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Chapitre 14


Lundi matin, Lizbeth se réveilla en redoutant la journée à venir. Il lui semblait que se sentiment lui était familier, comme si elle avait déjà vécu cet événement il n'y a pas très longtemps.

Elle se leva en soupirant : ces temps-ci, elle ne savait plus où elle en était. La seule chose dont elle était certaine, c'était la sensation bizarre lorsqu'elle se retrouvait en présence de Jacob, c'est-à-dire presque tout le temps. Elle avait un serrement au cœur chaque fois qu'elle croisait ses beaux yeux bleus. La jeune fille savait qu'elle ne devait pas ressentir cela pour ce garçon ; après tout, ils étaient amis depuis longtemps. Pourquoi leur relation devrait-elle changer maintenant ? Si elle entretenait simplement de l'amitié avec lui avant son incident, ce ne devait pas changer maintenant. Elle devait faire comme si de rien n'était et continuer dans ce sens.

Après avoir jeté un coup d'œil à Jacob, qui dormait encore ( et qui était tout aussi beau que lorsqu'il était réveillé) elle s'empara d'un pantalon noir et d'une blouse rouge et se rendit à la salle de bain afin de se laver. Il y avait un bain autoportant dans un coin reculé et Lizbeth en profita pour relaxer un peu avant la journée qui, elle en était sûre, allait être émotionnellement éprouvante.

- Tiens, tiens ! On fait la belle vie ! s'exclama une voix qu'elle reconnut aussitôt.

La jeune fille, qui avait fermé les yeux, les rouvrit instantanément en sursautant. Jacob se tenait à quelques mètres d'elle, le sourire aux lèvres. Lizbeth poussa un petit cri en essayant de cacher son corps.

- Ne t'inquiètes pas, je suis trop loin pour voir quoique ce soit, répondit le garçon, amusé.

- Dégage d'ici, cria Lizbeth en lui lançant son savon, qu'il évita de peu.

- Ce que tu peux être susceptible le matin ! lui fit remarquer Jacob. Tu n'as pas changé sur ce point.

En guise de réponse, Lizbeth lui lança un regard meurtrier. Son colocataire finit par quitter la salle de bain en lui faisant un clin d'œil. Elle en profita pour sortir et se prépara en un quart d'heure.

Elle allait retrouver Jacob dans la cuisine, mais resta silencieuse tout en mangeant.

- On y va, annonça alors Jacob. Il ne reste que dix minutes avant le début des cours.

Lizbeth se retrouva assise loin de Jacob dans le cours de français. Le garçon riait avec ses amis, tous de sexe masculin, pendant que le professeur donnait son cours. Celui-ci semblait ne pas porter attention aux élèves et faisait comme s'il était seul dans la pièce. Lizbeth avait l'impression d'être seule à l'écouter et elle avait surtout l'impression de connaître déjà la matière. Pourtant, c'était impossible ! En fait, peut-être pas. C'était peut-être une révision...

Le cours suivant, ils étudièrent l'histoire du village et, cette fois-ci, la jeune fille eut l'impression d'avoir tout oublié. Comment pouvait-elle ignorer l'histoire de son propre village ? C'est sûr que son amnésie devait y être pour quelque chose, mais elle aurait cru qu'après une heure de théorie, les souvenirs lui seraient revenus.

- Jacob, tu dois rencontrer le nouveau capitaine de basketball, lança soudain un garçon alors que la cloche sonnait.

- Je ne sais pas si j'aurai le temps, fit-il en jetant un coup d'œil à Lizbeth.

Celle-ci était occupée à ramasser ses cahiers. Elle s'était rendu compte que même si elle habitait avec lui, Jacob avait des tas d'amis et paraissait plutôt occupé.

- Allez, insista le garçon. Ce ne sera pas long.

Jacob acquiesça et fit un signe de la main à Lizbeth, puis quitta la salle de classe avec ses amis. Génial ! Il la laissait se débrouiller seule ! Elle qui ignorait la direction de la cafétéria ! La jeune fille poussa un soupir et suivit les autres élèves. Ils devaient eux aussi se rendre à la cafétéria pour manger. En effet, les couloirs débouchèrent sur une grande salle emplie de tables.

Lizbeth se dirigea vers le long comptoir et s'empara d'un plateau tout en faisant la file. Elle se sentait intimidée entourée de tous ces garçons et garda les yeux rivés au sol. Elle avait l'impression qu'on la regardait, mais peut-être n'était-ce qu'une impression. Elle ne vérifia néanmoins pas si elle avait raison.

Lorsque vint son tour, elle s'empara de l'assiette de lasagne et de la petite salade qui l'accompagnait, prit une pomme et un yaourt et entreprit de se trouver une table.

Elle balaya la cafétéria du regard en avançant afin de ne pas gêner la circulation. Qu'il y avait du monde ! C'était plus que gênant pour elle de rester debout comme une dinde.

- Lizbeth, entendit-elle alors et, en se retournant, elle vit un groupe de quatre filles qui prenaient place à une table.

Elle s'approcha d'elles et celle qui s'était adressée à elle ajouta :

- Assieds-toi, on t'a gardé une place.

La jeune fille hocha la tête et se tira une chaise à côté d'elle.

-  À ce qu'il parait, tu aurais perdu la mémoire, dit une fille à la chevelure châtaine. Tu ne te souviens vraiment de rien ?

- Non répondit Lizbeth. Je fais de l'amnésie et le médecin ignore si mes souvenirs reviendront.

- Alors, tu ne te souviens pas de la soirée de vendredi ?

- Pas du tout. En réalité, je ne me souviens pas de vous. Je suis désolée.

Elle vit la fille esquisser un petit sourire.

- Ne t'en fais pas, on comprend très bien. Je suis Mélodie, voici Anna, Paige et Marilou. On traîne souvent avec toi alors, si tu as des questions, n'hésites pas à nous les poser.

- D'accord, c'est gentil à vous.

Elles mangèrent en silence pendant quelques minutes lorsque Jacob fit son entrée dans la cafétéria avec cinq ou six amis. Ce qu'il était beau ! Lizbeth devait reconnaître que son charme et sa prestance effaçaient toutes celles des garçons autour de lui. Mêmes les filles avec qui elle mangeait lui jetèrent des coups d'œil envieux.

- En passant, fit alors Mélodie, qui avait remarqué que Lizbeth observait le garçon, comment se passe ta collocation avec Jacob ? J'ai entendu dire qu'il disait sans cesse que tu n'arrêtais pas de geindre, ce qui est, j'en suis certaine, complètement faux. Ce gars-là un caractère très difficile ; je le sais parce que nous sortons ensemble.

Lizbeth s'étouffa au même moment. Quoi ? Jacob et elle ? Ensemble ? Il ne lui avait jamais mentionné qu'il avait une petite amie. Mais pourquoi l'aurait-il fait ? S'il n'arrêtait pas de parler dans son dos, c'était visiblement parce qu'il ne l'appréciait guère, alors pourquoi lui confierait-il ce genre d'informations ?

- Désolée, il ne m'en a jamais parlé, du moins par depuis ma commotion cérébrale.

- Ouais, on s'est à peine vus ces derniers temps. Nous sommes pas mal occupés. D'ailleurs, il m'avait promis que nous pourrions habiter ensemble d'ici la fin de mois. Je ne sais pas si son loft sera trop petit pour trois...

- Si tu veux, on peut échanger notre place, suggéra Lizbeth.

Elle n'avait plus du tout le goût de cohabiter avec ce crétin. Il voulait dire du mal d'elle, alors qu'il le fasse, mais pas à ses dépends.

- Oh ! Ce serait super ! s'écria Mélodie avec un grand sourire.

Les trois autres filles pouffèrent, mais Lizbeth en déduisit qu'elles étaient heureuses pour leur copine.

Au même moment, Jacob arriva près de leur table.

- Qu'est-ce que vous faites ? interrogea-t-il en fixant Lizbeth.

- On mange, ça ne se voit pas ? lui lança-t-elle sèchement.

Il fronça les sourcils, visiblement surpris par le ton de la jeune fille.

- Lizbeth était justement en train de me proposer d'échanger nos places et qu'elle serait enchantée de loger aux dortoirs avec les filles, dit Mélodie.

- Pas question, répondit Jacob.

Puis, il se tourna vers Lizbeth sous le regard choqué des autres filles.

- Lève-toi, on s'en va, dit-il d'un air grognon.

Lizbeth jeta un regard d'excuse à Mélodie, qui avait croisé ses bras, visiblement insultée. La jeune fille la comprenait très bien ; si son petit-ami lui avait répondu ainsi devant tout le monde, elle aurait rompu sur-le-champ. 

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