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Chapitre 2

Il était environ vingt et une heure trente quand Lizbeth sentit la fatigue venir à elle. Assise devant son chevalet, face à l'une des deux grandes fenêtres de sa chambre, elle était perdue dans ses pensées lorsqu'une forte bourrasque pénétra dans sa chambre. La fenêtre à l'opposé d'où elle était assise s'était ouverte avec la force du vent. Quel temps !

Ce n'était pas une soirée pour mettre le nez dehors.

Lizbeth déposa ses pinceaux et se dirigea vers sa fenêtre pour la fermer quand on lui mit une main sur la bouche pour l'empêcher de crier. Son cœur fit un bon dans sa poitrine. La personne qui se tenait devant elle était cagoulée,comme dans son rêve La jeune fille sentit la peur l'envahir, mais réagit vivement.

Elle prit la première chose qui lui vint sous la main, c'est-à-dire sa lampe de chevet, et la lança au visage de son agresseur. Elle lui avait sans doute fait mal, car l'homme la lâcha un instant.

Elle bondit alors vers la porte, mais il était trop rapide et empoigna son chandail. La jeune fille perdit l'équilibre et renversa son chevalet. Les pinceaux et la peinture volèrent dans la pièce tandis que Lizbeth tombait. Elle se cogna la tête par terre et sa vue se brouilla...

Lizbeth se réveilla dans une chambre blanche sur un petit lit également blanc. Elle se rendit compte qu'elle était couverte de peinture majoritairement verte et bleue. Le bout de ses cheveux avait sans doute trempé dedans, aussi se dit-elle qu'elle avait l'air d'avoir plongé directement dans l'une de ses toiles. Peut-être était-ce le cas car elle ne reconnaissait pas l'endroit !

Puis, elle se souvint de l'individu qui avait pénétré dans sa chambre. L'avait-il enlevée ? Ses craintes se confirmèrent lorsqu'elle vit une caméra. On la filmait ! Lizbeth avait vraiment peur. Allait-elle se faire tuer ?

Elle voulait trouver une façon de s'enfuir, mais ne voyait aucune issue. Elle s'assit donc sur le lit et attendit. Elle n'avait aucune idée de l'heure de la journée ni combien de temps elle avait passé dans cette petite chambre. Ses parents devaient s'être aperçus de sa disparition. Allaient-ils se lancer à sa recherche ? Elle l'espérait.

Soudain, la porte s'ouvrit et deux hommes qui devaient être des gardes de sécurité puisqu'ils étaient armés lui firent signe de les suivre. La jeune fille se leva, effrayée.

- Qui êtes-vous ? leur demanda-t-elle, n'osant pas les approcher.

- Ils t'expliqueront tout en temps et lieux. Maintenant, suis-nous sans faire d'esclandres.

Ils se placèrent de chaque côté d'elle afin qu'elle ne puisse leur échapper. La pauvre fille tremblait de la tête aux pieds. Étaient-ils des psychopathes ? Allaient-ils la tuer ?

Ils traversèrent le long corridor, tournèrent un coin et descendirent des escaliers. C'est à ce moment que Lizbeth sentit la chance venir à elle. Elle fit un cloche-pied à un et, pour échapper à l'autre, glissa sur la rampe. Elle arriva en bas bien avant eux, ce qui lui permit de courir. Elle jeta un coup d'œil derrière elle et, voyant qu'on ne la poursuivait pas, poussa un soupir de soulagement...jusqu'à ce qu'elle fonce dans quelque chose, et ce quelque chose était un garçon qui était beaucoup plus grand et costaud qu'elle.

Il ne broncha pas une miette et attrapa son bras pendant qu'elle essayait de reprendre son équilibre. Elle se débattit quelques instant, mais c'était une vraie armoire à place.

Lizbeth le regarda enfin en face. Ses yeux bleu marin lui lançaient des éclairs. Un hématome décorait l'un de ses yeux et Lizbeth réalisa que c'était ce même individu qui l'avait kidnappée.

- Lâche-moi ! Cria-t-elle.

- Non.

Sa voix était brusque et il serra encore plus sa main sur elle.

Une porte s'ouvrit alors juste à côté d'eux et un homme fort imposant demanda :

- Mais qu'est-ce que c'est que tout ce boucan ?

- Elle a essayé de s'enfuir, dit le garçon.

- Bien joué, Jacob ! Je peux toujours compter sur toi.

Les deux gardes arrivèrent en courant.

- Vous êtes virés, dit l'homme. Venez, ajouta-t-il à Jacob et Lizbeth.

Ils entrèrent dans une pièce qui devait être son bureau et il leur fit signe de s'asseoir.

- Nom et âge, exigea l'homme en prenant un calepin.

Elle croisa les bras sans répondre.

- Je vois, dit-il. Madame ne veut pas coopérer.

- Sur sa toile, elle avait signé Lizbeth, dit alors le prénommé Jacob.

La jeune fille lui jeta un regard noir. Il ne pouvait pas se la fermer ?

- Bien. Et pour l'âge, j'ai envie de la mettre dans la même année que toi, dit l'homme à Jacob. Elle est probablement un peu plus jeune, mais elle n'avait qu'à me répondre.

Année ? Mais de quoi parlait-il ? Il dut remarquer qu'elle fronçait les sourcils car il ajouta :

- Je vois que vous n'avez encore aucune idée de l'endroit où vous vous trouvez. Bienvenue dans notre village, celui qui se trouve tout en haut de la montagne. Je suis sûr que vous avez déjà entendu parler de nous.

Non ! Était-elle en train de rêver ? Ou plutôt, de cauchemarder ?

- Vous vou...voulez dire que je suis chez...chez mes ennemis ? bredouilla-t-elle.

- Ennemis est un bien grand mot.

- Vous m'avez kidnappée ! les accusa-t-elle.

- Ouais. Et nous aurions dû le faire avant.

Lizbeth en resta bouche bée. Ils étaient cinglés !

- Notre village porte une grande attention à l'éducation de ses jeunes, c'est pourquoi nous vous avons inscrit à notre école, poursuivit l'homme que la jeune fille devina être le directeur.

Lizbeth ouvrit la bouche tant elle était pétrifiée. La panique s'empara d'elle.

- Non ! S'exclama-t-elle alors en se levant. Vous ne me retiendrez pas ici contre mon gré. Je veux retourner chez moi.

Jacob se leva également, mais le directeur lui fit signe de s'asseoir. Lizbeth resta par contre debout.

- Vos parents ne vous aiment pas. Ils ne s'occupent pas de vous.

- Vous ne les connaissez pas, s'exclama-t-elle avec fureur. Vous n'en savez rien. Ils m'ont toujours tout donné.

- Nous en savons beaucoup plus que vous ne le croyez. Nous surveillons les gens de votre village depuis fort longtemps. Seulement, ils l'ignorent.

- Vous n'avez pas le droit de me garder prisonnière.

- Les règles sont différentes, ici. Mais vous allez voir ; une fois que vous vous sentirez comme chez vous, vous ne voudrez plus repartir.

- Ça, jamais ! Que vous le vouliez ou pas, je vais partir d'ici.

- Je ne crois pas. Jacob vous surveillera comme si ça vie en dépendait. Vous cohabiterez d'ailleurs ensemble pendant un moment.

Quoi ?

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