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Chapitre 25.

Jisung ouvrit péniblement les yeux. La nuit avait été courte, son sommeil fractionné et, la sulfureuse soirée qu'il avait passée avec son petit ami n'avait pas suffi à lui changer les idées.

Le réveil sonnait depuis au moins cinq minutes mais Minho et lui venaient seulement d'émerger. 

— Éteins ce truc par pitié, marmonna le second en cachant son visage dans l'oreiller.

Jisung mit un coup sur la table de chevet, éteignant ainsi le petit appareil. Il se blottit contre son petit ami, serrant son corps nu dans ses bras. Il déposa quelques baisers sur son épaule et laissa échapper un long soupir.

— J'ai soif, marmonna Minho en se dégageant de son étreinte pour embrasser ses lèvres. 

— Je me doute mais il faut que tu sois à jeun pour tout à l'heure. 

Le plus âgé avait insisté pour passer une nuit torride afin de se changer les idées. Le jour de son opération était finalement arrivé et le couple avait préféré tout faire pour ne pas y penser. Pourtant ils ne pouvaient fuir la réalité plus longtemps, dans quelques heures Minho passerait sur le billard, les médecins lui retireraient cette satanée boule qu'il avait dans la cuisse. Seulement après elle partirait en analyse pour déterminer s'il s'agissait d'une tumeur maligne ou bénigne. Ça allait prendre un moment et ils savaient déjà tous les deux que l’attente allait être interminable. 

— J’ai pas envie d’y aller.

Le coeur de Jisung se serra dans sa poitrine à l’entente de la faible voix de son petit ami, il prit une profonde inspiration pour se retenir de se mettre à pleurer. Il était terrorisé, et si lui était terrorisé, il n’imaginait même pas dans quel état Lee Know pouvait se trouver. 

— Minho ?

— Hum ?

— Je t’aime.

Il se redressa pour regarder son petit ami dans les yeux.

— Moi aussi je t’aime Jisung.

Il prit son visage en coupe et l’embrassa avec tendresse.

— J’ai peur pour toi Min’, hoqueta le plus jeune incapable de retenir ses larmes plus longtemps. J’veux pas qu’il t’arrive un truc, j’veux pas qu’on soit séparés.

Minho pinça les lèvres et le serra dans ses bras. C’était lui qui allait mal et pourtant, c’était à lui de rassurer l’homme de sa vie. Il ferma les yeux, scellant ses paupières de toutes ses forces pour s’empêcher de pleurer. Il devait être fort, pour eux deux. Il eut une inspiration saccadée et, malgré tous ses efforts, un sanglot lui échappa tandis qu’il enfouissait son visage dans le cou de Jisung.

— Moi aussi j’ai peur Ji’, pleura-t-il contre sa peau. J'veux pas y aller, j’veux pas entendre ce qu’ils ont à me dire.

Ils s’enlacèrent un bon moment, les larmes de l’un mouillant la peau de l’autre. Ils s'embrassèrent, de longs baisers au goût salé dont ils avaient pourtant besoin pour se montrer qu’ils étaient là l’un pour l’autre. Il fut ensuite temps de se lever, de quitter le cocon rassurant qu’était leur lit pour aller affronter la dure réalité de la vie. Ils parlèrent peu mais restèrent proches, se montrant avides de marques affectives jusqu’au moment de quitter l’appartement. Ils prirent le taxi jusqu’à l’hôpital afin de ne pas avoir à porter le sac de Minho dans le métro. Jisung ne lâchait pas sa main, le sang avait du mal à atteindre le bout de ses doigts tant il la serrait fort dans la sienne. 

Une fois à la clinique, Minho patienta au bureau des admissions, son petit ami fut autorisé à rester avec lui jusque dans la chambre. D’ailleurs, il avait prévu d’y rester jusqu’à ce qu'il sorte du bloc et jusqu’à ce qu’il puisse rejoindre sa chambre. 

— Nous allons faire une incision à ce niveau-là, expliqua le chirurgien lorsque le peintre fut allongé dans son lit en chemise d’hôpital. Déjà nous serons capable de voir si la tumeur est attachée à un muscle ou un os, le mieux serait qu’elle ne soit fixée à rien. Si c’est le cas, ça serait une bonne nouvelle, qu’elle soit bénigne ou maligne. Si elle est attachée à quelque chose, l’intervention pourrait être plus longue que prévue mais ça, nous ne pourrons le voir qu’une fois que nous aurons ouvert. Une fois extraite, la tumeur partira au laboratoire pour être analysée et les résultats nous parviendront sous quelques jours. Vous avez des questions ? 

— Ça va durer longtemps ? L’opération je veux dire.

Allongé sous les draps, Jisung assis sur une chaise à son chevet, Minho serrait sa main de toutes ses forces. Il gardait une expression impassible sur le visage mais son petit ami sentait qu’il était stressé et c’était tout naturel. 

— Si tout va bien moins d’une heure. Ensuite vous irez en salle de réveil avant de rejoindre votre chambre. Votre ami peut vous attendre ici, je passerai lui donner de vos nouvelles après l’opération, dit le chirurgien en parlant de Jisung. 

— Merci Docteur.

— Je vous en prie, dit-il avant de reporter son attention sur son patient. Nous viendrons vous chercher d’ici une petite heure, à plus tard.

Il les salua avant de quitter la pièce et Jisung retira aussitôt ses chaussures pour grimper sur le lit d’hôpital et se blottir dans les bras de Minho.

— Tu sens bizarre, gloussa-t-il malgré la situation.

— C’est la bétadine, j’ai dû prendre une douche complète avec, j’ai la peau orange maintenant, on dirait que j’ai fait des séances d’UV bon marché. 

— Il avait l’air plutôt confiant le chirurgien, fit Jisung après un temps.

— Il parait qu’il est bien réputé. Tu vas rester là tout le long ? Tu veux pas aller faire un tour ? T’as le temps de toute manière.

— Non je veux rester là, j’irais peut-être faire un tour dans l’hosto pour me changer un peu les idées mais je reste dans le secteur, je veux pas louper ton retour ni ton réveil. Et surtout pas les nouvelles du médecin.

Lee Know manoeuvra pour l’embrasser et ils restèrent enlacés jusqu’à l’heure fatidique.

— Je t’aime Ji, soupira-t-il en entendant les brancardiers arriver dans le couloir, je t’aime de tout mon coeur et t’es la plus belle chose qui me soit arrivée.

Jisung renifla bruyamment, il caressa le visage de son petit ami et lui sourit malgré ses yeux pleins de larmes. 

— Moi aussi je t’aime Min’, t’es fort, t’es un battant, ça va bien se passer. Je t’attends, je vais nulle part, je reste avec toi, ok ?

Minho acquiesça, il pressa ses lèvres une dernière fois aux siennes. Les pouces de Jisung vinrent essuyer délicatement les larmes qui roulaient sur ses joues puis le plus jeune descendit du lit au moment où la porte s’ouvrait.

— Promis on vous le ramène vite, lui dit le brancardier en enlevant les freins du lit. 

Jisung esquissa un sourire puis reporta son attention vers son petit ami.

— À tout à l’heure.

— À tout à l’heure.

Ils se tinrent la main jusqu’au dernier moment, jusqu’au moment où la porte du couloir se referma derrière le lit d’hôpital, laissant Jisung seul dans la chambre blanche et austère. L’attente allait être interminable. 

***

— Monsieur Han ?

Jisung ouvrit les yeux, bondissant presque hors de son siège. Le chirurgien se tenait devant lui, une main sur son épaule. Il était accompagné d’une infirmière et Jisung mit quelques temps à se rappeler de tout. Il avait fini par s’endormir dans le fauteuil de la chambre en attendant le retour de Minho. Son sommeil n’avait pas été des plus réparateurs mais il avait eu le mérite de le faire récupérer un peu.

— Minho il-

— L’opération s’est bien passée, le coupa le médecin en prenant une chaise pour s’asseoir en face de lui. Nous avons pu extraire la tumeur qui faisait tout de même six bons centimètres de diamètre.

Jisung se contenta de le regarder dans le blanc des yeux, à ce moment-là, il était incapable de se représenter six centimètres.

— La bonne nouvelle, reprit le chirurgien, c’est qu’elle n’était attachée à rien, ni à un os, ni à un muscle. C’est très rassurant. Qu’elle soit bénigne ou maligne votre ami n’aura sûrement pas besoin de faire de chimiothérapie, un suivi suffira afin de s’assurer qu’une autre masse similaire ne se développe pas ailleurs.

— Pas de cancer alors ? balbutia Jisung.

Il n’y connaissait rien en médecine alors tout ce qu’il voulait savoir c’est si son petit ami allait s’en sortir. 

— On va dire que non. C'est possible qu’il s’agisse d’un kyste qui se soit développé pour une raison inconnue, ça peut arriver. Un choc, une forte sollicitation des tissus, un contact prolongé sur une même zone, parfois ça part de rien. En tout cas votre ami va bien, vous pourrez bientôt le voir, il est en salle de réveil. Il risque d’être un peu déboussolé et dans les vappes mais c’est normal, c’est dû à l’anesthésie. 

La main de l’infirmière apparut dans le champ de vision de Jisung, elle lui tendait un mouchoir en papier et ce fut alors qu’il se rendit compte qu’il pleurait. De grosses larmes de soulagement roulaient le long de ses joues. Il accepta le mouchoir et s’épongea le visage après avoir remercié la jeune femme.

— Vous devriez aller boire et manger quelque chose à la cafétéria du rez-de-chaussée, dit l’homme en se levant de sa chaise, ça serait bien que vous soyiez en forme pour le retour de votre ami.

— Merci pour tout Docteur, répondit Jisung en s’inclinant bien bas.

Les deux membres du corps médical le saluèrent avant de quitter la pièce et Jisung se laissa retomber dans le fauteuil, expirant longuement comme s’il avait retenu sa respiration depuis des heures. Il sortit son téléphone de sa poche, il l’avait gardé éteint depuis la veille car il ne voulait parler à personne, mais maintenant qu’il savait Minho hors de danger, il pouvait reprendre contact avec les autres. Il envoya un message sur la conversation de groupe qu’il partageait avec Hyunjin et Seungmin et leur expliqua la situation à grands renforts de “trucs”, de “bidules” et de “machins”, bien plus faciles à utiliser pour lui que tout ce jargon médical. Il ne prêta pas attention à leurs réponses et préféra descendre se sustenter à la cafétéria, la bonne nouvelle lui ayant rendu l'appétit. 

Jisung remonta manger dans la chambre, il n’avait pas envie de manquer le retour de Minho. Il n’avait rien avalé depuis la veille et engloutit son sandwich à la vitesse de l’éclair. Il s’était attaqué à un paquet de biscuits lorsque du bruit dans le couloir le fit se redresser. 

— Comme promis, on vous l’a ramené ! lança gaiement le brancardier en remettant le lit à sa place. On va pouvoir vous retirer tout ça monsieur.

Il s’était adressé à Minho et lui enlevait déjà toutes les protections dont il avait eu besoin pour l’opération. 

— Il est comme neuf ! plaisanta le jeune homme. Si vous avez le moindre problème n’hésitez pas à appeler les infirmières d’accord ?

Minho hocha faiblement la tête et les deux hommes quittèrent la pièce. 

— Hum, j’ai pas encore le droit de manger, grommela-t-il en voyant la boîte de biscuits sur la table. 

Jisung s’approcha vivement du lit et prit sa main dans la sienne, retenant de nouvelles larmes du mieux possible.

— Comment tu te sens ? demanda-t-il en lui caressant doucement le front. 

— J’ai l’impression d’avoir pris de la drogue, j'ai plus l'habitude. Mais ça commence à aller mieux. 

— T’as vu les médecins ?

— Hum, j’ai pas tout compris mais ils ont dit que c’était pas grave.

Jisung esquissa un sourire.

— Oui, c’est le principal.

Il marqua une pause, détaillant avec soin le visage de son bien-aimé.

— Quoi ? grommela Minho.

— T’es tout pâle.

— Mon bronzage est déjà parti ?

Jisung gloussa, heureux de voir que son petit ami avait retrouvé son sens de l’humour. Il s’installa sur lit en prenant bien garde à ne pas toucher la jambe balafrée de son petit ami et déposa un baiser sur sa joue.

— Je suis soulagé que tu ailles bien.

— Je t’avais dit que ça allait bien se passer.

— Tu flippais aussi.

— Oui ? Mais j’allais quand même pas te laisser tout seul. Qu’est-ce que tu ferais sans moi ?

Jisung prit son visage en coupe et déposa un baiser sur ses lèvres cette fois. 

— J’en ai aucune idée et je ne veux même pas y réfléchir.

Lee Know sourit faiblement et ferma les yeux, laissant sa joue blanche se coller à la peau chaude et rebondie de celle de son petit ami.

— Moi non plus.

Jisung lui murmura des centaines de “je t’aime” au creux de l’oreille. Encore un peu dans les vapes, Minho y répondait parfois par des mots ou des sons de gorge satisfaits. 

— J’vais arrêter de fumer, lança-t-il de but en blanc.

— D’accord, je vais pas t’en empêcher.

— J’ai faim, et super soif.

— Tu veux que j’appelle les infirmières ? Elles t’ont peut-être oublié.

— Oui s’il te plaît.

Jisung farfouilla les draps à la recherche du bouton d’appel qu’il pressa aussitôt.

— Ji ? appela doucement Minho avant de lui réclamer un baiser.

— Hum ?

— Va vraiment falloir que tu fasses attention à tes coudes, j’ai une cicatrice dans la jambe maintenant. 

Jisung papillonna des yeux.

— Tu penses déjà à te faire sucer ?

— Ouais, je crois que c’est l’anesthésie, ça m’excite. 

— T’es con, gloussa le plus jeune en l’embrassant. Commence par boire, manger et tenir debout et on parlera de cul après. 

Minho lui réclama un nouveau baiser, souriant malgré la fatigue et le brouillard dans son esprit. Jisung le serra dans ses bras, pressant ses lèvres sur son front et ses tempes tout en lui chuchotant à quel point il l’aimait. Il avait déjà prévenu son travail : il serait absent pendant quelques jours, le temps de prendre soin de Minho jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller un minimum seul à la maison à la suite de son opération. 

Et c'était loin d'être un sacrifice.

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