6 mois ont passé.
Et ma douleur ne s'est jamais estompée.
Je dirais même qu'elle a pris du volume.
Car aujourd'hui, elle fait parti de moi.

Chère vie, chère société,

Tu as fait de moi ce que tu voulais que je sois. Une fille différente parmis les gens. Une fille différente, avec un prénom différent. Lol...ce mot est tellement banal aujourd'hui. Partout on le voit. Mais on le voit rarement écrit en face du mot prénom. C'est cela qui fait ma différence, c'est ce prénom.
Et je n'en suis pas fière.
Lol est pourtant une marque de rigolade, de plaisir, de blague. Mais pas pour moi. Pour moi, cela signifie enfer, moqueries et ô combien de choses encore...
Auriez-vous cru entendre un jour que le harcèlement pouvait débuter à cause d'un prénom ? Croyez-vous que 3 lettre qui constituent l'identité d'une personne peuvent la détruire ? Vous n'y croyez pas bien sur. Cette idée est absurbe.
Mais pourtant elle est vraie.
Le jour de mon arrivée, les gens se sont tous de suite intéressé à moi. Pas pour ma grande imagination, ou parce qu'ils avaient les même gouts que moi. Non. Ils m'ont remarqué à cause de mon prénom.
Au début, ils étaient gentils, m'aidaient à me retrouver dans les couloirs du collège, allaient avec moi au gymnase, m'invitaient à manger avec eux.
Puis les insultes sont venues.
Pour eux, mon prénom faisait de moi une personne drôle et extravertie.
Mais je n'ai jamais été comme ça. Pourquoi aurais-je dû changer ? Ils sont ensuite passé au coups.
N'étais-je pas assez bien pour eux ? Je ne le saurait jamais. Parce qu'aujourd'hui c'est fini. J'arrête tout. Je lâche tout.
Ils ont gagnés.
6 mois ont passé.
Et ma douleur ne s'est jamais estompée.
Je dirais même qu'elle a pris du volume.
Car aujourd'hui, elle fait parti de moi.
Je ne veux plus me relever et remonter la pente pour me casser la gueule en pleurant.
Je ne veux plus mentir à mon frère de rentrer seul à la maison en lui disant que je vais chez une amie, alors qu'en vérité je vais juste fumer dans un parc paumé.
Je ne veux plus causer la tristesse de mes parents, quand ils voient leur fille rentrer du collège, du mascrara sur les joues, pretextant que tout va bien et qu'elle a juste chaud , alors qu'elle a pleurée tout le trajet.
Il faut que ça s'arrêtte.
Qu'on en finisse.
Je ne verrais peut-être le soleil se coucher sur les toits de Rennes,
Je ne sentirais peut-être plus la légère brise du soir carresser ma peau,
Je ne pourrais peut-être plus écouter "Sad Song" de We The King, mon groupe préféré,
Mais au moins je serais heureuse.
Pardonnez moi, mais je n'en peut vraiment plus.
Je pars, et ceci pour toujours, en espérant retrouver ,ne serait-ce, qu'un rayon de soleil...
Et n'oubliez pas ; "l'enfer est vide, tous les démons sont ici" disait Shakespeare.

Au revoir
Lol.

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Et voila ! C'est le dernier chapitre de ma fiction
Bon on va pas se mentir c'est purement de la merde
Mais bon c'est pas gravo on s'adapte
Il reste l'epilogue a venir
Biz biz