l'aide.

Inacio s'était déjà élancé vers eux, en courant. Sachant très bien que ces foutus américains pouvaient faire du mal à la jeune femme par pur plaisir sadique. Ni une ni deux, il se trouvait prêt de la brunette et éjectait violemment l'individu loin d'eux. La jeune fille sursauta, visiblement surprise de le voir, mais aussi enjouée vu ses yeux qui s'éclairèrent subitement. Il la colla vivement contre son torse et elle se laissa faire, même heureuse de s'y réfugier.

Face à lui, le mexicain le regardait en ricanant méchamment.

- Getulino a préféré envoyer ses cabots que de se pointer. Alors, Joâo ou Inacio ?

Prononcer le prénom de mon père avec une telle insolence est ton arrêt de mort. Pensa le portugais. Il vit son ainé non loin, ayant apparemment entendu lui aussi ces paroles.

Inacio resta très calme d'apparence. Il observa l'homme sans aucun réaction, ce qui sembla déstabiliser profondément celui-ci, la recherche d'une quelconque émotion dans les yeux du mafieux.

Getulino n'a pas envoyer ses soldats, abrutit. Ses fils.

Et il a su les éduquer pour que ceux-ci se montrent plus flippant que les personnages de tes cauchemars.

- C'était une mauvaise idée. Prononça-t-il froidement.

- De quoi ? Lui avait répondu l'individu d'un air visiblement amusé.

Inacio pencha sa tête sur le côté. Ses yeux verts fixaient son interlocuteur, toujours sans laisser paraitre aucun état d'être. Puis, d'une voix effroyablement froide, il répondit :

- De venir.

Et il fit demi-tour, emportant une Soraia visiblement perturbé avec lui. Sans oublier de lancer un coup d'œil entendu à son frère.

Les hommes de las Zetas ne ressortiront pas en un seul morceau de cette soirée. Pour montrer à leur ennemis que la Grande Européenne était bien loin de se trouver démunie face à eux. Capable de se défendre. D'imposer la terreur. Le respect. Par le sang.

- Il ne t'as rien fait ? Demanda-t-il a la brunette qu'il tenait toujours contre lui, au plaisir de sentir ses courbes. La jeune femme cligna vivement des yeux, comme pour se remettre les idées en place.

- Heu... Je... C'était qui ?

L'homme soupira avant de répondre. Soraia ne devait pas être ainsi impliquée dans les histoire et conflit mafieux. Ce n'était pas du tout prévu. Rien ne devait se passer ainsi...

- Les haters sont trop nombreux lorsqu'on tient des affaires sur le plan mondial. Avait-il dit en plongeant ses yeux dans les iris violets. Soraia acquiesça, sembla réfléchir quelques instant avant de redemander, l'air intrigué :

- Qui est Getulino ?

Le cœur du mafieux manqua un battement et son sang se glaça dans ses veines, mais il fit comme si de rien n'était, se contentant d'afficher un air décontracter alors que ses lèvres balançaient les paroles d'une énième vérité camouflée. D'un mensonge, quoi :

- Un membre de l'entreprise.

Getulino a préféré envoyer ses cabots que de se pointer.

- Ton supérieur ? Elle avait murmuré ces mots, pleinement consciente de cette indiscrétion qui allait frustrer le jeune homme. Mais ça la démangeait. La brunette était naturellement bien trop curieuse pour passer outre ce genre d'interrogations.

Elle qui croyait qu'ils étaient leurs propres patrons. Ou que leur patrons, c'étaient leurs parents.

Leurs parents...

Elle sursauta presque en pensant à cela.

Getulino est-il le père de Joâo et Inacio ?

Elle resta en suspend quelques fractions secondes, avant de se répondre à elle-même. Impossible. L'inconnu n'aurait pas utilisé l'adjectif « cabots », si c'était le cas.

Getulino est donc hiérarchiquement, ou du moins en puissance, supérieurs à eux.

- Disons un puissant collaborateur. Avait-il répondu d'une voix sèche, faisant bien comprendre à son interlocutrice qu'elle devait immédiatement cesser ses interrogations. Ils se pencha vers elle, calmement et posant ses mains sur ses épaules, et redemanda d'une voix posée :

- Cet homme ne t'a rien fait ?

Soraia déglutit. Et avait répondu d'une voix tremblotante :

- Il m'a donné un message. À vous faire passer.

Ses muscles se rigidifièrent. Mon Dieu. Pourvu que cet abrutit n'ai pas fait comprendre à Soraia qu'elle travaillait indirectement pour la Mafia Européenne.

- Dis-moi.

- « Les Deathrokes sont amusants. » Et la jeune femme tendit vers son supérieur son poing encore serré, pour l'ouvrir délicatement.

Une mèche de cheveux rouges.

Le sang d'Inacio ne fit qu'un tours alors qu'il s'emparait des cheveux. Idalina avait une mèche de cheveux rouge flash, qu'elle avait supprimée sur un coup de tête avant de venir au Portugal. Elle l'avait refaite il y a quelques jours. Idalina, et son costume couleur sang et ébène. Ses deux sabres dans le dos. Et son petit ami Tuan qui avait le même habillement et les mêmes technique qu'elle.

Les Deathrokes.

Voilà le surnom que le monde avait donné à ce couple dangereux.

Et les membres de las Zetas, le cartel possédant le plus haut degré de méchanceté de toute l'Amérique, avait trouvé sa petit sœur. Sans savoir que c'était sa petite sœur d'ailleurs, ni même la fille du Parrain de la Mafia. Pensant juste mettre la main sur une assassin ayant prêté allégeance à la Grande Européenne.

Soraia observait le jeune homme.

Deathtroke. Elle ne connaissait ce mot que comme étant l'appellation donné à Slade Wilson, un anti-héros des DC Comics. Aucun rapport avec les affaire d'Inacio et ses problèmes apparents avec d'autres sociétés. Et puis cette mèche de cheveux... Cela ressemblait plus à des menaces de kidnapping qu'autre chose.

Et puis là, il y avait plusieurs Deathstrokes, apparemment...

C'était si frustrant tous ses surnoms qu'ils se donnaient dans ce milieu ! Le Cygne, Deathstroke... peut-être même Getulino si ça se trouvait !

Elle vit une lueur d'inquiétude briller dans les yeux verts de son interlocuteur. Celui-ci serra des poings sur cette mèche de cheveux couleur sang dont il s'était emparé, et la colla de nouveau contre lui. Posant précipitamment sa main sur le bas dos.

Il fit signe à un serveur d'approche, et celui-ci s'exécuta immédiatement. La brunette vit son patron chuchoter quelques mots à l'oreille de celui-ci, qui partit aussi précipitamment qu'il était arrivé.

Les serveurs présents ce soir étaient tous des membres de la Mafia. De simples associés. Et il venait de demander à celui-ci de transmettre un message à son frère, qui devait probablement être en train d'attraper les mexicains.

Je les veux vivants. Menaces sur Deathstrokes.

Ce serveur connaissait très bien la popularité de Deathstroke. Mais pas son identité de femme Osabio. Comme il ne savait pas non plus que c'était l'un des héritiers qui venait de lui transmettre un ordre. Il croyait avoir affaire à un Capo ou un Soldat même. Pas au futur Consigliere.

Il reposa ses yeux sur Soraia, accentuant la pression de son bras dans le bras de son dos.

Linn les a tous massacré. Pensait-il, essayant de se rassurer du mieux qu'il pouvait, se réénumérant intérieurement les capacités exorbitantes de sa petite sœur pour son jeune âge.

Il vit la jeune femme, collé à lui, grimacer. Ne comprenant pas vraiment la signification de cette mimique, il ne la releva pas et se contenta de demander d'une voix la plus posée possible :

- Il n'a rien dit d'autre ?

- Il croyait que j'étais avec Sergei.

- Ah oui ? Il fronça les sourcils, se demandant ce que les mexicains étaient venus faire ici, exactement. Il poussa la brunette par le dos, voulant la ramener jusqu'au Russe afin que celui-ci veille sur elle le temps qu'il aille règler ces affaires avec son frère.

Plus précisément, torturer puis tuer celui qui avait osé les menacer.

Mais étrangement, un gémissement de douleur s'échappa de la bouche de la portugaise, qui se défaisait le plus possible que son bras. Il plissa des yeux et demanda calmement :

- Quelque chose ne va pas ?

Elle rougit, visiblement embêté par cette question, pour répondre d'une petite voix :

- Non... mais c'est juste que je me suis fait mal au dos depuis quelque jours alors...

Il acquiesça, se contentant d'effleurer le creux du dos féminin de sa main. Elle était avec lui. Peut-être son frère aussi. Mais personne d'autres. Ni Sergei, ni tous les autres hommes de cette pièce dont quelques-uns la regardaient avec envie. Il se contentait machinalement de les fusiller du regard, ne leur prêtant pas plus d'attention.

- Tu as tout le temps un problème, dis-moi. Mal de dos, courbatures, hématomes...

Il sentait le corps de la brunette se crisper. Inacio savait très bien qu'il avait touché un point sensible. Ça se voyait, rien que par cette peur atroce qu'il lisait actuellement sur le visage féminin. Quelque chose clochait avec Soraia. Quelque chose ne tournait pas rond dans la vie de la jeune femme, et il était bien décidé à le découvrir.

Ce n'est pas normal de revenir aussi souvent blessé, alors qu'à la villa elle ne montrait pas tant que ça des signes de maladresse.

En fait, mais il ne voulait pas se l'avouer, mais Inacio s'inquiétait pour la jeune femme.

- Je fais des crises de somnambulisme. Dit-elle nerveusement. Je suis tombé dans les escaliers.

Il hocha la tête, lui faisait croire qu'il allait gober ce mensonge.

Cet état physique de la brunette commençait à le préoccuper sérieusement, de plus en plus. C'était normal, dans son milieu, de se retrouver le corps en vrac avec de dure cicatrices. Mais pas dans le sien à elle. Et ça, il fallait sérieusement qu'il en parle à son frère et s'attarde sur le sujet.

Ce n'était pas à négliger.

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