Bickslow marchait les mains dans les poches en sifflotant, qu'il avait hâte de la voir. Il ne s'était pas vu ce week-end car elle était occupée à préparer sa rentrée.

C'était son premier jour aujourd'hui et il partait la chercher, il ne l'avait pas prévenu désirant lui faire une surprise.

Le jeune garçon vit les portes du lycée et son sourire s'élargit, il y'avait des élèves qui sortaient mais lui il cherchait sa magnifique chevelure blanche.

Enfin il la vit, adosser à un arbre et entourée d'un groupe de filles. Il sourit tendrement, elle se faisait des amis.

Ne désirant pas l'interrompre au aussi vite, il ralentit le pas. Ce n'est que lorsqu'il aperçut des mouvements étranges qu'il fronça les sourcils.

— Qu'est-ce qu'elles lui font ? s'écria t'il.

Bickslow accéléra le pas et quand elles lui poussèrent à terre, il se mit à courir.

*

Elles riaient satisfaite de leur geste tandis que Lisanna était au sol essayant de ramasser ses effets qu'elles avaient fait tomber mais une des filles lui écrasa la main.

— Oh la, on t'as pas encore demander de les ramasser.

Elle lui fit mal à la main et Lisanna grimaça en fermant les yeux.

— Tu ne vas pas te mettre à pleurer pour si peu ? se moqua une des quatres filles.

Elles éclatèrent de rire.

— Laissez là.

Les filles se retournèrent surprise et elles virent un garçon beaucoup plus grand qu'eux.

— Ne vous approchez plus d'elle. Si non vous aurez à faire à moi, menaça t'il, sérieux.

Elles prirent peur vu son visage furieux.

— Allez les filles, venez on s'en va, dit la supposé chef.

Dès qu'elles furent loin, il s'accroupit au niveau de Lisanna.

— Ça va ?

Elle hocha simplement la tête sans le regarder. Elle n'avait jamais voulu qu'il la voit dans cette situation, elle se trouvait ridicule.

Lisanna essaya de ramasser ses effets mais ses mains tremblèrent.

— Laisse je m'en charge, déclara t'il.

Elle ne le regardait toujours pas, rejetant sa face de côté.

— Hey, regarde moi, dit-il, tournant sa tête vers la sienne.

Quand elle croisa son regard inquiet, elle se mit à pleurer alors il la prit dans ses bras.

— Tout va bien, je suis là, essaya t'il de la calmer.

— Je ne voulais pas que tu me vois comme ça, murmura t'elle, la voix embuée de larme.

— Pourquoi tu m'en as pas parlé ?

— Je n'avais aucune envie de t'embêter avec mes problèmes.

— Ne pense pas ça, tu ne m'embêteras jamais.

Lisanna s'éloigna de lui et le regarda tendrement avant d'hocher la tête.

— Ça dure depuis longtemps ?

— On était dans le même collège et elles s'en prenaient toujours à moi et quand je suis venue au lycée il y'avait Mirajane et elles me laissaient tranquille mais maintenant que vous n'êtes plus là, je n'ai plus personnes. Déjà elles s'en prennent à moi le premier jour.

Bislow réfléchit un instant.

— Faut que tu en parles à un supérieur.

— Et s'il ne me croit pas ?

— Je vais t'accompagner, moi j'ai tout vu.

Il l'aida à se relever et elle épousseta sa jupe et déjà débarrassé de toute saleté, il se rapprocha d'elle et l'attira à lui.

— Regarde ce qu'elles ont fait à tes magnifiques cheveux.

Il demêla les nœuds avant de les encadrer délicatement autour de son joli visage.

— C'est mieux.

Lisanna lui sourit faiblement.

— Merci, souffla t'elle.

Il lui baisa le nez, le front, la joue avant de l'embrasser se fichant bien qu'on pouvait les voirs.

— Je ne laisserai jamais qu'on te fasse du mal, lui chuchota t'il.

Bickslow lui prit la main et ils se dirigèrent tout les deux vers le lycée trouver une solution à son problème.

— Je t'aime beaucoup trop Lisa, lui dit-il.

— Moi aussi Bicks.

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16 octobre

Marie