Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Améthystéa

Prononcé : Amétysty.


     De la compassion à la haine.

     
  Le vent soufflait doucement ce jour là, le temps se faisait lourd, les anciens avaient l'impression qu'un orage allait éclater dans la soirée, alors tout les villageois rentraient le linge, les carrioles, et enfermaient les bêtes.
    Certains allèrent même jusqu'à recouvrir la statue de Néphéarie, leur dieu protecteur, avec une épaisse et grande couverture de laine. D'autres priaient pour Améthystéa, cette créature féline que plusieurs paysans avaient aperçus dans la vaste forêt, qu'ils prenaient d'ailleurs pour une déesse errante.

    En ce moment même, dans cette vaste forêt giboyeuse, ce glissa une ombre. Cette même ombre se faufila entre branchages et arbres avant de pénétrer dans une large fissure, découpant un grand rocher blanc, parsemé de mousse. Elle lacha une biche, qu'elle tenait dans sa gueule, auprès de deux chatons, l'un blanc aux yeux améthyste, l'autre gris aux pattes rousses et aux yeux d'un bleu plus pur que l'eau du ruisseau. Les deux jeunes animaux se jetèrent sur la proie, fraichement tuée, et la dévorèrent avec gourmandise.
    La mère des deux jeunes félins fixait avec bonheur Ardian, le blanc, et Maestian, le gris.
    Lorsque les deux furent repus, elle les ramena d'un geste ample de la queue puis les toiletta avec precision. Les deux se débattirent et râlèrent, mais finirent pas s'endormir contre leur mère.

    Celle-ci, comme vous l'aurais compris, se nommait Améthystéa. Grande, fine, douce et vaillante, elle avait dût fuir son temple, détruit par le caprice de son frère, Réebi, et de sa soeur Saphéir, mécontents de sa liaison avec Néphéarie, son compagnon, et avait prit cette apparence animale pour élever ses tendres enfants.

     Elle fut réveillé par la bruit du tonnerre, ne sentant plus les petits corps frêles de se chatons, elle baissa le regard et ne trouva que de la pierre. Son pelage se hérissa, sortir par ce temps, sans la prévenir, était sans doute la pire idée que ces deux têtes de mules ais eût. Elle se releva, non sans grâce, et s'élança à travers la vaste forêt. Elle chercha, encore et encore, à chaque racine, chaque rocher, chaque arbre, mais rien, aucune trace de ses deux petits.
     L'odeur du feu vint effleurer ses fines narines, elle s'élança vers cette inquiétante odeur, et s'aperçut qu'elle se dirigeait vers le petit village.

      La foudre aurait-elle frappé un toit ?

    Elle se glissa derrière une maison, puis s'écroula de désespoir sur le sol boueux. Ses petits étaient là, allongés, inertes, quelques braises parsemaient encore leurs pelages, désormais quasiment inexistants. Les villageois hurlaient, leur statue avait été cassée par ces monstres.

    La statue de son compagnon. La statue de leur père. Une simple statue, représentant un dieu, avait été brisée, et ses enfants avaient été brulés vif.

     Elle rebroussa chemin, et se terra loin du village.

       𝐸𝑡 𝑠𝑖 𝑙'𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑣𝑜𝑖𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑐𝑎𝑠𝑠𝑒́ 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑣𝑎𝑠𝑒 ? 𝐼𝑙𝑠 𝑙'𝑎𝑢𝑟𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑢𝑒́ 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 ?

    Aujourd'hui encore, certains voyageurs, ont la chance d'apercevoir la déesse et de croiser son regard, mais sombrent bien souvent à leur tour dans le même désespoir, les poussant à mettre fin à leurs jours.

Alors qu'en dites vous ?

 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro