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Chapitre 6 - partie 3

Arkhoris revint une demi-heure plus tard avec trois paons fraîchement abattus et déplumés. Il en donna un à Signe avant d'aller poser les autres dans le jardin. La panthère le suivit puis dégusta son repas en gardant un œil attentif sur les deux carcasses d'oiseaux restantes. Ark la regarda faire un instant, amusé par sa méfiance injustifiée ici. Il la laissa finalement savourer ce repas qu'elle avait attendu longtemps et alla s'asseoir derrière Izril, lequel n'avait pratiquement rien mangé de tous les mets qui recouvraient la table. Le garde s'installa confortablement, posant son menton sur l'épaule du Djilhali, et attrapa un fruit qu'il lui fourra dans la main.

— Mange, ordonna-t-il gentiment.

Izril le reposa sur la table :

— Je n'ai pas faim.

— Pas étonnant que tu maigrisses à vue d'œil. Si tu ne prends pas des forces, continua-t-il dans un murmure, ne compte pas sur moi pour te faire plaisir.

— C'est bas...

Il entendit Ark rire dans son dos. Izril était habitué au chantage, mais celui-là était plus déloyal qu'aucun autre.

Il posa un regard sans envie sur la nourriture éclairée par une lumière naturelle déclinante. Rien ne l'attirait à part le parfum du garde, son souffle chaud qu'il sentait sur son cou et son torse se soulevant et se baissant tranquillement contre lui. Mais Arkhoris n'abandonnerait pas tant qu'il n'aurait pas obtenu ce qu'il voulait. Le Djilhali céda donc et mangea quelques fruits parmi les plus sucrés et un morceau de viande séchée. Il les avala sans appétit mais se sentit en meilleure forme après cela. Détail qu'il renonça à confier à Ark qui avait déjà commencé à déposer un chapelet de baisers langoureux sur son cou et son épaule.

Izril attrapa la large main de son amant et la guida le long de sa cuisse, appréciant comme il ne l'avait jamais fait le contact chaud des doigts qui embrasa une excitation depuis trop longtemps latente. La seule envie du Djilhali à cet instant était d'être touché par Ark afin de se sentir purifié. La honte et le dégoût partaient en fumée dès que son amant posait ses mains sur lui. Le moindre grain de peau qu'il caressait était aussitôt lavé des immondices et des atrocités perpétrées par Gabir. Son univers se remodelait et il n'y avait alors plus qu'Arkhoris dont la présence annihilait ses cauchemars les plus répugnants. Il oubliait tout, sauf qu'il aimait le garde au point de sacrifier tout un pays pour lui. Il aurait même détruit le monde s'il avait fallu, juste pour un regard, un baiser ou un « je t'aime » murmuré.

Le cœur d'Izril s'emballa. Sa respiration devint rapide et profonde. Son sang enflamma le lacis de ses veines... Il était prêt à recevoir toute l'attention de son homme. Il bascula sa tête en arrière et laissa échapper un gémissement de contentement lorsqu'Arkhoris commença à le caresser. Le garde était plus doux que d'ordinaire et à l'affût de la moindre réaction d'Izril. Il n'avait pas envie de le brusquer après ce qu'il s'était passé, mais il le sentait s'abandonner contre lui et réclamer plus d'égards. Il voulait se vider la tête.

Chaque attention d'Ark, chaque mot, chaque regard étaient savoureux comme un nectar divin. Ses gestes étaient un délice qui courait sur tout le corps du Djilhali pour le combler de désir. Izril ferma les yeux pour se délecter de la sensation de bien-être qui se répandait en lui.

La main d'Ark se raffermit et accéléra ses mouvements. Izril laissa échapper des gémissements plus appuyés. Il posa ses doigts sur ceux de son amant pour le faire ralentir.

— Tu en veux plus ? susurra la voix suave du garde.

Le Djilhali approuva dans un murmure lascif. Il se dégagea de l'étreinte de son amant pour lui faire face et l'embrasser à pleine bouche. Sa langue brûlante se glissa entre les lèvres d'Arkhoris pour aller chercher la sienne qu'elle trouva toute aussi indécente et assoiffée.

Ark n'avait de cesse de caresser Izril, profitant de l'occasion pour lui ôter son vêtement dérangeant et se déshabiller aussi. Puis il saisit le corps frêle de son homme et le coucha sans mal sur les coussins. Le garde se glissa entre ses jambes et s'allongea sur lui. Izril jubila en sentant le corps puissant d'Ark et sa virilité frotter contre la sienne.

Leurs bouches se retrouvèrent pour un baiser plus profond qui laissa Izril plus essoufflé qu'il ne l'était déjà. Puis les lèvres brûlantes d'Arkhoris explorèrent son cou, sa langue harcela ses tétons dressés par le plaisir avant de descendre vers sa verge veinée. Izril émit un cri étouffé lorsque son sexe fut englouti par la bouche gourmande qui s'appliqua à la sucer avec soin. Il posa les mains sur la tête de son compagnon où elles s'emmêlèrent dans ses longs cheveux noirs. Ark glissa un doigt dans son intimité, augmentant violemment son plaisir qui explosa lorsqu'il le pénétra après une longue préparation.

Izril exulta en sentant son homme le remplir totalement. Le garde entama des va-et-vient d'abord doux et langoureux, puis rapides et passionnés. Le Djilhali ne put retenir ses cris qui s'enchaînaient au rythme des coups de butoir d'Arkhoris. L'homme se déhanchait presque malgré lui, poussé par les réponses passionnées d'Izril, cherchant la félicité jusqu'à l'orgasme. Le garde rugit à l'oreille de son amant lorsqu'il éjacula, presque aussitôt imité par Izril qui crut défaillir.

Leur étreinte les laissa essoufflés, vidés, mais heureux. Ark se retira doucement de son compagnon avant de s'allonger à côté de lui. Izril se blottit dans ses bras, avide de sentir l'odeur de sa peau après l'amour.

— Tu n'es pas trop fatigué ? s'inquiéta Arkhoris.

— Non, souffla le Djilhali. Je me sens bien. Ça faisait longtemps.

Ark déposa un baiser sur sa paupière puis lui caressa les cheveux. Un long silence s'installa durant lequel le garde n'arrêta pas son geste. Il réfléchissait et Izril était curieux de connaître l'objet de sa méditation :

— À quoi penses-tu ?

— À tuer Gabir, avoua-t-il sans ciller. Il a toute confiance en moi et il n'est pas rare que je sois seul avec lui. Ça ne devrait pas être dur.

Izril ne put réprimer un sourire. C'était cruel, mais voir Ark aussi furieux le rendait heureux.

— La vengeance est enfant de patience, lui dit Izril. Le temps viendra où Gabir et toute sa dynastie paieront.

— Tu m'intrigues.

— Fais-moi juste confiance, murmura le Djilhali.

S'il y avait bien une personne au monde capable de ne pas douter d'Izril, c'était bien Ark. Et s'il y avait bien une personne au monde qu'Izril ne souhaitait pas trahir, c'était également lui. Ils le savaient aussi bien l'un que l'autre.

— Je te fais confiance. Mais s'il te touche encore une fois, je le tuerai.     

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