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1. RETOUR AU PAYS

Au fin fond des plaines les plus arides de l'Ouest, en plein cœur des étouffantes tempêtes de sables et des températures inhumainement ardentes, il y avait un village. Surpassant tous les autres de part sa grandeur et son pouvoir, il était célèbre d'Est en Ouest, du Nord au Sud ; si bien qu'il n'y avait âme sur Terre ignorant l'existence de ce lieu culte. Depuis sa création des décennies auparavant, les voyageurs arrivaient en nombre de tous les points cardinaux existant afin de constater par eux même si cet endroit demeurait bel et bien réel, mais nul n'osait s'approcher de ce territoire avec d'hostiles pensées en raison du duo en tête de ces lieux. Tels la lance et le bouclier de contes ancestraux, les deux êtres se battaient corps et âme pour cet endroit que beaucoup jugeaient mythique. Naruto Uzumaki, le septième shérif que le village ait connu, qui était sans aucun doute plus redoutable encore que ses prédécesseurs, épaulé par Sasuke Uchiha, le chasseur de prime le plus craint de l'Ouest, appartenant à l'imbattable lignée ayant participé à la fondation du village.

La seule entente de ces deux noms suffisaient à calmer l'ardeur des assaillants, de part cet élan de crainte montant subitement en eux, si bien qu'une paix prospère perdurait depuis un certain temps déjà sur les contrées de Konoha. Les quelques bandits sévissant sur les plaines désertiques du territoire se voyaient rapidement réprimés dans leurs actions par le redoutable cowboy aux iris des plus sombres - celles-là même qui pétrifiaient les opposants sur place et dont on parlait au delà des frontières du pays. Les traits sempiternellement masqués derrière son Stetson, le cavalier ne dévoilait qu'à de rares occasions l'encre de son regard ; mais lorsque cela était le cas, la mort était assurée pour les mercenaires ayant osé s'être élevé contre l'un des plus grands chasseurs de prime que ce monde ait connu.

Se laissant entraîner par le pas mécanique de son fidèle destrier, le Uchiha caressa de ses pupilles de jais le paysage s'offrant en lui. Etant à son zénith, l'astre solaire faisait régner une étouffante chaleur calcinant la gorge et embrasant les poumons à chaque inspiration, tout en réfractant son aveuglante incandescence sur les roches ocres du canyon. La seule verdure présente sur ces terres anhydres se trouvaient être quelques rares cactus à l'allure pitoyable - dont certaines branches pendouillaient monotonement - ainsi que de piètres buissons desséchés qui virevoltaient au gré de carbonisantes rafales ; le cadre n'avait rien de bucolique, nul endroit n'était propice à y accrocher son regard, si bien que l'horizon semblait sans fin. Toutefois, le chasseur de prime ne s'en inquiéta pas le moins du monde ; connaissant le désert sur le bout des doigts, il savait parfaitement où il se situait à l'instant présent. Pour l'heure, il avait mis le cap plein Ouest en direction de Konoha.

Voilà de longs mois qu'il n'était pas rentré dans son village natal, bien trop occupé à arpenter les innombrables états du continent ainsi qu'à poursuivre ci et là de petits malfrats ayant voulu imposer leur propre loi, mais pour autant ô grand jamais il n'avait oublié - et ce malgré tout la distance à traverser - le trajet pour retrouver son foyer. Expirant un souffle las, le brun remonta de deux doigts le foulard carmin noué autour de son cou contre sa bouche, afin de protéger son palais assoiffé des bourrasques de vent emplies de poussière et de sable. De sa main libre, il empoigna à nouveau les rênes qu'il avait délaissées sur l'encolure de sa monture et incita cette dernière, de part la pression des éperons au métal froid contre ses flancs brûlants, à amplifier l'allure. Comprenant sans la moindre difficulté les ordres de son cavalier, le majestueux cheval à la robe ébène entama un trot soutenu qui, progressivement, se mua en galop. Aoda, le plus endurant des équidés de l'écurie Uchiha, faisait aussi preuve d'une impressionnante rapidité, si bien que son cavalier se plaisait à conserver les rênes lâches afin qu'il puisse laisser exploser toute son énergie. Une main au dessus du pommeau et l'autre sur sa propre cuisse, le Uchiha permit à un imperceptible sourire de venir étirer la commissure de ses pâles lèvres en profitant de cette sensation de liberté qu'il ressentait chaque fois qu'il avait l'occasion d'arpenter ces arides plaines à grande vitesse. Il remonta sa main inutilisée sur le haut de son crâne afin d'empêcher son chapeau en daim de prendre son envol, et perçu une certaine adrénaline pulser en lui alors qu'il sentait la musculature de l'équidé se contracter et s'étendre sous lui, synonyme de la vivacité dont l'animal faisait preuve. Légèrement penché en arrière afin de s'encrer le mieux possible dans l'allure, Sasuke laissait le vent lui siffler dans les tympans et fouetter son visage avec toute la vivacité lui étant propre. Le souffle était tel que le cowboy ne pouvait rien entendre d'autre que le tambourinement en trois temps des sabots de l'animal butant avec lourdeur sur la terre sèche, sans se douter de l'incroyable quantité de poussière qu'ils envoyaient valser derrière leur passage en trombe.

La chevauchée dura une dizaine de minutes - qui s'écoulèrent d'autant plus prestement que la vitesse du cheval, tant la puissance du sentiment procuré par une telle cavalcade semblait couper le brun hors du temps - mais dû prendre fin lorsqu'il intima à sa monture de calmer la cadence de ce galop frénétique en raison des premières maisons ainsi que des champs qui commençaient à s'offrir à la vue du jeune homme. Le duo ralentit progressivement l'allure afin d'éviter une entrée trop démonstrative dans le village caché de la Feuille, le Uchiha avait l'habitude de se faire discret, et ce dernier contempla les alentours d'un œil intéressé. Dans les pâturages devant lesquels ils passèrent, d'un côté des travailleurs se tuaient à la tâche afin de fournir à famille, amis et voisins de quoi se nourrir, tandis que de l'autre, de nombreux ouvriers s'affairaient, pioches et pelles à la main, à la construction d'un chemin de fer, secondés par le clinquement monocorde des rails qu'on martelait avec ferveur. La vue de ces terres fertiles conforta le cowboy dans l'idée qu'il arrivait bel à bien à destination, et il repassa finalement au pas, félicitant d'une unique tape sur l'encolure la monture qui venait de s'époumoner avec toute la bonne volonté du monde. Les vieilles bâtisses au bois usé commencèrent bientôt à border le chemin qu'il empruntait ; et lorsqu'il franchit l'entrée du village, une réconfortante sensation que celle d'être à la maison enveloppa le Uchiha dans une étreinte des plus apaisantes. Il voila de ses paupières ses globes oculaires obstrués par la poussière, et se laissa transporter en sentant un zéphyr, plus frais que celui du canyon, effleurer son visage découvert du foulard d'une subtile caresse.

- Ca faisait longtemps Sasuke !

L'interpellé battit des paupières afin de les rouvrir pour diriger son regard en direction de la douce voix l'ayant apostrophé, et tomba face au regard aquarelle et aux virevoltantes mèches rosées de son amie d'enfance. La jeune femme, comme à son habitude, semblait bien occupée - pour ne pas dire débordée. Cette fois-ci elle se démenait en transportant de lourds sauts, qu'elle tenait à bout de bras, remplis par l'eau du puit vers le logis du médecin du village afin de seconder ce dernier pour les soins. Le chasseur de prime salua la rosée en pinçant le rebord de son chapeau entre son pouce et son index, tout en penchant respectueusement le visage vers l'avant, et poursuivit son chemin sans interruption.

Comme il s'y attendait, le village était bien animé. De nombreux cowboys trottaient à droite à gauche ou patientaient aux côtés de leurs montures qui s'abreuvaient, en goûtant eux mêmes une salvatrice gorgée du whisky précieusement conservé dans une petite gourde qu'ils glissaient dans leurs santiags. D'autres habitants des lieux se promenaient le plus simplement du monde entre les différentes allées du village, bienheureux et insouciants en raison de l'état de paix constant. Satisfait de ce tableau presque utopique qui s'offrait à sa vue - cette quiétude animant les esprits des villageois - le Uchiha descendit de son compagnon de voyage lorsqu'il débarqua face au bâtiment qui l'intéressait. Une fois pieds à terre, il attacha le cheval en nouant avec minutie une longe autour d'une poutre soutenant la bâtisse et le dessella aussitôt, laissant une légère fumée émaner du corps surchauffé de l'animal en raison des kilomètres parcourus. Après s'être assuré que l'équidé avait de quoi boire, le brun franchit les quelques marches lui permettant d'accéder à la bâtisse du shérif, faisant grincer les planches en bois poussiéreux sous ses semelles, puis pénétra dans l'édifice. S'aventurant avec aise dans ces lieux qu'il connaissait particulièrement bien, le chasseur de prime rejoignit le premier étage où se situait bureau du cowboy le plus respecté du village en empruntant le modeste escalier à la stabilité douteuse - beaucoup jurait qu'un jour il finirait par s'écrouler - et se permit même d'entrer sans même frapper. Sans surprise, le shérif était plongé en pleine discussion, animée qui plus est, avec le sous-shérif de la famille Nara, et tous deux interrompirent leurs déblatérations afin de tourner, dans un même geste, leur regard vers le nouvel arrivant.

- Sasuke ! s'exclama le sémillant blond avec entrain.

Il souffla brièvement afin de se débarrasser de son sempiternel brin de paille glissé au coin de ses lèvres, puis se redressa de la chaise grinçante sur laquelle il s'était légèrement avachi afin d'accueillir son frère d'arme avec un minimum de respect. Le chasseur de prime salua le duo laconiquement tout en se rapprochant du bureau du shérif sur lequel s'entassait une quantité de paperasse sans nom, et prit place face au chef du comté. Après de brèves retrouvailles, les trois hommes en arrivèrent sans transition aux faits et s'attelèrent à débriefer le compte rendu réalisé par Sasuke sur ses sept mois d'exploration et de chasse aux hors-la-loi. Tout l'après-midi durant, ils passèrent en revue le nombre hallucinant d'affaires dont s'était occupé le chasseur de prime, tout en enchaînant les cigarettes et les verres de liqueur. S'étant abstenu de boire, le Uchiha expira une énième volute de tabac d'entre ses lèvres légèrement entrouvertes qui vint instantanément se mêler au nuage grisâtre emplissant d'ores et déjà la pièce de sa vapeur cendrée - l'air étant d'une telle opacité en raison de toute la fumée ayant été recrachée qu'on ne voyait guère plus loin qu'à deux mètres devant soi - et déclara avec soulagement :

- Je pense que les bandits ne nous causeront plus de tort avant un moment.

Shikamaru hocha la tête avec entendement en écrasant sur le rebord boisé de la fenêtre entrouverte le reste du bâtonnet de tabac qu'il avait consommé dans sa quasi totalité, avant de jeter un coup d'œil à l'extérieur. Les heures avaient filé à toute vitesse sans qu'ils ne s'en aperçoivent, si bien qu'à présent le firmament se faisait rougeoyant et le soleil disparaissait progressivement derrière la ligne d'horizon. Suivant le regard de son plus fidèle conseiller, le shérif plongea à son tour - après avoir dégagé d'une main le rideau à frange ivoire entravant son champ de vision - l'océan de ses iris sur la terre de feu au travers des carreaux poussiéreux de la fenêtre.

- Allons faire un tour, suggéra Naruto.

Les deux bruns acquiescèrent à ses paroles et lui emboitèrent le pas, l'un en rajustant son indétrônable Stetson sur ses mèches de jais, l'autre en enfilant son long manteau en daim. Une fois sur le perron de la bâtisse, les trois hommes prirent le temps d'inspirer profondément l'air frais de ce début de soirée, tandis que la douce brise vespérale vint effleurer leurs visages matifiés par le mélange de poussière et de sueur. Sur la toile du ciel, le crépuscule transparaissait dans un camaïeu de couleurs chaudes et réconfortantes. Un dégradé allant du doré à l'écarlate semblait avoir été étalé à la craie sur l'horizon, avant d'avoir été estompé pour former la plus belle harmonie de teintes par dessus lesquelles le roi des astres resplendissait de son éclat rouge vif - on aurait juré à cet instant que le soleil était en train de saigner et qu'il s'apprêtait à quitter le monde des vivants le temps d'une nuit.

Les trois hommes enfourchèrent leur monture qu'ils avaient préalablement sellées, et s'engagèrent sur l'une des allées sableuses du village dans un pas serein afin de faire un tour des lieux. Bien que la nomination de Naruto en tant que shérif datait déjà de plusieurs années auparavant, l'instauration de la paix était bien plus récente, si bien que - en raison de ces longs mois d'absence - Sasuke n'avait pu assister aux toutes récentes construction qu'avait vu naître le village. Ancestralement, seules deux compagnies avaient la main mise sur l'économie du territoire. Fondatrices du village le plus réputé du Far West, les familles Senju et Uchiha se faisaient concurrence depuis des lustres, et ce malgré la forte amitié qui les liait à l'origine. Aujourd'hui, les deux clans possédaient l'entièreté du bétail de la région, et formaient grâce à leurs ranchs rivaux une ressource indispensable à la survie des habitants et au travail des cowboys. Seulement depuis quelques temps, de nouvelles industries voyaient le jour et commençaient doucement à faire de l'ombre aux mythiques ranchs qui demeuraient jusqu'ici indétrônables.

Au fil de leur excursion, le shérif détaillait à son ami d'un ton des plus enjoués tous les récents changements opérés dans le village et incita sa monture à ralentir lorsqu'ils arrivèrent à l'endroit qui les intéressait. Un sourcil haussé, Sasuke parcourut du regard la vision s'offrant à ses pupilles : une modeste bâtisse en bois qui avait été construite récemment se tenait là, surélevée par le ponton sur lequel elle avait été bâtie, ainsi qu'un pilier auquel était suspendu un panneau se laissant balancer par les quelques courants d'air dans un grincement dissonant. Après avoir mis pied à terre, le Uchiha se rapprocha de l'édifice, grimpa les quelques marches le menant sur le ponton et s'avança vers le pilier, afin de déchiffrer l'inscription peinte sur le panonceau :

- Gare.. il plissa ses paupières et pencha légèrement la tête sur le côté afin de décrypter les quelques mots gravés sous ces quatre lettre, puis poursuivit : Compagnie Hyûga ?

Il est vrai qu'en arrivant ici, le jeune homme avait aperçu un chemin de fer en construction, mais il ne s'était pas réellement attardé sur ce détail étant donné qu'à l'Est il en avait vu d'innombrables. En effet, de l'autre côté du continent, les abondantes richesses et l'arrivée de nouvelles ressources procuraient aux citadins un confort de vie dont les habitants de Konoha ignoraient jusqu'à l'existence même. En s'avançant sur le quai de la récente construction, le brun s'aperçut qu'une voie ferrée arrivant de l'Ouest traversait le lieu et s'échappait vers la nuit émergeante de l'Est. En suivant du regard les rails, le cowboy constata que le chemin de fer s'étendait sur plusieurs dizaines de mètres, et s'arrêtait brutalement en plein milieu du désert. Au bout de cette voie, diverses amas de gravats s'entassaient ci et là, tandis que de longues barres de ferrailles encore intactes s'alignaient le long de l'inachevée voie ferroviaire. Sasuke laissa une mine sereine adoucir la rudesse de ses traits habituellement vierges de toute émotions. Voir le village qu'il défendait au quotidien devenir prospère lui apportait une certaine satisfaction, et cette ouverture vers le monde extérieur, symbolisée par l'édification de ce chemin de fer, le confortait dans l'idée que les efforts qu'il accomplissait avec son frère d'arme depuis plusieurs année déjà n'étaient pas vains.

- Tout est encore en construction, commenta Naruto qui avait prit place à ses côtés, tandis que Shikamaru faisait un tour dans le modeste abri. Mais les travaux avancent si vite que d'ici un mois on pourra rallier Suna en train.

Le Uchiha tourna son visage vers le sémillant blond qui, un brin de paille glissé entre ses dents, arborait une mine des plus fières et un sourire radieux illuminait son visage tandis qu'il contemplait avec joie le fruit des efforts de bon nombre d'ouvriers prendre forme. Ce chemin de fer représentait un espoir nouveau pour le village caché de la Feuille. Bien que celui-ci était loin d'être en difficulté, la vie y était tout de même rude autant en raison du manque de ressources que des menaces planant constamment au dessus de ces lieux réputés. Dès l'instant où l'Uzumaki avait accédé au poste le plus important du village, la priorité des deux cowboys avait été de rapidement éradiquer les principaux dangers provocant une certaine appréhension dans l'esprit des villageois. Une fois que les plus virulentes des menaces s'étaient dissipées et que Konoha avait bel et bien fini par imposer son statut auprès des autres états, la question de la pauvreté avait alors revu le jour. Progressivement, à force de travail et d'obstination, un tout nouveau souffle avait commencé à effleurer les plaines de ce pays de feu : ainsi, aujourd'hui, les terres devenaient fertiles, les puits se bâtissaient, les récoltes augmentaient et des sourires réapparaissaient au coin des lèvres. L'ouverture aux autres états demeurait un pas immense, d'autant plus en sachant qu'à part les cowboys, nul n'osait quitter ces contrées étant donné que le village le plus proche se situait à trois jours de cavalcade dans le plus arides des déserts et que, par conséquent, beaucoup ignoraient absolument tout du monde extérieur.

Le brun redirigea à nouveau son regard vers le décor ocre et détailla l'horizon où le soleil avait, à présent, complétement disparu. Une pâle lueur bleutée ondoyait dans l'atmosphère tandis qu'une brise de plus en plus fraîche vint effleurer leurs traits paisibles, et Sasuke voila ses iris ébènes de ses paupières afin de ne se concentrer que sur la caresse du vent courant sur sa peau. Sentant le poids de ses pensées étonnement léger en ce début de soirée, le Uchiha se fit la réflexion qu'il ne s'était guère senti aussi serein depuis bien longtemps. La brise lui chuchotait d'une mélodie douce amer que cet état n'était qu'éphémère, aussi instable qu'un grain de poussière dans une tempête de sable, mais préféra ignorer - le temps d'une soirée - la moindre sensation menaçant l'accalmie régnant dans son esprit.

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fanart : @isayouboke sur Deviant-Art

(yoo voici le premier chapitre ! il y en aura 5, publiés avec quelques jours d'intervalles

si ce n'est pas déjà chose faite, je vous invite grandement à écouter les musiques que je mettrai en média, surtout celles qui vont suivre étant donné qu'elles sont tirées de véritables westerns

j'espère que le début vous a plu :))

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