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Jamais sans vous.

Faire ma valise... elle en avait des bonnes ! J'essayais vaguement d'empiler proprement mes habits. J'utilise le terme "essayer" puisque je sais parfaitement que ma mère fera refaire tout mes bagages par une bonne pour être sûre que tout est bien plié et que je n'oublie absolument rien... 

Tout à coup ma porte s'ouvrit. Je sortis ma tête de la salle de bain avec une brosse à dent dans la bouche et du dentifrice tout autour. Là je restais figée. Elles étaient là toutes les quatre ! Un grand sourire aux lèvres assorti d'un air passablement moqueur devant mon visage éberlué. Ce n'était pas comme si j'avais la langue qui pendait tout de même ! Cependant, je dois admettre que mon cœur fit un bond quand je les aperçus. C'est fou ce que je les adorais ! Je me précipitais alors vers elles et les serrais dans mes bras. Mon geste les fit rire puisqu'habituellement je n'étais pas spécialement tactile, voir même tout le contraire.  Laura m'annonça avec un air savant qu'elles avant quelque chose d'important à me dire. Ma tête dû être à nouveau amusante car elles éclatèrent de rire une nouvelle fois. 

- Soyez un peu respectueuses ! Méchantes ! fis je avec un sourire en coin. 

- Si Kate boude nous pouvons repartir, non ? dis Eléanor moqueuse. 

-Ah non ! Maintenant qu'on est là on y reste ! imposa Laura. Kate, n'aurais-tu pas des gâteaux ? 

-Laura ?! Sérieusement, il est neuf heure ! m'exclamais-je. A ce propos, je ne vous savais pas si matinales. Que faites-vous là si tôt ?  

Je me tournais alors vers Alix, espérant obtenir une réponse à mes interrogations. Celle-ci, qui étonnement n'avait pas encore parlé, après un bâillement fortement ensommeillé, afficha un sourire mystérieux. Ses grands yeux bleus-verts pétillèrent et elle secoua la tête, remuant ses boucles châtain or, l'air de dire : débrouille toi sans moi. Le ricanement sadique était bien évidemment compris dans le lot. Quelle douce amie je possédais...  Cependant son impatience était notable, depuis son arrivée, elle n'arrêtait pas de croiser et décroiser ses jambes fines. D'une impulsion totalement mature et intègre, je lui tirais alors la langue avant de regarder la blonde de notre groupe. Camylle me fixa quelques instants avec ses yeux bleus avant d'éclater de rire. 

-J'adore te voir attendre comme ça ! C'est délectable de contempler ta patience sans bornes.

-Ah-ah-ah. Très drôle, dis je sarcastique en faisant rouler mes yeux dans leurs orbites.

Un notion importante pour me connaître est de savoir que le sarcasme et l'ironie sont mes points forts, au grand désarroi de ma tendre mère d'ailleurs. Attention, je ne suis pas une langue de vipère, loin de là... mais disons simplement que j'ai un sens de la répartie acerbement aiguisé. 

- Bon ... puisque je suis aimable, fis Eléanor avec un soupir, nous allons te dévoiler notre petit secret. 

- Seulement il faut que tu t'assoies d'abord ! ordonna Laura. 

-C'est si grave que ça ? m'inquiétais-je tout de même. L'une de vous s'est cassé un ongle ? 

- Absolument pas ! s'exclama Laura. Heureusement d'ailleurs, cela aurait été embêtant sinon... patienter aux Urgences est agaçant. 

Nous nous tournâmes toutes vers celle qui venait de me répondre, un air désespéré imprimé sur nos visages. Que dire après cela... Eléanor se sentit le devoir de ne pas laisser Laura s'enfoncer. 

- En fait... commença-t-elle. 

- On vient avec toi à Londres ! s'écrièrent Camylle et Alix comme des enfants, ne pouvant plus se retenir. 

- Mais ! Non ! Les filles !  Nous devions lui faire croire qu'on ne pouvait pas ! cria Laura dépitée en se levant de dégoût devant son plan tombé à l'eau. 

- Quoi ?! hallucinais-je en me relevant brusquement, oubliant de rire jusqu'au larmes du spectacle qu'elles me donnaient.  

- Nous avons réussit a convaincre nos parents de l'importance vitale que nous avions à aller étudier l'anglais durant une année scolaire ! Tu vois, ce n'était pas si grave ! me répondit Laura avec un clin d'œil. 

Je mimais une femme désespérée, telle une héroïne dramatique voyant son monde s'écrouler.

-Tu te moques de moi ?! C'est horrible ! Un an à devoir vous supporter sans aucune échappatoire possible ! 

- Ah oui ? T'es comme ça toi... Très bien, on s'en va, déclara Eleanor imperturbable.  

- Attendez ! Mon cerveau a eu un lourd problème de connexion ! C'est absolument génial ! Je pressens une année de folie avec vous ! m'écriais je en sautillant.  

Je leur fis à toutes un énorme bisou. J'étais si heureuse qu'elles puisse venir avec moi !  

Je me renseignais sur l'état de leurs valises, parce que si j'étais au courant que je partais depuis quelque temps, mes bagages n'étaient toujours pas bouclés. Je n'étais sans doute pas très organisée. C'est une théorie qu'Alix s'empressa de confirmer en m'annonçant que tout attendait dans la voiture ou allait être livré dans les jours suivants.   

- Nous partons à quinze heure alors nous avions plutôt intérêt à être prêtes. C'est d'ailleurs pour cela que nous ne sommes pas venues te voir avant. 

- Je bouillonne de contentement, dis je en sautillant partout, puis, redevenant raisonnable : Laura a raison c'est l'heure de manger ! Il faut fêter ça dignement ! 

- Il n'est que neuf heure et demie, soupira Eléanor.

En haussant les épaules, j'attrapais ma veste en cuir, enfilais des baskets et emmenais les filles hors de ma chambre. En passant je prévins ma mère que nous sortions et que Jeanne pouvais aller faire mes valises. Je suis incohérente ? Totalement faux. Jeanne est bien plus compétente que moi dans le pliage des vêtements. Après un soupir exaspéré, ma mère exige qu'une gentille et jolie armoire à glace habillée de noir nous accompagne.

- Mais maman ! Celui d'Alix est déjà là !  

- Un ce n'est pas assez ! En plus comme ça le garde d'Alix pourra discuter avec Jérémy. Pensez aussi à eux rétorque ma mère, intraitable. 

Jérémy mon garde du corps attitré, 1m90 pour 100kg de muscles. Des lunettes de soleil et un costard. Le type parfait des gardes du corps parfaits des sériés américaines parf.... Non, OK je m'arrête là. Je tiens tout de même à préciser que je ne suis pas sous le charme de cet homme, loin de là. Ce n'est pas désagréable d'avoir sous les yeux quelqu'un de bien musclé, mais trop c'est trop... 

Je finis par abdiquer devant le refus de ma mère de nous laisser sortir sans Jérémy. Je laissais ma mère et rejoignit mes amies on peut y aller ! Dès que Jérémy sera là... Je lui demandais de venir et quelques minutes plus tard il apparaissait avec ses lunettes, son costa... OKOK j'ai terminé ! 

Nous nous cachâmes au fond du bar populaire tandis que Jérémy et son nouveau copain s'installait à une table un peu devant nous. 

- A nous cinq ! trinquais-je en levant mon verre. Jamais sans vous mes amours ! 

-Le meilleur toast de ma vie ! s'écria Laura en entrechoquant nos verres. 

-Je sais, je sais. Je détiens tout un héritage de classe et de charme en moi. 

-Tellement my biatch ! me répondit elle en riant. 

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