2. UNE TRAQUE DE TAILLE
Cinq jours s'étaient écoulés depuis que l'éternel absent avait fait son retour au village et, jusqu'ici, une grande quiétude prédominait sur le territoire. Savoir le plus grand duo du siècle à nouveau réuni rassurait les villageois et - bien que certains doyens du village lorgnaient la nouvelle génération qu'ils incarnaient d'un mauvais œil - les deux hommes mettaient tout le monde d'accord sur le fait qu'il n'y avait lieu plus sûr en ce bas monde que Konoha lorsque Naruto Uzumaki et Sasuke Uchiha s'y trouvaient.
Sobrement, le brun profitait de cette trêve qui lui était offerte dans son tumultueux quotidien en travaillant auprès de ses proches dans le ranch familial. Troquant son pistolet dont il ne se séparait ô grand jamais pour un lasso, le cowboy retrouvait les sensations de ses plus jeunes années - il avait été élevé comme un véritable gardien de troupeaux - alors qu'il s'affairait à guider le bétail au travers des plaines environnantes du village caché de la Feuille, et ne voyait pas les heures s'écouler tant la quantité de bêtes dont il devait s'occuper était conséquente - ne lui laissant pas une seule seconde de répit.
Sa journée achevée, le travailleur avait pris l'habitude de rejoindre le shérif dans l'unique saloon du village afin de se désaltérer après être resté des heures durant sous les ardents rayons de feu que laissait pleuvoir le soleil sur les immenses contrées désertiques. C'est avec les poumons calcinés par la sécheresse ambiante qu'il avait humé tout au long de la journée et les mains rougies par la corde rêche du lasso ayant glissé sur ses paumes que le brun poussa les portes battantes de la taverne. Bien que le sol n'ait pu réchapper indemne des innombrables bottes terreuses de cowboys ayant foulé ce parquet, la taverne était étonnement bien entretenue - contrastant avec les habituels saloons ensevelis sous la poussière - si bien que le bar brillait de mille feux tant il devait être lustré par le propriétaire des lieux qui était, justement, occupé à faire briller la surface boisée à l'aide d'un chiffon. Derrière l'homme, d'innombrables bouteilles d'alcools étaient méticuleusement alignées, passant des spiritueux les plus fins caressant le palais de grands amateurs de vins, aux liqueurs les plus concentrées - celles là même qui arrivaient à arracher une grimace aux deux plus grands habitués du bar. Ces derniers justement étaient, comme à leur habitude à chaque fin de journée, accoudés au comptoir en train de refaire le monde ou de simplement pester contre le temps qui fuit en s'enfilant des verres de whisky. En leur jetant un bref coup d'œil alors qu'il passait devant eux, Sasuke expira en constatant de quelle façon les trois cowboys de légende occupaient dorénavant leurs soirées depuis que la relève avait été prise par la nouvelle génération : deux à boire, le troisième à remplir les verres.
Au cœur du saloon, l'ambiance y était grandement animée en cette fin d'après-midi. De nombreux cowboys conversaient ci et là, un verre à la main et du tabac plein les poumons, tandis que d'autres préféraient se désaltérer directement au bar. Le brouhaha ambiant rendait la moindre conversation inaudible, si bien qu'en slalomant entre les divers clients pour la plupart déjà ivres et les serveuses aux tenues aguicheuses, le brun sentait d'ores et déjà ses tympans vibrer quand bien même il venait tout juste d'arriver. Une fois qu'il eut rejoint la table habituelle, le Uchiha salua Naruto ainsi que Sakura qui, contrairement aux jours précédents, disposait de temps libre en cette soirée et avait pu leur faire l'honneur de sa présence. L'homme au Stetson s'installa aux côtés du duo et, tout en prêtant une grande attention aux péripéties du shérif contant sa cavalcade de la journée dans un hameau environnant, il commença à, méticuleusement, rouler d'innombrables cigarettes qu'il grillerait tout au long de la soirée. Le tabac venait s'envelopper dans les feuilles prévues à cet effet sous l'impulsion des doigts experts du jeune homme, avant de venir s'embraser à une extrémité par l'allumette ayant été craquée, pour finir par s'engouffrer dans la cage thoracique du brun sous forme de fumée destructrice. De son côté, la jeune femme enchaînait les verres de whisky sans même sans rendre compte, ce qui faisait doucement rigoler le blond depuis un petit moment déjà, tandis que - surpris lorsqu'il constata la résistance à l'alcool de la rosée - le chasseur de prime claqua sa langue contre son palais afin de camoufler un sourire voulant s'immiscer sur ses pâles lèvres. Ses fines mèches collées à son front légèrement humide, et sa vieille robe bordeaux maculée de poussière, la médecin semblait épuisée de ses longues heures de labeur.
- Rude journée Sakura ? s'enquit le blond, un sourire lumineux sur les lèvres et son éternelle paille dorée glissée dans sa bouche.
Celle-ci hocha la tête, toutefois, avant qu'elle n'eut le temps de poursuivre, un grincement sonore se fit entendre dans la pièce et le vacarme s'épuisa soudainement alors qu'un homme franchissait les portes battantes du saloon. Ces dernières ralentirent progressivement leur oscillation, fouettant l'air avec de moins en moins de vigueur, et finirent par se stabiliser alors que le marshal se tenait juste devant l'embrasure de l'entrée. La lumière émanant de l'extérieur accentuait son imposante silhouette qui dessinait une ombre à ses pieds, et l'homme venant de plonger la taverne dans le plus grand des silences sans pour autant avoir prononcé le moindre mot s'avança progressivement. Tous retinrent leur souffle alors qu'il faisait grincer le parquet ciré de ses bottes, ajoutant à sa démarche le cliquetis de ses éperons. Au fur et à mesure de sa progression dans la vaste pièce, les conversations reprirent, tout d'abord avec retenue, pour finir avec la même véhémence qu'auparavant à l'instant où le nouvel arrivant s'arrêta à la table du shérif et de ses acolytes.
Le bas de son visage sempiternellement masqué d'un foulard bordeaux - couleur symbolisant le village caché de la Feuille et qu'arborait fièrement tous les cowboys de Konoha sur leur bandana - le marshal Hatake salua les trois êtres. Il se tenait devant eux, les mains plongées dans les larges poches de son manteau en daim et le trio releva le regard afin de déchiffrer les imperceptibles expressions faciales de leur aîné, chose qu'ils avaient appris à faire au fil des années à force de fréquenter le mystérieux homme, et purent y lire une mine des plus graves. Sans un mot de plus, il agrippa une pile de documents au papier jauni et corné qui étaient glissés sous son bras puis les plaqua sur la table, faisant trembler les quelques verres à moitié vidés résidant sur la surface de bois dans un tintement sourd.
10 000 dollars pour la capture d'un membre de l'Akatsuki, mort ou vif
Voilà l'intitulé des avis de recherches présentés aux pupilles interloquées des trois compagnons. Le nouvel arrivant les informa que les documents étaient d'ores et déjà placardés ci et là sur les bâtisses du village, ce qui attirait l'attention de bon nombre de curieux. Sur chacune de ces affiches trônait le visage d'un des neuf bandits de la fameuse organisation, et si une liste complète des membres du groupe de malfrats avait pu être dressée, c'était grâce à l'aide des autres états de l'Ouest dont les capitales avaient trié sur le volet et récolté un maximum d'informations afin d'en faire part au village caché de la Feuille. Suna, Kiri, Iwa, Ame, Taki, Yu, et même Konoha ; tous ces villages suspectaient certains de leurs anciens cowboys de faire partie de cette organisation, et à raison. Bien qu'en ces temps-là on ne s'attardait guère sur les agissements des uns et des autres, on n'oubliait jamais un traître ; c'est pourquoi parmi la liste de noms que parcourait Naruto du regard, aucun ne lui était inconnu tant on avait entendu parler des sombres affaires dans lesquelles ces renégats avaient trempé. Incendies criminels, vols d'objets sacrés, attaques à main armée, émissions de fausse monnaie, sabotages de voies ferroviaires, embuscades, ainsi que d'innombrables meurtres et braquages ; tels étaient les crimes grâce auxquels l'Akatsuki commençait à progressivement répandre sa terreur, si bien qu'il n'existait shérif en ce monde ne souhaitant pas leur passer la corde au cou.
Assis aux côtés du blond, le chasseur de prime feuilletait lui aussi les avis de recherches qu'on lui avait tendu, tout en écoutant d'une oreille distraite la conversation que tenait le marshal et ses deux comparses à propos de l'organisation. Le papier rêche glissait sous la pulpe de ses doigts lorsqu'il passait d'une feuille à une autre, tandis que l'encre imprégnée dans le document se diluait à certains endroits, sûrement en raison de la surface humide sur laquelle il avait dû être déposé. En continuant son analyse des photographies monochromes, Sasuke tiqua en découvrant un visage qu'il ne connaissait que trop bien sur l'une des affiches, surtout lorsqu'il glissa l'onyx de son regard sur les mots imprimés et qu'il put y lire ce nom :
Itachi Uchiha.
Soudainement, les secondes commencèrent à défiler avec une infinie langueur ; le cigare du cowboy glissa lentement de ses doigts tâchés de tabac, puis entama une interminable chute d'un mètre de hauteur. Durant cet instant de flottement, le cœur du chasseur de prime se comprima brièvement en réalisant que la vie de son frère avait désormais un prix, et qu'il était chargé d'empocher cette récompense. La cage thoracique serrée, le souffle court, les cordes vocales muettes, les tympans sourds ; Sasuke sentit le sol se dérober sous ses pieds et les bruits environnants s'étouffer tandis que de douloureux souvenirs remontaient à la surface de son esprit. Le roulé de tabac finit par s'écraser au sol, ainsi le temps reprit son cours. Clignant furtivement des paupières, le jeune homme se pencha afin de récupérer le bâtonnet brun qui continuait à dégager de la fumée, avant de le porter à nouveau à sa bouche et de se replonger dans les documents sans faire plus de sentiments. A sa droite, Naruto fut le seul de la pièce à percevoir ce bref instant de stupeur ayant frappé le Uchiha, mais ne le releva pas, préférant laisser le brun dans ses songes.
Sakura, de son côté, parcourait brièvement de ses iris émeraudes le papier noirci d'informations à propos des membres de l'organisation. Voilà bien longtemps qu'on entendait le nom d'Akatsuki entre deux rumeurs chuchotées dans la pénombre d'une taverne, mais nul ne savait réellement qui étaient ces criminels. Avoir à présent la liste complète des renégats, ainsi que leur photographie, demeurait une véritable avancée dans cette traque - se faisant autrefois à l'aveuglette - qu'était celle des bandits.
- Mais pourquoi a-t-on toutes ces informations d'un coup ? s'inquiéta Sakura. Cela ne fait-il pas déjà des mois que l'Akatsuki est traqué ?
Un imperceptible voile sombre traversa le regard ébène de l'homme aux mèches couleur de cendre en raison de la gravité de la situation et, après avoir tiré une chaise attablée plus loin dans un grincement sonore afin de s'asseoir dessus pour prendre place aux côtés des trois êtres, expliqua :
- Suna a été attaqué par quelques uns de leurs brigands il y a trois jours et le shérif a été salement amoché.
- Gaara !? s'écria presque Naruto.
Le plus âgé hocha la tête et poursuivit :
- Les cowboys de Suna sont arrivés il y a quelques heures à peine pour nous faire part de cette information et, entre temps, pendant ces trois jours, tous les états ont mis les bouchées doubles pour retrouver les suspects qui auraient pu traîner dans leurs rangs. Nous aussi avons alors passé l'après-midi à éplucher les archives du village afin de trouver qui, de Konoha, pourrait faire partie de l'organisation.
Suites à ces déclarations, un certain silence prit place à la tablée - contrastant avec le tumulte qui emplissait la pièce de ses voix résonnantes et rires indiscrets - chacun étant plongé dans ses réflexions.
- Un plan d'offensive en tête, Kakashi ?
Sasuke venait de sortir de son mutisme en prononçant ces quelques mots à l'égard du marshal, et ce dernier haussa les épaules, en expirant un souffle las :
- Plusieurs chasseurs de prime ont déjà quitté le village, dès l'instant où ils ont vu les affiches en réalité. Mais.. je pense que peu d'entre eux vont revenir indemnes, si encore ils survivent.
- On va y aller à plusieurs, déclara Naruto en frappant brièvement du poing sur la table. Il marqua une pause en jetant un coup d'œil à son comparse assis à sa gauche, et poursuivit : mais on ne va pas envoyer n'importe qui non plus.
Cette affaire là, même Sasuke ne pouvait s'en charger seul. Bien qu'il soit connu comme le chasseur de prime le plus redoutable de l'Ouest, il n'était guère en mesure de faire face à neuf hommes à la fois avec son unique pistolet. Invaincu ne signifiait pas invincible.
- A qui penses tu ? s'inquiéta presque le Hatake, bien trop au courant du caractère imprévisible et des décisions spontanées du jeune shérif.
- Sasuke et moi bien sûr.
Le chasseur de prime approuva d'un discret hochement de tête tandis que le plus âgé se contenta d'hausser un sourcil, partir à deux semblait bien trop ambitieux.
- Ne vous en faites pas Kakashi, on ne compte pas finir en passoire. Ils sont trop nombreux pour qu'on risque de les achever, on tentera la voix diplomatique.
Depuis quand il y a t'il une quelconque diplomatie à avoir avec des criminels, ne put s'empêcher de penser Sasuke en mâchouillant son cigare avec amertume, mais il n'en dit rien, préférant faire confiance en son compagnon.
- Sakura, tu veux nous accompagner ?
Le brun releva automatiquement la tête des affiches dorénavant éparpillées sur toute la table à l'entente de ces paroles, tant la question du shérif semblait tomber de nul part, et la lueur s'éveillant au cœur des iris émeraudes de l'interpellée ne le rassura guère. La jeune femme accepta la proposition avec humilité, sachant pertinemment que cette expédition ne serait pas une partie de plaisir.
- Naruto.. maugréa le Uchiha. On ne va pas là-bas pour rigoler, ça peut être dangereux.
Soufflant discrètement, la médecin fut légèrement vexée face à la réaction du brun. Toutefois, le shérif rigola doucement pour apaiser l'ambiance, en enchaînant :
- Sasuke, si t'étais un peu plus souvent ici, tu saurais que Sakura sait très bien se défendre. Puis qui-sait ? Tu auras sûrement besoin d'être guéri si, comme d'habitude, tu veux tout gérer tout seul.
- C'est toi qui dit ça, marmonna t-il dans un haussement d'épaules tout en roulant des yeux, vaincu.
Satisfait, l'Uzumaki hocha la tête à son tour puis troqua son sourire contre une mine des plus sérieuses, avant de poursuivre :
- Bien alors c'est décidé, nous partirons demain matin à la première heure.
×
Alors que l'Ouest se trouvait emprunt d'une obscurité bleutée, le point cardinal opposé, à l'inverse, laissait progressivement la pâle lueur de l'aube s'éveiller et colorer les contrées avoisinant le village caché de la feuille d'une douce teinte rosée. Une discrète brise matinale, d'une revigorante fraîcheur, qui contrastait avec les températures de feu embrasant les journées, virevoltait dans l'air ambiant et vint achever de réveiller les traits encore légèrement assoupis du trio - bien qu'intérieurement ils bouillonnaient déjà. Des provisions, des munitions, de quoi prodiguer les premiers soins si l'occasion se présente ; au petit matin, chaque membre de l'équipe harnachait sa monture avec le matériel nécessaire, le tout dans un grand silence. On ne saurait dire si ce mutisme était dû à l'atmosphère nocturne qui, tardant à se dissiper, donnait l'impression aux trois compagnons qu'ils pouvaient réveiller le village encore endormi au moindre mot, ou si l'importance de la traque du jour était suffisante à inquiéter même les plus grands cowboys de l'Ouest, si bien qu'ils étaient plongés dans leurs réflexions internes.
En rechargeant son pistolet de balles avec agilité - bien qu'elle n'ait pas effectué ce geste depuis belle lurette - la jeune femme observa du coin de l'œil ses deux amis se préparer de leur côté, et sourit intérieurement alors qu'une certaine nostalgie montait en elle. Voilà bien longtemps qu'ils ne s'étaient pas lancés en cavalcade tous les trois en dehors des contrées de Konoha, repartir à cheval dans les plaines désertiques accompagnée des deux jeunes hommes lui apportait alors une certaine joie. Sa dernière escapade remontait à une poignée d'années en arrière, en raison de son rôle de médecin au village qui lui accaparait l'entièreté de ses journées, d'autant plus en compagnie de ses deux camarades d'enfance qui, depuis plusieurs années déjà, portaient sur leurs épaules de lourdes responsabilité et, par conséquent, n'avaient jamais une minute pour souffler. Pourtant, et ce malgré le temps qui passait, ô grand jamais les souvenirs de leurs innombrables excursions ne semblaient vouloir quitter son esprit et régulièrement, il arrivait à la jeune femme de mélancoliquement ressasser le bon vieux temps entre deux patients à soigner et de voir un sourire se dessiner sur ses lèvres en repensant à l'image de ces vieux jours dans ses pensées éphémères. Une fois l'arme chargée et la nostalgie dissipée, la médecin fit rouler le barillet du pistolet sur lui même, avant de rengainer l'objet mortel, d'un cliquetis sec, dans le fourreau étant suspendu à la lourde ceinture qui encerclait sa taille.
- Prêt ? s'enquit le sémillant personnage aux mèches dorées tandis qu'il passait le pied à l'étrier.
- Oui ! s'exclama le seul membre féminin de l'équipe avec ardeur en rajustant ses gants dont elle ne se séparait que très rarement.
Le brun se contenta d'hocher la tête, et tous achevèrent de se mettre en selle. A peine sortie du cœur du village, le plus survolté de la bande talonna sa monture sans crier gare - il est vrai que, malgré son statut de shérif et les obligations qu'il se devait de supporter au quotidien, le jeune homme conservait une fougue lui ayant donné la réputation du cowboy le plus imprévisible de l'Ouest - laissant alors ses deux compagnons derrière lui, pas surpris le moins du monde de cette promptitude. Eux aussi, la commissure des lèvres légèrement étirée d'amusement, s'élancèrent dans un galop précipité à la poursuite du shérif et c'est ainsi que le trio quitta Konoha pour les étendues arides du désert leur tendant les bras, laissant derrière eux un nuage de poussière et des villageois fondant tous leurs espoirs en leurs capacités. Bien que le soleil n'avait pas encore pointé à l'horizon en cette heure plus que matinale, donnant cette impression aux trois compagnons qu'ils étaient seuls au monde, le trio se sentait plus à l'affût que jamais, prêt à en découdre avec cette menace que représentait l'Akatsuki. Toutefois, un trompeur sentiment d'invincibilité vint effleurer les trois êtres lancés à pleine vitesse sur leurs fougueuses montures car, quand bien même leur équipe comprenait les plus grands cowboys de l'Ouest, l'ennemi s'avéraient bien plus redoutable que prévu, et cela, ils ne le comprendraient que trop tard.
×
×
×
fanart : @yleyn sur Deviantart
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro