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Chapitre Bonus 10K : Mirko


Raad me tend la mallette que Anthony lui a donné juste avant notre départ pour que je m'équipe à mon tour. Je l'ouvre, récupère l'oreillette et le bracelet associé avant de tendre l'équipement restant à Adiran. Sans même quitter la route des yeux, il enfonce l'embout caoutchouteux dans son oreille et tente d'accrocher le cordon en cuir autour de son poignet. Au bout du troisième essaie infructueux, il requiert un coup de main que je lui offre de bonne grâce.

Il aurait très bien pu lâcher le volant, mais Adiran est un garou très sérieux : un simple écart peu mal finir, d'autant plus qu'il est très loin de respecter les limitations de vitesses. Un accident ne nous tuerait pas, mais nous ne pourrions pas en dire autant des victimes collatérales.

- Vous vous souvenez de comment ça marche ? s'exclame Raad de la banquette arrière en se débattant lui aussi avec son matériel. Ça fait une éternité qu'on a pas eu d'action, y a pas de mode d'emploi avec ?

Le lion-garou aurait pu paraître grognon s'il n'était pas aussi survolté à l'idée d'en découdre. Je me tourne vers lui et lui montre mon poignet :

- Tu allumes le bluetooth avec le bouton de côté, ici. Le voyant vert signifie que tout s'est correctement allumé. Orange le signal déconne et rouge il n'y a plus de batterie. Le petit écran avec les chiffres c'est la fréquence sur laquelle tu parles. Le 1 c'est pour parler au Primum, à moi et à ton frère. 2 C'est pour avoir tous les Alphas et le 3 tous les garous. Pour changer il suffit de tourner la petite molette là.

- Ça roule ma poule ! répond-il avec un énorme sourire digne d'un gamin sous le sapin de noël.

Je roule des yeux et me tourne de nouveau. Ce type est mortellement agaçant, mais à part me servir de sa tête comme d'un marteau, il est pratiquement impossible de le faire taire. Le terme "sérieux" est inexistant de son vocabulaire.

Je crois que de tous, c'est le seul à être de si bonne humeur, alors même que la meute au grand complet tremble d'appréhension.

- On arrive bientôt ? s'agite-t-il au bout d'une minuscule minute de silence.

Je jette un œil à Adiran. Deux veines pulsent le long de sa tempe. Il garde le contrôle, mais l'odeur du lion envahit l'habitacle jusqu'à hérisser mon poil. Mon loup aime pas trop ce genre de démonstration, mais ni lui ni moi ne sommes assez fou pour le reprocher au lion.
Si la Lactea Via était moins agitée, peut-être aurai-je osé une réflexion. Mais pour l'heure, je me contente de remballer l'enfant de sept ans qu'on se trimbale.

- Dans dix minuscules minutes, Raad, alors s'il te plaît, jusque là, j'aimerai autant sortir en un seul morceau.

Le regard émeraude du garou pétille et il change de côté pour se coller à la vitre. Il ne tient pas en place, pire qu'un gosse. Je savais que j'aurai dû monter avec mon clan ! pensé-je, morose.

- Je vois plus l'Patron, dit-il. Il nous attend même plus ?

- Si, mais loin devant, lui répond son frère.

Mon attention se porte sur le lointain ; et en effet, je parviens à voir par intermittence la bécane noire de notre Primum qui file comme un avion sur l'asphalte. Kanvael ne supporte pas les voitures, il se sent tellement à l'étroit que sa patience ne survit généralement pas à plus de cinq minutes de route. Alors ne parlons même pas de deux heures.

S'asseoir avec nous aurait été parfaitement suicidaire, même s'il avait été derrière le volant. Et vu l'état de son humeur depuis le début de mâtiné, la probabilité pour qu'on arrive à bon port sans incident aurait relevé du zéro pointé.

- Double-zéro sept, vous me recevez ? Un, deux, un, deux, Armstrong appelle la terre, teste Raad en crachotant dans le micro, main devant la bouche.

L'exaspération remplace vite l'esquisse de sourire que j'affiche d'abord. Adiran grogne son agacement en pianotant sur le plastique qui menace de se tordre sous sa poigne.

- Putain Raad, va pas nous le foutre en rogne !

Le silence qui s'ensuit dans les écouteurs confirme mon appréhension. Le grand Alpha est très loin de devenir professeur de yoga.

- Ça marche pas de toute façon, boude le lion-garou en soufflant sa déception.

L'onde de colère qui traverse la Lactea Via vient contredire ses paroles. Si, notre cher Tigre-garou entend parfaitement son subordonné.

- Raad, ouvre encore la bouche et je te jure que je t'empêche de participer à l'assaut, gronde la voix tonitruante du Primum dans nos oreillettes.

- Oui chef, bien chef, s'écrit aussitôt Raad avant de désactiver son micro. Whahou, il est d'une humeur de chat !

Je roule des yeux. Ce n'est pas comme si nous ne l'avions pas prévenu. Raad s'avance et penche la tête entre les sièges avant.

- Faudra qu'on leur paie une chambre d'hôtel quand tout ça sera fini, commente-il avec un sourire sardonique.

Je lève un sourcil à son adresse. Mais de quoi diable parle-t-il encore ?

- Esméralda et l'Patron. Il serait moins chiant s'il se la tapait, à mon humble avis.

Je manque de m'étouffer avec ma salive. Son frère serre le volant si fort que les jointures de ses doigts blanchissent. Sa mâchoire se contracte mais son expression reste indéchiffrable. Adiran est un professionnel lorsqu'il s'agit de masquer ses sentiments. Et de garder son calme, en temps normal. Pourtant, ses nerfs sont mis à rude épreuve.

A sa place, je pense que je me serais déjà jeté sur le frein, histoire que mon frère fasse un vol plané à travers le pare-brise. Quelques côtes brisées ne lui feraient pas de mal.

- Garde ton humble avis pour toi, la prochaine fois, marmonné-je en me détournant pour observer le paysage, peu désireux de l'encourager dans sa connerie.

- Tu n'es pas d'accord avec moi, Mimir ? s'exclame Raad. Attends, la seule fois où j'ai vu Kanvael aussi fou de rage, c'est quand j'ai pissé sur sa voiture.

- Tu as pissé sur sa voiture ? m'étonné-je malgré moi.

- Ouais, mais c'était y a longtemps. Il m'a démembré puis laissé pour mort dans la forêt pendant plusieurs heures. J'ai même pas réussi à me transformer ! Heureusement mon super frangin était là pour me remboîter, explique-t-il en tapotant l'épaule de l'intéressé qui se crispe sous ce contact.

Pour l'heure, son super frangin semble plutôt partant pour lui démonter la gueule. Mais je garde l'info pour moi. Je lui offre mon rire ironique.

- Bass est plus subtile que toi. Elle s'est contenté de fourrer son odeur partout dans la caisse et de lécher son volant, commenté-je. Prends-en de la graine.

- Hé, c'est plutôt malin, remarque-t-il. Sauf que c'est une invitation flagrante pour une partie de jambe en l'air, elle s'en est rendu compte ?

Je hausse les épaules.

- Je ne suis pas certain, non. J'ai un peu de mal à lui faire comprendre nos mœurs. Je suppose que c'est sa part animale qui a agit, et non elle.

- Ah ! Ça voudrait donc dire qu'elle aussi veut se taper l'Patron ! se marre-t-il en tapant dans ses mains, l'air terriblement ravi.

- Raad, ferma ta gueule et installe toi correctement avant que je ne te jette sur le bas côté, menace son frère en le foudroyant du regard.

Je sais pourquoi Adiran est en colère, mais je ne pense pas que Raad en saisisse l'entière raison. Il se dit surement qu'il est à cran à cause des émanations incontrôlées du Primum dans la Lactea Via. Mais moi je sais parfaitement que la réaction du Lion-garou est dû à sa possessivité de mâle dominant.
Lui aussi a des vues sur Bass, si j'en crois l'histoire de ma petite panthère.

- Doucement-doux, Bro ! Je constate, c'est tout. Remarque, moi aussi je me la ferais bien. J'adore sa grande gueule. Et son cul est terrible, avouons-le.

- Tu veux mon avis ? Tiens toi loin d'elle. Si tu tiens à la vie, le prévins-je.

Je coule un regard en biais à Adiran, qu'il me rend en bouillonnant presque.

- Et ce conseil s'applique pour n'importe quel autre mâle de la meute. Même si Kanvael ne s'en est pas encore rendu compte, il la veut pour lui. Je doute que se mettre en travers du chemin de son Primum soit une bonne idée. Du moins pour l'instant, ajouté-je d'une grimace.

Raad se renfonce dans son siège avec une moue boudeuse. Le silence revient, et ça tombe plutôt bien car nos oreillettes grésillent pour annoncer la fin de notre attente :

- Enceinte en vue, prévient le Primum. Tout le monde applique le plan comme convenu. L'équipe de renfort, vous restez à proximité pour intervenir le plus rapidement possible. Trouvez-moi Bastet en priorité, mais ne tirez surtout pas. Attendez mon ordre avant de tuer et je ne veux aucune victime civile. Ne perdez pas votre équipement et restez groupé pour que je puisse vous tenir informé des évolutions.

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- Mirko, m'appelle mon Primum.

- Oui ? je réponds en courant me placer à ses côtés.

On se fait canarder de tous les côtés depuis trois bonnes minutes, mais pour l'instant le couloir où on s'est réfugié paraît plutôt calme. On a laissé les triplés faire diversions derrière nous histoire de gagner du temps.

- Tu sens ça ? demande-t-il.

Je hume l'air ambiant. Ça empeste la poudre, la peur et le sang. Je tente de me concentrer davantage en ignorant les détonations qui résonnent dans le bâtiment. Jusqu'à repérer l'effluve légère que mon ami a détecté avant moi.

- Bass, soufflé-je.

Il hoche la tête, crache des informations dans son micro pour prévenir les autres et déboule dans le couloir en fonçant tête la première sur le premier tireur embusqué. Dans un bond il prend une forme semi-féline pour broyer le crâne du mercenaire avant d'assommer le second avec la crosse de son semi-automatique.
Kanvael a donné l'ordre de tuer les hommes armés depuis longtemps. Bien que je n'approuve pas ce choix, je ne peux que m'y cantonner. Karaen pourra parfaitement effacer la mémoire de tous nos prisonniers, mais encore faut-il pouvoir les capturer vivant. Le Primum part du principe que ce sont tous des pourris, et qu'il est inutile de leur laisser la vie sauve. Un point de vu totalement réfutable, mais qu'il n'est certainement pas en état d'entendre pour l'heure.

Ça fait presque une demie heure que notre assaut a débuté. Au début, on a joué la carte de la discrétion, puis l'alarme a été donné et nous avons dû forcer le passage. Ce qui n'était pas pour nous déplaire. Les garous et la délicatesse ne font pas bon ménage.

Sauf que nous n'avons plus aucunes nouvelles du ravisseur de Bass. Cet enfoiré de Nihils ne répond plus à nos appels, et son dernier message nous a juste renseigné sur le bâtiment où elle est retenue en otage. Sauf qu'il s'avère bien plus compliqué d'y parvenir que prévu.

Anthony a bien entendu piraté les caméras de sécurité, mais à notre plus grand désarroi, il n'est pour l'instant pas parvenu à la trouver.

Le Primum s'interrompt brusquement dans un corridor. Je me positionne à ses côtés et me fige à mon tour, déboussolé par la scène.

Ce connard de kidnappeur se tient en face de nous, une Bastet visiblement en mauvais état et couverte de sang dans les bras.
Sa tête dodeline dans le vide et son bras pend mollement. Elle a l'air plus que morte, si c'est possible. Sa peau est terriblement pâle, à des années lumières de son teint mat habituel. En quelque jours à peine, sa chair a fondue sur ses os en signe flagrant de malnutrition. Si elle ne faisait pas partie de la meute, elle serait certainement en plus mauvaise posture encore.
Notre condition de garou est souvent avantageuse, mais nous consommons tellement d'énergie que nous maigrissons à vu d'œil lorsque nous cessons de nous alimenter. Je suppose donc que Bass n'a pas beaucoup mangé.
L'angoisse vient assaillir mon cœur et mon loup perd totalement pieds, fou de rage de constater le tableau misérable que renvoi notre petite protégée. Mais je garde les commandes, car je sais que le moindre faux pas pourrait nous être fatal.

Je détaille notre adversaire lentement, rassuré de voir qu'il ne semble pas menaçant. Au contraire, il est même détendu, même si je vois bien à ses épaules crispés qu'il s'attend au pire de notre part. Je jette un œil au Primum.
Ses yeux sont d'un éclat sauvage et dévastateur, sa face prend lentement l'apparence du Tigre et sa peau se couvre de rayures dorées. Il se tapit sur ses jambes, prêt à bondir. Moi aussi je n'attends que ça, me jeter en avant et faire un carnage. Mais pour la sécurité de Bass, je dois rester maître de moi-même.

- Kan, prévins-je tout de même alors qu'un grondement de tonnerre raisonne dans le couloir.

- Lâche-la, articule Kanvael d'une voix totalement inhumaine.

Le Nihils tente de montrer patte blanche. Il ploie légèrement un genoux vers le sol, sans pour autant s'agenouiller ni déposer Bass.

- Je ne lui veux aucun mal, grogne-t-il en retour. Je veux l'aider à sortir d'ici, saine et sauve. Je peux être utile. Alors si je la pose, ne me sautez pas dessus.

- Elle n'a pas l'air très sauve pour le moment, remarqué-je en montrant les dents.

Mon dieu, qu'est-ce que je ne donnerai pas pour lui sauter à la gorge.

- Poses la doucement avant que je ne change d'avis, dis Kanvael.

Nihils nous regarde tour à tour avant d'obtempérer lentement. Son regard glacial ne m'inspire pas confiance, mais j'essaie de ne pas oublier qu'il est notre indic. Il dépose le corps inconscient mais bien vivant de notre Bastet en maintenant sa tête avec une délicate prudence. Trop mignon.

Puis il recule d'un pas. Dans le même mouvement, Kanvael bondit par dessus le corps de mon amie et saisit le garou à la gorge. Celui-ci s'empare de son bras tandis que son dos heurte brutalement le mur en effritant du placo. Les deux dominants se mettent à feuler sourdement, les crocs sortis. J'interviens en posant une main apaisante sur l'épaule de mon Primum. Il me repousse d'une simple secousse mentale qui me laisse étourdi.

- Kanvael, soufflé-je. Calme toi.

- Que je me calme ? rugit-il. Que lui as-tu fait ?!

Il frappe la tête du Nihils contre le mur. Le garou chancelle avant d'envoyer son genoux dans le ventre de Kanvael qui recule suffisamment pour que je m'interpose à nouveau entre eux.

- Ça suffit, on a pas le temps pour ça ! tenté-je. On doit la sortir d'ici, Kan, et ce type nous serra d'une aide précieuse. Ressaisis-toi, tu es le Primum !

L'interpellé me foudroie de son regard sauvage alors que sa bouche devient trop petite pour contenir ses énormes crocs de tigre. Peu à peu, le raisonnement refait surface dans ses iris et il reprend contenance.

- Vilain tigrounet...

Nous nous figeons tous un instant avant de nous tourner de concert vers Bass qui vient de murmurer d'une voix presque inaudible.

Je me précipite à ses côtés et lui touche la joue. Elle est brûlante, fiévreuse et tremblante. Si d'ordinaire elle ne paraît pas avoir plus de vingt-cinq ans, il est maintenant difficile de la trouver plus vieille que sa sœur.

- Bass ? murmuré-je doucement en glissant mes mains sous elle, persuadé qu'elle a senti ma présence.

Puis Kanvael est là, et d'un mouvement fluide, il me repousse pour la soulever dans ses bras en me grognant dessus férocement. Son aura ondule tout autour de lui en une haleine bestiale et menaçante. L'alpha s'impose sur mon loup pour l'empêcher d'approcher. Je lève les mains et incline la nuque pour lui montrer ma soumission, tentant d'apaiser la bête qui frémit sous la peau de l'humain.

Le Primum est à deux doigts de perdre le contrôle, et la présence d'autres mâles dominant n'aident pas à le calmer. L'animal est bien plus proche de la surface que prévu, et sa possessivité envers ma petite jaguar est évidente, à un point que je n'imaginais pas jusqu'à présent.
Le Primum agit comme si elle est sa Vitae.

Le Nihils, quant à lui, garde méticuleusement ses distances, un air navré peint sur le visage.

- Qu'est-ce qu'elle a ? grogne le Primum. Pourquoi je ne la sens pas ? Pourquoi ne puis-je pas l'aider à se soigner ?

- Je... lui ai injecté un produit qui annihile ses capacités de Garou et qui l'affaiblie. Il commence à cesser de faire effet, mais pour l'instant il est probable qu'on ne puisse pas l'aider à guérir.

- C'est toi qui lui a fait ça ?

Kanvael fait un signe vers les jambes de Bass. Le Nihils secoue la tête et sa rage s'évase vers nous en une tempête polaire. Ses yeux deviennent dur comme le cristal et il grince des dents.

- Non. Une sale hyène lui a tiré dessus.

Le Tigre-garou est prêt à répliquer lorsque Bastet pousse un gémissement de douleur qui me laisse un goût de cendre dans la bouche. Je la considère comme une sœur, et la voir souffrir me fend le cœur alors que mon loup aimerait bien déchiqueter le responsable de tout ça. Qui se trouve à un pas de moi.
J'inspire profondément.
Relax, Max.

- On ne doit pas rester là. Il faut qu'on la sorte d'ici.

- Il y a un hangar où plusieurs véhicules sont interposés. La sécurité ne devrait pas y être trop élevée. Je peux vous y mener, dit le Nihils.

Le Primum hoche la tête, même si la méfiance déborde de son expression.

- On doit aussi trouver le scientifique. Préviens tout le monde qu'on se replie. Les explosives sont placées ?

- Oui, réponds-je.

- Alors allons-y.

Nous nous élançons dans le couloir à la suite du ravisseur en qui nous n'avons aucune confiance. Mais au point où nous en sommes, l'essentiel est de quitter cet endroit au plus vite, et tant pis pour les dommages collatéraux.

- Kan... ? murmure Bass.

Je tourne la tête vers elle. Kanvael court le plus souplement possible pour éviter tout mouvement brusque. Bastet a les yeux à peine ouverts et je devine qu'elle n'est qu'à demi-consciente de ce qu'il se passe. Elle n'a même pas l'air d'avoir la force de lever la main.

La colère m'aveugle à nouveau, et je coule un coup d'œil vers le Primum. La tendresse que je lis sur ses traits me surprends tandis qu'il vrille son regard dans celui, fiévreux, de notre petite Démahn.

- Ça va aller, dis-il pour la rassurer. On va te sortir de là. Tu es en sécurité maintenant.

J'ai tout juste le temps de remarquer que son œil humain est redevenu d'un bleu limpide que déjà nous devons nous cacher pour éviter une salve de balles qui nous est clairement destinée. Sortir d'ici n'allait peut-être pas être si facile que ça.

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