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Chapitre 25

1 Février, 23h59. Demain à l'aube, la seconde tâche du Tournoi des Trois Sorciers aura lieu. Harry, assit à son bureau de Poudlard, corrigeait les dernières copies avant de rejoindre le banc des Juges.

Incapable d'avoir sommeil, le brun termina ses corrections et ne posa sa plume que deux heures plus tard. Dans exactement trois heures, la seconde tâche sera lancée et, comme pour la première, personne ne savait en quoi elle consistait.

Entendant un tap tap contre la vitre, Harry alla ouvrir à Hedwige. Elle déposa un rouleau de parchemin sur le bureau puis alla se pelotonner dans sa cage. Harry frissonna en refermant la fenêtre. Dehors, la neige recouvrait tout sur plusieurs centimètres d'épaisseur dans les couloirs du château, d'atroces courants d'air glacial hurlaient en faisant râler les statues et les tentures, et grincer les armures.

— Qu'est-ce que tu m'apporte, Hedwige ? demanda Harry en revenant vers son bureau.

Il se pelotonna dans son fauteuil et prit le parchemin. Il sourit en reconnaissant l'écriture de Drago :

« Bonsoir Chéri,

Comme chaque semaine depuis un mois, je t'envoie des nouvelles des enfants. Aujourd'hui, Zaria avait mal au ventre. Katia lui a donné une potion et le mal s'est aussitôt envolé. Isaak n'a fait que dormir. J'ai été obligé de le réveiller pour qu'il mange. Lundi et mardi, Katia est allée chez sa mère qui est malade. Je l'ai aidée à s'y rendre plus vite à l'aide d'un Portoloin. Si tu avais vu sa tête. J'étais écroulé. Pendant les dix minutes que j'ai mit à ensorceler la bûche dont je me suis servit, elle n'a pas cessé de râler et j'ai faillit louper mon sortilège. Après, quand elle est partie, ma mère est arrivée. Elle a passé la nuit à la maison et m'a beaucoup aidé. Depuis que Dorian est à Poudlard, elle est toute seule et je sais qu'elle est gaga devant les jumeaux alors elle est la bienvenue. Père ne vient pas souvent, il préfère aller jouer au poker avec ses amis et le fait que Mère ne soit pas là pendant deux jours lui donne un prétexte que pour inviter ses copains. Mardi soir, Katia est revenue et mercredi, nous avons emmitouflé les jumeaux et nous sommes allés sur le Chemin de Traverse. En regardant une bijouterie, j'ai vu une belle améthyste violette et j'ai repensé à la Magee. Celle que tu avais pour Gabriel était de bonne taille et je me suis dit qu'il faudrait que tu ailles voir Allard rapidement pour qu'il voie si tu en as une autre... Enfin. Demain vendredi, nous allons aller à Londres, sur le Marché. Katia y a vu des vêtements de bébés tout à fait ravissants et pas chers. Comme elle est une Moldue et une femme, elle pourra m'aider à choisir.

Voilà pour le résumé de la semaine. J'ai grande hâte que tu prennes ton année de congé tu sais, même si j'ai Katia et ma mère pour m'aider, ta présence me manque. J'aimerais que ce soit toi qui m'aides à élever les jumeaux, et non leur grand-mère. Mais tu as beaucoup de travail, et ton salaire est important pour notre famille. Enfin. Aller, je t'embrasse très fort, à samedi. »

Harry laissa le parchemin s'enrouler. Il savait bien que Drago le voudrait à la maison constamment, mais depuis la naissance des bébés, Harry n'était plus très sûr de vouloir quitter son travail. Il était professeur de Défense Contre les Forces du Mal, il aimait son travail, il aimait Poudlard, c'était sa maison et sa famille avant tout. Combien de fois, au cours de sept années qu'il avait passé ici en tant qu'élèves, il s'était imaginé être le petit-fils de Dumbledore, ou de McGonagall, rien que pour pouvoir passer encore plus de temps dans le château ? Des dizaines de fois, voire même des centaines. Déménager sur le Chemin de Traverse a été très dur pour lui. Passer de sa petite tour ronde à une grande maison de trois étages coincée entre deux boutiques et donnant sur une rue bondée jour et nuit, avait été compliqué. Le silence de Poudlard avait été remplacé pour le brouhaha incessant des passants dans la rue, par les cris des vendeurs de journaux, pas les sabots des chevaux et les roues ferrées des carrioles...

Harry soupira. Il fit pivoter son fauteuil vers la cheminée et remonta ses jambes contre son torse. Et s'il ne prenait que les deux mois de vacances d'été, puis ensuite demandait un mi-temps à Dumbledore, genre travailler les après-midi et rester à la maison le matin, ou vice-versa ? Drago ne serait certes pas content mais pour Harry, il était impensable de quitter définitivement Poudlard. Sa vie était ici, entre ces gros murs de pierre. Il n'avait commencé à vivre réellement qu'une fois arrivé à Poudlard en première année. Cela faisait maintenant presque vingt ans qu'il « vivait » au château, et il n'avait pas l'intention de l'abandonner.

Baissant les yeux vers le feu, Harry soupira de nouveau. Il pointa sa baguette magique sur une bûche et la fit voleter jusqu'au foyer où elle se déposa au milieu des flammes. Il regarda un moment les étincelles que firent les braises brisées puis il se leva et quitta son bureau en le fermant à double-tour. Il gagna la Tour Sud et se coucha en s'interdisant de penser à Drago et son envie d'année sabbatique.

Le lendemain, le soleil n'était même pas encore levé, mais une grande majorité des élèves des trois écoles étaient autour du Lac Noir. Harry, bâillant à s'en décrocher la mâchoire, écoutait Dumbledore expliquer le fonctionnement de cette seconde tâche :

— Les Juges seront sollicités dans cette épreuve, dit-il. Vous serrez sur des barques, navigant sur le lac, et nous surveillerez les Champions pendant l'épreuve.

— Qui consiste en ? demanda Rogue en dissimulant un bâillement.

— Comme vous avez pu le voir, cette nuit, des grillages au maillage très serré, ont été installé au centre du lac de façon à former une sorte d'enclos. Dans cet enclos, des centaines de milliers de poissons ont été déversés. Ce sont des thons, des truites, et toutes sortes d'autres poissons communs. Il y en a tellement que l'ont peut les voir à la surface. Dans vos barques, vous naviguerez autour de l'enclos. Pendant cette épreuve, chaque Champion devra descendre dans le bassin et nager au milieu des poissons pour retrouver un poisson d'or. Dans ce poisson d'or, qui dérivera au gré du mouvement des vrais poissons, se trouvera le code d'un coffre à cadenas se trouvant derrière moi. C'est un cadenas Moldu tout bête, inoffensif, et dans ce coffre, se trouve une énigme pour la troisième épreuve qui aura lieu le 2 juin. Les Juges seront chargés de veiller que le Champion ne se fait pas coincer par les poissons quand il tentera de remonter prendre de l'air. Si c'est le cas, vous serez autorisé à utiliser un sort pour écarter les poissons, mais uniquement pour cela. Si un Juge, quel qu'il soit, se sert de la magie pour aider un Champion à trouver le poisson d'or, le Champion de l'école auquel il appartient sera éliminé. C'est bien compris ?

Madame Maxime et le Directeur de Durmstrang hochèrent la tête. Harry en fit autant puis Dumbledore poussa tout le monde hors de la tente.

Les hurlements des élèves en délire résonnaient dans les oreilles de Harry. Assit au fond de sa barque plate, il surveillait étroitement le champion de Durmstrang, bon nageur, qui circulait habilement entre les poissons à la recherche de son poisson d'or. Il n'y avait pas de temps limite pour récupérer ce poisson d'or, mais il fallait quand même faire vite. Cependant, l'eau était glaciale et plus on descendait profond, pire encore c'était. La championne de Beauxbâtons avait déjà son poisson d'or sous le bras, mais ses lèvres étaient d'un bleu vif et elle tremblait comme une feuille malgré les trois couvertures chauffantes qu'elle avait sur le dos, et la bassine d'eau bouillante dans laquelle trempaient ses jambes jusqu'aux genoux.

Grelottant malgré son manteau, son écharpe et ses gants, Harry ne perdait pas des yeux le flotteur jaune accroché à la cheville du champion. Ce flotteur restait à la surface et indiquait en permanence où se trouvait le nageur. Parfois, à cause d'un poisson, il disparaissait une seconde puis remontait et s'éloignait, suivant son propriétaire.

Le champion de Durmstrang mit une heure et demi pour trouver son poisson d'or. Ce fut ensuite au champion de Poudlard qui eut une chance pas possible. Lorsqu'il plongea de la barque de Hagrid dans l'enclos, il se heurta la tête au poisson d'or. Sonné, le champion fut emmené à l'infirmerie de suite, et son poisson d'or fit le voyage sur son ventre. McGonagall, arrête son chrono à trente secondes...

— Si ça c'est pas de la chance, dit Harry en sautant sur la berge.

— Et il n'y a pas eut de triche, dit McGonagall. Comment pouvait-il deviner que son poisson d'or se trouvait à cet endroit, à cet instant ? Impossible.

Au déjeuner, à midi, tout le monde commentait l'épreuve du matin. Harry, assit en bout de table, picorait dans son assiette.

— Harry, ça ne va pas ? demanda Dumbledore.

— Si... Si, si, dit le brun en posant sa fourchette. C'est simplement que je n'ai pas très faim.

— Aller, tu ne vas pas me faire avaler ça...

Harry soupira :

— Très bien... J'ai reçu une lettre de Drago hier soir... Il m'a donné des nouvelles des jumeaux, mais il m'a aussi rappelle ce qui se forme au creux de mon ventre chaque fois que je lui fait un enfant...

— La pierre violette ? Tu crois que tu en as une nouvelle ?

— Ca serait fort possible... Et je ne tiens pas à attendre jusqu'à ce qu'un malade mental comme Marono vienne m'ouvrir le bide pour la prendre.

— Non, je te comprends, dit Dumbledore. Vas-y dès demain dans ce cas. Je te donne ta journée. Severus te remplacera.

— Merci, monsieur...

Harry se leva alors et quitta la Grande Salle en passant par la porte de service. Il gagna le Hall d'Entrée et s'assit contre l'immense porte d'entrée, regardant le parc éclairé par la Lune.

— Bonsoir...

Harry leva la tête :

— Oh, professeur Sinistra...

— Vous prenez l'air ? demanda la jeune femme.

— Oui, j'étouffe dans mon bureau...

— Vous travaillez trop, Potter, dit Sinistra en croisant les bras sous sa cape noire. Prenez des congés... Vous en profiterez pour vous occuper de votre famille...

— Je n'ai pas le temps de prendre des congés, dit Harry en secouant la tête. Les examens approchent à grand pas... Je dois préparer les BUSEs et les ASPICs et je n'ai encore rien fait...

Sinistra soupira. Elle souhaita ensuite une bonne après-midi au Gryffondor et retourna dans le château. Harry soupira à son tour quand elle s'éloigna, puis il se leva et s'approcha de la Forêt Interdite. Il hésita une seconde à se transformer puis changea d'avis et retourna dans son bureau en attendant que la cloche sonne les cours de l'après-midi.

— Chéri, je suis rentré !

Drago apparut à la porte du bureau, un journal dans les mains et ses lunettes sur le nez :

— Déjà ? Mais nous ne sommes pas samedi... dit-il en retirant ses lunettes.

— Dumbledore m'a donné ma journée pour que j'aille voir Allard, à propos de la pierre...

— Tu crois que tu en as une ?

— Je ne sais pas et je ne vais pas attendre qu'un fou comme Marono ne veuille m'étriper pour le savoir. J'ai rendez-vous à St-Mangouste à onze heures, tu viens avec moi ?

— Et les jumeaux ?

— Katia peut les garder une heure, non ?

— Katia n'est pas là aujourd'hui, c'est son jour de repos...

— Ha oui, c'est vrai... Bon ben tant pis, on les emmène...

— Non, je vais rester à la maison, dit Drago. Encore cette fois...

— Mais ?

— Si tu avais passé plus de temps à la maison ces derniers jours, tu saurais que j'ai inscrit les petits dans une crèche et que j'ai l'intention de reprendre le travail.

— Ha bon ? C'est nouveau cette lubie ? demanda Harry, surprit.

— Ce n'est pas une lubie, je suis sérieux, dit le blond en posant son journal sur la table toute proche. Je vais reprendre mon travail au Ministère, que tu le veuilles ou non.

— Les jumeaux sont trop jeunes pour aller dans une crèche, Dray...

— Alors quitte ton travail et vient t'en occuper. Moi, je sature. J'ai besoin de changer d'air, Harry, de voir d'autres têtes et de faire autre chose que changer des couches à longueur de journée.

— Mais c'est...

— C'est mon boulot ? Ha ouais ? Et le tient dans tout ça, hein ? C'est pas parce que je suis « la mère » des ces enfants que c'est moi qui dois tout faire. Faut que t'en fasse un peu aussi, t'es leur père aux dernières nouvelles.

— Mais ?

Drago pinça soudain les lèvres puis se détourna. Harry compris alors que la discussion était close.

— Et merde... grogna-t-il.

Il regarda le feu dans la cheminée puis serra les mâchoires et monta à l'étage. Il passa près des berceaux des deux bébés, vérifia qu'ils dormaient tranquillement puis il se changea et quitta la maison pour faire un tour. Il se rendit au Chaudron Baveur et s'installa dans un coin pour réfléchir.

« Le travail... » songea-t-il en faisant tourner son verre de Xeres entre ses doigts. « Mais pourquoi veut-il reprendre son travail au Ministère ? »

« Parce qu'il en a marre de rester à la maison... » souffla une voix sournoise.

« Tais-toi, maudite conscience... »

« Avoue que j'ai raison... Drago en a assez de s'occuper des jumeaux tout seul, tu ne l'as pas aidé une seule fois depuis leur naissance... »

« Mais si je l'ai aidé, plein de fois... »

« Quand donc ? »

Harry regarda sa main autour de son verre en essayant de se rappeler quand il avait aidé son mari à s'occuper des jumeaux. Il se rendit alors compte qu'il n'avait aucun souvenir de cela... Il leva alors les yeux et regarda Tom, le barman édenté. Il soupira alors puis se leva. Il retourna sur le Chemin de Traverse et se mit à l'arpenter en réfléchissant.

« Non, je ne peux pas quitter mon travail maintenant. » songea-t-il. « C'est presque la fin de l'année, je ne vais quand même pas me faire remplacer pour quatre mois, ce serait stupide... »

Secouant la tête, décidé, le brun regarda sa montre et transplana à St-Mangouste. Il lui restait encore deux bonnes heures avant son rendez-vous, mais il n'avait pas envie de rentrer chez lui pour voir son mari lui faire la tête.

— Harry Potter ?

Harry se leva et suivit une Infirmier dans un bureau :

— Le Docteur Allard arrive dans un instant.

— Merci.

Le brun prit place sur une des deux chaises devant le gros bureau au plateau de marbre, puis il attendit en regardant les objets divers et variés posés près de lui.

— Harry !

Harry se retourna et se leva. Il serra la main d'Allard :

— Hé bien, hé bien, j'ai été surprit de voir ton nom sur mon registre... Tu es souffrant ?

— Non, non, rassures-toi, je vais bien, dit le brun en se rasseyant. Je viens juste te voir à propos d'une chose propre à nous...

— A Drago et toi, tu veux dire ?

— Oui. Voilà, en fait, je ne sais pas si tu es au courant, mais il existe une sorte de malédiction qui touche ceux et celles qui partagent leur vie avec un demi-vélane.

— Ah bon ?

— Enfin ce n'est pas vraiment une malédiction, disons seulement un ennui physique un peu dérangeant...

— J'ai un autre couple dont l'homme est un demi-vélane, mais je n'ai jamais eut vent d'un quelconque ennui physique chez madame...

— Ce demi-vélane n'a pas eut d'enfant, dit Harry. Drago si et pour Gabriel, après un fâcheux incident qui a faillit me coûter la vie, nous nous sommes aperçus qu'à chaque fois que je mets en route un enfant dans le corps de Drago, la Vélane en lui me « lègue » une petite chose appelée Magee. C'est une pierre à facettes, comme un diamant, mais de couleur améthyste. Elle se loge au creux de mes intestins et normalement, son « propriétaire » ne sait jamais qu'elle est là. Seulement, Drago est un sorcier puissant et la Magee qu'il me lègue grossi rapidement en absorbant une partie de mes pouvoirs. Après la naissance de Gabriel, on m'a retiré une pierre de la taille du poing et je suis là aujourd'hui pour savoir si, résultant de la dernière grossesse de Drago, une autre Magee se serait glissée en moi. Crois-tu être en mesure de le savoir ?

— Une simple échographie devrait nous la montrer si elle est là, dit Allard, sceptique, se grattant le menton. Tu veux que l'on voit ça tout de suite ?

Harry hocha la tête et Allard demanda :

— Au fait, pense à dire à Drago en rentrant de m'amener les petits la semaine prochaine.

— Pourquoi ?

— Simple visite de routine, dit le Médicomage. Et puis aussi pour brider leurs pouvoirs.

— Ha bon ? Il ne m'en a pas parlé...

— Vraiment ? C'est étrange, il m'a assuré que tu étais d'accord pourtant... bon aller, retire ton pull et ta chemise et installe-toi sur le fauteuil, j'arrive.

Harry hocha la tête et obéit. Allard s'éloigna vers un meuble une minute, farfouilla dedans puis revint en enfilant des gants blancs en peau de Dragon.

— Nous y voilà, dit Allard un peu plus tard. Hum... Il y a en effet une chose étrange ici assez volumineuse...

Il pointa son doigt vers une forme pâle ronde comme une bille et Harry plissa les yeux :

— Mais il y en a plusieurs petites autres apparemment... Tu dis que la Vélane de Drago te lègue une telle pierre à chaque bébé engendré ? Combien Drago a-t-il fait de fausses-couches ces dernières années ?

— Heu... une dizaine je crois... dit Harry en fouillant dans sa mémoire. Cela voudrait dire que j'ai une multitude de Magee dans le ventre et que je ne m'en suis pas rendu compte ?

— Tu as dis toi-même que le propriétaire de ces choses ne s'en rendait pas compte la plupart du temps... Enfin, ce n'est pas une grosse intervention, il me suffit d'inciser ton abdomen et de les retirer. Ces pierres ont peut-être des propriétés magiques intéressantes...

— Si cela te chante, tu peux garder les petites, mais laisse-moi la ou les deux plus grosses. Elles sont liées à mes enfants...

— Evidemment, dit Allard. Bien, tu peux te rhabiller. Est-ce que vendredi prochain te convient pour l'intervention ? Cela ne prendra qu'une heure ou deux je pense...

— Ca ira, dit le brun en boutonnant sa chemise.

Il enfila ensuite son pull, serra la main du Médicomage puis transplana chez lui.

— Alors ? demanda Drago en approchant, Zaria dans les bras. Tu peux aller cherche Isaak, s'il te plait ?

Harry alla chercher le bébé à l'étage puis redescendit en disant :

— Je n'ai pas qu'une seule Magee apparemment. Chaque fois que tu as été enceint ces dernières années, ta Vélane m'a légué une pierre.

— Vraiment ? Tiens son biberon...

Harry prit le biberon tout chaud et s'assit à la table de la salle à manger. Drago s'installa dans un fauteuil non loin et dit :

— Et quand est-ce qu'il pourra te les retirer ?

— Vendredi prochain.

— Très bien.

Harry baissa alors les yeux sur son fils et soupira. Il fourra la tétine en caoutchouc dans la bouche du bébé puis le silence s'installa lourdement, seulement troublé par les bruits de succion et le craquement du feu dans la cheminée.

« Glacial... » songea Harry en pinçant les lèvres. « Mais je ne peux pas lui en vouloir, je n'ai pas été un bon père ces dernières semaines... »

Il soupira alors puis ajusta la position du bébé sur son bras et s'adossa à la chaise en silence.

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