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Chapitre 21

           

Lizbeth écarquilla les yeux de stupéfaction. Elle reconnut enfin les amis de ses parents. C'était l'oncle et la tante de son amie Maria, ce qui voulait dire que...

-          Tu es le cousin de Maria ! s'écria-t-elle.

Jacob fronça les sourcils en regardant ses parents biologiques.

-          Nous t'avons tant cherché ! s'exclama la dame qui portait le nom de Clémence.

-          Ne dites pas n'importe quoi, la coupa Jacob toujours aussi froidement. Je connais le fonctionnement des enfants que l'on enlève. S'il n'est pas aimé des leurs, il est secouru par le village en haut de la montagne. Vous ne m'aimiez pas.

Il venait donc de leur village ! Lizbeth n'en croyait pas ses oreilles.

-          Ce n'est pas vrai ! s'exclama Clémence. Nous avons fait une énorme erreur en te laissant seul ce soir-là. Tu n'avais que sept ans et nous nous étions dit que tu pouvais rester seul un quart d'heures pendant que nous allions à l'épicerie du coin.

-          Le problème, c'est que c'est arrivé à plusieurs reprises, dit Jacob en croisant ses bras. Vous n'étiez pas aptes à vous occuper de moi.

-          Nous sommes désolés. Nous voudrions tant que tu reviennes.

Jacob secoua la tête.

-          C'est trop tard, dit-il. J'ai trouvé ma place, tout comme Lizbeth trouvera la sienne avec moi.

La façon qu'il prononça sa dernière phrase lui donna des frissons. Cela voulait-il dire qu'elle comptait pour lui ? Bien sûr ! Il lui avait dit la veille. Malgré la déception que lui avait amenée le rejet de ses parents, elle se consolait en se disant qu'au moins quelqu'un dans ce monde l'aimait.

Jacob lui prit la main.

-          Viens, lui dit-il. Nous n'avons plus rien à faire ici.

Puis, il se tourna vers les parents de Lizbeth.

-          Je vous souhaite de regretter toute votre vie ce que vous lui avez fait endurer. Vous ne la méritez pas.

Il se tourna ensuite vers ses parents.

-          Au revoir, leur dit-il. Prenez soin de vous.

Personne ne dit quoi que ce soit pendant que Jacob et Lizbeth sortaient de la cuisine.

-          Lizbeth ! s'écria alors son petit frère.

Il s'approcha d'elle malgré l'interdiction de ses parents.

-          Lorsque je serai grand, je viendrai te voir, lui chuchota-t-il en guise de réponse.

Lizbeth lui sourit.

-          J'ai déjà hâte, répondit-elle.

Lorsqu'ils rejoignirent leurs amis, Alex s'exclama :

-          Et puis, ces retrouvailles ?

-          Demande plutôt à Jacob, répondit Lizbeth, qui ne voulait plus jamais penser à cette horrible soirée.

Le garçon jeta un coup d'œil curieux à Jacob, qui lui dit :

-          Je vous expliquerai plus tard.

Les quatre compagnons firent le chemin inverse, qui s'avéra plus compliqué puisqu'il montait de façon assez abrupte. Jacob était plus entraîné que Lizbeth et l'aida à plusieurs reprises. Il semblait différent avec elle et la regardait bizarrement.

-          Arrête d'avoir pitié de moi ! S'exclama-t-elle alors.

-          Je n'ai pas...

-          Oui, tu me regardes d'une drôle de façon. Je sais que tu te dis : Pauvre petite fille !

-          Absolument pas !

-          Alors pourquoi me fixes-tu comme...comme si...

-          Comme si tu faisais désormais partie de ma vie, la coupa Jacob.

Lizbeth arrêta son ascension, interloquée.

-          Il y a des choses qui vont changer, maintenant, dit-il en la fixant droit dans les yeux.

-          Qu'y aura-t-il de différent ? 

-          D'abord, tu sais maintenant qui je suis. Je n'osais pas te le confier, car j'avais peur que tu m'en parles sans arrêt. Je veux seulement que tu comprennes que je suis comme toi. Moi aussi, j'ai vécu les mêmes choses que toi, j'ai dû m'intégrer parmi des inconnus et j'ai eu une période où je doutais de tout. Mais, au bout du compte, c'est la meilleure chose qui me soit arrivé, tout juste après toi.

-          Moi ?

-          Oui, je n'avais aucune empathie envers les autres, j'étais froid et renfermé. Tu as touché mon cœur.

-          Hey ! En bas ! s'écria Alex. Vous parlerez plus tard. Nous devons retourner chez nous avant que quelqu'un ne s'aperçoive de notre disparition.

Jacob soupira, puis ils poursuivirent leur route tandis que Lizbeth méditait sur les paroles du jeune homme.

Ils arrivèrent enfin à l'école et les jeunes se séparèrent tandis que Jacob et Lizbeth retournaient dans leur loft.

-          Nous devrions nous coucher, proposa le jeune homme tandis qu'ils se laissaient tomber sur le fauteuil. Demain, nous avons cours.

-          Tu as raison, mais avant, j'aimerais savoir quelque chose, dit Lizbeth. Pourquoi dis-tu que le directeur est ton père ?

-          J'avais sept ans lorsque je suis arrivé ici. J'avais besoin de parents adoptifs, alors il a été assez bienveillant pour s'occuper de moi. Sa femme était morte lors de son accouchement, ainsi que le bébé, alors il n'avait plus de famille. Il m'a considéré comme son fils dès qu'il m'a pris sous son aile.

-          Moi qui le prenais pour quelqu'un d'antipathique et cruel, dit Lizbeth.

-          C'est l'impression qu'il donne au début, car il est très sévère, mais en tant que directeur il doit donner un sentiment d'autorité. Je t'assure qu'en dehors de l'école, il est quelqu'un d'accueillant et de chaleureux.

-          Hum...

-          Nous irons dîner chez lui un de ces jours et tu verras par toi-même.

Elle doutait qu'elle apprécierait cet homme un jour, mais s'abstint de le préciser.

-          Il ne va pas se poser des questions si tu m'emmènes avec toi ?

-          Non, il sait que je suis sensé te surveiller. En parlant de cela, je ne crois plus que ce soit nécessaire puisque tu as décidé par toi-même de revenir avec moi, mais mon père ne doit pas le savoir, alors on va faire comme si c'était toujours le cas, et à un moment donné, il va penser que tu t'es fait à l'idée que tu resterais ici.

Lizbeth hocha la tête, bien d'accord en lui.

-          Et maintenant, qu'est-ce qui va changer ? demanda-t-elle en reprenant les mêmes paroles que Jacob.

Celui-ci se pencha doucement vers elle, ce qui fit battre très fort le cœur de la jeune fille.

-          En plus d'être le premier homme qui te touchera, je serai le dernier, répondit-il en l'embrassant.

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