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4 | sakaar

Onir me regarde fixement avant de prendre ma mâchoire dans sa main gauche et de la serrer fortement. Il se rapproche de moi et je le fixe, les larmes de rage, coulant sur mes joues pâles.

- Tu m'intrigues, toi. Tu caches plus qu'un faux air énervé derrière ton visage. J'ai hâte de voir comment tu vas être, en tant qu'esclave.

Je souffle du nez, sarcastique.

- Qui l'a décrété, bouffon ?

- Moi. Depuis maintenant.

Il me lâche violemment et je vérifie que mes os sont encore là.

- Bon, allons à la grande place. Les soldats doivent m'accueillir.

En le voyant partir, je le toise du regard. Pour qui monsieur se prend-t-il ? Pour le président des Etats-Unis ? Mon cul, oui.

PDV Loki

Le sommeil était long... Entre le moment où je me suis fait éjecter par Onir et le moment où j'étais assommé par une femme sur une planète poubelle, je ressens encore la douleur de la chute.

J'ouvre les yeux subitement et vois que l'endroit où je suis a totalement changé. Je ne suis plus sur Asgard, mais dans un endroit qui m'est totalement hostile.

Un homme se tient là, à me regarder avec étonnement.

- Oh, mais qu'avons-nous là ? demande-t-il.

- C'est un nouveau prétendant, votre Altesse.

- Intéressant. Dis-moi, comment t'appelles-tu ?

Je le toise du regard.

- Je suis Loki, dieu de la malice, et vous avez intérêt à me relâcher dans les minutes qui suivent car j'ai plus urgent qu'à discuter avec vous.

- Mais tu n'iras nulle part, mon chou, sourit-il.

Qu'il me dégoûte.

- Je peux savoir ce que je fais, ici ?

- Tu es un spécimen rare, tu sais.

- Où j'ai atterri ?

- Sur Sakaar.

- Quoi ?!

- Oh, je ne me suis pas présenté. Où sont mes manières... Je suis le Grand Maître, le gouverneur de ce monde et également le créateur du Tournoi des Champions.

- Attendez, attendez... Sakaar, Tournoi des Champions, spécimen, mais c'est quoi ce bordel enfin ?!

- Mais ne t'énerve pas enfin, sourit l'homme.

- Tu vas moins sourire quand je t'aurais arraché les yeux.

- Ouh, qu'il est menaçant, mais je l'aime bien.

La chaise où je suis retenu prisonnier m'emmène dans une salle où les rires remplissent la salle. Tout le monde rit, il y a des espèces que je n'avais jamais vues autre part que sur Asgard et sur Midgard.

Parmi les nombreux invités, je vois Thor plaisanter avec des femmes. La voilà, ma porte de sortie !

- Thor ! Thor ! Par ici !

Thor lève les yeux et me voyant, il accourt à moi.

- Enfin, tu es là ! me dit Thor.

- Tu croyais que j'allais crever ? je demande.

- Bah oui.

- Super, bravo pour la confiance.

- Mais qu'est-ce que tu fais ici ?

- Je me suis réveillé ici et on m'a emprisonné sur cette stupide chaise. Où est la tienne ?

- Je n'en ai pas.

- Quoi ? Alors libère-moi !

- Je ne peux pas.

- Libère-moi !

- Je ne peux pas.

- Comment ça, tu ne peux pas ?!

- Je me suis fait des amis avec ceux du Grand Maître.

Je soupire, exaspéré.

- Pourtant le Bifrost m'a amené ici depuis des semaines.

Je suis perplexe.

- Comment ça, il y a des semaines ? Je viens d'arriver.

- De quoi parlez-vous ? demande une voix près de mon oreille.

Thor et moi sursautons, surpris.

- Le temps fonctionne différemment en fonction des planètes. Sur n'importe quel autre monde, je serais comme des millions d'années. Mais voici, Sakaar...

En regardant Thor, il me jette un petit coup d'œil.

- En tout cas, vous le savez... Vous, vous appelez Seigneur de la Malice?

- Dieu de la malice, je corrige. Dis-lui.

- Je n'ai jamais rencontré cet homme de ma vie.

Mais comment peut-il me trahir ainsi ?!

- Il est mon frère !

- Adopté.

- C'est un combattant ?

- Je suppose.

- Bon, cher corbeau, voici le marché. Si vous voulez obtenir votre liberté pour revenir à Ass-place, Assberg...

- ASGARD.

- Vous devriez remporter un combat avec mon champion.

- Très bien, je réponds. Alors, pointez-moi dans la direction du cul duquel je vais botter.

- C'est ce que j'appelle, de l'action ! Emmenez-le.

- Quoi ?

Des gardes m'escortent et je continue d'hurler le nom de Thor pour qu'il vienne me secourir.

- Thor ! Thor, bon sang !

Après m'avoir jeté dans une prison, je me rue vers la porte pour la charger et m'en sortir le plus vite.

- P*tain de merde !

- Hé, doucement, mon ami. Calmos.

Je me retourne et vois un homme de pierre me saluer.

- Ne me dérange pas, je dois vite sortir d'ici.

- Personne ne peut sortir de cette prison, tu sais.

- Pas si on le tente.

- Tout le monde a essayé.

Je jette un coup d'œil aux cadavres et me retiens de vomir.

- Dégoûtant...

- Je suis Korg et je suis rempli de pierres.

- Je l'avais remarqué.

- Et toi ?

- Loki. Que fais-je ici ?

- Il s'agit d'une prison pour les gens qui ont échoué à battre le champion du Grand Maître.

- Personne n'en ressort vivant, excepté moi, car je suis incassable.

- Et il est si fort que ça, le champion ?

- Il peut tuer une entière population avec ses bras.

Ça me rappelle quelqu'un, dis donc...

- Que fais-tu ici, toi ?

- On m'a retenu prisonnier. Mais je dois faire, car je dois rejoindre Asgard.

- Ass-gard ?

- Asgard, mon pays.

- OK.

- Quand peut-on aller combattre le champion ?

- Quand la sonnerie retentira.

PDV Livius

Nous arrivons sur la grande place où Onir s'est assis sur son trône en attendant que tous les soldats viennent.

Durant mon attente, je prie seulement pour qu'il n'y ait pas de tueries si les soldats venaient à refuser de se joindre à Onir.

Ce qui est à l'heure actuelle notre seul moyen de survivre.

Le chef de l'armée, un homme aux cheveux noirs attachés en chignon dévisage le dieu de la destruction, assis paisiblement sur son trône.

- Bon, tout le monde est au complet ? demande Onir. C'est à moi de jouer, poursuit-il en se levant. Je suis Onir, dieu de la destruction. Je veux regagner le trône de mon père désormais mort dans la tristesse. Agenouillez-vous devant votre nouveau Roi.

Un silence gênant s'en suit. Le chef n'est pas convaincu.

- Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous avez intérêt à vous rendre.

- N'as-tu pas entendu ce que j'ai dit tout à l'heure ?

- Je me fiche de votre monologue. Vous n'êtes pas le bienvenu sur nos terres.

À voir l'air d'Onir, je crois qu'ils viennent de faire la pire des erreurs. Onir soupire et sort son arme.

- Quel gâchis de voir de performants soldats refuser de battre pour moi. Bon, tant pis.

L'idée de devoir retuer à nouveau me paralyse. Je ressens encore le sang sur mes mains, les cris des victimes et les gens agoniser, vidés de leur sang.

La seule torture que je refuse d'oublier était celle de tuer. Le regard du dieu se pose sur moi et je le regarde.

- On y va ?

Je fais apparaître mon pouvoir et le fusille du regard.

- Tu vas le regretter, dieu de merde.

- Je ne pense pas, sourit-il.

Nous nous jetons à trois contre la troupe que nous faisons d'une bouchée. Tuer chaque personne me faisait rappeler le douloureux souvenir de la mort, des pleurs, des agonies et des supplications.

Je me sens salie à nouveau. Je suis redevenu un monstre, je ne suis plus la Livius qu'on a recueillie et qui était fragile. Je suis redevenue une machine à tuer. Et m*rde.

À moi toute seule, j'avais abattu la moitié des soldats. Onir tue le chef de l'armée et un silence s'installe sur la place. Un silence de la mort.

- Le ménage est fait, dit Onir, satisfait. Sif.

- Oui ? demande cette dernière.

- Accompagne-moi à la grande salle d'Odin.

- Je vous y conduis de ce pas.

Je suis horrible, cruelle. J'ai tué des vies alors qu'elles étaient innocentes. J'aurais dû donner de ma vie mais... mas qu'est-ce qui m'a retenue ?

Que penserait Tony et Pepper à l'heure qu'il est ? Que je sois un monstre ? Oui. Ils doivent me détester.

- Je ne voulais pas en arriver là, tu sais, me dit Onir.

Je le regarde, les larmes coulant sur mes joues. Je le déteste, c'est un sanguinaire, avec aucune humanité.

La culpabilité et l'émotion m'ayant submergée, j'éclate en sanglots et Onir me prend dans ses bras. Mais qui est-il pour me consoler ?

- Espèce de meurtrier, parvins-je à dire.

- Je ne veux tuer personne Livius, mais c'est les autres qui le veulent, me murmure Onir.

Sale menteur. C'est pour son égo qu'il aime tant tuer.

Onir est le démon sur Terre.

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