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Chapitre 27

Harry souleva Isaak dans ses bras. Le bébé babilla et sourit à son père. Le Gryffondor lui sourit en retour puis il le déposa sur la table à langer et, regardant à droite et à gauche, il se servit de sa magie pour changer la couche bien pleine du bébé de six mois.

Le temps s'était bien écoulé depuis que Drago avait planté Harry sur le Chemin de Traverse. Trois mois exactement et Harry, même s'il y rechignait parfois, s'était enfin décidé à s'occuper de ses enfants. Pour son plus grand bonheur, cependant, il avait Gabriel. En effet, à présent que le mois de juillet était bien entamé, Gabriel était en vacances, et ce jusqu'au 31 août. Il allait donc pouvoir l'aider à s'occuper des jumeaux...

Tout du moins Harry l'avait-il pensé ainsi à la fin de l'année scolaire. Mais c'était sans compter les multiples activités que le garçon de onze ans avait envie de faire : comme le Quidditch, le concours de lancé de coussins, ou la course au Dragon – un jeu complètement stupide selon Drago qui ne comprenait pas l'intérêt de courir après un Dragon fait de fumée magique pour le capturer....

Harry appuya sur les pressions de la barboteuse de son fils. Celui-ci leva aussitôt les jambes et essaya d'attraper ses pieds pour les porter à sa bouche. Cela fit sourire Harry et soudain, une porte claqua et une voix s'éleva :

— Papa ! C'est moi !

— Moins fort, Gaby, dit Harry en hissant Isaak sur son bras. Zaria dort encore...

Il était seize heures trente et le garçon revenait de son entraînement de Quidditch. Il sentait la sueur, et sa tenue était humide. Ses cheveux blonds lui tombaient en queues de rat dans les yeux et Harry, plissant le nez, l'envoya se doucher. Évidemment, comme tout bon enfant qui se respecte, Gabriel obéit en traînant les pieds.

Lorsqu'il sortit de la douche, le garçon tomba nez à nez avec son autre père, Drago. Celui-ci montait les escaliers pour se rendre, probablement, dans sa chambre, et Gabriel lui sauta quasiment dessus pour avoir un câlin.

— Tu commence à être trop âgé mon cœur, pour ça, dit Drago en le serrant malgré tout contre lui. Mais tu as raison, ça fait du bien.

Il l'embrassa sur le front puis lui ébouriffa les cheveux en disant :

— Harry m'a demandé d'aller voir si tu ne t'étais pas noyé...

— Non, j'ai prit mon temps, c'est tout, dit le garçon avec un sourire. Il est quelle heure ?

— Dix-sept heures un quart, dit le blond en regardant sa montre. Si j'en crois Harry, tu es enfermé dans la salle de bains depuis trois quarts d'heures. En effet, tu as prit ton temps, heureusement que personne ne doit se doucher après toi.

Gabriel tira la langue à son père puis le blond l'envoya s'habiller avant de choper la crève, et ce malgré les trente-cinq degrés à l'ombre qui régnaient dehors.

En entrant dans sa chambre, Drago vit son hibou posé sur le lit. L'oiseau était très certainement entré par la fenêtre de la chambre grande ouverte mais cela étonna le blond que le volatile ne soit pas descendu, comme il le faisait d'habitude :

— Toi, tu as une mauvaise nouvelle, dit le blond en regardant son oiseau.

Celui-ci fit rouler une note dans sa gorge et le Serpentard détacha le parchemin de sa patte. L'oiseau s'envola ensuite et alla se suspendre à son perchoir pour boire un peu avant de repartir aussitôt dehors.

Drago prit alors une chaise et la tira près du ventilateur qu'il mit en marche. Il s'assit puis déroula le parchemin et fronça les sourcils en lisant les mots qui s'alignaient sur la page dans une superbe écriture verte légèrement penchée.

— Père... Que voulez-vous ? soupira le blond en baissant la lettre.

Il regarda par la fenêtre puis soupira et reprit la lecture de la lettre. Il s'arrêta rapidement, n'ayant pas besoin d'en lire plus pour comprendre le problème de son père.

Rapidement, il alla chercher un parchemin et il rédigea une courte lettre qu'il confia à Moka, le hibou borgne de Harry. Celui-ci hulula doucement puis s'en alla par la fenêtre. Drago le regarda jusqu'à ce qu'il ne le voit plus puis il quitta la chambre et redescendit dan le salon où il trouva son mari qui lisait le journal, gardant un œil sur Isaac qui jouait sous un portique, allongé sur le dos sur le tapis devant la cheminée.

— Chéri, je vais devoir sortir...

— Maintenant ? fit Harry en baissant son journal. Mais Dray, il va être l'heure de diner...

— Je sais, mais je n'ai pas le choix, mon père a des problèmes avec Hermione.

— Encore ??

Drago pinça les lèvres et Harry ajouta :

— Va falloir régler cette histoire une bonne fois pour toutes, chéri, ca ne peut plus durer... Depuis la naissance d'Andrews c'est la guerre froide entre eux...

— Je sais bien, dit Drago en croisant les bras, baissant les yeux sur le bébé qui gazouillait. Cependant, je ne peux rien y faire moi... C'est à eux de régler leur histoire... Ils se sont fréquentés, l'espace d'une journée, je l'accorde, mais un enfant en a résulté et donc des sentiments les unissent désormais. Cependant, je ne pensais pas que même après onze ans, ces sentiments seraient toujours aussi forts...

— C'est la même chose pour nous deux...

— Oui mais... Non, nous nous sommes fréquentés longtemps avant que je tombe enceint, dit Drago. Nous avons appris à nous connaitre, nous vivions au même endroit, Hermione et mon père, non... Ils ont vingt ans de différence, vivent chacun à un bout du pays et ont chacun une vie, un conjoint et des enfants dont ils doivent prendre soin. Leur relation est bannie, elle n'aurait jamais du exister et elle doit disparaitre, quitte à ce que ce soit dans les larmes.

— Tu es sérieux ? Tu n'a pas peur que ton père s'énerve si tu lui dis une telle chose ? Pourquoi ne pas user de Magie ?

— De Magie ? Tu veux utiliser un sort pour qu'ils s'oublient ?

— Pas un sort, ca ne tient pas dans le temps, mais une potion si... N'oublie pas que j'ai eut un O à mon ASPIC, et avec le concours de Severus, il ne me sera pas difficile de confectionner une potion suffisamment puissante pour qu'ils cessent de s'aimer, redeviennent des amis normaux et...

— Et n'oublie pas qu'ils ont eut un fils ensemble, coupa Drago. Il ne faut pas que mon père mette Andrews de côté, Dorian, lui et moi, nous sommes les héritiers de la famille Malefoy, même si, quand mon père disparaitra, c'est moi qui hériterais en premier.

— Je suis d'accord il ne faut pas qu'il oublie qu'il est son fils, mais il faut arranger les choses parce que si ca continue, nos familles vont se déchirer, Drago... Nous avons eut tant de mal à nous unir, à faire accepter nos vies à nos proches...

— Je sais chéri, je sais...

Il pinça les lèvres, baissa les yeux puis soudain, il regarda Harry de ses yeux bleu glacier et celui-ci haussa les sourcils :

— Vas-y, fit-il. Fais cette potion.

— Tu es certain ? Elle sera irréversible...

— Elle existe déjà ?

— Non, je vais devoir la créer et l'invoquer, mais tu sais que les potions créées pour des usages uniques ne sont pas réversibles, Drago. Il n'y a pas d'antidote...

— Je le sais parfaitement, Harry. Et tant pis. Tu as raison, ça ne peut plus durer, j'ai autre chose à faire que de passer mon temps à recoller les morceaux entre mon père et Hermione. De toute façon, ils ne devraient se voir qu'aux anniversaires, je n'admets pas que mon père délaisse ma mère et Dorian de cette façon.

— Il ne les délaisse pas...

— Si, son... penchant pour Hermione l'obsède, il en oublie sa propre femme, Harry !

— Chut ! tonna le brun en retour. Il y a la petite qui dort je te rappelle !

Drago pinça les lèvres. Il fit alors brusquement demi-tour et disparut dans l'entrée de la maison. La porte d'entrée claquait une seconde plus tard, au moment même où un puissant hurlement de bébé sortait de la chambre d'ami où Harry faisait faire la sieste aux jumeaux.

Levant les yeux au ciel en marmonnant, Harry se leva, prit Isaac dans ses bras et se rendit dans la chambre faire taire Zaria.

Drago, les mains dans les poches de son manteau en jean, marchait le long de la rue. Il déboucha sur la large avenue qu'était le Chemin de Traverse, et il soupira. Il n'y avait pas grand monde à cette heure-ci. Les gens devaient tous être en train de diner ou de le préparer.

Un nouveau soupir ébranla la poitrine du blond et il traversa la vaste rue pour se glisser dans une rue moins importante puis dans une boutique à la façade un peu défraichie.

— Bonsoir Drago... Je te sers quoi ce soir ?

Le blond se tourna vers la pulpeuse serveuse qui était accoudée au bar. Elle se redressa, s'approcha du blond et sa main aux longs ongles peints de rouge effleura la mâchoire du jeune homme :

— Hum... fit la jeune femme, les yeux mi-clos. Tu t'es disputé avec ton mari...

— Non, dit Drago en se détournant.

— Ton aura est frémissante, tu es en colère... Elle est rouge...

— Laisse mon aura en paix et sers-moi un Fire, tu veux ?

— Abrias, laisse-le en paix, tu veux ? Tu nous fatigue avec ton don... soupira alors le barman en frottant son comptoir avec son tablier un peu crasseux.

La jeune femme arqua un sourcil parfaitement dessiné puis elle soupira et prit son plateau. Elle disparut ensuite dans la semi-obscurité de la salle et Drago se tourna vers le barman qui lui fit un petit sourire :

— Alors bonhomme...

— Grand-père... J'ai passé l'âge d'être appelé bonhomme, marmonna le blond.

— Hihi, fit le grand-père en question en dévoilant des dents blanches et parfaitement alignées.

Il se redressa et regarda le jeune homme. Ses yeux bleus comme un ciel d'été, cachés derrière une frange interminable de cheveux blonds, se posèrent sur Drago qui frémit légèrement.

— Grand-père, je ne comprends toujours pas comme vous avez pu vous retrouver à faire barman dans ce bar miteux...

— Tu ne peux pas comprendre, Drago, dit l'homme en secouant la tête. Quand on est comme moi, au bout d'un moment, on ne supporte plus rien.

— Je suis comme vous, grand-père, l'auriez-vous oublié ? J'ai mit au monde trois enfants...

— Haaa... soupira l'homme. Non, je ne l'ai pas oublié, mais tu n'as pas vécu ma vie, non plus, fiston... Être obligé de porter des enfants pendant des années, sans avoir donné son accord, c'est une chose terrible...

— Je voudrais entendre cette histoire un jour, grand-père...

— Un jour peut-être...

L'homme soupira alors puis il déposa devant le blond un grand verre rempli d'un liquide rouge ressemblant à s'y méprendre à du thé, mais la légère fumée rouge sang qui s'élevait du verre renseignait aussitôt sur la nature du breuvage...

Drago soupira et la fumée se dissipa une seconde de temps. Le blond prit ensuite une tige en métal et la plongea dans le verre. Il brassa et le liquide moussa comme de la bière Moldue puis il porta le grand verre à sa bouche et en siffla une bonne moitié d'un trait. Un simple Moldu aurait aussitôt vomit tellement le liquide était alcoolisé et fort, mais les sorciers, eux, bien mieux résistants à l'alcool, ne craignaient pas ce genre de tord-boyaux.

— Grand-père... Père a des problèmes.

— Encore ? Avec cette petite Moldue ?

— Ce n'est pas une Moldue, dit le blond en fronçant les sourcils.

— C'est tout comme, répondit le vieil homme qui, malgré son siècle d'âge, n'avait que quelques rares rides sur le front et au coin des yeux. Bien, dis-moi ce qu'il a encore fait ?

— Je ne sais pas, j'ai juste reçu une lettre il y a quelques minutes. Il me demandait de venir au Manoir parce qu'il a quelque chose à me demander, mais je sais parfaitement ce qu'est cette chose. Le mari d'Hermione n'est pas là depuis plusieurs mois et Père en profite pour lui faire des avances. Il l'a même menacée de lui prendre Andrews...

— Ton père est un homme à l'esprit bien tortueux, soupira alors le vieux barman. Quand il est né, je me souviens parfaitement qu'il en faisait voir de toutes les couleurs à ses nourrices. Ta grand-mère ne s'est jamais occupée de ses enfants, elle n'avait pas le temps, ni l'envie de le faire. Elle n'a jamais était très maternelle du reste. A notre époque, il fallait faire des enfants pour assurer l'héritage, nous n'étions pas du tout obligés de les aimer. Malheureusement, quand je vois ce que ton père est devenu par la suite, je me pose des questions. Peut-être aurais-je du être plus présent et plus dur...

— Vous avez très bien élevé Père, Grand-père, mais comme Harry m'a dit une fois, nos parents nous donnent la vie, nous en faisons ce que nous voulons après...

— Malheureusement. De mon temps, Voldemort n'existait pas, nous étions plus ou moins dans la Magie Noire, mais pas à ce point. Quand je vois ce que ton père est devenu, j'ai honte de le mentionner comme mon fils, et encore plus de voir son nom sur l'Acte d'Héritage...

— De toutes façons, vous ne leur léguez rien, à mon père et mes tantes, si ?

— Ou si peu... J'ai tout donné à la Fondation pour les Velanes. D'ailleurs, tu devrais aller les voir, toi qui a eut trois enfants sans encombres. Je me souviens que chacun des petits que j'ai mit au monde ont eut de gros problèmes en grandissant... Du reste, ils sont quasiment tous morts à présent.

— Cela vous attriste ?

— Un peu quand même, même si je n'ai pratiquement pas eut le loisir de les élever. Est-ce que tu connais ces entreprises Moldues où les poules sont dans des cages et pondent toute la journée ?

— J'en ai entendu parler, oui... Cela est quand même monstrueux... Tout ca parce qu'être un descendant d'une Velane était à l'époque aussi dangereux et étrange qu'être un Sorcier au Moyen-âge... Parce que les gens en avaient peur...

— Heureusement pour les autres descendants de Vélanes, les temps ont changés. A présent, un sorcier mâle qui peut donner la vie à des enfants en les portant lui-même, ce n'est plus aussi terrifiant. La science à prouvé on ne sait combien de fois qu'avec du temps et de l'énergie, on arrive à bout de toutes les entreprises.

— Certes, mais tout de même. Enfin... Bien, je vais vous laisser, je n'ai pas dit à Harry que je venais vous voir et si je rentre trop tard, il va s'inquiéter.

— Oui, va mon petit, dit le vieil homme. Et repasse me voir quand tu veux, n'oublie pas d'aller de temps en temps sur la tombe de ta Grand-mère, non plus.

— Je n'y suis pas allé depuis longtemps, fit le blond en rougissant légèrement. Avec les jumeaux, je n'ai pas beaucoup de temps.

— Je te comprends, aller, file, ne fais pas attendre ton mari.

— Bonne soirée, Grand-père.

Le vieil homme sourit puis Drago s'en alla. Il transplana une fois dans la rue et reparut dans le hall du Manoir Malefoy. Celui-ci était éclairé comme un sapin de Noël. Le grand lustre de cristal suspendu au plafond sans fin reflétait en millions de petites lucioles les flammes des centaines de bougies le composant.

— Père ? Mère ?

Un bruit se fit entendre dans le grand salon et Narcissa Malefoy apparut une seconde plus tard, encore plus belle qu'avant :

— Drago ! Mon fils ! Enfin tu daignes nous visiter !

— Je suis désolé, dit le blond comme sa mère lui octroyait une vigoureuse accolade. Dorian n'est pas là ?

— Il termine son diner, mais as-tu diné toi ?

— Non, pas encore, mais je vais diner chez moi, Harry m'attends.

— Très bien. Et... Que fais-tu donc ici ? A voir ta tête, ce n'est pas une simple visite de courtoisie...

— Malheureusement, non, j'ai reçu une lettre de Père cet après-midi, qui me demandait de venir ici rapidement... Je ne sais pas pourquoi mais j'ai un doute cependant...

— Miss Granger ?

— J'en ai crainte... Elle l'a repoussé plutôt violemment, dit le blond en suivant sa mère dans le grand salon. Mère, il faut faire quelque chose...

— Oui, c'est certain, Lucius est mon mari, je tolère qu'il ait des maitresses, mais qu'il laisse Miss Granger en paix, par Serpentard ! Elle est mariée, elle a une famille et elle ne veut pas de lui.

Drago hocha la tête puis il entraina sa mère dans le boudoir de celle-ci pour l'entretenir de l'idée de Harry.

— Crois-tu que ce soit une bonne idée ? demanda-t-elle une bonne demi-heure plus tard, comme le blond se servait un verre de scotch.

— Ce n'est probablement pas la meilleure idée, non, mais c'est la seule que nous ayons pour le moment, dit-il en revenant s'asseoir dans la bergère en face de sa mère.

— Une potion pour qu'ils oublient la force des sentiments qui les lient, sans pour autant qu'Andrews en pâtisse... Je doute de la réussite d'une telle entreprise, mon fils...

— Moi aussi, mais Hermione est mon amie et je n'ai aucune envie qu'elle ou sa famille pâtisse des actes de Père. Autant employer les grands moyens, cela fait trop longtemps que ça dure.

Narcissa baissa les yeux, pensive. Ses dents blanches alignées à la règle passèrent sur sa lèvre inferieure rougie d'un gloss brillant, puis elle soupira et dit :

— Très bien. Dois-je mettre ton père au courant ?

— Ma conscience me fit que oui, par égard à lui, mais je pense que non, dit Drago en passant une jambe sur l'autre. Il serait capable de refuser et ainsi de ne plus rien boire du reste de sa vie.

— Je reconnais bien mon mari, là, dit Narcissa avec un sourire. Mais tu as raison. Car Miss Granger n'est pas la seule à en pâtir dans l'histoire, moi aussi je souffre. Ton père ne me touche plus depuis des années...

— Oh Mère ! fit Drago en se redressant. Je l'ignorais ! Vous auriez du le dire plus tôt...

— Je ne pensais pas que c'était à cause de ses sentiments pour ton amie, mais désormais, j'en suis convaincue. J'aimerais tant une autre enfant, mais sans ton père, je n'arriverais à rien.

— Un autre enfant ne serait pas raisonnable, mère, vous approchez des cinquante ans...

— Je sais, mais je ne les fait pas, n'est-ce pas, mon chéri ? ronronna la femme en souriant.

— En effet, je ne peux le nier, vous ne vieillissez pas, répondit son fils en souriant.

— Et toi, mon enfant ? fit soudain Narcissa. Songes-tu un autre enfant ?

— Un autre ? Oh non, Mère ! dit le blond avec un rire. Harry deviendrait fou si nous avions un autre enfant. Il a déjà toutes les peines du monde à s'en sortir avec les jumeaux.

— Raison de plus.

— Raison de plus ? J'ai peur de ne pas vous suivre, Mère...

— Je te pose la question en sachant parfaitement que ton corps ne supporter pas une nouvelle grossesse, cependant, nous gérons quantité d'Orphelinats et...

— Mère, ma famille n'est pas un refuge pour orphelins, dit Drago en fronçant les sourcils. Adoptez, vous...

— Ton père ne veut pas, je lui ai déjà posé la question, dit Narcissa sur un ton boudeur. Mais toi, mon chéri... Puisque tu ne veux d'autre « bébé », pourquoi ne pas adopter un enfant plus grand ?

— Dans quelle marge d'âge ?

— Hé bien.... Douze ans, treize...

— Hum, l'âge compliqué, dit le blond. Je ne sais pas, Mère, je dois quand même en discuter avec Harry.

— Bien évidemment, mais songes-y. Pourquoi pas une fille ? Vous avez seulement Zaria contre deux garçons... La pauvre.

— Son frère ne laissera pas Gabriel l'ennuyer, Mère, dit Drago en souriant.

— Tu sais, mon fils, ce n'est pas parce que des enfants sont nés le même jour et à la même heure de la même personne, qu'ils sont forcement aussi soudés qu'on le croit. Plusieurs jumeaux et jumelles se sont séparés très tôt.

— J'aimerais autant que non, dit le blond en faisant la moue. Mais revenons-en plutôt au sujet de ma visite. Père n'est donc pas là si j'ai bien compris.

— En effet, il est partit à Londres pour se changer les idées, il ne rentrera pas avant la nuit, peut-être même demain, je ne sais pas.

— En ce cas, je vais rentrer chez moi, Harry m'attends pour diner.

— Très bien.

Tous deux se levèrent alors et Narcissa vint enlacer son fils désormais plus grand qu'elle. Elle l'embrassa longuement sur les deux jours puis il transplana chez lui et fit sursauter Harry ne reparaissant sur le tapis devant la cheminée.

— Père ! fit Gabriel en levant la tête de son livre. Mais tu étais où ?

— Chez Grand-mère, dit le blond. Où est Harry ?

— En haut, il range du linge.

— Et les jumeaux ?

— Couchés.

— Oh, déjà ?

Le Serpentard regarda alors sa montre. Elle indiquait sept heures et demie du soir, et il soupira. Il alla embrasser Gabriel puis monta dans les étages de la maison toute en hauteur.

— Harry ? Tu es là ?

— Dans la chambre, chéri.

Le blond se dirigea vers leur chambre et y entra. Il trouva son mari en train de plier des grandes robes de sorcier de toutes les couleurs :

— Pourquoi plies-tu ces robes ? demanda Drago.

— Ce sont des robes d'hiver qui n'ont jamais été rangées, répondit le Gryffondor après un baiser rapide. Cela prend de la place, alors je les plie et je vais le ranger dans le grenier jusqu'à l'hiver. Tu arrives seulement ?

— Oui.

— Et alors ?

— Je n'ai pu voir que ma mère, mais l'idée ne lui déplait pas. Elle m'a avoué que mon père ne la touchait plus de plusieurs années... Il est grand temps de faire quelque chose.

— Je suis de ton avis, Hermione m'a parlé par cheminée interposée tout à l'heure, elle n'avait pas l'air dans son assiette, même si elle me l'a assuré.

— Cette histoire la tourmente, c'est normal. Avoir un homme de l'âge de mon père qui lui courre après ainsi depuis tant d'années est plutôt effrayant, tu ne crois pas ?

Hocha la tête puis il posa une robe soigneusement pliée dans une grande valise et il abattit le couvercle. A l'aide sa baguette magique, il alla déposer la grosse valise sur deux autres posées plus loin, prononçant un sort, il envoya les trois valises au grenier.

— Aller, fit-il ensuite. Allons diner, j'ai faim.

Drago sourit. Il prit la main de son main, en embrassa le dos, puis tous deux rejoignirent Gabriel dans la salle à manger où Katia leur servit le dîner.

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