Chapitre 7
Il est 21 h 49, et la voix du pilote de l'avion me réveille.
-Messieurs, Mesdames, bonsoir. Notre avion à destination de Séoul est en phase d'atterrissage. Merci de bien vouloir vous asseoir, d'attacher votre ceinture et de rassembler vos affaires. J'espère que vous aurez passé un bon vol à bord de notre avion et la compagnie Air Korea vous souhaite une bonne soirée.
Je ferme mon sac et regarde à travers le hublot. Nous sommes encore dans les nuages, mais, deux minutes plus tard, une ville lumineuse et grande s'offre à nos yeux.
J'observe ce paysage si beau.
L'avion descend brusquement et cinq minutes plus tard, nous sortons tous de l'avion. Il fait assez froid, un léger vent vient nous caresser le visage. Apparemment quelqu'un doit m'attendre dehors pour m'accompagner jusqu'à l'hôtel.
Justement, c'est un jeune homme qui doit avoir 25 ans qui tient une pancarte avec marqué « Emi » dessus.
-Annyeonghaseyo, lui dis-je en souriant.
-Annyeonghaseyo ! me répond-il en me rendant mon sourire. Je m'appelle Park Tae-hyun, me dit il en coréen. Mon ami Teddy m'a chargé de venir vous chercher.
-Enchantée ! Moi c'est Emi, mais je pense que vous avez compris.
Il scrute sa pancarte puis nous rigolons.
-En effet. J'ai appris que vous allez passer une audition, dites m'en plus : je suis danseur professionnel et instructeur de danse à l'académie de danse de Séoul. Je suis également membre d'un groupe de danseurs de rue assez populaire.
-Ouah, ça alors ? À l'académie de danse de Séoul ! Mais sinon, je chante et je prends des cours de danse depuis quelques années.
-Super ! J'ai hâte de vous voir en action pendant l'audition !
-Comment ça ? Vous y serez ?
-Effectivement ! me lance-t-il en souriant à pleines dents.
Cela me soulage de savoir que quelqu'un de bienveillant soit à mes côtés pendant ce moment.
Nous passons les contrôles et une voiture nous attend à l'extérieur de l'aéroport.
Pendant le trajet jusqu'à l'hôtel, je peux observer la beauté de la ville même de nuit.
Quand nous arrivons, Park me déclara en me tendant la main :
-Bonne nuit, Emi ! Profitez bien de votre séjour !
-Je vous remercie ! dis-je en lui rendant sa poignée de main.
L'hôtel est grand est très beau, situé dans la célèbre rue de Garosu-Gil. L'intérieur également est grandiose, c'est le luxe !
On m'attribue une chambre qui est assez spacieuse, où le lit est très confortable.
Je m'installe et m'allonge sur le lit. J'envoie des messages aux gens de ma classe, à mes parents et à ma sœur.
Je regarde sur le net ce que je peux faire demain pour ne pas m'ennuyer, et je trouve un musée d'art contemporain non loin d'ici ou des jolis tableaux sont exposés. Sinon, je ne sais pas trop quoi faire, je verrais sûrement sur le moment.
Laura a fait un post sur Instagram ou elle est au pied de la Tour Eiffel, une glace à la main, avec une autre de mes amies, Meg, et je regrette de ne pas être avec elles. A Paris, aujourd'hui, il fait chaud, mais cette semaine il fait plutôt mauvais à Séoul, d'après la météo.
Je leur envoie un message sur notre groupe WhatsApp :
Vous : Coucou ! Je suis arrivée, et ça caille ici :P ! Vous me manquez <3 !
Devant mon lit, il y a un miroir à LED comme celui dans ma chambre, et j'en profite pour me démaquiller. Soudain, mon téléphone vibre.
C'est Mathieu, mon ex petit copain, qui m'envoie un message. Je l'ouvre, et soudain mon cœur se serre : " Salut ! Bonne chance pour ton audition, et profite bien de là où tu es ;) . Tu me manques "
Je l'ai quitté il y a deux mois, quand Meg m'a alerté qu'elle l'avait vu en train d'embrasser Christie Jannis, une fille qui me hait (bien sûr, c'est réciproque) à la sortie de l'université; ç'a m'avait brisé le cœur. Le pire, dans tout ça, c'est que quand je suis allée dans sa classe pour lui parler, il était encore fourré avec elle et l'embrassait pour la seconde fois.
Quand il m'a vue, j'ai aperçu dans son regard le regret qu'il éprouvait et le chagrin; mais c'était trop tard, j'en avais assez vu. Il a essayé à plusieurs reprises de se remettre avec moi, mais j'ai refusé, évidemment ! Quand à Christie, elle me contemplait avec son air moqueur, un espèce d'air de gloire que seules les pestes ont...
Bien sûr, le mois suivant, ils se sont quittés, "parce que Mathieu était trop collant" ! La vraie raison, c'est qu'elle avait assez profité de sa victoire...
Je me brosse les dents puis m'endors, au calme. Je stresse, d'une intensité que d'une vie entière je n'aurais jamais imaginé stresser.
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