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Chapitre 16

14 avril. Harry s'était libéré de ses obligations professorales pour la journée afin de pouvoir emmener son mari au restaurant pour lui prouver son amour. Après le restaurant, les deux amants rentrèrent chez eux et trouvèrent la maison vide. Un mot de Katia les informa qu'elle et l'enfant étaient partis chez Hermione pour la journée, que la jeune femme les avait invités.

Tous deux installés dans un fauteuil devant la cheminée de la bibliothèque, ils savouraient un verre de digestif en silence, le blond sur les genoux du brun, le bras de celui-ci posé sur la taille du blond.

Au bout d'un moment, alors que Harry reposait son verre vide sur le guéridon près du fauteuil, il demanda :

— Dray chéri, depuis combien de temps n'avons-nous pas fait l'amour ?

— Je l'ignore, chéri, mais peut-être trop longtemps... De toutes façons, plus le temps passe et moins nous nous retrouvons, tous les deux.

Harry baissa les yeux, comme pour affirmer, puis Drago se leva et s'éloigna vers le feu, les bras croisés. Il frotta ses biceps de ses mains et Harry haussa un sourcil. Il se leva à sa suite et l'entoura de ses bras.

— Tu as froid, mon amour ? Voudrais-tu que je te réchauffe ?

— Harry... gloussa le blond en rougissant.

— Hum... fit Harry. J'aime quand tu joue les pucelles... Ca m'excite...

Il se pressa alors contre les reins de son amant et celui-ci put se rendre compte de l'excitation du brun. Il rougit de plus belle et quand Harry se mit à l'embrasser dans le cou avant lui mordre l'oreille tout en glissant une main sous son pull, le blond se mordit la lèvre inférieure pour s'empêcher de gémir.

Harry remonta sa main sur le torse de son mari et s'arrêta sur un téton qu'il malaxa doucement entre ses doigts. Drago prit une grande goulée d'air et se cambra. Harry lâcha le téton durci de plaisir et descendit sur le ventre plat. Quand ses doigts glissèrent sous la ceinture de cuir et effleurèrent l'élastique du boxer du Serpentard, celui-ci se mordit violemment la lèvre inférieure. Harry en fit autant puis il retira sa main et défit la ceinture d'un geste, trahissant une certaine habitude. Le pantalon glissa alors sur les cuisses du blond puis sur ses chevilles et Harry emprisonna brusquement de sa main l'entrejambe de son mari qui poussa un petit cri peu masculin en rejetant sa tête en arrière.

Harry sentit gonfler une érection sous sa main et il plongea dans le boxer et en tira le sexe durci. Il le caressa et le membre prit encore plus de volume. Son propriétaire était au bord du malaise, cela faisait si longtemps qu'il n'avait plus été touché par les mains du brun qu'il n'allait pas tenir longtemps.

Harry fronça les sourcils. Sa propre érection était si dure et si douloureuse qu'il en avait mal jusque dans les reins. Lâchant le sexe du blond, il fit glisser le boxer sur les cuisses du blond et glissa sa main entre eux deux pour ouvrir son pantalon et libérer son membre atrocement douloureux.

— Harry... dit Drago quand il sentit le sexe brûlant se glisser entre ses jambes légèrement écartées et malmener ses bourses. Harry, prends-moi...

Le brun ne se fit pas prier. Poussant le blond, il le fit mettre à genoux sur le sol et s'accroupi derrière lui, son sexe à la main. Il le dirigea ensuite vers l'intimité du Serpentard et s'y enfonça d'un coup de reins.

Drago hurla quand l'énorme érection de son mari le pénétra. Son corps avait perdu l'habitude de recevoir un membre aussi gros si bien que les premiers mouvements furent un véritable supplice pour lui. Pour Harry aussi car son membre gonflé avait doublé sa taille normale tant il était excité, et pénétrer son amant étroit le torturait terriblement.

Finalement, les chairs du blond finirent par s'habituer à la présence du sexe du brun et le passage s'agrandit. Harry accéléra alors la cadence, penché au-dessus de son mari, le prenant à coup de hanches tout en le tenant par les côtes.

Quand il approcha de la jouissance, il se redressa et prit le blond sans le tenir. Il regardait son sexe aller et venir à l'intérieur du blond, comme fasciné, et quand il rendit les armes, il sourit en se retirant, entraînant avec lui une grande quantité de liquide pâle qui se déversa sur le tapis de peau de lion tandis que Drago s'effondrait en avant, épuisé.

A genoux sur le tapis, un reste d'érection faisant tenir son membre à l'horizontale, Harry haletait. Il n'avait pas ménagé ses forces pour cette première fois depuis des semaines et il se sentait à présent totalement vidé. Plus aucun muscle ne répondait à ses ordres et devant lui, l'intimité malmenée de son mari faillit avoir raison de lui.

Le nez dans la fourrure rousse, Drago se remettait doucement. Ils n'avaient plus fait l'amour depuis presque deux mois, Harry n'étant jamais là, et quand il était là, il était trop fatigué pour montrer son amour à son mari.

Lassé, Drago avait finit par s'habituer à cette abstinence et ce brusque retour des choses lui avait laissé un goût amer dans la bouche.

Se relevant, il remit son boxer puis s'éloigna. Harry se releva, se rhabilla à son tour puis vint s'excuser auprès du blond en le prenant dans ses bras et en l'embrassant :

— Pardon, dit-il. Excuses d'avoir été si empressé, je n'ai pas pu me contrôler...

— La prochaine fois, essaie, dit Drago sur un ton un peu sifflant en repoussant les bras du brun. Je vais me coucher, dit-il ensuite.

— Sans dîner ?

— Sans dîner. Bonsoir.

Et le blond s'en alla. Harry entendit la porte de leur chambre se fermer à l'étage et il soupira. Il se laissa tomber dans un fauteuil. D'un geste distrait de sa baguette magique, il refit une beauté au tapis en peau de lion puis soupira de nouveau et regarda les flammes du feu.

A l'étage, dans la douche, Drago pleurait. Pas qu'il n'ait pas aimé faire l'amour avec Harry, mais ce retour à la normale si brutal lui avait rappelé combien le brun désirait un bébé.

Laissant l'eau tiède laver ses larmes, Drago finit par sortir de la douche et s'enrouler un peignoir. Il sortit ensuite sur le balcon, protégé par une véranda chauffée, et il s'installa dans un des fauteuils de jonc tressé en repliant ses jambes sous lui et il fronça les sourcils. Ses reins le faisaient souffrir. Harry n'y avait pas été de main morte.

Pinçant les lèvres, Drago tapota la paume de sa main sur l'accoudoir du siège puis brusquement, il se leva et quitta sa chambre. Il redescendit dans la bibliothèque et trouva Harry perdu dans ses pensées. Il s'effondra à ses genoux et le brun sursauta.

— Pardon, mon amour, pardon, dit le blond, les bras appuyés sur les genoux de Harry et le visage plongé entre. Je suis désolé si je t'ai froissé.

— Drago...

Harry, bien que surprit, sourit puis posa une main sur la tête du blond. Il caressa ses cheveux encore humides de sa douche puis il lui prit le menton et le lui leva la tête vers lui en disant :

— Ce n'est rien mon amour. Je l'avoue, ta réaction m'a surprit, mais je te comprends... Depuis que nous sommes mariés, je me suis toujours contrôlé. C'est à moi de m'excuser, je sais parfaitement que tu déteste faire l'amour ailleurs que dans un lit...

Drago abaissa ses sourcils puis des larmes perlèrent au coin de ses yeux et roulèrent sur ses joues. Il se releva et Harry le prit dans ses bras, ses mains posées dans le creux de ses reins. Il le serra contre lui puis l'embrassa sur le front avant de le repousser et de se lever. Le prenant par la taille, il le hissa dans ses bras puis l'emmena jusqu'à leur chambre sans cesser de l'embrasser, comme du temps où, tout jeunes mariés, ils prenaient encore le temps d'exécuter les préliminaires.

Le lendemain, lorsque Gabriel vit ses parents dans leur lit, avec les vêtements en vrac un peu partout, il ne s'étonna même pas. Le lit était dans un état épouvantable et il régnait dans la chambre une odeur de sueur froide qui fit plisser le nez à Gaby avant qu'il ne quitte la chambre, déçu de ne pas avoir pu passer quelques minutes entre ses parents en ce dimanche matin, mais néanmoins content qu'ils s'étaient retrouvés.

La journée se déroula si paisiblement que cela en fut presque troublant. Il n'y eut aucune visite, pas de courrier, pas de disputes ou de mot plus haut que l'autre... bref, de quoi être un peu perdu.

Assit dans un coin du canapé, les jambes repliées sous lui, Drago lisait un gros livre relié de noir tandis que Harry corrigeait des copies à son bureau, non loin de là. Sur le tapis entre eux, Gabriel jouait avec ses soldats animés en plomb qu'il s'amusait à faire combattre contre une armée de « playmobils » Moldus inanimés.

Levant les yeux de son livre, Drago regarda Harry. Celui leva les yeux et lui sourit puis le blond baissa son regard sur son fils qui, à plat ventre sur le tapis orné de grosses fleurs jaunes sur fond vert, jubilait à chaque figurine Moldue abattue.

Cela fit sourire le Serpentard qui baissa reporta son regard sur son livre et fronça les sourcils devant l'image d'une femme enceinte et de son mari qui tenait un enfant par la main, le stéréotype même de la famille parfaite.

« Vais-je avoir un enfant après cette soirée ? » se demanda le blond en détaillant le ventre de la femme enceinte. « Vais-je, dans sept mois, donner un frère ou une sœur à Gabriel ? Je ne saurais le dire, c'est encore trop tôt... »

Drago soupira alors discrètement, referma son livre sans oublier de mettre un marque-page, puis il se leva en dépliant ses jambes ankylosées et il s'approcha du bureau de Harry qu'il contourna. Entourant le cou de son mari de ses bras, il dit :

— Dis mon amour, et si nous emmenions le petit à la fête foraine ?

Harry cessa brusquement d'écrire et tourna la tête vers son mari en haussant les sourcils.

— Ca te dis ? demanda le blond.

— Ma foi... dit Harry en plantant sa plume dans son encrier. Gaby, ça te dit d'aller à la fête foraine ?

— La fête foraine ? dit le garçon, surprit. Mais il n'y en pas en ce moment...

— Si, il y en a une en permanence à... Paris, dit Drago en se redressant, laissant ses mains sur les épaules du Gryffondor.

— Paris ? dit l'enfant en écarquillant les yeux. Mais...

— Hier, j'ai reçu une lettre de Stephan, dit alors Drago. Il nous invite à dîner chez Antony et lui... et après, on ira à la fête foraine.

— Mais papa, il y a école demain, dit Gabriel en se levant, étonné.

— Ce n'est pas grave, mon ange, tu iras plus tard, j'ai déjà tout arrangé avec ta maîtresse. Et toi aussi, mon amour, ajouta le Serpentard en regardant son mari. Dumbledore est d'accord pour te faire remplacer par Rogue pour la matinée.

D'abord surprit, Harry sourit ensuite puis il saisit le blond par la nuque et l'embrassa vivement. Gabriel se mit alors à rire puis il bondit sur les genoux de Harry et un câlin familial s'en suivit avant que tous trois n'aillent se préparer pour partir.

Katia, dont c'était le jour de repos, n'était pas présente, si bien qu'ils verrouillèrent la maison avant d'utiliser le Réseau des Cheminées pour rejoindre l'appartement parisien de leurs amis, ne pouvant transplaner avec Gabriel.

Une fois là-bas, Harry et Drago furent tellement heureux de retrouver leurs amis qu'ils en oublièrent la fête foraine. Gabriel, lui, n'oublia pas par contre et quand neuf heures du soir sonnèrent, il s'empressa de rappeler à ses parents qu'ils lui avaient fait une promesse.

Les deux couples et l'enfant se rendirent donc dans une grande fête foraine parisienne, pleine de lumières et de musique, de gens aussi. Ils passèrent une soirée magique, mais, au moment de rentrer dans la banlieue chic où vivaient Stephan et Antony, ils se firent accoster par une bande de voyous.

— Mais regardez-moi ça, les gars ? Deux couples de tapettes... Héhé, j'ai bien envie de me faire de la femmelette ce soir... Vous en pensez quoi, les gars ?

— Ouais, grogna l'un des autres hommes, un gros gorille, en faisant craquer ses phalanges.

Harry, en protecteur de sa famille, poussa Drago et Gabriel derrière lui, tandis qu'Antony écartait Stephan qui n'était pas en mesure de se battre, ayant le bras en écharpe suite à une mauvaise chute sur le trottoir gelé.

— Tu ne toucheras à personne, sale cloporte, gronda Harry en relevant les manches de sa veste.

— Tu crois que tu me fais peur, petite chose fragile ? demanda le chef de la bande en montrant ses dents. J'en ai déjà brisé des plus coriaces que toi... Et une fois que je t'aurais arrangé, je m'occuperais de ton petit copain et de l'enfant aussi...

— Tu ne toucheras pas à mon fils, dit alors Drago en poussant Harry.

— Dray...

— Ecoute, espèce de sale rat puant, je n'ai pas peur de toi, dit Drago en ignorant Harry. Mon fils, c'est tout ce que j'ai dans la vie après mon mari alors tu ne toucheras ni à l'un, ni à l'autre et encore moins à nos amis. Je te conseille de déguerpir de suite si tu ne veux pas connaître la colère d'un père.

— Oh, le moustique se rebelle, on dirait ? dit le gorille derrière son chef. Tu me le laisse, chef ? J'ai bien enfin de bouffer du blondinet ce soir...

— Volontiers, dit le chef. Régale-toi.

Il leva alors son bras et le gorille se jeta sur Drago qui croisa ses bras devant lui, comme pour se protéger. Le gorille poussa un hurlement censé lui donner du courage ou peut-être effrayer Drago, quand soudain, il y eut un choc sourd. Le costaud rebondit contre un mur invisible devant Drago et fut violemment repoussé. Il fit un strick au milieu de ses amis et resta sur la touche, assommé.

— Tu ne toucheras pas à ma famille, dit Drago, sa voix sifflante comme celle du serpent.

Ses cheveux blonds se mirent à voler autour de lui et de ses épaules jaillirent soudain deux immenses ailes noires qui propulsèrent Harry et Gabriel loin derrière. Ses yeux bleus virèrent au jaune et leur pupille se rétrécit jusqu'à former une simple fente noire.

— Putain, c'est quoi, ça ? dit le chef en reculant. J'hallucine...

Il recula de plusieurs pas, buta contre ses copains affalés par terre, s'affala à son tour puis se releva et déguerpi à quatre pattes sans demander son reste. Drago décroisa ses bras, replia ses ailes puis se retourna face à Harry, Gabriel et les deux garçons avant de tourner de l'œil et de s'effondrer sur le goudron, inconscient.

Sa surprise passée, Harry bondit sur ses pieds et se rua sur le blond qu'il souleva et adossa contre sa jambe repliée. Il le secoua doucement pour le faire revenir à lui et Antony s'approcha alors avec une petite bouteille de sels qu'il lui promena sous le nez.

Le Serpentard renifla, fronça les sourcils puis tourna la tête en gémissant et ouvrit enfin les yeux.

— Dray, dit Harry, soulagé.

— Papa, dit Gabriel.

— Tu nous as fait une de ces peurs, dit Antony, agenouillé près du blond.

Il lui prit le bras gauche et Harry le droit puis ils remirent sur ses pieds et Drago épousseta ses habits en demandant :

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'ai eut un malaise ?

— Tu ne te souviens pas ? demanda Stephan.

— Je... Non, je devrais ? demanda le blond en haussant les sourcils. Que s'est-il passé... Oh ! dit-il soudain en plissant le front. J'ai un de ces mal de tête...

Harry regarda Antony et Stephan, inquiet, puis ce dernier hocha la tête et, prenant Gabriel par un bras chacun, ils s'éloignèrent avec lui et quittèrent la rue.

— Harry, où vont-ils avec notre fils ? demanda Drago, surprit.

— Ils le conduisent dans un endroit plus calme, toi et moi devons discuter je pense, dit le Gryffondor en prenant son mari par le bras et en l'entrainant plus loin, vers un banc installé sous un lampadaire.

Le blond se laissa emmener sans rien dire puis, quand il fut assit sur le banc froid, il regarda Harry d'en bas et le questionna en silence. Le brun le regarda, les mains dans le dos, une ride inquiète plissant son front.

— De quoi te souviens-tu, Dray ? demanda-t-il alors.

— Mais ? Harry... Je ne vois pas de quoi tu parles... dit Drago en haussant les sourcils. De quoi dois-je me souvenir, que se passe-t-il ? Pourquoi Stephan et Antony sont-ils partis avec notre fils, explique-moi...

Harry plissa un œil.

— Te souviens-tu de notre sortie à la fête foraine ? demanda-t-il en s'asseyant près de son mari.

— Oui...

— Et après ? Peux-tu me dire ce qu'il s'est passé entre notre sortie de la fête foraine et maintenant ?

— Je...

Le blond sembla alors réfléchir intensément puis ses yeux s'agrandirent de stupeur et il murmura :

— Je ne sais pas...

Harry pinça les lèvres. Il avait peur de reconnaître la vérité et il avait également peur que Drago la prenne très mal. Cependant, ne pouvant rien cacher à l'homme de sa vie, il déglutit puis dit :

— Mon amour, je crois que tu es victime de ce que l'on appelle un dédoublement de personnalité.

— Un quoi ? Ca veut dire quoi ?

— Disons que tu es toi, Drago Malefoy, mais que, lors d'une forte émotion, tu deviens une autre personne mais tout en gardant le même corps. Seul ton esprit change, en bien ou en mal.

— Je ne comprends pas, dit Drago en secouant la tête. Aurais-je été victime de ce dédoublement de personnalité après notre sortie de la fête foraine ?

Harry hocha la tête gravement puis expliqua qu'ils étaient tombés sur des durs à cuire en rentrant chez Stephan et Antony et que ceux-ci les avaient pris pour cible à cause de leurs mœurs. Il raconta ensuite le phénomène surnaturel qui s'était déclenché quand le caïd des costauds avait menacé s'en prendre à Gabriel.

— Quoi ? dit Drago, abasourdi par le récit de son mari, quand celui-ci eut terminé. Des ailes dans mon dos ? Mais comment...

— Comment c'est possible ? demanda Harry. Je ne sais pas, mais je pense que ce changement de personnalité est dû à la Vélane en toi. En comprenant que Gabriel était en danger, elle s'est réveillée et a cherché à protéger sa progéniture. Tu te souviens, lors de la Coupe du Monde de Quidditch ? Les Vélanes de Bulgarie se sont mises en colère quand les Lutins d'Irlande se sont moqués d'elles. A l'instant où tes ailes noires se sont déployées, j'ai cru voir une de ces Vélanes furieuses. Quand tes ailes se sont ouvertes, j'ai été projeté en arrière avec Gabriel puis, quand tu m'as fait face après avoir mit nos agresseurs en déroute, j'ai vu tes yeux jaunes fendu d'une pupille noire et je t'avoue avoir violemment frissonné de peur... Tu m'as sérieusement fichu la trouille, Dray... J'ignore ce qu'il s'est réellement passé, ma conclusion est peut-être totalement fausse, pour la vérifier, il nous faudrait parler à un spécialiste des Vélanes, hélas, il n'en existe qu'un seul et il est introuvable car il ne reste jamais en place...

Drago passa son index sous son nez d'un geste ennuyé. Il soupira ensuite et Harry lui prit la main en disant :

— Ne te tracasse pas, mon ange, on va bien finir par découvrir pourquoi tu as fait cela, ainsi que pourquoi, quand je te mets enceint, une Magee se créée en moi, et aussi pourquoi tant de monde en veut à notre enfant, et aussi pourquoi...

— Chut, coupa alors Drago. Assez de pourquoi, d'accord ? Et si nous allions retrouver notre fils et nous remettre de nos émotions en famille ?

Harry, d'abord surprit, sourit ensuite puis il se pencha vers le blond et l'embrassa. Ils se levèrent ensuite et transplanèrent chez Stephan et Antony où ils retrouvèrent les deux garçons assis dans le petit salon, tenant chacun un verre d'alcool à la main.

— Où est Gabriel ? demanda Drago.

— Couché, dit Antony en montrant du menton l'escalier en bois qui menait à l'étage composé de trois chambres. Il a eut tellement peur qu'il s'est accroché à moi et n'a plus voulut me lâcher jusqu'à ce qu'il finisse par s'endormir. Je l'ai alors monté et couché dans le lit de ma sœur Mira.

— Cela ne va pas la déranger ? demanda Harry, qui savait que la jeune femme passait régulièrement quelques jours chez son frère, le plus souvent aléatoirement.

— Elle n'est pas là pour le moment, dit Stephan avec un sourire. Elle est partie pour New York et elle ne doit revenir que le mois prochain normalement.

Harry hocha la tête puis il prit place près de son mari dans un canapé, Antony rejoignant Stephan dans celui d'en face.

— Quelle soirée... dit-il en passant un bras sur les épaules de son compagnon qui appuya sa tête au creux de son épaule.

Harry hocha la tête pour affirmer puis un silence pesant tomba sur la pièce, seulement troublé par le crépitement des flammes dans la cheminée et le léger sifflement de la bouilloire posée sur les braises.

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